Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Courriers divers

Courriers divers



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mail à tous les députés de Bretagne .....

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Courrier de l'Association Vents Contraires (Nièvre) à Madame Agnès Buzyn, Ministre de la Solidarité et de la Santé


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Courrier aux élus sur le livre de Marc Halévy

https://drive.google.com/file/d/1HweIaWvuELooJsgTDPOl_FxW9ecyZh57/view?usp=sharing


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Courrier de Madame PESTRE Isabelle à la FED : 

Le 04/01/2018

Madame, Monsieur,

Je suis Maire d’un village du département de la Marne qui possède sur son territoire 10 éoliennes MAIS aussi et surtout le poste électrique ENEDIS qui reçoit la production éolienne de tous les villages alentour.

Le village était déjà doté d’un superbe poste RTE construit dans les années 50.

Tous cela à 15 m de la première habitation qui elle, date de 1810.


Autant dire que nous sommes ravis car en plus nous ne percevons pas les IFER car nous sommes dans un EPCI en FPU.

L’EPCI encaisse 377000€ annuels d’IFER et notre village ne perçoit que 35000€ / an ( 5000 € de la première éolienne avant la réforme de la taxe pro, donc dans notre transfert de charges avec l’EPCI et 30 k€ négociés aux forceps avec la com com. = Soit 9%.)

Mis à part le peu de retombées économiques, alors que nous avons toutes les nuisances, nous sommes confrontés à un nouveau problème et pas des moindres.

La première éolienne de Champagne Ardennes a été installée sur le territoire de La Chaussée sur Marne, elle vient d’être démantelée pour que le propriétaire puisse en construire une plus haute et donc plus puissante. Et à 30 m des fondations de l’ancienne car techniquement il est impossible de se reposer sur les anciennes fondations.
Lors du dépôt de permis de construire, je me suis renseignée sur le devenir des fondations de l’ancienne éolienne.

Et là, catastrophe, je découvre que la Loi occulte cette problématique des fondations en béton armé.

La Loi stipule arasement à moins un mètre en zone de culture et moins deux mètres en zone boisée.

Ce qui est une catastrophe écologique, des milliers de tonnes de béton armé vont donc rester en sous-sol !
Ce n’est pas avec un mètre de terre (sur une surface de 400 m2) que l’on peut cultiver du blé, des betteraves de la luzerne…

« Il n’y a qu’un gars de la ville pour croire à une telle ineptie ! »

Des racines de blé descendent à 1m20 de profondeur.

De la luzerne entre 2 et 3 m

Du maïs à 1m80

Et pour que la terre soit nourricière il faut que l’eau puisse s’infiltrer et remonter par capillarité, les fondations ne permettent plus ces échanges d’eau, la terre est donc MORTE.

Si donc tous les 15 ans, les éoliennes sont déplacées de 30 m pour en reconstruire une plus grande à côté, on va multiplier les surfaces de terre mortes .


Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte que les politiques sont loin d’avoir tous compris le danger.
Je lis souvent vos mails et, ne vois pas encore ce sujet abordé.

Pourriez-vous communiquer sur ce sujet ?

De mon côté, j’ai déjà alerté le préfet de la Marne, la sous-préfète de Vitry le François, le vice-président de la région Grand Est en charge de la transition énergétique ( Franck Leroy, maire d’Epernay), le Président Jean Rottner, le député Charles de Courson qui m’a promis une question au ministre de l’écologie mais cela tarde à venir.
Bien cordialement.

Madame PESTRE Isabelle.
Maire de La Chaussée Sur Marne.
Conseillère régionale GRAND EST.
Alsace Champagne Ardenne Lorraine.



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Lettre ouverte à Monsieur Nicolas Hulot
Ministre d’Etat,
Ministre de la transition écologique et solidaire

Rêve et réalité des énergies renouvelables



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Collectif pour la Protection des Paysages et de la Biodiversité 34-12
17 , rue Mazel, 34700 LODEVE – (Porte-parole : Mme Villey-Migraine)
Son comité de soutien : association « Vigilance Patrimoine Paysager et Naturel »
1 impasse de l’Abeille, 34650 ROQUEREDONDE-
(Yvonne Aldebert, Bernard Liorzou, Maguy Elie)


A : Monsieur Georges KREMLIS,
Chef d’Unité Evaluation environnementale
Commission Européenne
5 rue de Baulieu- 11160 Auderghem
BRUXELLES

