Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 31 janvier 2018

A Vervins dans le nord du département de l'Aisne




L’éolien, pompe à fric

http://www.bvoltaire.fr/leolien-pompe-a-fric/


Par Claude Brasseur, mathématicien astronome, chercheur et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables — brasseurvossen@skynet.be

Certains citoyens ordinaires peuvent s’enrichir sur le dos de tous les autres, et ce, « grâce » à une source d’énergie qui n’en est pas une si elle n’est pas stockée pour la plus grande part. Qui a parlé d’escroquerie ?

Oui, l’éolien peut rapporter gros ! Certains citoyens ordinaires peuvent s’enrichir sur le dos de tous les autres, et ce, « grâce » à une source d’énergie qui n’en est pas une si elle n’est pas stockée pour la plus grande part. Qui a parlé d’escroquerie ?

Prenons l’exemple d’une usine de 10 éoliennes de 3 000 kW de puissance nominale. Elle ne donne pratiquement jamais sa puissance nominale mais elle tourne presque tout le temps en produisant un peu d’électricité. L’illusion est parfaite. L’investissement est de l’ordre de 30 millions d’euros. Le promoteur investira, par exemple, 300 000 €. Il réunira, via les actionnaires, 3 millions d’euros et garantira, sous réserve de bénéfices de l’entreprise, un rendement annuel de 4,5 % par exemple. Ce promoteur empruntera les 26,7 millions restants à une banque qui lui demandera 6 %.

Si l’on sait que l’État garantit le revenu de base de 8 centimes par kWh, les banques ne prennent pas de risque, sauf si le promoteur a choisi un site vraiment peu venteux – ce qui arrive depuis qu’il faut installer des éoliennes partout… Si la puissance fournie par l’éolienne varie, de seconde en seconde, de tout à rien dans la réalité, c’est comme si elle avait fonctionné 18 % du temps à sa pleine puissance. Ici, les 30 000 kW de puissance fourniront environ 50 millions de kWh par an, soit 4 millions d’euros (en Belgique, les revenus des éoliennes sont des revenus nets !). Sur les 15 ans de tarif garanti par l’État, cela représente 60 millions d’euros. Cette somme est à comparer avec les 30 millions investis, auxquels il faut ajouter quelques frais d’entretien et de réparation. Il n’est pas étonnant de trouver des comptabilités où le promoteur double sa mise. (1)

Mais, en fait, que valent réellement ces 750 millions de kWh pour EDF sur 15 ans ? Pour EDF, ils valent un peu moins de 30 millions d’euros. Ainsi, donc, ce sont les citoyens qui payent le tarif double offert aux promoteurs, et cela dans leurs factures.

Il ne faut pas être grand clerc pour pouvoir estimer que, lorsque la France sera couverte d’éoliennes, le kWh ne coûtera plus les 10 centimes actuels + 5 centimes pour les énergies renouvelables, mais 30 centimes comme en Allemagne ou au Danemark. 30 centimes que tous les citoyens devront payer ! Et je ne parle pas, ici, de la pollution monstrueuse générée en Allemagne par le nécessaire ajout – 100 % du temps – de centrales polluantes. Ces centrales polluantes, il faut les payer aussi…

L’ingénieur Jancovici s’est « amusé » à imaginer une France couverte d’éoliennes et de barrages de remontée d’eau – les barrages évitant les centrales thermiques polluantes comme celles en Allemagne – pour assurer le volant de puissance nécessaire. Il faut 400 millions de kW installés sous forme d’éoliennes (400 milliards d’euros) et autant de dépenses pour créer les barrages. Ajoutons que le tout impose un réseau de haute, moyenne et basse tension d’interconnexion du même prix et on arrive à la dépense de 1 200 milliards d’euros !

