Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 31 mai 2022

31 mai 2022 : revue de presse et autres infos (#éolien) (#moratoireéolien)

 

Pays-Bas

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France
 Loir-et-Cher 
⭃ Couffy : contre l'éolien, une "bataille collective" engagée
Extrait : Ces dernières semaines, deux porteurs de projets éoliens ont pris langue avec les élus et propriétaires fonciers de Couffy et Valencisse. De quoi faire réagir les habitants. Immédiatement.

⭃ À Valencisse, collectif et municipalité restent vigilants
Extrait : La municipalité de Valencisse a également été démarchée par la société Solvéo. Gérard Charzat, le maire, explique : « La société nous a contactés pour nous faire la présentation d’un éventuel projet. Nous l’avons écoutée… Il était envisagé l’installation de six éoliennes entre Orchaise et Molineuf, le long de la route de Santenay. L’entreprise nous a précisé qu’elle en était au stade du démarchage des propriétaires. » Une semaine plus tard, vendredi 20 mai, le conseil municipal dûment réuni a délibéré et a voté « contre » par quinze voix à sept.

⭃ L’État et la Dreal à la manœuvre
Extrait : > Le préfet assure que sur le strict Val de Loire classé au patrimoine de l’Unesco, il n’y aura aucune implantation. Ensuite ce sera au cas pas cas.
> Les futures éoliennes culmineront à 240 mètres, car la tendance est d’augmenter la puissance de chacune et de limiter leur nombre. « Le conseil départemental n’a pas capacité à s’opposer à un projet. Il peut le retarder en empêchant un convoi exceptionnel mais c’est tout. »

 Loiret : Cravant : Le projet éolien de retour
Extrait : Le groupe Valorem a lancé de nouvelles études de faisabilité sur le site de l’Aubépin pour y implanter quatre à six éoliennes. Les habitants ont la possibilité d’investir dans ce projet.
Dans les années 2000, un premier projet éolien porté par Valorem n’avait pas abouti en raison de contraintes aéronautiques. Avec leur allègement en 2020, et fort de l’accord de la municipalité, Valorem a lancé de nouvelles études de faisabilité sur le site de l’Aubépin.
https://www.larep.fr/cravant-45190/actualites/le-projet-eolien-de-retour_14137477/

 Privas : L'éolien a-t-il un avenir en Centre-Ardèche ?(article complet réservé aux abonnés)
Extrait : S’il y a au moins un sujet qui fait la quasi-unanimité parmi les élus de la communauté d’agglomération Privas-Centre-Ardèche (Capca), c’est bien l’éolien. En effet, à droite comme à gauche, les maires et élus des communes concernées par le projet de parc éolien des Serres de Gruas et de l’Église se sont tous exprimés contre.

RhôneDeux-Grosnes : le conseil municipal rejette le projet éolien de Saint Christophe
Extrait : Après plusieurs semaines de débats et de réflexions sur l’implantation d’un parc éolien à Saint-Christophe, le conseil municipal à décidé de rejeter le projet lundi soir.

☸ Eure  
⭃ Deux sénateurs de l’Eure s’opposent au projet éolien du Vexin (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Kristina Pluchet et Hervé Maurey ont adressé un courrier au préfet de l’Eure pour lui demander de rendre « une réponse négative » à l’implantation d’éoliennes dans deux communes de l’est du département.
Dire qu’ils sont opposés au projet sans vraiment écrire qu’ils sont contre… Dans un courrier en date du 25 mai 2022, Kristina Pluchet (Les Républicains) et Hervé Maurey (Union centriste) se sont adressés au préfet de l’Eure au sujet du projet éolien du plateau du Vexin, à Mainneville et Sancourt.
https://www.paris-normandie.fr/id311460/article/2022-05-31/deux-senateurs-de-leure-sopposent-au-projet-eolien-du-vexin

⭃ Le Neubourg : Sylvain Bertois pour la ruralité, contre les éoliennes
Extrait : L’intérêt de Sylvain Bertois se porte sur des sujets plus locaux, toutefois. « Je veux me battre contre l’explosion des parcs éoliens. C’est une vaste supercherie. On fait croire que les éoliennes vont sauver le monde, mais non. Parce que c’est une énergie intermittente. On risque de rouvrir des centrales à énergies fossiles », soutient-il, prenant l’exemple de l’Allemagne.
Dénonçant un lobbying de l’énergie renouvelable, il déplore ce qu’il considère comme « la destruction de notre belle campagne ».

 Calvados 
⭃ 130 habitants de Vienne-en-Bessin contre le projet d'éoliennes de Le Manoir
Extrait : ​Un projet de quatre à huit éoliennes est prévu au Manoir (Calvados). Vienne-en-Bessin a fait entendre son opposition dans le cadre d'une consultation de ses habitants en mai 2022.
... Cette opposition est confirmée par la consultation publique qui s’est tenue du samedi 10 au 14 mai 2022.
Sur 219 inscrits sur liste électorale, 145 personnes ont participé. 130 sont contre ce projet, 15 voix sont pour.

⭃ Éoliennes dans le Bessin et sur la Côte de Nacre : ce que proposent les candidats aux législatives
Extrait : ​L’énergie éolienne est l’un des sujets phares de la campagne pour les législatives dans le Bessin et sur la Côte de Nacre (Calvados). Que proposent les candidats aux élections des 12 et 19 juin 2022 ?

Deux-Sèvres : Périgné : Enquête publique sur la Cerisaie : la réaction de trois associations
Extrait : ​« Il est plutôt choquant de lire […] que les observations du public sont “ redondantes ”, c’est-à-dire superflues et répétitives, qu’elles relèvent de “ leur méconnaissance du dossier ”, “ d’une position de principe ”, d’une pulsion moutonnière puisqu’ils sont qualifiés de “ suiveurs ”. Ces jugements de valeur affichent un mépris du citoyen, tenu pour demeuré, incapable de penser par soi-même. Or, Monsieur le commissaire enquêteur semble ignorer que les citoyens du Pays mellois cernés par les parcs éoliens ont le privilège d’être aguerris aux enquêtes publiques, de connaître le discours “ redondant ” des sociétés éoliennes : ils ont appris, ils ont lu, ils se sont informés et ils ont une idée très précise de ce qu’ils ne veulent plus subir. Leur expression est libre et elle aurait mérité davantage de respect et de considération. »

YonneFace aux « Positives Entreprises » de la CCI, WPD encourage les projets énergétiques dans le vent 😨
Extrait : Avec ses 500 MG/W de projets installés dans l’Hexagone et ses 135 collaborateurs qui travaillent au quotidien à l’essor de l’entreprise, cet énergéticien européen – le groupe est né à Brême (Allemagne) en 1996 – occupe une position stratégique sur le développement des énergies renouvelables dans notre région. La preuve ? L’implantation du futur site éolien, accueilli sur les Hauts de l’Armançon, qui a été expliqué en long, en large et en travers à la communauté des « Positives Entreprises » de la CCI de l’Yonne… 

☸ Côtes d'ArmorFace à une concurrence effrénée des promoteurs éoliens, les élus reprennent la main
Extrait : Un nouveau projet de parc éolien est en train d’émerger à Mérillac, près de Merdrignac (Côtes-d’Armor). Son originalité ? Face aux nombreuses sollicitations des promoteurs, les élus prennent la main par l’intermédiaire du syndicat départemental d’énergie, en créant une société d’exploitation.

Offshore
 Loire-AtlantiqueOù en est le chantier du premier parc d'éoliennes en mer de France ?
Extrait : Le chantier du parc éolien de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a connu ces dernières semaines " de nouvelles avancées significatives " selon ses concepteurs.

 Manche 
⭃ Le jacket de la sous-station du parc de Fécamp est arrivé à Cherbourg
https://www.meretmarine.com/fr/le-jacket-de-la-sous-station-du-parc-de-fecamp-est-arrive-a-cherbourg

⭃ À quoi sert cette immense structure métallique installée dans le port de Cherbourg ?
Extrait : Depuis quelques jours, une immense structure métallique a été installée au quai des Mielles, dans le port de Cherbourg-en-Cotentin ? Mais à quoi sert ce "jacket" ?
Ce treillis métallique supportera la sous-station électrique du parc éolien de Fécamp. Il a été construit à Ravenne, en Italie, pour le compte des Chantiers de l’Atlantique.

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Ailleurs dans le monde
☸ Suisse
➾ 
La sécurité d'approvisionnement électrique est la priorité n°1
Extrait : Bien que les éoliennes soient majoritairement considérées comme nécessaires, seule une faible majorité (55%) approuverait de les construire à un endroit visible depuis son propre balcon.

➾ Le parc éolien au Jeanbrenin dans le Jura bernois a le vent en poupe 😥
Extrait : Plus rien ne s'oppose au projet de parc éolien doté de trois turbines au Jeanbrenin, dans le Jura bernois. L'association Paysage Libre BEJUNE a annoncé mardi qu'elle ne fera pas recours contre ce projet approuvé l'année dernière par les ayants droit de Cortébert et de Corgémont.

➾ Éoliennes du parc du Jeanbrenin : Paysage Libre BEJUNE déclare forfait, pas les riverains
Extrait : Les préparatifs du projet d'éoliennes du parc du Jeanbrenin sont encore suspendus à la volonté de faire recours des riverains.
L’association Paysage Libre BEJUNE a annoncé mardi qu’elle ne fera pas recours contre ce projet qui concerne trois éoliennes et approuvé l’année dernière par les ayants droit de Cortébert et de Corgémont.