Lodève, le 2 octobre 2017

OBJET : Poursuite de la plainte du 19-02- 2015, nouveaux éléments

Monsieur le Directeur,

J’ai l’honneur de répondre à votre dernier courrier que j’ai réceptionné le 6 septembre dernier qui fait suite à la plainte de notre collectif déposée le 19 février 2015 visant à contester trois projets de parcs éoliens sur le Massif de l’Escandorgue.
Vous m’indiquez qu’à la suite de votre interrogation, les autorités françaises vous ont fait part de la réalisation d’études spécifiques et de la prise d’arrêtés de prescriptions complémentaires visant à préserver l’unique couple d’aigle royal de l’Escandorgue.
Sur cette base, vous estimez qu’il est possible de conclure que les autorités françaises ne restent pas inactives concernant la prise de mesures de protection de cette espèce.
Enfin, vous attirez notre attention sur le fait que la Commission, chargée de veiller à la bonne application du droit de l’Union Européenne, n’est susceptible d’intervenir auprès d’un État membre que lorsque des faits dénoncés mettent en évidence une pratique générale, un problème de respect du droit de l’UE par la législation nationale ou un manquement systémique au respect du droit de l’UE.
Vous concluez que la plainte de notre collectif relève de la compétence du juge
national à moins que ne vous soient fournis sous quatre semaines des éléments d’information nouveaux susceptibles de remettre en cause cette approche.
A ce sujet, effectivement des faits nouveaux se sont produits depuis notre dernier courrier : Les arrêtés de permis de construire du Nord Hérault sont purgés de tout recours national, ainsi que les arrêtés ICPE de prescriptions complémentaires pour l’aigle royal, excepté ceux de Bernagues (34650 Lunas). De nombreux nouveaux sites éoliens ont été récemment construits plus au Nord, jusqu’au Sud de l’Aveyron, dans le Haut Languedoc.