L’EDF actuelle, que toute la planète envie à la France, a coûté le dixième de cette somme…

En conclusion, et vu l’expérience belge avec les panneaux photovoltaïques, je puis certifier que si on dit aux citoyens qu’ils peuvent s’enrichir par un placement consistant, en fin de compte, à prendre l’argent des voisins – à travers leurs factures d’électricité –, peu résisteront. La majorité ne résistera même pas si on explique que, généralisé comme prévu, le procédé sera mortel pour l’économie de tout le pays. L’éolien n’est pas un investissement dans le développement du pays mais dans son pillage. Ce n’est pas parce que quelques citoyens pourraient bénéficier d’une escroquerie que cette escroquerie cesse d’être une escroquerie !

Note :

(1) J’ai pu consulter des chiffres comptables sur Internet et, avec l’aide d’un spécialiste en ce domaine, ai pu calculer que certains promoteurs gagnent… 500 % PAR AN !


mardi 30 janvier 2018

Appel général aux associations de la Fédération Environnement Durable.

http://fed-info.org/index.php?option=com_acymailing&ctrl=archive&task=view&mailid=520&key=nDkt1Mqq&subid=120384-OLxQt5Jz5DUxPt&tmpl=component

Une réunion extraordinaire du conseil d'administration de la fédération s'est tenue le 27 janvier 2018. ( ci-joint le CR)
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Vous trouverez en annexe la motion définitive d’orientation de la FED approuvée à l’unanimité par le CA.

Le principal sujet à l'ordre du jour était l’examen de toutes les actions à entreprendre suite aux déclarations de la « commission Lecornu » du Ministère de la Transition écologique et solidaire qui vient de proposer 10 mesures pour accélérer le processus d'implantation d'éoliennes industrielles.

La FED considère les propositions de cette commission comme une véritable déclaration de guerre.

La mesure la plus scandaleuse de cette commission inféodée totalement aux promoteurs, consisterait à supprimer les recours devant les TA (tribunaux administratifs), donc pratiquement enlever la possibilité aux associations de lutter contre des permis accordés par les préfets. En effet les TA sont des juridictions de proximité, accessibles même sans avocats, à toutes les associations sans frais majeurs.

Il s'agirait d'une mesure historiquement inique de régression du droit et d’une injustice sociale flagrante.

Le CA de la FED a donc décidé d'utiliser tous les moyens légaux pour lutter contre ces décisions proposées par la commission Lecornu.

Une réunion avec la Fédération Vent de Colère va être organisée début mars avec éventuellement la tenue d’une conférence de presse commune.

Les actions suivantes de la FED sont lancées ou vont l’être :

❖ Au niveau national

❖ Etude d'une plainte concernant d'éolien terrestre français devant les instances européennes.
❖ Préparation recours juridiques devant toutes les instances nationales et morales et notamment le conseil d'État, la constitution, droits de l'homme, etc..).
❖ Courriers aux dirigeants de l’état et aux élus nationaux
❖ Pétition internet nationale
❖ Proposition de création d’un « collectif de maires anti-eolien »
❖ Soutien d’une plainte concernant la sécurité des éoliennes suite à l’accident de Bouin

Aux niveaux des associations : 

❖ Manifestations départementales et régionales
❖ Courriers à tous les élus nationaux et locaux 
❖ Courriers aux instances administratives et notamment aux autorités préfectorales
❖ Utilisation de tous les moyens internet disponibles pour informer et alerter
❖ Envoi massif de mails aux députés, sénateurs, préfets etc.
❖ Envoi massif de tweets 

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Annexe :

Motion d’orientation de la FED

(C.A du 27 janvier 2018)


« Pas d'usines éoliennes ici ou ailleurs »


La FED réaffirme son opposition totale à l'implantation d'usines éoliennes tant sur terre que le long des côtes.

La FED s'oppose par tous les moyens légaux à sa disposition aux arrêtés ministériels et aux directives européennes qui conduisent à une industrialisation des espaces ruraux et accordent des avantages réglementaires et financiers, des effets d'aubaine indus, sans résultats réels sur la diminution des gaz à effet de serre. Elle utilise tous les moyens juridiques nationaux et européens pour combattre le programme du gouvernement français éolien terrestre et offshore.