 Jura bernois: pas d'opposition de Paysage Libre au parc éolien au Jeanbrenin
Extrait : Paysage Libre BEJUNE ne s'oppose pas au projet. L'association a annoncé ce mardi 31 mai qu'elle ne fera pas recours contre ce projet approuvé l'année dernière par les ayants droit de Cortébert et de Corgémont. Des riverains peuvent encore contester le projet.


☸ Allemagne
➾ L'industrie veut un allégement pour la construction de nouvelles éoliennes
https://www.welt.de/regionales/nrw/article239072415/Branche-will-Erleichterungen-fuer-Bau-neuer-Windraeder.html?icid=search.product.onsitesearch

 Éoliennes en mer Baltique
Extrait : Alors que l'expansion de l'éolien terrestre faiblit, MV a de grands projets en mer. L'industrie s'attend à une expansion significative d'ici quatre ans.
Selon les plans de l'industrie, la capacité des centrales éoliennes en mer Baltique devrait doubler pour atteindre environ 2 gigawatts d'ici 2026.

☸ Suède
 Le plan : des parcs éoliens géants en mer Baltique pour des dizaines de milliards
Extrait : L'énergie éolienne offshore est confrontée à sa percée majeure en Suède et peut apporter une contribution importante à l'approvisionnement en électricité. Mais les processus d'autorisation incertains et longs constituent une menace majeure. C'est l'avis du suédo-norvégien Njordr Offshore Wind, qui prévoit quatre grands parcs éoliens en mer Baltique et dont chacun est estimé à plusieurs dizaines de milliards de couronnes.

 Droit de l'énergie éolienne - un nouveau domaine de travail pour les avocats
Extrait : L'expansion de l'énergie éolienne comporte de grands risques de dommages environnementaux. Mais les dispositions sur les dommages et intérêts pour atteinte à l'environnement dans le code de l'environnement ch.32 ne devrait pas être là, mais plutôt dans la loi sur la responsabilité délictuelle, et le tribunal impartial qui peut offrir un procès équitable dans les affaires de dommages environnementaux est un tribunal général - et non le tribunal foncier et environnemental, qui a précédemment accordé l'autorisation pour l'installation dommageable. C'est l'avis de l'avocat Hans Kindstrand.

 Royaume-Uni
➾ Dossiers Muirhall pour construire 409MW Teviot
Extrait : Muirhall Energy a déposé une demande de planification auprès du gouvernement écossais pour construire son parc éolien terrestre Teviot de 409 MW.
Les plans finaux du projet prévoient 62 éoliennes, contre 75 dans la configuration d'origine, avec un certain nombre d'éoliennes supprimées en réponse aux commentaires des résidents locaux, des groupes communautaires et des personnes consultées.

 Les pêcheurs cherchent à mieux comprendre les impacts des parcs éoliens
Extrait : Les pêcheurs des Shetland ont appelé à une approche plus prudente du développement des parcs éoliens offshore.
Les projets déjà en cours pourraient faire des ravages dans les principales frayères et alevinières d'importants stocks de poissons, ont-ils averti aujourd'hui.

Pays-Bas 
➾ Les champs solaires et les éoliennes sont-ils nocifs pour les plantes et les animaux ? Le "forestier de l'énergie" veille à cela
Extrait : Comme leurs confrères traditionnels, ils veillent sur la nature, mais lors de la construction de parcs éoliens et solaires : forestiers énergétiques. Onze personnes suivent une formation à cet effet dans la région de Woerden. En tant qu'experts citoyens, ils défendront bientôt les intérêts des plantes et des animaux.

 Japon
➾ L’essai géant d’une turbine en haute mer au Japon offre l’espoir d’une énergie verte sans fin
Extrait : Le Japon, avide d’énergie et dépendant des combustibles fossiles, a testé avec succès un système qui pourrait fournir une forme constante et stable d’énergie renouvelable, indépendamment du vent ou du soleil.

Etats-Unis 
➾ All Wind & Promises : une nouvelle étude américaine révèle un autre grand canular sur les emplois « verts »
Extrait : La flambée des prix de l'électricité causée par les subventions éoliennes et solaires a détruit des milliers d'emplois dans la fabrication et le traitement des minéraux, pour commencer. Mais, rétorque le chercheur de rente des énergies renouvelables, pensez à tous les emplois verts « créés » par les industries éolienne et solaire.
Que vous l'appeliez un « New Deal vert » ou une « Grande réinitialisation verte », le boom promis d'emplois significatifs et durables s'avère n'être rien de plus que de l'air chaud.

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Biodiversité
 Le Conseil d’Etat invité à se prononcer sur la dérogation « espèces protégées » (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : La cour administrative d’appel de Douai (Nord) a demandé les lumières du Conseil d’Etat pour mieux interpréter les différents textes réglementaires et législatifs sur la protection des espèces d’animaux considérées comme fragilisées, dans le cadre de l’examen d’un recours contre le projet éolien du Sud Artois (Pas-de-Calais) d’EDF Renouvelables composé de huit turbines.
La cour s’interroge sur la portée de l’autorisation environnementale et sur la possibilité ou non qu’elle tienne lieu de dérogation aux interdictions visant à protéger les animaux, en particulier certains oiseaux présents sur le site du parc éolien.

☸ Les énergies renouvelables, une menace pour la biodiversité ?
Extrait : Pour atténuer les effets du changement climatique, des sources d'énergies renouvelables doivent être mises en place. Mais pour le moment, nous ne savons pas le faire sans mettre en péril des espèces rares et des écosystèmes désertiques encore intacts.
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/les-energies-renouvelables-une-menace-pour-la-biodiversite

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Eolien - EnR
Eolien : les coûts de construction explosent, le modèle européen ne tient plus face à la concurrence chinoise
Extrait : A l’heure où Bruxelles compte mettre les bouchées doubles sur le déploiement des énergies renouvelables, afin de permettre aux Vingt-Sept de s'affranchir des hydrocarbures russes et de sécuriser leurs approvisionnements, les constructeurs européens d’éoliennes tirent la sonnette d’alarme : face aux bouleversements sur la chaîne logistique et à l'explosion des coûts des matières premières, leur modèle ne tient plus. De quoi faire planer le risque de prises stratégiques par leurs concurrents étrangers, et même menacer l’avenir des sites de production sur le continent.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/eolien-les-couts-de-construction-explosent-le-modele-europeen-ne-tient-plus-face-a-la-concurrence-chinoise-919930.html

Pourquoi les investisseurs boudent les constructeurs d'éoliennes
Extrait : Après un cycle 2011-2021 exceptionnel, avec des valorisations boursières qui reflétaient une expansion continue et de solides perspectives de profits, l’ensemble du secteur de l’éolien accumule une série de déconvenues opérationnelles et financières depuis plusieurs mois. ....
- le secteur est confronté à une inflation spectaculaire de ses coûts de production.
- la maturité de plus en plus affirmée des grands donneurs d’ordres qui sont essentiellement les majors de l’énergie, comme BP Plc, Shell ou Equinor.
- les inévitables concurrents chinois, qui sont de plus en plus sophistiqués et qui sont désormais en mesure de gérer eux-mêmes les mégaprojets en Asie, le plus grand marché du monde en la matière.

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Associations - Collectifs - Fédérations
Evènements- Manifestations
 AllierBourbon’Air – Association
Le Theil : réunion publique sur les zones « favorables » à l’éolien dans l’Allier.
Bourbon’Air organise une présentation critique de la cartographie éolienne proposée dans l’Allier par les Services de l’Etat (DREAL), samedi 4 juin à 18 h à la salle des associations du Theil (03).
 Nord : Collectif Vent Debout 59
46 éoliennes comme des tours Eiffel prévues en mer devant Dunkerque Notre Plage.

Suivez le collectif Vent Debout sur Facebook, YouTube, Twitter, et Instagram

Le scandale du projet éolien offshore de Dunkerque
https://www.youtube.com/watch?v=1-97Zw8JI10

☸ Toutes Nos Énergies – Occitanie Environnement 
(Contre la prolifération de l'industrie éolienne dans nos territoires ruraux)
- Renouvellement des éoliennes terrestres et « repowering »

- Greenwashing : une note de lecture

 Morbihan : Association « LES GARDIENS DU LARGE » 
NON aux éoliennes au large de Quiberon, Belle-Île et Groix !
Pourquoi l’Association « LES GARDIENS DU LARGE » est CONTRE toute implantation d’éoliennes en mer.