Je me permets d’attirer votre attention sur la circonstance que les faits dénoncés relèvent bien d’une pratique générale de l’État français qui méconnaît la législation nationale et le droit de l’Union Européenne en matière de délivrance de permis d’installation d’éoliennes.
I- Sur le caractère général et systémique des manquements de l’Etat français
En premier lieu, il convient de relever que si nos plaintes visaient 3 parcs éoliens du Massif de l’Escandorgue (Bernagues, Cap Espigne, Cabalas), et si M. le préfet de l’Hérault a refusé deux permis éoliens sur ce massif ensuite (refus d’extension à Dio-et-Valquières, refus de Puech Garde), de nombreuses autres zones de montagne réparties sur l’ensemble du Haut-Languedoc et de manière générale sur le territoire national sont affectées par les mêmes violations du droit impliquant un danger avéré pour l’avifaune sauvage.
Cette problématique concerne en particulier les massifs du nord de l’Hérault et du proche sud de l’Aveyron (carte : pièces n° 1). Nous faisons état de parcs éoliens autorisés et/ou en exploitation de ce territoire d’aigles comprenant plus de 135 éoliennes.
Chacune de ces centrales éoliennes, toutes situées en zone de montagne, est l’objet d’enjeux ornithologiques similaires à savoir :
- Des sites à forte diversité biologique, notamment avec la présence de nombreux rapaces protégés, nicheurs et migrateurs, qui sont vulnérables et reconnus comme les plus exposés au risque de collision des éoliennes :
> l’aigle royal, espèce longévive à faible effectif et les vautours
(moine, fauve, percnoptères) réintroduits depuis 35 ans grâce à des fonds européens, comme ce dernier faisant l’objet depuis 2015 d’un financement LIFE : le gypaète barbu pour un montant de 5 millions d’euros. Le lâcher de ces oiseaux dans le Massif central et les Préalpes doit permettre de créer des noyaux de population favorisant les échanges entre les Alpes et les Pyrénées.
> Les circaètes Jean-le-blanc, milans noirs, grands ducs, busards
cendrés, faucons crécerellettes, tous classés comme les précédents sur la liste rouge UICN
> et enfin, la présence sur ces sites de chiroptères d’intérêt communautaire dont plusieurs bénéficient d’un Plan National d’Action.
- Des sites éoliens le long du corridor de migration et de dispersion des rapaces
= le long des crêtes des montagnes : alors que les grands voiliers et rapaces sont dépendants des courants aériens et des ascendances thermiques,
- Une accumulation de centrales d’aérogénérateurs successives créant un effet
barrière (alignements tous les kilomètres)
- Des constructions nécessitant la déforestation pour la plupart
- Des sites à proximité des zones d’alimentation des rapaces.
Les projets éoliens ayant ces caractéristiques doivent être évités en amont des propositions, selon les recommandations de la Banque Mondiale (1) et de toutes les instances nationales reconnues pour leur expertise ornithologique et chiroptérologique (LPO, ONFS, SFEPM…) .
A titre d’exemple, j’énumère ci-après des cas (suivant une liste non-exhaustive) de permis accordés par l’Etat français qui vont impacter la vie et les habitats de l’avifaune sauvage protégée et vulnérable, dans le nord de l’Hérault et le sud de l’Aveyron :
1- Communes de Lunas- Dio-et-Valquières 34650 et de Camplong 34260, sud de l’Escandorgue : 10 éoliennes en exploitation,
2- Commune de Joncels, les Monts d’Orb, à 1 km au Nord de Cabalas: Mas de Naï et Combe-Caude- en service depuis 2016 (15), Plo de Cambre (7), le Fajol (2) : 24 éoliennes.
Il s’agit du même domaine d’évolution du même couple d’aigles royaux que celui de l’Escandorgue et des mêmes prescriptions complémentaires pour cette espèce.
3- Communes de « Ceilhes-et-Rocozels » et Fondamente, permis accordés : Installations de Fondamente-Plo d’Amoures (11), Ceilhes-Parc St Jean (6), Montagnol-Hautes Fages 12360 (8), Tauriac –Roustan 1 et 2 (8) et Cénome (8) - Soit : 41 éoliennes dans ce secteur.
Inclus dans la zone de nidification de l’aigle royal à moins d’un kilomètre d’un 2ème couple, autour de Ceilhes et Rocozels et d’un Plan National d’Action (PNA) défini comme zone de reproduction de chauve-souris (plateau du Guillaumard).
4- Mélagues (extrême sud de l’Aveyron) : 19 éoliennes accordées
Ce projet a déjà été signalé à la Direction Générale "Environnement" de la Commission européenne (Monsieur Stefan Leiner, Chef d'unité en charge de "Natura 2000").
Un autre couple d’aigles royaux, coeur du domaine vital dans le Haut Dourdou selon le Groupe de Surveillance des Rapaces du Massif Central (balise GPS). Dans une zone de Protection Spéciale et Natura 2000 en extension.
5- Commune de Ferrières- Poussarou (34) - les Avants-Monts + Riols : 14 éoliennes accordées en juin 2014 et juillet 2015 à la société EDF-EN + 6 en projet (Riols 2). Crête en limite du territoire de deux couples d’aigles royaux, présence d’autres espèces bénéficiant d’un PNA, et notons les chiroptères « Minioptères de Schreibers » et « Noctules de Leisler », espèces abondantes sur le secteur nécessitant une protection stricte.
6- Causse d’Aumelas, plateau de Villeveyrac . Centrale exploitée depuis 2010 comportant 35 éoliennes, située à 30 km au sud de l’Escandorgue.
Sont impactées les espèces suivantes : l’aigle royal (stationnement régulier sur le site), l’aigle de Bonelli (sédentaire et nicheur), le faucon crécerellette, très rare en Europe (PNA) - la pie grièche méridionale, mais également trois espèces de chauves-souris (Grand Rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Petit Murin).
