Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 31 juillet 2018

Yvelines : Prunay : le projet d’éoliennes refusé par l’Armée

http://coconets.pagesperso-orange.fr/prunayenyvelines/images/vuegale3.jpg

https://actu.fr/ile-de-france/prunay-en-yvelines_78506/yvelines-prunay-projet-refuse-par-larmee_17996311.html

La projet de création d'éoliennes dans le sud des Yvelines a été rejeté par la préfecture. Un coup fatal pour ce dossier très sensible.
Ce fut les riverains et les associations de défense de l’environnement qui s’étaient dressés contre. Ce sera l’Armée qui aura eu raison du projet de construction des éoliennes à Prunay-en-Yvelines.


Arrêté de la préfecture


Par arrêté du 24 juillet, la préfecture a dit non au projet de construction de quatre éoliennes de 135 mètres sur un champ situé à Prunay-en-Yvelines, mais en limite des villages avoisinants d’Orsonville et de Boinville. Le projet porté par Prunay Energie prévoyait une mise en route des éoliennes en 2020.

Le monde agricole opposé au projet

Mais depuis plusieurs années, la polémique n’a cessé de monter contre ses éoliennes, devenant même un sujet politique lors des dernières législatives sur la dixième circonscription.
Une pétition additionnait les signatures contre un projet que certains accusent de vouloir défigurer le Sud-Yvelines agricole.


Sécurité des vols

Dernièrement, la présidente de la région, Valérie Pécresse, lors d’un déplacement devant les maires, s’était dite opposée à ce projet.

Une satisfaction pour la conseillère régionale et maire du village rurale d’Orsonville, Anne Cabrit, qui se bat contre ce projet depuis le début.


Aujourd’hui, le sauveur des anti-éoliennes est l’Armée.


« Le Ministère des armées saisi pour avis conforme est défavorable pour le motif suivant : l’implantation d’aérogénérateurs dans le secteur Voltac GIH est de nature à induire une contrainte supplémentaire préjudiciable à la sécurité des vols », note la préfecture dans son arrêté
Cela porte, peut-être, le coup fatal à l’implantation d’éoliennes dans le Sud des Yvelines.


La députée, Aurore Bergé se réjouit de cet arrêt du projet :
« Dès la campagne des législatives, je m’étais clairement prononcée contre ce projet qui ne me paraissait pas compatible avec notre territoire et ses spécificités et je m’en étais entretenue avec les autorités compétentes dès mon élection. »


Autres articles de presse :
05/08/18 : Yvelines : Prunay-en-Yvelines : le projet de parc éolien a du plomb dans l’aile
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/prunay-en-yvelines-le-projet-de-parc-eolien-a-du-plomb-dans-l-aile-05-08-2018-7844217.php
A la demande de l’Armée de l’air, la préfecture a pris un arrêté interdisant la construction de 4 éoliennes sur la commune.
Y aura-t-il des éoliennes sur la plaine de Prunay-en-Yvelines ? Rien n’est moins sûr puisque le projet d’implantation d’un parc de quatre de ces machines, né en 2012, vient de subir un coup d’arrêt qui pourrait lui être fatal. La préfecture des Yvelines a pris un arrêté rejetant la demande d’autorisation de construction déposée par Prunay Energie, une émanation de la société JP Energie, suivant ainsi une demande de l’Armée de l’air. Cette dernière estime que les éoliennes pourraient se révéler dangereuses puisque située dans une zone d’entraînement de ses avions et hélicoptères.
« En 2012, l’armée avait donné un pré-avis favorable au projet, rappelle Mathieu Bonnet, directeur du développement éolien pour JP Energie. Et maintenant, on subit ce revirement de situation. » La société se retrouve donc devant une unique alternative face à cet arrêté, et devra se positionner d’ici deux mois : « soit on abandonne le projet, soit on dépose un recours auprès du tribunal administratif en se basant sur le fait que la position de l’armée est contestable juridiquement puisque sa zone d’entraînement n’est pas clairement définie. »
« Un projet pas compatible avec les spécificités du territoire », selon la députée Aurore Bergé
Du côté des opposants au projet, qui se sont soulevés dès son origine, on est en revanche soulagé par la décision du Préfet. Anne Cabrit, maire (LR) du village voisin d’Orsonville se dit « très contente. » « C’est un combat que l’on mène depuis plusieurs mois avec les élus et associations, souligne la conseillère régionale. Ce parc de quatre éoliennes impactait surtout ma commune puisque leur installation était prévue à 700 m. Pourquoi fallait-il dénaturer ce site alors qu’il y a des alternatives pour la production d’électricité qui semblent plus écologiques comme la méthanisation ou le photovoltaïque ? » La députée (LREM) Aurore Bergé confie également être « très satisfaite » de la décision du préfet envers ce projet qui ne lui « paraissait pas compatible avec le territoire et ses spécificités ».
Une position qui n’est évidemment pas partagée par Prunay Energie où l’on s’« étonne » des « prises de position contradictoires des politiques » sur le sujet. « Mme Pécresse, présidente (LR) de la région a, il me semble, confirmé que l’Ile-de-France était en retard sur le développement de l’éolien, note Mathieu Bonnet. Par ailleurs, contrairement à ce que disent les opposants, ce n’est pas tout le territoire autour de Prunay qui était contre ce projet. On l’a réduit et monté pour qu’il soit à 1 000 m des habitations alors que la réglementation en impose seulement 500 m. »