La FED soutient tous ses adhérents.

Elle apporte ses conseils aux habitants et à leurs associations anti-éoliennes, en particulier dans leurs recours juridiques et si nécessaire judiciaires contre les projets éoliens.

Elle mettra tout en en œuvre pour que le code de la santé publique et le bien être des riverains soient respectés.

Elle défend toutes associations petites ou grandes situées dans toutes les régions de France depuis les plus beaux sites emblématiques à la plus petite commune d’une zone défavorisée.

La FED considère que tous ceux qui luttent contre les éoliennes sont égaux.

Quand la FED est invitée à des rencontres avec le gouvernement, en accord avec son bureau, elle exprimera les raisons officielles de son opposition à l’éolien.

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Cordialement
Jean-Louis Butré
Président Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net

Indre : Les anti-éoliens en Brenne continuent le combat

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/les-anti-eoliens-en-brenne-continuent-le-combat

Des éoliennes à Argenton, Celon et Vigoux ? Les membres de l’association Pas de vent chez nous, n’en veulent pas et le font savoir.


Plusieurs membres du bureau de l’association Pas de vent chez nous, qui lutte contre le projet de parc éolien des Portes de la Brenne, sur les communes d’Argenton-sur-Creuse, Celon et Vigoux, ont fait le point, samedi dernier, suite à l’enquête publique clôturée il y a quinzaine de jours par des commissaires enquêteurs. « Maintenant, nous attendons l’avis des commissaires et la décision du préfet, qui suivra », a indiqué Jean Panel, président.

En attente de la décision du préfet


« L’année 2017 a été marquée par de nombreux évènements, entre la réunion publique à Argenton, qui a rassemblé plus de cent participants ; la manifestation Bocage en péril, au mois de juin, qui a mis, dans les rues d’Argenton, plus de deux cents militants anti-éolien ; le dépôt du dossier relatif au projet éolien des portes de la Brenne ; le recueil de plus de 1.300 signatures suite à notre pétition ; l’avis défavorable de la Communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse et l’enquête publique de fin d’année demandée par le préfet, a énuméré Jean Panel. Les enjeux pour l’avenir de la vallée de la Creuse et le Parc naturel régional de la Brenne sont considérables. C’est le message que nous avons voulu faire passer. Je note au passage que le préfet a refusé ou rejeté de nombreux projets impactant le Boischaut-Sud : ceux de Montchevrier, Sauzelles, Parnac, Saint-Gilles, La Châtre-Langlin et Beaulieu. C’est dire combien ce territoire, emblématique pour sa biodiversité et sa valeur patrimoniale, mérite mieux que de devenir une vaste zone industrielle. »

L’association reste pour l’heure vigilante et attentive à l’avis que les commissaires enquêteurs vont prochainement donner et à la décision du préfet. Cette rencontre avait aussi pour but de définir une stratégie d’actions pour l’année 2018. « Il est clair que notre association ne lâchera rien et continuera à s’opposer, dans un esprit constructif et professionnel », a conclu Jean Panel.

Deux-Sèvres : Nouvelles frictions autour d’un projet de parc éolien

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/nouvelles-frictions-autour-d-un-projet-de-parc-eolien

Six éoliennes pourraient être implantées le long de l’A 83, non loin du château de Cherveux et de la forteresse du Coudray-Salbart. L’opposition s’organise.

Du donjon du château de Cherveux, apercevra-t-on un jour des éoliennes hautes comme la tour Montparnasse ? Nouveau projet éolien dans les Deux-Sèvres et nouvelles craintes du côté des riverains. Cette fois, c’est un projet dans la vallée de Piémont, le long de l’autoroute A 83 (Nantes-Niort), entre Échiré, Saint-Gelais et Cherveux, qui commence à faire parler. 3D Énergies, filiale du Sieds (syndicat d’électrification des Deux-Sèvres) étudie l’implantation d’un parc de six éoliennes de 200 mètres de haut, trois sur Échiré, trois sur Saint-Gelais.