Voici les raisons, certes longues, qui motivent notre opposition :
Notre association « LES GARDIENS DU LARGE » dont l’un des objets est la préservation de la qualité environnementale des espaces maritimes & littoraux français, vous donne sa position défavorable, à l’égard des projets d’implantation de parcs d’éoliennes devant Quiberon, Belle-Île et Groix.
En effet, les avis des citoyens émis lors du débat public, ont porté sur certaines questions très sensibles qui ont fait l’objet, de la part du Maître d’Ouvrage, de réponses erronées, incomplètes, la plupart convenues, voire n’ont pas eu de réponse, tandis qu’ont été soulevés nombres de sujets fondamentaux comme celui de l’intérêt de l’éolien dans la production d’électricité française déjà très décarbonée et sans doute, depuis bien longtemps, l’une des plus vertueuses d’Europe.
Reprenant à notre compte ces avis, nous interpelons le grand public sur plusieurs de ces sujets très sensibles exprimés par une majorité de nos concitoyens durant le débat public :
• Saccage de nos paysages d’une splendeur aujourd’hui incomparable.
• Dégradation des sites classés notamment du Grand Site de France, « les dunes sauvages de Gâvres à Quiberon », labellisé, principalement, pour la qualité de ses paysages, à l’unanimité des membres de la
Commission Nationale Supérieur des Sites, Perspectives et Paysages.
• Sous-estimation de l’impact paysager par les photomontages trompeurs du Maître d’Ouvrage.
• Destruction d’emplois, notamment pour notre économie touristique qui sera affectée par l’industrialisation de nos côtes.
• Réduction des zones de pêche, atteinte à son économie.
• Privatisation gratuite de grands espaces maritimes.
• Risque pour la navigation.
• Danger pour la biodiversité marine, pour les oiseaux…
• Impacts mal connus des bruits sous-marins, des champs électromagnétiques...
• Extraction d’énormes quantité de matériaux et de terres rares dans des conditions socialement et écologiquement inacceptables, avec de très gros besoin en acier et béton... (Coût en énergie & CO2).
. Pollution par les anodes sacrificielles.
• Augmentation des émissions de Gaz à Effet de Serre généré par l’éolien du fait de la nécessité de compenser
l’intermittence du vent par des centrales à gaz, ou à charbon (comme en Allemagne).
• Coût exorbitant des installations éoliennes pour une production dérisoire.
• Surcoût exorbitant du KWh produit avec obligation de rachat et de revente à perte par EDF.
• Dessaisissement pour la France de sa production d’électricité nationale au profit de grands groupes internationaux, incontrôlables et de capitaux privés (la plupart étrangers).
• etc...
Ces questions restées sans réponse sont des brûlots, allumés par l’écologie politique qui, sous couvert de vouloir développer une énergie qu’elle tente de nous imposer comme verte, est en train de détruire le modèle français de la production d’électricité, le meilleur d’Europe, tant du point de vue de son très bas niveau d’émissions de Gaz à Effet de Serre, que du point de vue de son excellente qualité de service ou de son bas prix du kWh.
Pourtant, niant l’évidence, Madame la Ministre de la transition écologique, dans sa décision publiée le 21 mai 2021 au Journal Officiel, fait fi de tout cela pour occulter le fait que le public était majoritairement opposé au projet (voir, preuves chiffrées à l’appui, l’ « Analyse du débat public par les Gardiens du Large » sur notre site: www.gardiensdularge.org
Nous déplorons qu’il n’y ait pas eu de véritable débat contradictoire, seul le maître d’Ouvrage ayant été représenté.
Nous avons donc compris que, en réponse à ces questions pourtant si légitimes, on nous opposera systématiquement l’intérêt public majeur:
. Sous couvert du prétexte fallacieux de la réduction de l’émission des Gaz à Effet de Serre de notre production d’électricité alors qu’elle est déjà parmi la meilleure des pays européens.
. Sous couvert du développement d’une filière qu’on nous présente comme d’avenir, tout en oubliant de préciser qu’elle nécessitera inévitablement le doublement des moyens de production par l’installation de turbines à gaz, (un comble !) afin de compenser les défaillances du vent.
. Sous couvert de l’indépendance énergétique de la Bretagne, auquel l’éolien, qu’il soit off-shore ou terrestre, ne saurait répondre par son irrégularité chronique et incurable (facteur de charge de 20 à 30 %).
. Sous couvert d’être une alternative au nucléaire, ce qu’une simple analyse technique démontre être impossible (voir fiche ci-après).
Alors reste la question, principale à nos yeux, et qui nous mobilise en priorité : celle de l’opportunité, voire du bien- fondé d’un projet qui ne décarbone pas. Cette question n’a même pas été posée dans ce débat, alors que les décisions sont déjà prises et que la Ministre n’entend pas les objections sérieuses exposées lors du Débat Public, et n’attend même pas la validation (ou l’invalidation) de cette technologie aux conséquences inconnues, par la ferme pilote des 3 éoliennes EOLFI dont les mêmes nous vantaient l’absolue nécessité il y a à peine 3 années.
Pour répondre à cette question, il y a des arguments forts, opposables aux décisions politiques qui sont à l’origine de ce projet, car ces arguments démontrent que ces décisions vont à l’encontre du but recherché par la stratégie bas carbone...
Nous vous présentons succinctement ces arguments dans la brève fiche ci-jointe : ils sont fondés sur quelques lois de la physique, que personne ne changera jamais, et en cela ils sont indiscutables !
Nous vous remercions de prendre quelques minutes pour la lire, delà vous vous poserez ces deux questions :
• Êtes-vous pour ou contre les projets de parcs éoliens off-shore, en particulier celui de Groix - Belle- Ile, alors qu’ils ne sont évidemment pas de nature à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre de la production d’électricité française ?
• Au cas où vous seriez favorable au développement de ces parcs éoliens en mer (bientôt 900 éoliennes géantes installées dans 15 « parcs » et à terme probablement 5.000 selon WindEurope), pourriez-vous nous donner une vraie raison de soutenir l’éolien à tout prix ?
FICHE TECHNIQUE SUR LE RÔLE DE L’EOLIEN EN MER SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE:
La production d’énergie d’une éolienne est intermittente, irrégulière, non prédictible et non stockable. Les lois de la physique imposent par ailleurs que cette production soit insignifiante (même si les pales tournent) jusqu’à force 4 ("jolie brise" de 20 à 28 km/h) ; la pleine puissance n’est atteinte qu’à force 7 ("Grand Frais" de 50 à 60 km/h).
De ce fait, en équivalent pleine puissance, les éoliennes en mer ne produisent qu’un tiers du temps (1/5 à terre). De plus, les conditions de vent étant simultanément les mêmes sur de grandes étendues, les parcs éoliens voisins ne peuvent se suppléer. Tout cela, la plus efficace des technologies ne pourra le changer, car si l’on peut dire la météo, on ne peut la commander.
Ce mode de production est nocif pour le réseau, avec un risque de déséquilibre, et un manque de sécurité d’approvisionnement. Or le consommateur n’imagine pas que l’électricité puisse être rationnée : la sécurité d’approvisionnement électrique est une priorité en France !
En conséquence, comme l’énergie électrique ne se stocke pas à cette échelle, il faut doubler l’investissement et associer aux éoliennes une centrale à combustible fossile de même puissance et capable de réagir rapidement en suivant les variations du vent. La centrale à gaz de Landivisiau pour la Bretagne remplira ce rôle, comme les centrales à charbon le font en Allemagne. Ces centrales prennent le relais quand le vent est absent ou insuffisant ou trop fort. Ces centrales à gaz associées aux éoliennes vont rejeter des millions de tonnes de CO2 : celle de Landivisiau, dont la puissance de 450 MW équivaut à la moitié de celle d’une centrale nucléaire, rejettera environ 1,5 millions de tonnes de CO2/an pour suppléer au manque de vent les 2/3 du temps sur le parc de Bretagne Sud.
Ceci alors qu’aujourd’hui la production d’électricité française est composée à 75% d’électricité nucléaire, et 10 % d’électricité hydraulique, qui ne rejettent quasiment pas de CO2.
Cette politique est donc en totale contradiction avec la stratégie bas-carbone.
La commission « Energie et changement climatique » de l’Académie des Technologies le dit : « la contribution de
l’éolien ne peut être que partiellement verte ».
Or aujourd’hui on nous annonce que, à partir de 2024, on construira sur les zones déjà validées, et sans autre forme de débat, 1.000 MW d’éolien flottant supplémentaire par an, soit plus de 80 éoliennes et 200 km2 d’espace maritime privatisé de plus par an. Et déjà, la Ministre de la mer nous avertit que d’ici à 2050, c’est 42.000 MW, soit 3.500 éoliennes qu’il est prévu d’installer le long des côtes françaises dans les espaces restant disponibles, dont celui que l’on veut nous imposer.
De tout cela, le public n’est pas au courant ! Au contraire on lui donne beaucoup d’informations basées sur des donnés fausses. Un seul exemple : il est courant d’annoncer dans des documents officiels (p.ex. le jugement du Conseil d’Etat sur le projet parc éolien de la forêt de Lanouée), le nombre des habitants qui seront alimentés en électricité par tel ou tel parc. Sans entrer dans les détails, ce nombre est systématiquement au moins 4 fois plus grand que la réalité, qu’un calcul simple permet pourtant d’appréhender, sachant qu’il est évidemment illusoire de penser alimenter le moindre foyer par une production d’électricité défaillante entre les 2/3 du temps et les 3/4 du temps (voir
D’où l’importance de faire une analyse sérieuse de ce projet, d’en tirer dès maintenant des conclusions qui éviteront de faire des erreurs à beaucoup plus grande échelle, et d’admettre que la transition énergétique doit s’inscrire dans le temps long.
Dans ce domaine le temps long signifie quelques décennies ! Les énergies renouvelables ont un défaut générique : l’impossibilité de stocker l’électricité verte à grande échelle. Il faudrait 1.000 tonnes de batteries, ou 5.000 voitures électriques réquisitionnées – comme l’imagine sans rire RTE - pour stocker la production journalière d’une seule éolienne (lorsqu’elle produit). Les capacités de stockage des Station de Transfert par Pompage sont également trop réduites pour répondre à ces projets à grande échelle.
On parle de l’hydrogène : la faisabilité technique est démontrée, mais il ne faut pas se laisser leurrer par quelques démonstrations médiatisées : il y a encore un facteur 5 à 10 sur les prix, et la faiblesse du rendement de production de cet hydrogène vert obligerait à doubler les moyens de production d’électricité par rapport à une production sans stockage.
Il faut avoir la patience d’attendre, fixer un objectif raisonnable à long terme, et le plan pour l’atteindre. Ce plan doit permettre de réduire le recours aux énergies fossiles, avant tout là où c’est nécessaire, c’est-à-dire dans le transport et le chauffage. Mais le développement de l’électricité dans ces domaines impose de produire encore davantage, avec des moyens stables, fiables et pilotables permettant la parfaite adéquation entre la consommation et la production et la stabilisation de la fréquence à 50 Hz, seul moyen d’éviter le black-out qui aurait des conséquences dramatiques.
Ces moyens pilotables doivent être décarbonés. Ce sont l’hydraulique et le nucléaire, dont on ne pourra pas se passer.
Les écologistes responsables le savent bien : l’éolien est une imposture et on ne pourra pas se passer du nucléaire, Antoine Waechter et François de Rugy entre autres l’ont publiquement et courageusement rappelé.
RTE également l’a précisé dans un récent rapport intitulé « 100% d’énergie renouvelable est possible », oui, mais à quatre conditions strictes et cumulatives:
1 - Il faut multiplier par un facteur 3 à 4 les puissances de production actuellement installées, Mais cela ne suffit pas.
2 - il faut également renforcer les réseaux et construire de nouvelles lignes pour acheminer une électricité disséminée sur tout le territoire et en mer. Mais cela ne suffit pas car l’intermittence, l’irrégularité et la non-prédictibilité des ENR sont un handicap majeur.
3 - Il faut donc être capable de stocker l’énergie à très grande échelle. Mais cela ne suffit pas car ni la filière hydrogène, ni les batteries, ni les Station de Transfert d’Énergie par Pompage ne sont en mesure de le faire !
4 – Puisque la production n’est plus pilotable au-delà de ses capacités de stockage, c’est donc la consommation qu’il faut piloter : Il faut pouvoir demander aux gros consommateurs la flexibilité de leur consommation, c’est-à-dire, ni plus ni moins, que de s’effacer lorsque la production devient insuffisante. Mais si cela ne suffit encore pas, car la puissance effaçable se limite à quelques centaines de MW, alors...
5- ...il faut pouvoir couper les usagers par ensemble de 200.000 branchements afin de délester le réseau. D’où la généralisation du compteur pilotable Linky.
Si d’aucuns se sont attardés un peu vite sur ce titre flatteur du 100 % renouvelable, sans lire plus avant, persuadés que c’était techniquement réalisable, ils n’ont pas bien compris qu’il y a loin de la théorie à la pratique.
En effet, qui pourrait imaginer qu’après quelques jours sans vent et sans soleil par grand froid, un anticyclone planté au milieu de l’Europe, l’ensemble des Énergies Renouvelables étant à l’arrêt, les différents stockages d’électricité vidés par ces premiers jours sans production, les industriels gros consommateurs à l’arrêt, les transports électriques immobilisés, on se mette à couper des millions d’usagers pour une durée indéterminée afin d’éviter un black-out meurtrier ?
Qui pourrait l’imaginer ?
L’Association "LES GARDIENS DU LARGE".