30/07/18 : Le projet d'implantation de quatre éoliennes au Prunay-en-Yvelines rejeté par la préfecture des Yvelines
https://www.lechorepublicain.fr/prunay-en-yvelines/environnement/2018/07/30/le-projet-d-implantation-de-quatre-eoliennes-au-prunay-en-yvelines-rejete-par-la-prefecture-des-yvelines_12938317.html
Alors qu'un projet de parc éolien, vieux d'une dizaine d'années, avait été officiellement déposé par l'entreprise Prunay Energie fin 2017, la préfecture, a rejeté la demande par arrêté préfectoral de 24 juillet.
La nouvelle va probablement soulager beaucoup d'habitants du Prunay-en-Yvelines. Alors qu'elle travaillait sur un projet d'installation de quatre éoliennes sur la commune de Prunay-en-Yvelines (lieux-dits La Butte d’Orsonville, La Butte à Brault), la société Prunay Énergie a été stoppée net par la préfecture.
Les mâts de ces éoliennes devaient être disposés à environ 1000 mètres des première habitations, dans le lieu-dit La butte d'Orsonville. Les habitants, en apprenant la nouvelle, avait fait souffler un vent de colère. Des pancartes "Éoliennes ? Non !" avaient alors fleuries sur les maisons des riverains. Une pétition avait également été lancée.

Le ministère des armées contre ce projet


Aujourd'hui, même si légalement, rien n'empêchait l'implantation de ce parc éolien pouvant alimenter 3.808 foyers (11.424 personnes) et "éviter 13 299 tonnes de CO2/an", précise JPEE sur son site, la préfecture en a décidé autrement en interdisant le projet par arrêté préfectoral en date du 24 juillet.
Par ailleurs, le ministère des armées s'était également opposé à ce projet, stipulant que "l'implantation d'aerogénérateurs dans ce secteur était de nature à induire une contrainte supplémentaire préjudiciable à la sécurité des vols".
"Je m'étais clairement prononcée contre ce projet"
AURORE BERGÉ (Députée de la 10e circonscription des des Yvelines)
Aurore Bergé, députée de la 10e circonscription des Yvelines se félicite, de son côté, de ce rejet : « Dès la campagne des législatives, je m'étais clairement prononcée contre ce projet qui ne me paraissait pas compatible avec notre territoire et ses spécificités et je m’en étais entretenue avec les autorités compétentes dès mon élection. »