L’opposition de la maire de Cherveux

« On n’est pas là pour tenir une réunion politique ou faire le procès du promoteur, mais pour faire une réunion la plus informative et la moins passionnelle possible » : il est un peu plus de 19 h vendredi dernier à la salle des fêtes de Cherveux et Bernard Molard ouvre une réunion publique convoquée sur le sujet. Secrétaire de l’association des Amis du château de Cherveux, il est la cheville ouvrière de la contestation qui monte. Les Amis du château organisent la soirée avec l’association Environnement Échiré et alentours. Dans la salle, une centaine de personnes, et Marie-Pierre Missioux, la maire de la commune, qui a choisi son camp : « Le sujet n’est pas “ oui ou non à l’éolien ” mais “ oui ou non ” à ce projet dans ces conditions. » Le 22 janvier, le conseil municipal s’est prononcé contre le projet par 15 voix et deux abstentions.

“ Des conséquences colossales ”

Que redoutent les opposants ? Une pollution visuelle, les éoliennes étant à portée de vue de plusieurs monuments historiques, le château de Cherveux bien sûr, mais aussi la forteresse du Coudray-Salbart. Ou le château de la Taillée : « Il est indispensable de nous unir pour informer un maximum de gens. La plupart d’entre eux se sont installés sur Saint-Gelais, Échiré ou Cherveux pour le cadre de vie. Les conséquences vont être colossales, ils n’en ont pas conscience », estime Anne-Laure de Bonneville, propriétaire du château de la Taillée.

Il n’y a pas que les châteaux et les routes pittoresques. Certaines maisons d’habitations sont proches du futur parc éolien. Bernard Molard met en cause le bruit : « Ce n’est pas le volume du bruit qui compte seulement, c’est le bruit sournois comparable à celui d’un moustique, et qu’aggrave le vent. »


Les six éoliennes seront tout de même implantées dans un paysage déjà balafré par une autoroute qui fait du bruit. Mais Bernard Molard estime que l’A 83 n’est rien à côté de ce qui attend les riverains avec les éoliennes. Autre argument avancé : l’impact sur la faune, en particulier les chauves-souris. La vallée a été de tout temps un lieu de passage pour certaines espèces. Pour preuve, dans la salle des trésors du château, témoigne son propriétaire, François Redien, figure une sculpture de chauve-souris. Une espèce protégée. « Ce sont peut-être les chauves-souris qui nous sauveront. »

Archives :

25/01/18 : Deux-Sèvres : Vent debout contre le projet éolien
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/vent-debout-contre-le-projet-eolien
Le conseil municipal de Cherveux vient de se prononcer au sujet du projet éolien du Piémont programmé sur les communes de Saint-Gelais et Échiré et à la frontière de Cherveux. Il a voté à 15 voix contre et 2 pour. Les associations Environnement Echiré et Alentours et l’association des Amis du château de Cherveux ont décidé d’unir leurs efforts pour informer en toute transparence de ce qui se prépare afin de rétablir une communication démocratique. Le dossier de construction sera déposé en préfecture fin décembre.
Le Sieds a donné des informations au sujet de l’implantation de six éoliennes géantes de 200 m de hauteur, visibles à 25 km à la ronde. Ce projet, porté par la CAN, s’est développé sans concertation des citoyens concernés « sous prétexte que les maires des communes d’Echiré et de Saint-Gelais étaient d’accord ». Les deux associations précisent : « Ce projet entraînera une profonde dégradation de notre environnement, aura un impact négatif sur notre santé, fera fuir les touristes et dévalorisera les biens immobiliers de 20 à 40 %. Il n’y a pas pire endroit pour installer six énormes éoliennes au beau milieu de trois magnifiques monuments historiques classés et à proximité de la Sèvre niortaise ! Nous subissons déjà l’image des éoliennes de Champdeniers. Celles qui sont prévues seront deux fois plus proches et 50 % plus hautes ! La Cour des Comptes dénonce les montages financiers de ces installations que le contribuable paye finalement au travers de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité). De plus, EDF est tenu de racheter l’électricité produite par les éoliennes au triple du coût normal de production ! On nous ment quand on nous dit qu’une éolienne de 2 MW peut alimenter 2.000 maisons, hors chauffage. En réalité, une éolienne ne produit, en moyenne, que 25 % de la puissance installée. Dans le meilleur des cas, les analystes sérieux prévoient une éolienne de 2 MW pour 500 maisons. Ne nous laissons pas imposer un cadre de vie dégradé par ceux qui ne voient que leurs intérêts financiers à court terme ! ».
Réunion d’information vendredi 26 janvier, à 19 h, à la salle des fêtes de Cherveux. Pour rejoindre l’association, tél. 07.67.79.78.45 ou sur association.eea@laposte.net ou la page Facebook ventilator79