 Morbihan : Lanouée : ZAD Lanouée
Nouvelle manifestation le 2 juillet contre le parc éolien en construction dans la forêt de Lanouée deuxième plus grande forêt de Bretagne ou l'exploitation du parc risque d'impacter la biodiversité présente dont une soixantaine d'espèces protégées.
L'entreprise d'éoliens Boralex à déjà commencé les travaux et fait des coupes rases sur plusieurs hectares à l'Est mais suite à des problèmes sur leur béton ils n'ont pas installé un premier éolien.
Quelques impacts écocides du projet :
- 4 500 m² de zones humides bétonnées
Assèchement de couloirs à amphibiens : 
- 60 espèces protégées dont l’habitat est détruit par le chantier
- 11,4 hectares déforestés, 320 hectares de chantier
Les rotations des pales risquent de perturber les espèces d'oiseaux, et de même que les éoliens offshore qui prolifèrent sur les côtes ils perturbent leur migration
Les batteries des éoliens comme les voitures électriques contiennent du cobalt, l'extraction de ce minerais est un problème problème humanitaire et environnementale car elle est effectuée par des ouvriers exploités parfois mineurs et provoque l'empoisonnement des sols pour une misère et empoisonnent les sols.
Les travaux avancent et ils ont acheté toute la forêt donc nous pensons qu'ils ne comptent pas s'arrêter là.
Nous invitons à se retrouver pour une manifestation festive et déterminée pour protéger cette forêt des destructions du développement durable
N'hésitez pas à venir et à faire tourner !!

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"Même si on a légitimité à décider en tant qu'élu, je considère que la consultation des habitants est indispensable. On ne peut pas décider à onze personnes ce qui impacte sur des décennies."
Rémi Françoise, maire de Vienne-en-Bessin

lundi 30 mai 2022

Votre réélection à la députation

  Auteur inconnu !! 

 

Quid de l’éolien en France en février 2022 :


. Au 04/05/2022, le film « Éoliennes: du rêve aux réalités » a été vu par 542 217 visiteurs (443 378 au 17/01/2022). Il détruit l’image idyllique de l’éolien à travers des faits, des chiffres, des explications argumentées. Il explique le coût de l’éolien depuis son démarrage : « 120 milliards € payés par le contribuable » dixit la Cour des comptes, « pour fournir seulement 8% de notre électricité, et sans apporter le moindre bénéfice en termes de lutte contre le réchauffement climatique. »,


. Un sondage IFOP de novembre 2021 montre que 44% des Français ont une mauvaise image de l’éolien que 77% refusent de payer davantage pour favoriser les énergies renouvelables, que 56% refusent qu’on continue à y investir massivement de l’argent, etc.


. 70% des dossiers déposés font l’objet d’un recours devant les tribunaux administratifs,


. Des dizaines de mairies qui , dans un souci de démocratie basique, procèdent à des référendums locaux interdits par la loi,


. La Cour des comptes qui tire la sonnette d’alarme, rapport après rapport, sur le gouffre financier ouvert par l’idéologie éolienne et sur son inutilité pratique.


. Des promoteurs éoliens – le plus souvent étrangers – qui, protégés par des privilèges d’État - engrangent des résultats d’exploitation de 50% et même plus,


. La pollution sonore, la pollution visuelle,


. Etc.

 

Les français ne sont plus ignorants du sujet, les français ne marchent plus dans le leitmotiv ‘’L‘éolien c’est beau, l’éolien c’est écolo ».

 

Voudrez-vous leur dire le contraire lors des deux campagnes à venir ? Il vaudrait mieux pour vos chances de réussite et pour la qualité du débat démocratique, que vous vous armiez de courage et approfondissiez – si nécessaire - vos connaissances sur le sujet et cela sans à priori préalable.


Le présent document a été réalisé par un simple citoyen français, sans connaissances techniques particulières, sans à priori de départ. Il a découvert, au fur et à mesure de sa recherche, un dossier rempli de positions idéologiques et non rationnelles. Aussi, il s’est décidé à faire profiter un maximum de français, avec en premier lieu les députés, de ses trouvailles.


Comme dit dans le ‘’Préambule’’ du dossier joint : « En résumé, ce texte n’a pas de prétentions particulières, si ce n’est de faciliter la compréhension d’un dossier complexe à travers un maximum de rapprochements dans le passé récent, la période actuelle et le futur immédiat.»

 

Les deux textes d’accompagnement sont des textes longs, indigestes. Si votre temps vous est compté, commencez par lire les paragraphes surlignés en gris ou, Madame ou Monsieur le Député, faîtes vous faire un résumé.


Cela vous donnera, peut-être, envie d’accéder aux textes eux-mêmes.

 

Remarque préalable : ce dossier a été réalisé à partir de sources principalement disponibles avant fin 2021. Des évolutions récentes – jugements intervenus, depuis, en faveur des associations anti éoliennes en particulier, décisions inattendues de Préfets – sont intervenues depuis cette date.

Les élections récentes et à venir modifient sérieusement certains des messages politiques tenus depuis des années : rôle du nucléaire, importance accrue de l’éolien marin et non plus terrestre, etc. Cela ne change rien au fond du dossier lui-même.

Si cette période préélectorale permet de reporter des décisions à une période plus propice à la réflexion, c’est tant mieux.

 

Le dossier est divisé en quatre documents complémentaires :


. La reproduction du texte du mail lui-même :  (‘1) Eoliennes élus texte du mail.pdf


. Un texte de ‘’synthèse’’ à l’intention des élus: (2) Eoliennes dossier général.pdf.


Un dossier explicatif : (3) Eoliennes dossier infos aux élus.pdf. C’est le dossier le plus complet reprenant différents articles trouvés sur le web.


Un répertoire faisant le lien entre le ‘’dossier général’’ et le ‘’dossier des infos’’.  [Exemple : (19B), repérés par le N° de page du dossier ‘’Infos’’ avec l’indication gauche ou droite] : (4) Table des matières éoliennes.pdf

 

Ces articles proviennent principalement de sources internet françaises ou allemandes (traduction automatique).

Le texte de « synthèse » est divisé en X paragraphes.

Le Xème paragraphe a été ajouté pour tenir compte :

. des évolutions liées aux « retournements » de priorités annoncées lors de la campagne électorale pour la présidence de la République,

. des incertitudes quant aux prix des énergies crées par la guerre en Ukraine.

 

I – Quelques données générales sur les éoliennes : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :


. Que l’énergie éolienne fournit 8,4% de la consommation électrique nationale et que la puissance installée - terme souvent mis en avant par les supporteurs de ces machines - représente très peu son rôle réel dans la production : son facteur (taux) de charge est, en 2020, de 25,7%.. Ce facteur est le rapport entre la production d’une éolienne sur une année et la production maximale théorique annuelle (fonctionnement 24h/24 à pleine puissance°. Les ¾ de leur temps les éoliennes ne fournissent pas d’électricité !