C’est la seule centrale faisant l’objet d’un suivi environnemental : (pièce n°2) (2)
Constats d’une mortalité constante d’oiseaux et de chauves-souris par le suivi LPO-Hérault pour EDF Energies Nouvelles : 142 cadavres sur 5 années de suivi.
Entre 2010 et 2013, 45 cadavres d’espèces protégées ont été déclarés officiellement au pied des éoliennes, dont 37 espèces strictement protégées: 14 faucons crécerellettes, 7 busards cendrés, 15 chiroptères. (source : plainte au préfet / association ACNAT-juin 2014).
6- Autres projets ou parcs autorisés en Occitanie: parcs éoliens de Cabrières et Aspiran (Aigle de Bonelli), Fenouillèdes (Aigle de Bonelli), Cruscades (chiroptères), Lézignan-Corbières (vautours), Villesèque-des-Corbières (chiroptères, aigles), Veraza (vautours, chiroptères) etc…Dans l’Aude, arrêt total de la reproduction d’aigles royaux depuis 8 ans.
Je vous précise que d’ores et déjà 269 éoliennes sont en exploitation dans le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc et qu’il est prévu d’en installer 300 selon sa charte.
L’ensemble de ces installations se caractérise par une méconnaissance généralisée des principes de protection de l’avifaune, en particulier de l’aigle royal, et traduisent bien un manquement systémique au respect du droit de la part de l’Etat Français, dont en particulier la Directive 2009/147/CE du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009
concernant la conservation des oiseaux sauvages et la préservation de leur habitat.
Cela justifie donc pleinement la compétence de la Commission pour enquêter sur les manquements décrits ci-dessous.
II- Sur l’insuffisance des prescriptions complémentaires de l’Etat français (pièce n°3)
L’Etat français fait valoir qu’il a pris des mesures complémentaires de réduction et de compensation des impacts pour protéger l’aigle royal sur quelques sites du Nord de l’Hérault.
Je me permets de vous renvoyer à notre courrier du 7 octobre 2016 dans lequel notre collectif précise en quoi ces mesures, identiques pour tous les projets, ne permettent pas de réduire les incidences significatives cumulées des parcs éoliens, notamment sur l’Aigle Royal.
Une récente « note technique » de la LPO-Hérault (pièce n°4) précise les insuffisances de ces prescriptions complémentaires édictées par l’Etat français et propose une sévérisation de ces mesures laxistes et inopérantes.
Je porte par ailleurs à votre connaissance des éléments complémentaires démontrant leur caractère inapproprié :
1- Sur l’absence d’évaluation des effets cumulatifs
Les dispositions nationales qui prévoient une évaluation des effets cumulatifs entre l’ensemble des projets dans les études d’impact ne sont pas appliquées. (une exception : l’étude ABIES sur l’Escandorgue (3) ).
Les nouveaux projets et implantations s’accumulent à une vitesse phénoménale du Nord de l’Escandorgue vers l’Aveyron et le Tarn, ce qui rend l’opération difficile.
L’analyse cumulative est pourtant exigée par la jurisprudence de l’Union Européenne (4)lorsqu’elle est nécessaire à l’évaluation de toutes les incidences notables.
Elle est nécessaire en l’espèce considérant le domaine vital de l’aigle royal qui est de 150 km2.
2- Sur l’inefficacité des « DT birds » :
Au titre des mesures complémentaires prescrites par l’Etat figure l’installation de
« systèmes d’effarouchement et de détection efficaces». Ceux qui sont installés à ce jour dans toute la région Occitanie sont de la marque « DT-Birds » dont l’efficacité a déjà été mise en doute par la DREAL, par la LPO et par « Save the Eagles International » (cf notre courrier du 7 octobre 2015, documents n° 3) .
Il a été constaté in situ que ces dispositifs, posés sur quelques éoliennes par centrale (3 sur 5 en général, et non sur chacune), ne sont pas efficients :
Exemple à Aumelas : sur quinze individus retrouvés morts en 2014, six sont morts au pied d’une éolienne ayant un système « DT birds ». (pièce n° 2).
Dans le même sens, sur huit cadavres de faucons crécerellettes trouvés en 2016, 6 étaient morts sous une éolienne dotée d’un « DT Birds » (pièce n° 5) .
Des courriers et plaintes ont déjà été envoyés par la LPO-Hérault et « France Nature Environnement » à la Préfecture de l’Hérault pour dénoncer cette situation, qui n’ont pas été suivis d’effets à notre connaissance.
Exemple sur l’Escandorgue : après deux plaintes de notre collectif 34-12 (pièces n°6), rien n’a été fait et le groupe de surveillance des rapaces du Massif central a constaté ensuite, fortuitement parce qu’il portait une balise GPS, la mort d’un aigle royal juvénile sur le site éolien de Combe-Caude au pied de l’éolienne n° 14 disposant d’un DT Bird . (pièces n°7).
3- Aucune mesure n’est prévue pour la protection des chiroptères (et des rapaces nocturnes) :
Toutes les espèces de chauves-souris sont protégées en France. Elles sont au nombre de trente-quatre dont une bonne moitié sont en danger d’extinction et sur les listes rouges nationales et / ou de l’UICN.
Il apparaît impératif que des dispositifs de détection à infrarouge soient utilisés pour suivre ces espèces et que les suivis de mortalité soient effectués avec une fréquence journalière (5) ce qui n’est exigé par l’Etat français dans aucune de ses prescriptions.
4- Les suivis de mortalité sont soit inexistants soit inadaptés :