11/01/18 : Deux-Sèvres : Deux associations contre le projet éolien
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/deux-associations-contre-le-projet-eolien
Si les éoliennes tournaient grâce au vent de la protestation, elles seraient vite rentabilisées à Cherveux ! En fin d’année 2017, la population a été informée presque par hasard d’un projet de six éoliennes que 3D Energie (une émanation du Syndicat intercommunal d’énergie des Deux-Sèvres - SIEDS) développe avec les communes d’Echiré et de Saint-Gelais qui font partie de la communauté d’agglomération de Niort (CAN) tandis que Cherveux fait partie de la communauté de communes du Haut Val-de-Sèvre,écrivent les deux associations « Les amis du château de Cherveux » et « Environnement Echiré et Alentours ».
« Alors que les éoliennes géantes que 3D Energie envisage d’installer seront toutes proches de la limite communale de Cherveux, la concertation intercommunale n’a pas eu lieu et la population de Cherveux s’en étonne à deux titres. D’abord, parce que ces six éoliennes sont prévues pour être implantées au cœur d’une zone encadrée par trois châteaux classés (le château de Cherveux, celui de Coudray-Salbart et celui de la Taillée) qui font la fierté de notre territoire et le bonheur des visiteurs. Mais aussi parce que ces éoliennes seront des éoliennes géantes de 200 mètres de hauteur, presque la taille de la tour Montparnasse à Paris, et que l’impact visuel et sonore de ces “ moulins à vent ” sera énorme ! »
Les deux associations ont décidé d’unir leurs efforts « pour qu’un tel projet ne voie pas le jour car il serait désastreux de laisser pousser de tels engins à cet endroit-là ». Selon elles, « la quiétude et la santé des habitants, le tourisme local et la valeur des biens immobiliers seraient fortement dégradés ».
Une réunion d’information est prévue vendredi 26 janvier, à 19 h, à la salle de fêtes de Cherveux.

10/01/18 : Deux-Sèvres - Le projet d'éoliennes qui révolte les châtelains
http://www.courrierdelouest.fr/actualite/deux-sevres-le-projet-deoliennes-qui-revolte-les-chatelains-10-01-2018-345981
Les propriétaires du château de Cherveux, d'Echiré et de Saint-Gelais sont vent debout contre un projet de six éoliennes à proximité de leur bâtisse. Ils organisent une réunion publique le vendredi 26 janvier à 19 heures à Cherveux.

lundi 29 janvier 2018

Pyrénées-Orientales : Les Aspres/ Collectif Le Vent Tourne 66 : vent debout contre les éoliennes


Dans ce début d’année 2018 la colère enfle dans les Aspres.

« Dans son arrêt en date du 10 novembre, la cour administrative d’appel de Marseille a annulé le Schéma Eolien Régional, disant « qu’aucune évaluation environnementale n’a été réalisée préalablement à la décision du 24 avril 2013 du préfet de la région Languedoc-Roussillon arrêtant le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie et son volet relatif à l’énergie éolienne ». Elle ajoute « qu’une telle omission est susceptible d’avoir exercé une influence sur le sens de l’arrêté contesté et a privé tant le public que les collectivités territoriales concernées d’une garantie », ce qui constitue « une irrégularité de nature à justifier son annulation ».