. Que contrairement à de nombreuses affirmations, y compris à la télévision par certains politiques, les éoliennes ne servent pas à réduire les émissions de CO². Les rejets de CO² ont été de 15.84 millions de tonnes en 2014 et de 17.06 en 2020, soit une augmentation de 7,7% 


. Que la France a l’électricité la plus propre de l’Europe : 44 gr de CO² par KWh contre 332 pour les Pays-Bas et 397 pour l’Allemagne.

L’électricité française produite est décarbonée à 98% .


. Que lorsque l’on intègre le bilan carbone des éoliennes elle-même (en tenant compte de leur intermittence) celui-ci est de 59 g eqCO² / kWh produit, pour la 1ère génération et de 52g pour la seconde (eqCO² : équivalent CO²).

A titre de comparaison, le bilan carbone des centrales nucléaires ou hydroélectriques est fixé à 6 gCO² eq/kWh.


. Que le prix de l’électricité pour un particulier en 2019 est de 170 € /MWh TTC pour un français et 310 € /MWh pour un allemand.


. Que le prix d’achat négocié par l’État pour le parc de Saint Brieuc, est de 155 € / MWh. A titre de comparaison, les pouvoirs publics estiment à 51 € / MWh le prix de marché de l’électricité sur la durée des contrats d’achat sur 20 ans.

 

II – Les particularités du marché de l’éolien : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :


. Que les sociétés d’énergie éolienne bénéficient de deux privilèges !

-          Une priorité d’accès au réseau électrique, et cela même si le réseau n’est pas demandeur : Quel que soit le besoin du réseau et le moment où elle est produite, cette électricité « fatale» doit être absorbée et tous les autres moyens de production pilotables doivent s’effacer au profit de cette filière. Le résultat étant que, lorsque les besoins du marché sont inférieurs aux capacités disponibles, EDF vend à perte son électricité.

-          La filière bénéficie d’un mécanisme de prix garanti sur une très longue durée (15 ou 20 ans) de l’électricité produite. Le prix garanti représente, en pratique, un multiple du prix du marché compris entre 1,5 et 3 fois ; le multiple peut être bien supérieur - quand le prix de marché s’effondre, voire devient négatif (d’où la vente à perte).


Que l’éolien en mer fait supporter les frais de raccordement à la côte par l’État, à travers une taxe payée par l’utilisateur : la taxe TURPE : 457 M€ (millions €) par an (période 2021 - 2024).


. Que l’éolien bénéficie depuis 10 ans de redéfinition permanent du droit en sa faveur, ceci afin d’empêcher les Français de faire valoir leurs droits les plus basiques.

 

III – Les grands bénéficiaires : dans ce paragraphe établi à partir de « Données fournies par le Sénat à la suite d’un rapport de la Cour des comptes » vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :


. Que « Les promoteurs éoliens ont ainsi gagné près de 4 milliards d’euros de subvention pour une production excédentaire exportée à perte. »


. Que « Le secteur éolien n’est pas rentable et rend les subventions publiques à long terme caduques. » et que « l’impact sur l’environnement et sur les territoires est éloquent : pollution sonore et visuelle, mise en danger de l’écosystème de proximité. »


. Que « Les coûts associés à l’installation des éoliennes en France conduiront indéniablement à une nouvelle hausse du prix de l’électricité en France. Il est donc légitime de s’interroger sur le retour sur investissement du secteur éolien en France.


Que seules 40% de la valeur ajoutée d’un parc éolien reste en France, les autres 60 % partent à l’étranger : Allemagne, Espagne, Canada et même Chine.

Les grands gagnants sont les fabricants allemands d‘éoliennes, les actionnaires allemands et les banquiers allemands qui financent sans risque, grâce aux privilèges de l’éolien, les investissements allemands en France.

Prenons un exemple : un capital de 45 000 € suffit pour oser une dette de 16,8 M€ et générer un résultat d’exploitation de 25%. Un autre exemple donne un résultat de 49%.

Et cela, dans les deux cas, sans aucune dépense en ‘’salaires et charges’’ donc avec aucun emploi permanent en France.


. Qu’il, existe dans ce marché un paradoxe parfaitement explicable : moins il y a de fonds investis dans un parc éolien plus il y est rentable pour l’investisseur et le banquier. Les données fournies par la ‘’Commission de Régulation de l’Énergie’’ indique que pour les « parcs ayant un ratio d’endettement très élevé, de l’ordre de 95 %, pour lesquels l’effet de levier accentue très significativement la rentabilité des projets ont des TRI  (taux de rentabilité interne actionnaires supérieurs à 100 % et allant jusqu’à 220 %


Remarque : selon l’Autorité des Marchés financiers (AMF) le rendement moyen sur 20 ans de placements réguliers diversifiés en action est de 5.3%.

Tout cela s’explique par un capital social ridicule par rapport aux investissements - garantis par l’État à travers les privilèges de l’éolien.

 

IV – Les engagements d’avant 2021 : les charges liées au passé et les charges à venir déjà enclenchées : dans ce paragraphe - qui s’appuie, lui aussi, principalement sur un document du Sénat reprenant des textes de la Cour des comptes - vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :

 

. Que :

- « Ces objectifs apparaissent plus ambitieux que ceux imposés par la stricte transition du droit de l’Union européenne : les objectifs nationaux fixés pour 2030 sont ainsi supérieurs de cinq points à la cible définie à l’échelle de l’Union (32 % contre 27 %). Les objectifs français en matière d’EnR électriques sont d’autant plus ambitieux que la France se distingue parmi ses voisins européens par la place qu’occupent déjà les sources d’énergies non carbonées dans son mix énergétique.

. Cette situation place la France dans une situation singulière par rapport à la plupart de ses voisins pour qui le développement des EnR répondait d’abord à une volonté de décarboner leurs mix énergétiques (Royaume-Uni) et de son profil énergétique peu carboné. Si la France avait voulu faire de sa politique en faveur des EnR un levier de lutte contre le réchauffement climatique, elle aurait dû concentrer prioritairement ses efforts sur le secteur des EnR thermiques [solaire, biomasse, géothermie et aérothermie] qui se substituent principalement à des énergies fossiles émissives de CO2.

. « Un exercice de clarification des ambitions françaises aurait ainsi permis de dire à quel(s) objectif(s) énergétique(s) répondait le développement des énergies renouvelables (substitution à l’énergie nucléaire, décarbonation du mix), et quels bénéfices en étaient attendus (améliorer la balance commerciale en réduisant les importations d’énergies fossiles, accroître l’indépendance énergétique française, développer de nouveaux secteurs industriels, etc.). »


Et que « le ministre chargé de l’énergie a lui-même reconnu que cette trajectoire n’était pas tenable en se fondant sur l’analyse de RTE. Ainsi, d’après RTE, l’atteinte de l’objectif de 50 % en 2025 conduirait à la fermeture de 23 à 27 réacteurs nucléaires.

Outre le caractère peu réaliste de cette perspective dans un horizon aussi court, RTE mettait en évidence le fait qu’elle aurait un impact négatif sur les engagements climatiques français. En effet, pour atteindre l’objectif de 50 % d’ici 2025, la France serait obligée de recourir à des centrales à charbon et à des centrales au gaz pour assurer sa sécurité d’approvisionnement, ce qui conduirait à une hausse des émissions de gaz à effet de serre. Faute de cohérence, la crédibilité de l’intégration des EnR à la politique de l’énergie française s’est trouvée remise en cause par cet exercice de programmation conduit en 2016. »


. Et que :

. Les acteurs du monde de l’énergie – même au sein des administrations intéressées – sont nombreux à ne pas avoir cru dans les objectifs et la trajectoire définis par la PPE. Ce faisant, cet outil a failli à l’objectif qu’il s’était donné, celui d’offrir un cadre prévisible et consolidé de l’évolution de la politique énergétique jusqu’en 2023. »


. Et que le même rapport fourni des données chiffrées sur le coût des éoliennes :

.« La décision de soutien produit ainsi des effets et engage la puissance publique pendant toute la durée du contrat. Dès lors, les charges actuelles du soutien public aux énergies renouvelables électriques résultent de la somme des contrats passés et toujours en vigueur. Les premiers contrats de soutien datent du début des années 2000 et peu sont arrivés à échéance.

. Ainsi, les engagements pris jusque fin 2017 représenteront 121 Md€ – en euros courants – entre 2018 et l’échéance des contrats (la plus tardive intervenant en 2046). La charge annuelle des engagements passés ne diminuera donc significativement que postérieurement à 2030, lorsque le poids des engagements antérieurs à 2011 s’estompera.


. Et qu’à propos de l’éolien en mer, la Cour énonce :

« Lorsque ces projets entreront en fonctionnement, leurs charges représenteront, selon la CRE, 2,0 Md€/an, soit environ 40,7 Md€ sur 20 ans, pour une production de 11 TWh/an, c’est-à-dire 2 % de la production française d’électricité. »


Et que le poids financier du soutien aux EnR électriques sera croissant  :

« Le poids des dispositifs de soutien à la production d’électricité renouvelable ne cesse de croître. Ce montant est passé de 1,5 Md€ au titre des charges de 2011, à 4,4 Md€ au titre des charges de 2016, soit une multiplication par trois en l’espace de cinq ans.