Le suivi de mortalité permet de vérifier que les espèces présentes au niveau d’un parc éolien ne sont pas affectées de manière significative par le fonctionnement des aérogénérateurs.
L’objectif est de s’assurer que l’estimation effectuée dans l’étude d’impact du projet en termes de risque de mortalité n’est pas dépassé dans la réalité.
Or dans notre région, les suivis de mortalité pourtant exigés par la réglementation et les prescriptions complémentaires ne sont pas assurés, par exemple à : Dio-et-Valquières et Bernagues (34650 Lunas), Cap Espigne, Mas de Naï Combe-Caude (34650 Joncels). Or il revient à la police administrative (service ICPE de la DREAL) d’en contrôler l’exécution.
La LPO-France montre que ce phénomène est généralisé et que les suivis de mortalité des oiseaux et chiroptères sont rares et aléatoires (pièce 8). On sous-estime les mortalités en France sur la base d’échantillonnages insuffisants.
S’agissant de la centrale du Causse d’Aumelas, seul site éolien où un suivi de mortalité de ces taxons est exécuté depuis 7 ans dans toute la France (6), le protocole de suivi a dû être modifié entre 2010 et 2014 : avec des périodes sans prospection, avec ou sans débroussaillement autour des éoliennes, par un contrôle par semaine autour des éoliennes, puis 2. (pièce 2).
Le protocole ministériel (pièce n° 9) confirme en 2015 la règle laxiste d’un seul suivi obligatoire dans les 3 ans suivant la construction des parcs, puis un tous les 10 ans !
Les arrêtés de prescriptions complémentaires spécifiques à l’aigle royal prévoient à leur article 2 les modalités des suivis environnementaux suivantes :
« Les suivis sont mis en place dès le début de la construction du champ éolien pendant les 3 premières années de fonctionnement de l’installation. Ils doivent couvrir un cycle biologique annuel, suivant une fréquence adaptée ». Fréquence et périodicité non fixées...
La LPO recommande deux suivis hebdomadaires pendant toute la durée de l’exploitation lorsque les enjeux sont forts (comme dans nos cas de figure), ce qui n’est pas exigé non plus.
En tout état de cause, les suivis de mortalité ne compensent pas la perte d’espèces protégées et de leur habitat qui est déjà en cours (Pièce n° 7 c).
5- Méconnaissance de la règlementation relative aux dérogations pour destruction des espèces protégées :
Le dispositif légal français prévoit que les dérogations doivent être demandées préalablement, en amont de la délivrance des permis par le préfet : il est donc indispensable d’anticiper la demande de dérogation et l’obtention de son autorisation dans le calendrier de réalisation de l'opération.
A ce jour, les parcs cités déjà construits ou autorisés dans le nord Hérault et le sud de l’Aveyron ne sont pas compatibles avec la réglementation relative aux espèces protégées, leurs études d’impact ou les autorités environnementales auraient dû conclure sur la nécessité de présenter systématiquement une demande de dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces protégées.
Or, à l’exception de celui des Avant-Monts (Ferrières-Poussarou-34) où une dérogation a été demandée par EDF EN et accordée par le préfet de l’Hérault le 22-10-16… malgré l’avis négatif du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) (pièce n°10), il n’a été sollicité dans ces départements aucune autre demande de dérogation pour destruction des espèces protégées.
Il s’agit là encore d’un manquement généralisé et systémique de l’Etat à ses obligations et d’une infraction à la règlementation des espèces protégées.
- Exemple à Aumelas, Plateau de Villeveyrac -34230 :
La DREAL n’a pas pris d’arrêté de mise en demeure pour obliger EDF-EN à déposer un dossier de demande de dérogations pour destruction des espèces protégées, alors que des faucons crécerellettes et busards cendrés notamment (bénéficiant d’un PNA) meurent chaque année depuis 2010.
- Exemple à Mas de Naï – Combe-Caude (Escandorgue) 34650 Joncels
Malgré les prescriptions complémentaires, un aigle royal juvénile vient de mourir le 30 juillet 2017 au pied d’une éolienne (pièces 6), ce qui remet en cause la conservation de l’espèce.
Aucune demande de dérogation pour destruction d’espèces protégées n’a jamais été sollicitée non plus pour cette centrale de 15 aérogénérateurs.
- Eoliennes du Levezou, 12620 Saint Beauzely
Témoignage du 27 septembre 2017 : Le Centre Régional de Sauvegarde de la Faune Sauvage Caussenard (dir. M Austruy, Millau) a reçu un 5è appel, samedi 23 sept. 2017, afin de récupérer un 5è vautour fauve mort au pied des éoliennes de Saint Beauzely.
Au regard de l’ensemble de ces éléments, et compte tenu de la directive 2009/147/CE du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages et de leurs habitats, nous sollicitons de votre haute bienveillance de réexaminer votre position en considérant que l’Etat français ne respecte pas de manière systémique le droit de l’Union Européenne en matière de protection d’espèces menacées.
Nous vous demandons en conséquence de bien vouloir donner une suite à notre plainte et de poursuivre votre procédure visant à caractériser les infractions commises par l’Etat français. Nous pensons qu’elle a un caractère d’urgence compte tenu de la mortalité en cours.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous présentons, notre collectif 34-12 composé désormais de 65 associations et de son comité de soutien VPPN, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.
Marjolaine Villey-Migraine,