Le Conseil Départemental de Pyrénées Orientales dans sa séance du 18 décembre s’est prononcé en faveur d’un moratoire sur les projets éoliens mettant en avant l’intérêt collectif du paysage.

Les 64 communes du syndicat Canigou Grand Site, se sont prononcées contre les projets éoliens dans une motion commune.

L’intégralité des communes des Aspres et du Vallespir excepté celles qui portent un projet se sont prononcées contre ces éoliennes, mettant en avant les nuisances de telles ICPE.

La Maison de la Viticulture des P-O et l’Institut National des Appellation d’Origine (INAO), manifestent également une vive opposition à la dégradation des terroirs concernés.

Pourtant la société Elément soutenue par le maire de Passa persiste à vouloir transformer les espaces naturels des Aspres en zone industrielle, face à la chapelle St Luc. Les habitants n’en veulent pas, c’est ce que disent les pétitions signées et le succès des manifestations et réunions publiques.

Pourtant EDF EN, continue à avancer avec le maire de Caixas dans un projet sur les crêtes des Aspres, face au Canigou et au prieuré de Serrabona.

Nous n’avons pas le droit de dégrader notre patrimoine paysagé et culturel du piémont du Canigou. Par respect pour des générations de Catalans, Roussillonnais ou d’adoption, nous n’avons pas le droit de saccager l’héritage qu’ils nous ont légué, matériel et immatériel, il est en tout point remarquable et remarqué de partout en France. C’est notre force, notre caractère, nos racines.

Le projet de territoire que la société Eléments et le maire de Passa, veulent faire passer va à l’encontre de toutes les associations et syndicats qui se battent pour la préservation des sites remarquables de notre département. 

Et pourquoi ? de quoi parle-t-on dans les argumentaires ? D’argent ! Fric Fric Fric, c’est le bruit des éoliennes qui continuent d’arriver dans notre pays… La société Eléments, partie du groupe franco-belge Noria, holding Belge Noria Invest, nous entraîne sur un terrain ou elle joue « à domicile » celui de la rentabilité, mais pour qui ?

Avant d’aborder le sujet, nous voudrions parler d’environnement parce que partout on tente de nous culpabiliser quand on refuse l’éolien industriel, on nous dit que c’est l’avenir, une « énergie renouvelable ». Pourtant l’éolien n‘est pas une énergie c’est un mode de production d’électricité, qui produit peu et surtout qui produit mal.

Les 6 machines du projet de Passa, ce sont environ 27 600 tonnes de C02 émis pour la fabrication, 9 000 tonnes de béton coulé et 240 tonnes de ferraillages, des aimants permanents à base de terres rares, des centaines de litres d’huile qui en cas de fuite polluent les nappes phréatiques…

Fabriquées en Allemagne au plus près ou en Chine au moins cher, leurs convois exceptionnels traversent toute la France pour arriver chez nous, les routes et pistes d’accès doivent être agrandies, consolidées et des défrichages ont commencé déjà sur Caixas (qui va les payer au fait ?)… On calcule que 750 rotations de camion en moyenne sont nécessaires par machine…avec les nuisances que cela implique pour nous et pour la faune et la flore !

Ce bilan carbone désastreux ne sera jamais compensé par cette production pseudo-vertueuse. Aussi quand elles tournent, les vitesses en bout de pales peuvent atteindre les 300 km/ heure ce qui génère des « courants de fuite » dont on nous a dit qu’ils ont capables d’assécher les abords et faire fuir les orages (témoignages en Lozère), les chauves-souris sont les premières victimes innocentes, ce qui favorisera la prolifération de moustiques et donc les risques de maladies tropicales. Les espèces d’oiseaux souvent protégées, cigognes ou rapaces sont également décimées, ce qui favorise la prolifération de rongeurs en tous genres… Où est le respect de l’environnement dans tout ça ? Ils nous parlent d’emploi, mais à part couler le béton des socles, quels emplois ? pour monter les machines la main d’œuvre spécialisée viendra de l’étranger, comme nous l’avons vérifié sur d’autres chantiers…mais combien d’emplois perdus dans le tourisme ? Les études le montrent, les éoliennes n’attirent pas grand monde, et près de nous, dans les zones industrielles éoliennes de Calce Baixas, on ne voit pas beaucoup de fréquentation touristique…