Suite ...
31/07/18 : Yvelines : Prunay-en-Yvelines : Eoliennes : la société chargée de la réalisation réfléchit à un recours
A Prunay-en-Yvelines, un arrêté de la préfecture met à mal le projet d'éoliennes. JP Energie environnement réfléchit à un recours.
Dans un arrêté, la préfecture a décidé de rejeter la demande de la société JP Energie environnement qui envisage l’implantation de quatre éoliennes à Prunay-en-Yvelines.
Le projet de construction d’éoliennes sur un terrain de Prunay-en-Yvelines est-il terminé pour autant ?
Non, répond le directeur du développement éolien chez JP Energie environnement, Mathieu Bonnet :
« Il n’est pas instruit par la préfecture car l’Armée a mis son véto. Mais cela veut pas dire qu’il soit refusé ».
En effet, JP Energie a deux mois pour faire recours après la décision de la préfecture. « On réfléchit. Nous avons deux mois pour savoir ce qu’on fait », ajoute Mathieu Bonnet.
Zone d’entraînement ?
Plusieurs options sont possibles : de la contestation de l’arrêté devant la tribunal administratif à la solution de trouver un terrain d’entente avec l’Armée.
Le Ministère des armées avait émis un avis défavorable au motif que les éoliennes pouvaient gêner les vols de l’armée. « Le veto de l’Armée est basé sur l’argument d’une zone d’entraînement pour les hélicoptères. Or celle-ci n’a pas d’existence légale », précise le responsable du projet. Selon lui, les agriculteurs de Prunay ne sont pas défavorables au projet. Il s’étonne que la Région soit opposée au projet, mettant en avant l’inauguration d’un parc éolien en Seine-et-Marne notamment.


31/07/18 : Yvelines : Éoliennes à Prunay-en-Yvelines : le porteur du projet "peut faire un recours"
https://www.lechorepublicain.fr/prunay-en-yvelines/environnement/2018/07/31/eoliennes-a-prunay-en-yvelines-le-porteur-du-projet-peut-faire-un-recours_12939090.html
Le ministère des Armées s'est opposé au projet de construction de quatre éoliennes à Prunay-en-Yvelines. Le dossier ne sera donc pas étudié par la Préfecture. JP Energie Environnement, porteur du projet, a deux mois pour faire un recours.
La demande d’implantation de quatre éoliennes de 135 mètres de hauteur, porté par l’entreprise JP Énergie Environnement, a été rejetée par la préfecture des Yvelines le 24 juillet, notamment suite au veto mis par l’armée.
Le projet d'implantation de quatre éoliennes au Prunay-en-Yvelines rejeté par la préfecture des Yvelines
Dans son arrêté, en date du 24 juillet, la préfecture note : « Le ministère des Armées saisi pour avis conforme est défavorable pour le motif suivant : l’implantation d’aérogénérateurs dans le secteur Voltac GIH est de nature à induire une contrainte supplémentaire préjudiciable à la sécurité des vols ».
"Juridiquement, les arguments de l’Armée sont contestables "
Contacté, le directeur du développement éolien de JP Énergie Environnement, Mathieu Bonnet, précise : « Je tiens à insister sur le fait que cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas d’éolienne sur cette parcelle. Le dossier n’a simplement pas été instruit car l'armée s’y est opposée. Nous pouvons faire un recours ».

Car légalement, rien n’empêche l’implantation des quatre éoliennes sur la commune de Prunay-en-Yvelines. Les mâts de ces éoliennes les plus proches des habitations auraient dû être disposés à environ 790 mètres des maisons, dans le lieu-dit "La butte d’Orsonville". La réglementation en vigueur impose une distance habitation-éolienne de 500 mètres.
"Nous avons deux mois pour faire un recours. Nous sommes en train d'y réfléchir." MATHIEU BONNET (Directeur du développement éolien chez JP Environnement)
Pour Mathieu Bonnet, les arguments de l’armée sont donc juridiquement contestables : « Il y a un contentieux entre l’armée et l’éolien. Ils veulent des espaces libres pour l’entraînement, ce que je peux comprendre. Mais juridiquement, nous pouvons faire un recours. Nous avons deux mois pour le faire et nous sommes en train de réfléchir à ce sujet ».
Depuis une dizaine d’années, déjà, le projet fait débat. Il avait notamment été un sujet sensible lors des élections législatives de la circonscription de Rambouillet, remportée par Aurore Bergé (LREM).
Cette dernière, d’ailleurs, se félicite aujourd’hui du rejet de ce projet : « Dès la campagne des législatives, je m’étais clairement prononcée contre ce projet qui ne me paraissait pas compatible avec notre territoire et ses spécificités et je m’en étais entretenue avec les autorités compétentes dès mon élection ».
Reste à savoir, si, dans les deux mois qui viennent, JP Environnement décide faire un recours.