D’après les estimations initiales réalisées dans le cadre de la PPE, ces charges devaient atteindre en 2023 entre 9,7 Md€ et 10,4 Md€ (fourchettes basse et haute). »


Et qu’à l’échelle nationale,

« Le caractère variable de la production issue des énergies éoliennes et photovoltaïques impose au système électrique des contraintes liées à la volatilité des flux, à leur réorientation géographique et à la modification de l’ordre d’appel des moyens de production.- Par ailleurs, l’intégration des énergies renouvelables à l’échelle européenne, qui peut permettre un foisonnement des sources de production sur une large zone, augmente les besoins d’accroissement des interconnexions. »

L’Agence de l’énergie nucléaire de l’OCDE estimait ainsi en 2012 que, pour la France, le coût pour le système électrique de la pénétration des EnR à hauteur de 30 % du mix de production pourrait se situer dans une fourchette de 13 à 18 €/MWh. 

 

A remarquer que ces sommes, qui pendant longtemps ont été ignorées par les Français, grâce aux actions du lobby éolien, sont maintenant devenues du domaine public. Voir le dossier de la Revue Capital du 04/2019.

Ce dossier situe le total des subventions accordées à la filière éolienne de 2001 à 2028 entre 72 et 90 milliards d’€.

Madame et Monsieur le Député, elles sont de moins en moins ignorées par vos futurs électeurs.

 

V – Coûts comparés du nucléaire et de l’éolien : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :

 

. Que :

- «  les scénarios les moins coûteux sont ceux qui comptent du nucléaire, ressort-il du rapport. Un mix électrique 100% renouvelable coûterait entre 77 et 80 milliards d’euros par an, contre 59 milliards pour le mix le plus nucléarisé, constitué à 50% d’EPR. » Rapport RTE du 25/10/2021.

- « La Cour des comptes propose notamment un scénario avec 25 à 30 nouveaux réacteurs, alors que la France en compte déjà 56. » 

- «  Il nous paraît très compliqué de décarboner notre production énergétique sans le nucléaire. C'est une caractéristique française,  Le message principal est qu'il y a des choix à faire, et qu'il faut les faire. »  Interview à Europe 1, du Président de la Cour des comptes ?

- « À propos des  engagements pris pour l’éolien, la Cour des comptes écrit  : « toutefois le poids des engagements antérieurs à 2011 aura encore pendant de longues années un impact majeur sur les dépenses de soutien. Selon la CRE, les arrêtés antérieurs au moratoire de 2010 auront engendré un coût pour les finances publiques de 38,4 Md€, pour un productible annuel de 4 TWh, soit environ 0,7 % de la production électrique française. Cela représente un coût du soutien de l’ordre de 480 €/MWh. »

Cela serait revenu à 3 840 Md€ si le même soutien avait été apporté aux 70% de la production nucléaire.

 

. Qu’à propos de la création d’emplois autoproclamée par certains politiques, les chiffres réels sont : :

- Emplois dans le nucléaire en 2021 : Le nucléaire est la troisième filière industrielle en France , avec près de 220 000 emplois directs et indirects selon la Société française d’énergie nucléaire (SFEN)

- Emplois dans l’éolien en France en 2020 : Éoliennes en France : 12 000 emplois. Et cela avec une Programmation pluriannuelles de l’énergie (PPE) annoncée à 16 850 emplois, écart, soit un écart de (-) 25 %.

 A remarquer que 12 000 emplois c’est le nombre d’employés du nucléaire en Centre Val de Loire en 2021.

 

VI – Quid de la référence permanente de nos dirigeants à l’Allemagne ? : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà :

 

. Que la Cour fédérale des comptes allemande est extrêmement négative par rapport à la situation générée et que :

- « Le BMWi (Ministère allemand) aurait adopté des hypothèses sur la sécurité de l’approvisionnement en électricité qui sont soit trop optimistes, soit peu plausibles. »

- « Les prix de l´électricité pour les ménages et les PME se situent en tête du classement européen. »

- « Ces composants réglementés du prix de l´électricité, jugés trop élevés, mettraient en danger la transition énergétique, son acceptation sociétale et la place économique de l´Allemagne. »

- « La Cour des Comptes mentionne une étude de l´Institut de Düsseldorf (DICE), selon laquelle les coûts cumulés pour 2000 à 2025 de la transition énergétique pour le seul secteur électrique sont estimés à 520 milliards d´Euros. »

- En résumé : « La Cour fédérale des Comptes estime que la poursuite de la transition énergétique sous cette forme risque de dépasser la capacité financière des consommateurs finaux et par conséquent de compromettre la place économique allemande et l´acceptation sociétale de la transition énergétique. »

 

Que la Presse allemande n’est pas en reste :

- « C'est une illusion verte. La recette : des prix de l'électricité en forte hausse" Ils pensent qu'une transition énergétique vers des éoliennes, des toits solaires et des champs de maïs sans fin pour la production de biogaz rendrait l'Allemagne autosuffisante en énergie.». Welt 10/12/2021

- « Production d'électricité : le charbon remplace l'énergie éolienne comme principale source d'énergie. La raison de la renaissance du charbon est un printemps inhabituellement "à vent faible". La production d'électricité à partir de combustibles fossiles a augmenté de 20,9 % par rapport à la même période de l'année précédente et représentait 56 % de la production totale d'électricité. »

- Que l’Allemagne dépend des humeurs du Président russe, Poutine (toujours dans la presse allemande)

« Poutine a les meilleures cartes au jeu du poker des énergies. Le prix du gaz n'est pas si élevé à cause de la seule Russie - mais ce serait au Kremlin de le faire baisser. Mais il ne le fait pas. Le patron des Verts Baerbock parle d'une partie de poker. Et le président russe a une bonne main là-dedans.  Aussi parce que l'Allemagne le lui a donné. »

-   « Poutine pourrait couper le gaz en plein hiver. » La presse allemande envisage que « l’Allemagne pourrait passer du statut d’exportateur d’électricité à celui d’importateur d’ici 2030. Y compris potentiellement d’électricité nucléaire made en France »


Remarque : ces articles ont été écrits avant fin 2021, donc à une époque où la Russie n’avait pas lancé la guerre en Ukraine et n’utilisait pas encore la fermeture des robinets du gaz (Pologne et Bulgarie).


.  Que les Allemands s’opposent à leurs gouvernants :

- « Protéger les forêts - arrêter le défrichage pour l'éolien » est le titre d'une motion du groupe parlementaire FDP, dont le Bundestag a débattu pour la première fois le jeudi 27 septembre 2018 ,

- « Avec des objectifs climatiques ambitieux,  environ la moitié des citoyens allemands sont favorables à une durée de vie plus longue des centrales nucléaires allemandes. Comme l'a montré dimanche une enquête de l'Institut Yougov pour le monde, 50% des personnes interrogées sont d'avis que l'arrêt prévu des centrales devrait "définitivement" ou "plutôt" être retiré.

Au total, 44 % des personnes interrogées seraient favorables à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, 42 % s'y opposent.

 

. Mais qu’en Allemagne, comme en France, l’idéologie domine la Politique :

- Le Dena (organisme allemand d’État pour les énergies)  préconise un financement alternatif de la surtaxe EEG : L'EEG (surtaxe en faveur des EnR) a permis une expansion rapide des énergies renouvelables.

« La deuxième phase de la transition énergétique a cependant besoin d'autres solutions de financement plus centrées sur l'enjeu réel : réduire les émissions de CO² dans les différents secteurs.’

On croirait entendre la Cour des comptes françaises, si ce n’est que cet organisme d’État écrit clairement que les dépenses nouvelles doivent, enfin, servir à diminuer la pollution !

- Les conséquences environnementales de cette idéologie pour Allemagne et aussi pour l’Europe :

.          2013 : Environ 3 100 décès prématurés en Allemagne sont causés par des centrales électriques au charbon allemandes.

A cela s'ajoute la perte d'environ 700 000 jours de travail dus à des maladies respiratoires, des crises cardiaques, des cancers du poumon ou des crises d'asthme.

.          2015 - Selon l'étude « Europe's dark cloud », les personnes à proximité des centrales électriques au charbon sont plus touchées, mais il en va de même pour les citoyens des pays voisins qui vivent à plus de 1000 kilomètres.

.          Les polluants se sont répandus à travers l'Europe sur des milliers de kilomètres. [Merci l’Allemagne]

.          Nous comptons entre 40 000 et 60 000 tonnes de systèmes [éoliennes] mis au rebut. : « Ce n'est pas une mince affaire », explique Bulach. Comme il n'y a pas de filières de recyclage éprouvées, les pales de rotor déchiquetées finissent souvent dans des décharges malgré l'interdiction, et certains fabricants ont même suggéré que les systèmes mis au rebut soient jetés dans la mer. »

 

. Parallèlement les industriels allemands avancent à grande vitesse :

- Ils envisagent, sans état d’âme, à investir dans des parcs éoliens (offshore) sans faire appel à des subventions, le ZERO subvention !

- Ils veulent investir massivement dans l’hydrogène fabriqué à partir de la liaison entre les éoliennes et la fabrication in situ de ladite hydrogène.

 

En tant que futur député, vous aurez la responsabilité de sortir la France du piège actuel des subventions passées et futures.

Vous aurez à réorienter les énormes budgets dépensés, à fond perdu, vers une activité réellement créatrice de valeur ajoutée, d’emplois, de baisse de la pollution, etc.

Le ferez-vous. ? A travers l’évolution actuelle de l’opinion des Français, on peut penser que vous en aurez le mandat implicite ou explicite (les cahiers de doléances de 1789 n’existent plus mais les réunions publiques peuvent les remplacer).