Les gîtes de France et tous les acteurs du tourisme dans le département sont contre ce désastre programmé. Cette zone de Calce Baixas nous démontre aussi que ces machines de 130 mètres de haut se voient depuis tout le département et clignotent en blanc et rouge la nuit au pied des Corbières. Celles de Passa seront au pied du Canigou et des Albères ! et inversement depuis les cimes de ce massif, labellisé grand site de France, notre montagne sacrée du Roussillon, des rangées de lumières blanches et rouges clignoteront dans la plaine et sur le piémont. Comment défendre nos terroirs et notre tourisme avec de telles perspectives ?

L’académie de médecine préconise un éloignement minimum de 1,5 Km pour la santé des riverains, celles-ci seront à 950m des premières habitations, voire moins pour certains mas…. A l’étranger les distances de sécurité sont bien plus importantes que chez nous. Si on parle de l’étranger, nous avons l’exemple de nos voisins Catalans Espagnols, où on ne voit pas une seule machine, c’est parce qu’ils préservent leur culture de cette gangrène.
L’Espagne, qui s’est rendu à l’évidence, a renoncé à subventionner lourdement les énergies pseudo-vertes, ce qui a ruiné de nombreux épargnants qui, alléchés par des taux de rentabilité intéressants, s’étaient laissé convaincre du temps de la « bulle économique » dans laquelle nous sommes encore en France avec le « participatif » mis en avant par les vendeurs de vent.

L’Allemagne également abandonne les subventions à partir de 2018… ils commencent à comprendre que plus ils mettent d’éoliennes, plus ils doivent construire des centrales à charbon.
En ce moment chez nous ces subventions sont tellement élevées qu’elles risquent tout simplement de ruiner Edf, et pour éviter cette catastrophe, une taxe qui pèse près de 20% de notre facture sert à compenser ces avantages, cette taxe va continuer à augmenter, au fur et à mesure du montage de nouvelles machines. Quant à l’auto consommation, on se rend vite compte de l’évidence, la moyenne de temps de production d’une éolienne est de 23% dans nos régions…tout est dit, comment faire descendre nos factures de 15% (c’est ce que propose la société Elément à Passa) avec une production irrégulière estimée en accumulé à un jour sur cinq ? finalement la société Eléments a un problème de crédibilité, toutes ces propositions faramineuses sont plutôt « fumeuses » et peu réalisables…nous sommes face à des vendeurs de vent, dans tous les sens du terme !


Et pour aller plus loin sur l’impact économique, pour tous les habitants, pas seulement les chasseurs ou viticulteurs qui sont potentiellement gratifiés de quelques miettes du gâteau en échange de leur terres et de leur patrimoine paysagé, c’est la dévalorisation du patrimoine pour tous : -20 à -40% c’est ce que vont perdre les Passanencs et les habitants des communes aux alentours, sur la valeur de leurs biens immobiliers, et suivant l’emplacement, impossible de vendre un bien avec de telles nuisances visuelles, nuisances sonores, de nuit comme de jour, imaginez votre villa au milieu de la zone de Calce-Baixas… Vous achèteriez ?
En revanche nous comprenons la pression des vendeurs de vent, il se dit qu’une seule machine rapporte environ 400 000 € par an au promoteur et c’est un minimum, donc on parle de 2 400 000 € de gains annuels minimums, pour un investissement de 18.000.000 € (une machine revenant à 3 000 000 € montée) l’amortissement se fait en 9-10 ans, pas mal…ensuite c’est un business très juteux sur le dos des subventions et taxes que nous payons.