Porte parole du Collectif 34-12

(1) Greening the wind. Environmental and social considerations for wind power development / George C. Ledec et

alii, The world bank. 2011.- pp 29-56.
(2) Nous avons demandé les rapports 2015 et 2016 à la DREAL-Hérault qui ne nous les a pas fournis….attente de la demande par la CADA. En 2014 (mars à octobre), la mortalité est estimée à 67,4 oiseaux et 69,5 chiroptères.
(3)Celle-ci prévoyait une surface cumulée perdue par l’aigle royal de 234 ha = 2,7 % du total de son territoire sur
l’Escandorgue, alors que la DIREN écrivait en 2012 au sujet des parcs éoliens de l’Escandorgue : « ils impacteraient près de
50% des zones de chasse favorables à l’espèce » et que BECOT (données GPS) indique déjà en 2017 une perte de 450ha
induite par seulement 2 parcs construits sur 4 (pièce 7, c page 2)
(4) Voir CJUE – 24 novembre 2011, aff. C-404/09, Commission c.Espagne, point 80
(5) Eurobats-n°3 et 6.- Lignes directrices pour la prise en compte des chauves-souris dans les projets éoliens / L Rodrigues, LBach et alii.- PNUE, EUROBATS, 2008, (+ actualisation 2014).
(6) Avec BOUIN, (85)


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Lettre à propos de l’éolien industriel

Les manigances des politiciens et des financiers-industriels reposent sur les mêmes ficelles : alarmer, culpabiliser, puis se présenter en sauveur capable de déculpabiliser leur clientèle...
http://fr.friends-against-wind.org/advice/lettre-a-propos-de-l-eolien
http://fr.friends-against-wind.org/doc/Lettre_a_propos_de_l_eolien_industriel.pdf

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Lettre au ministère de la Santé :

Madame le Ministre, 
Je vous remercie de bien vouloir me dire si vous envisagez de lancer une étude officielle par un collège de spécialistes qui permettrait de prouver que les éoliennes n’ont aucun impact sur la santé humaine . 
Les éoliennes sont de plus en plus hautes et de plus en plus près des habitations. 
Nous sommes de plus en plus nombreux à être concernés et ce problème ne peut plus être occulté car aujourd’hui le doute est permis et la facette "Santé" est de loin la plus importante. 
Il est de votre devoir de vous en porter garante. 
Merci Madame le Ministre de prendre cette responsabilité malgré les pressions des sociétés éoliennes. Croyez, Madame le Ministre, à l’expression de toute ma considération

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Lettre d'une Creusoise à E. Macron : 