Eluder cette question, lors de la prochaine campagne, serait un détournement de démocratie. Les Français ne le permettront pas.

 

VII – Et la démocratie, en France, dans tout cela ?

 

Ce paragraphe est un paragraphe ‘’d’opinions’’ de l’auteur, bâti à partir de textes de la Cour des comptes, du Sénat et d’interventions de nos dirigeants . Comme toute opinion, c’est une vue orientée. A vous, Madame et Monsieur le Député, d’en tenir compte ou pas.

Il veut démontrer que ;


. Certaines affirmations sont mensongères et cela souvent inutilement - parce que contredit par des faits reconnus, des écrits des plus hautes autorités – comme la Cour des Comptes.

. Certains ‘’politiques’’ affirment des faits contredits par les journalistes spécialisés et cependant maintenus mordicus,


. Plus fréquents certains ne dévoilent qu’une partie de la vérité. L’exemple récent et le plus flagrant est l’affirmation de M. Yannick Jadot lorsqu’il proclame à la TV : « Aujourd’hui, vous avez des énergies renouvelables qui sont deux fois moins chères que le nucléaire ».

Il est immédiatement contredit par l’animatrice, mais surtout il oublie que ce qui compte pour l’utilisateur c’est le prix payé pour le MWh aux sociétés éoliennes. Ce prix, une nouvelle fois, par suite des privilèges de l’éolien, est trois fois supérieur au prix de marché dudit MWh.

Je ne reviendrai pas sur ces données déjà présentées ci-dessus.

Remarque : ce Monsieur ose présenté une courbe établie à partir du marché américain et comme la présentatrice le lui fait remarquer, il affirme, sans vergogne, que c’est la même chose. Quel mépris des Français.


. Beaucoup d’affirmations sont proférées par des personnes qui ne manquent pas de souffle : oser affirmer régulièrement que l’éolien crée de l’emploi en France ? Les chiffres sont ce qu’ils sont : 12 000 emplois en 2020 contre 220 00 dans le nucléaire.


. Quant à certains politiques, ils font les pieds au mur pour ne pas se contredire - tout en reconnaissant de façon implicite que le problème, dénié depuis des années, existe bien.

Le plus bel exemple concerne le développement anarchique des parcs éoliens :

La ministre B. Pompili ose dire lors d’une de ses interventions : « Une autre contre-vérité voudrait que les éoliennes s’implantent de manière anarchique ?  Là encore, c’est faux. ».

C’est pourtant la même personne qui, le 05/10/2021, déclare : « Pour répondre aux préoccupations relatives aux paysages, le gouvernement a annoncé la création d'un "fonds de sauvegarde du patrimoine naturel et culturel", qui sera alimenté par 1% des ventes d'électricité d'origine éolienne … [qui] doit permettre de financer la protection et la restauration du patrimoine des communes accueillant un parc éolien terrestre ou maritime.»


La question qui se pose : comment restaure-t-on un patrimoine ? Si ce n’est en enlevant l’objet des dégâts causés.

Il s’agit d’un argument ‘’poudre aux yeux’’. En réalité il s’agit d’un DROIT A POLLUER LE PAYSAGE ! C’est se moquer des Français.

 

Ce paragraphe pose aussi la question du droit des gouvernants à prendre des décisions qui engagent la Nation à long terme sans aucune concertation citoyenne ou parlementaire.

Je prends comme exemple le cas de l’abandon du développement du réacteur ASTRID .

Pour cela je reproduis deux extraits du texte du document complet qui accompagne ce mail :

- « Ce rapport pose une nouvelle question de fond qui concerne le processus démocratique lors des décisions stratégiques qui concernent et la nation française et les Assemblées.

-  De quel droit un gouvernement annule-t-il 70 ans de recherche, de quel droit élimine-t-il la France de la course actuelle aux réacteurs de 4éme génération ? Sans parler du ridicule de cette affirmation de reporter le dossier dans la deuxième moitié du siècle.

Pourquoi ne pas avoir le courage de dire que le projet est abandonné et de dire pourquoi ?

Comment peut-on prendre position à la place de nos enfants et petit-enfants ?  Ils feront bien ce qu’ils voudront, sans se soucier de leurs prédécesseurs, sauf à leur reprocher, vainement, leurs décisions irresponsables. »

- Il y a bien derrière tout cela une question de fond : peut-on laisser les dirigeants, mêmes élus démocratiquement continuer à engager l’avenir sans :

Une information structurée - suffisamment complète pour ne pas être biaisée et en même temps accessible au citoyen intéressé par le sujet. Elle doit (et non devrait, le temps presse) être diffusée le plus rapidement possible. L’élaboration de cette mission est du ressort naturel de la Cour des comptes et pas d’un organisme gouvernemental.

Une information relayée par des moyens participatifs, régionalement ou même plus localement. Des pédagogues doivent être employés afin de rendre ces thèmes difficiles accessibles (Voir l’exemple Suisse).

Une participation, par un choix populaire, aux nouvelles orientations. La méthode est à déterminer par les Assemblées elles-mêmes.

 

Il s’agit d’un exemple, parmi beaucoup, de ces décisions de long terme qui engagent l’Avenir de la France (il n’y a pas d’autres termes).

Etes-vous prêts à laisser la démocratie œuvrer en France ? Sans en arriver à la participation « à la Suisse » , la France, à travers ses députés, pourrait-elle trouver un juste milieu démocratique. La France ne s’en porterait que mieux !

 

Autre élément à prendre en compte dans le cadre de votre réflexion préalable aux futures élections :

L’évolution profonde des mentalités par rapport à l’eldorado éolien.

La dernière enquête IFOP du 03/11/2021intitulé « Mieux informés, les Français se détournent de l’éolien »

. « Seuls 34 % des Français [dans le sondage] ont une bonne image de l’éolien (contre 44 % qui en ont une mauvaise image, et 22 % déclarant ne pas savoir),

.  77 % déclarent qu’ils refusent de payer davantage pour favoriser les énergies renouvelables intermittentes.

. 56 % refusent qu’on continue à y investir massivement de l’argent,

. 72 % l’estiment source de pollution visuelle et sonore pour les riverains. »

 

Indépendamment des risques électoraux, pour vous,  à ne pas en tenir compte, il y a derrière ces enquêtes une notion de mandat, non impératif mais explicite.

Comme tout citoyen, vous avez le droit d’avoir des opinions affirmées mais une élection gagnée – sur des principes et des orientations généraux - ne donne pas le droit d’aller à l’encontre de l’opinion des électeurs sur un sujet précis, bien cerné et bien documenté.

 

VIII – Prospective 2050 :

Ce paragraphe, très long dans sa version « Dossier » jointe, permet une extraction de conclusions qui, pour l’immédiat, se suffisent en elles-mêmes.

Il s’agit, à la fois, du rapport remis par RTE au gouvernement le 26/10/2021, des rapports précédents et des interventions qui ont suivi .

 

« Le rapport RTE est indissociable des rapports qui l’ont précédé et des rapports et analyses qui l’ont suivi. Il est globalement mis profondément en cause par des institutions représentatives : Académie des technologies (établissement public), Sénat, Cour des comptes et associations privées spécialisées dans le domaine de l’énergie.

Le premier reproche – généralisé – concerne l’hypothèse cruciale (tout le reste en découle) des besoins futurs d’électricité en 2050. Cette hypothèse est, par ailleurs, en contradiction avec les augmentations prévues dans les autres pays en européens. En quoi la France dévirait-elle de cette tendance, sauf à prévoir une décroissance importante ? L’argumentation qui est retenue, dans le rapport, est une baisse de 40% de la consommation finale d’énergie. Aucun des intervenants ne peut croire à une telle chute ; elle nécessiterait un rationnement drastique des utilisations par les utilisateurs privés et industriels. Là encore, il faut prévenir les Français qu’ils devront, si ces choix sont maintenus, se serrer la ceinture énergétique, sur la seule volonté du gouvernement encore en place.

Deuxième reproche généralisé : le manque de réalisme d’un certain nombre de choix. Il se traduit par des phrases comme : ‘’sous-estime’’, ‘’anticipations erronées’’, ‘’défi majeur’’, ‘’ambition très forte (euphémisme habituel au Sénat)’’, ‘’haut de la fourchette’’, ‘’contrainte très forte’’, ‘’paradoxe’’, ‘’croissance magique’’,  ligne de crête’’, etc

Troisième reproche : concerne la faisabilité de ces évolutions très contraignantes par le monde industriel . Des coûts de l’électricité auraient un impact direct sur la compétitives des entreprises.

Demander aux industriels des économies de 40% ! Demander aux industriels d’adapter leurs outils de production à ces nouvelles contraintes de consommation ! Autant fermer les usines.

Le rapport , comme le dit le Sénat « n’envisage que des évolutions du côté de la production d’énergie, pas du côté de la consommation des différents acteurs (ménages, entreprises, administrations publiques)». Même si à certains moments les éoliennes produisent pour produire (= vendre du MWh), le monde de l’énergie n’est pas un objectif en soi.

Il doit répondre à des besoins précis, évolutifs et cela à des prix acceptables.

L’évolution catastrophique des coûts de l’électricité en Allemagne, grâce aux EnR, montre tout ce qu’il ne faut pas faire. Pour mémoire un extrait du texte ci-dessus extrait d’un rapport de la Chambre fédérale des comptes : « La Cour fédérale des Comptes estime que la poursuite de la transition énergétique sous cette forme risque de dépasser la capacité financière des consommateurs finaux et par conséquent de compromettre la place économique allemande et l´acceptation sociétale de la transition énergétique ».