Cher Monsieur le Président, 
Après quelques décennies d'intense activité professionnelle, j'ai fait le choix de vivre en Creuse, ne dit-on pas "retraite en Creuse, retraite heureuse" où le calme, les forêts, la pratique du sulky et de la lecture suffiraient à combler toutes mes aspirations. 
Seulement, en achetant ma propriété dans ce charmant hameau, j'ignorais que trois ans plus tard, des promoteurs éoliens dont l'avidité est en tout points remarquable viendraient proposer d'installer 13 aérogénérateurs industriels de 180 mètres de hauteur à 500 mètres de là où nous habitons. 
L'Association Vents d'Etat que j'ai l'honneur de présider, a été créée l'an dernier et elle est membre de plusieurs Fédérations notamment la FED qui diffuse une revue de presse dans laquelle le document en pièce jointe a attiré toute mon attention. Cet article est intéressant à double titre : 
- Le ministre de la transition écologique et solidaire dont on connait depuis des années la position sur l'éolien confirme que l'impact sur l'environnement est désastreux et qu'en fait, je le dis avec mes mots, il s'agit d'une blague dispendieuse pour le contribuable. 
- Les propriétaires du Touquet exigent de conserver un horizon exempt de pollutions industrielles. Tout cela m'amène à vouloir vous offrir la maison en photo ci-jointe. 
Cette petite ferme est la plus ancienne du village (1780), l'extérieur a été entièrement rénové, l'intérieur est d'époque. 
Je vous la donne volontiers Monsieur le Président car si elle est à vous, nous serons tous protégés, comme au Touquet, de la rapacité destructrice des promoteurs. D'ailleurs grâce à cette revue de presse diffusée à des milliers d'associations, il se peut que bientôt on vous offrira qui une pelouse, qui un bois avec la même espoir ! Et puis, vous ne serez pas malheureux en Creuse, de nombreux artistes ont choisi d'y vivre pour y créer, trouvant leurs inspirations dans la beauté des paysages préservés et des nuits profondes scintillantes. Attendant vos instructions, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l'assurance de mon respect le plus profond. 
Martine Faucher 

(texte retranscrit à partir du courrier original)


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modèle courrier Enquête publique

Enquête publique du XXXXX au XXXXX 2016
pour l’installation de X éoliennes et X structures de livraison
sur la commune XXXXX
Ce sera le SEUL moment où vous pourrez VOUS exprimer !

- Vous habitez XXXXX et ses environs
- Vous avez de la famille, des amis, des connaissances dans le pays
- Vous avez une résidence secondaire à XXXXX ou proche du village
- Vous êtes propriétaire terrien ou foncier à XXXXX
- Vous aimez notre région ou vous êtes simplement opposé à l'éolien anarchique
- Il est préférable que vous rédigiez une phrase de votre main reprenant les aspects les plus importants qui motivent votre avis (voir modèle joint)

Je suis CONTRE le projet de parc éolien à XXXXX parce que :
1. Il y a trop de projets dans le secteur (indiquer les départements et les emplacements des parcs éoliens avec le nombre d’éoliennes)
2. Je vis dans une des régions les moins ventée de France
Elle n’est pas propice à l’éolien.
A cause du manque de vent, la hauteur des éoliennes devient insupportable, inacceptable.
3. Je veux vivre à la campagne, pas sur un site industriel avec un paysage massacré par des éoliennes gigantesques
4. La centrale photovoltaïque de XXXXX contribue déjà à l’effort de production d’énergie (ou s’il y a déjà une autre forme de production d’énergie)
5. Les éoliennes font du bruit, de jour comme de nuit
J’ai choisi de vivre au calme.
6. Elles clignoteront sur deux rangées lumineuses de jour comme de nuit
7. Les risques sur la santé ne sont pas pris en compte pour l’homme comme pour les animaux
8. Des espèces sauvages seront menacées dans un couloir migratoire
9. Ces éoliennes auront un impact irréversible sur notre environnement
Plus de 6 000 tonnes de béton armé enfouies à jamais dans les sols de XXXXX (selon le nombre d’éoliennes)
11. La production intermittente des éoliennes ne permettra ni la réduction des gaz à effet de serre ni la fermeture des centrales nucléaires
12. L’éolien n’est pas une énergie gratuite. Nous payons par la CSPE une taxe pour financer des entreprises privées comme XXXXX (le nom du promoteur)
13. L’information publique du promoteur au travers de tracts locaux ne m’a pas renseigné correctement sur le projet du parc éolien de XXXXX
14. La baisse des subventions et des dotations de l’état n’est pas une excuse pour qu’une entreprise privée saccage mon cadre de vie
15. L’appât du gain ne justifie pas que notre campagne soit défigurée
16. Il n’y aura pas de véritables créations d’emplois locaux 17. La partie la plus technique et la plus onéreuse d’une éolienne n’est pas fabriquée en France



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Divers courriers sur l'immobilier












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Lettre de Philippe De Villiers


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Lettre de Xavier Bertrand à Ségolène Royal



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