Est-ce vers cette situation que nos gouvernants veulent nous amener ? »

 

Les questions qui se posent à vous, Madame et Monsieur le Député : souscrivez-vous, vos électeurs souscrivent-ils à ces hypothèses ?

.  Accepterez-vous de présenter comme plausible une baisse de 40%de la consommation d’énergie d’ici 2050, alors que les plans des pays qui nous entourent envisagent, à contrario de fortes hausses ? Etes-vous à présenter un tel rationnement à vos électeurs qui sont aussi des utilisateurs privés ou industriels d’électricité ?

.  Accepterez-vous que des choix cruciaux soient faits alors que le rapport RTE et ses analyses directes  font état d’une liste impressionnante de ‘’sous-estime’’, ‘’anticipations erronées’’, ‘’défaut majeur’’, ‘’contrainte très forte’’, ‘’paradoxe’’, ‘’croissance magique’’, etc. ?

Saurez-vous justifier cette prospective bâtie sur autant de doutes ?

. Accepterez-vous de prendre le risque d’une augmentation drastique du prix de l’électricité, à l’identique des prix allemands ?

. Accepterez-vous les conclusions d’un rapport quoi s’intéresse uniquement à la production d’électricité et qui ignore totalement l’existence de consommateurs qui utilisent ladite électricité en fonction de besoins concrets ou d’industriels liés à leur marché ?

Où est l’analyse du niveau de prix supportable par ces industriels pour assurer leur survie?

Serez-vous responsable de la désindustrialisation de la France ?

 

En résumé, un ministre, une administration ne peuvent, en cette période préélectorale, engager la France dans des choix aussi décisifs. Il faut laisser la démocratie vivre à son rythme et accepter les périodes de remise en cause des orientations politiques et pour cela ne pas engager l’avenir inutilement.

 

IX – 1 - Quelles sont les alternatives à la situation actuelle ? L’orientation des budgets vers l’amélioration de l’habitat : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà…

 

Mais avant tout, la question que peut se poser tout citoyen : les budgets n’étant pas extensibles (sauf à créer de la dette pour nos enfants et petits-enfants), les dizaines de milliards alloués à l’éolien – dans le passé et le futur – manquent-ils à des secteurs économiques créateurs, prouvés et non hypothétiques, d’emplois ?

La réponse est OUI


D’où cette conclusion envisageable : l’éolien - par sa captation d’argent non productrice d’emplois  (12 000 en 10 ans) ni de valeur ajoutée en France - n’est-il pas un fort destructeurs d’emplois ? 

La réponse est OUI.

 

Ci-après des exemples concrets de solutions économiquement viables, positives pour le climat et profitables aux français, en particulier aux plus défavorisés

 

. Exemple établi à partir des données du site MaPrimRénov’ :  « Aujourd’hui, 7 millions de logements sont mal isolés et 14 % des Français ont froid dans leur logement. Face à ces chiffres, le Gouvernement a souhaité accélérer la rénovation énergétique des bâtiments. L’objectif est double : faire baisser la facture d’énergie et réduire les consommations d’énergie des bâtiments. ». Bravo.

. Sur la base des 2 milliards € budgétés annoncés pour 2022, en prenant le montant moyen des subventions attribuées en 2021 -soit 4 800 €  (base Anah) – le nombre de logements qui pourraient bénéficier de ces subventions en 2022 serait de 416 000 logements. Or, deux milliards €, c’est la charge annuelle pour l’État de l’éolien offshore (et cela pendant 20 ans). Cela pour produire 2% de la production française d’électricité (Cour des comptes).

Conclusion : ces 2 milliards utilisés dans le cadre de ‘MaPrimeRénov’ permettrait de rénover 416 000 logements de plus ! Soit plus de 8 millions de logements en 20 ans.

 

. Exemples fournis par l’Assemblée nationale :

-          « Selon une étude de l’Agence de la transition écologique (ADEME) réalisée en 2019, la rénovation thermique d’une maison individuelle nécessite quarante fois moins de quantité de matériaux qu’une construction neuve. Dans le cas d’un bâtiment de logement collectif, la rénovation est même quatre-vingt fois moins consommatrice qu’une construction neuve. »

-          « Elle réduirait aussi considérablement le poids de la facture énergétique dans le budget des ménages, des entreprises, des collectivités et des administrations. »

-          « Plus spécifiquement, le marché de la rénovation thermique proprement dit (isolation du bâti et remplacement des appareils de chauffage et d’eau chaude sanitaire) représentait 28,1 milliards d’euros et près de 206 000 emplois équivalents temps plein (ETP).

De plus, 14 % des Français ont déclaré avoir souffert du froid au cours de l’hiver pendant au moins 24 heures. Pour quatre ménages sur dix, c’est à cause d’une mauvaise isolation thermique de leur logement. Or les ménages les plus modestes, et donc les plus susceptibles d’être confrontés à la précarité énergétique, sont plus nombreux dans les logements les plus énergivores du parc résidentiel. Ainsi, 28 % des passoires thermiques du parc locatif privé sont occupées par les ménages du premier quintile de revenus, alors que ceux du troisième et du quatrième quintile occupent respectivement 20 % et 16 % de ce parc dégradé. »

-          L’Organisation mondiale de la santé : OMS précise qu’« un euro investit dans des travaux de rénovation énergétique conduit à 0,42 € d’économies en dépenses de santé publique »

 

Il est certain que la rénovation thermique est moins attirante que les grandes ailes des éoliennes sur un fond de montagne . Mais le succès de la prime MaPrimRénov montre que les Français attendent de vous, leurs élus, des mesures concrètes et de moins en moins du vent.

 

IX – 2 - Quelles sont les alternatives à la situation actuelle ?  Les énergies complémentaires : dans ce paragraphe, vous y apprendrez, si vous ne le savez déjà…

 

Rappelons les préalables à toute réflexion raisonnée sur le rôle de l’éolien et des autres énergies : (Gilles David dans une tribune au « Monde »)


« Le marché des éoliennes n’existe que grâce à des prix anormalement bas liés à une surcapacité provoquée par la priorité de vente de l’électricité éolienne. » 


. « Il faut favoriser l’autoconsommation et/ou la production d’hydrogène dans les régions à fort ensoleillement et à faible valeur agricole. »


. « Mais cela passera aussi par l’obligation faite à tout nouveau projet de production d’énergie renouvelable intermittente bénéficiant de tarifs de combiner ce projet avec des solutions de stockage. »


. A l’identique de l’expert ci-dessus le site antinucléaire, « Savoie antinucléaire » (il n’est pas nécessaire de préciser les objectifs de cette association) positionne le problème de manière identique : « un plan stockage est le complément indispensable au développement des sources d’énergie intermittentes. ».

 

Les solutions disponibles à l’heure actuelle ou en phase de premières installations :


. Intervention de l'Agence fédérale (allemande) de l'environnement 03/12/2021 :  « ’L'hydrogène, la clé du futur système énergétique »


. Hydrogène et éolienne : ce qu’il faut retenir, c’est que la France est très bien positionnée dans la course à venir. Des start-ups françaises se font une place enviable dans toute l’Europe. Des Régions françaises ont déjà pris leur place sur ce marché.

 

Les questions qui se posent, se poseront à vous, concernent la place que vous donnerez à ce nouveau marché qui bouscule les acquis précédents. Persévérez-vous dans la poursuite de l’éolien à tout prix ou reverrez-vous les contrats de ces parcs budgétivores en leur imposant, par exemple, la connexion, in situ, avec un moyen de stockage de l’énergie ?

Obligerez-vous les futurs parcs éoliens offshore à stocker leurs productions en mer ?

Les Allemands ont déjà fait leur choix – il faut dire qu’ils sont dans une situation idéologique de plus en plus difficilement défendable auprès de leurs électeurs.

Risquerez-vous d’être non crédible auprès de vos électeurs ? Ils sont de mieux en mieux informés.

Resterez-vous en retrait de leurs connaissances au risque d’être contredit ?

 

X – Début 2022 : des changements qui ne changent rien aux problèmes de fond du dossier :

 

Les premiers mois de 2022 ont vu :


. des ‘’politiques’’ faisant évoluer leurs préconisations pour le futur, d’autres annoncer le ‘’démontage ‘’ des éoliennes, d’autres l’accélération des implantations desdites éoliennes. Les formulations ont certaines fois été outrancières et donc irréalisables sauf à prendre des risques inconsidérés.


. la guerre en Ukraine, qui associée au redémarrage de l’économie mondiale, a accentué la pénurie et fait exploser les prix des énergies.

 

Ce document est bien incapable de tirer une leçon de ces bouleversements. Il demeure cependant pertinent quant aux questions structurelles développées dans les pages précédentes.

Le nouveau gouvernement et le nouveau Parlement auront à choisir entre conserver les vieilles habitudes – privilèges d’exploitants, blocage des actions citoyennes, décisions engageant le futur sans participation des Français, etc. – ou à permettre aux Français une connaissance réelle des dossiers et une participation aux décisions.

 

Madame, Monsieur le Député ce sera votre rôle de choisir cette orientation. C’est donc un impératif pour vous d’actualiser vos connaissances dans un domaine aussi stratégique que celui des énergies.

En espérant que vous aurez le courage de le faire.


Bien à vous.

 

PS : je fais suite à des demandes et vous confirme la possibilité d’utiliser et de diffuser ces documents

 

Eoliennes - élus : texte du mail

Eoliennes dossier général aux élus  

Eoliennes : dossier infos aux élus

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