Pour finir, nous voudrions lancer un avertissement aux propriétaires qui se sont laissé convaincre de signer les baux de location, c’est vrai que 5.000 à 8.000€ brut par an c’est dur de refuser, surtout quand on travaille la terre qui est parfois ingrate. Mais une réflexion s’impose, si tout va bien, on sait que la durée de vie moyenne d’une machine est de 15 ans, 8×15= 120 000€ on sait que la machine sera l’entière propriété du propriétaire de la parcelle, qui sera soumise aux taxes foncières sur les biens industriels bâtis, et l’argent gagné sera imposable… mais surtout, en cas de défaillance du promoteur, le propriétaire sera aussi redevable des obligations de démantèlement cette installation industrielle, qui coute dans les 500.000€. On a une provision légale de 50 000€.

Le calcul est vite fait, 500-60-120 = 320.000€ restent à charge du propriétaire, au résultat, ses enfants devront renoncer à l’héritage, l’état récupérera les parcelles et paiera avec nos impôts les remises en état. Les Etas Unis on plusieurs sites de « cimetière d’éoliennes » ou les machines n’ont jamais été démontées et pourrissent sur pied…c’est cet avenir que nous voulons ?

Scandaleux : en annexe des photos du mât de mesure du même projet d’il y a 10 ans en arrière, qui avait été refusé, ces piliers de ferraille gisent encore au sol 10 ans après, pourtant ce sont en partie les mêmes acteurs qui recommencent maintenant, nous laisseront-il encore leurs déchets sur nos terres et dans nos paysages ?

Les projets de Passa et Caixas avancent à grands pas, et les porteurs de projets se comportent comme si tout était déjà acquis en leur faveur, ils ignorent l’avis négatif majoritaire de tout le monde autour d’eux. N’est-ce pas un déni de démocratie ?

Ce type de projet serait désastreux pour notre économie locale, et dénué de sens dans la logique de développement de notre département. La côte et l’arrière-pays sont intimement liés dans un mix-économique qui fait le succès grandissant des P-O. Projets s’appuyant sur le terroir, l’authenticité de nos traditions, éco-tourisme, œnotourisme, agrotourisme. L’arrière-pays encore préservé du piémont du massif du Canigou conserve encore un potentiel de développement important au travers d’initiatives respectant l’environnement, mettons-les en œuvre ! C’est grâce au patrimoine que nos ancêtres nous ont confié, sauvegardons-le !

Nous avons besoin de l’aide et de l’appui de chacun face à ces industriels déterminés à saccager notre pays ».

Site web : https://adoizon.wixsite.com/le-vent-tourne
Et sur FaceBook : Collectif le vent tourne 66

Oise : Éoliennes : Une réunion pour convaincre à Sérifontaine, en vain !

https://actu.fr/hauts-de-france/serifontaine_60616/eoliennes-une-reunion-convaincre-serifontaine-vain_15213033.html

La société RES porteuse du projet d'installation d'éoliennes sur les territoires d'Eragny-sur-Epte, Flavacourt et Sérifontaine a tenté de convaincre les opposants lors d'une réunion. Mais pour l'heure, chacun reste sur ses positions.

La société RES représentée par Delphine Robineau, responsable du projet, et de plusieurs membres de la société, était à Sérifontaine le vendredi 19 janvier pour présenter un état des lieux de ce projet à la population :
"Nous sommes en période de réflexion et de concertation. Nous sommes ici aujourd’hui pour expliquer les avantages de l’éolien et une autre réunion d’information est prévue en février à Flavacourt"


Dans la salle, une dizaine de partisans de l’installation d’éoliennes, tous venant de la commune d’Eragny-sur-Epte avec à leur tête Bernard Michalczyk adjoint au maire d’Eragny, seule commune à accepter ce projet, faisaient face aux opposants venus en nombre. Pendant que le débat s’installait entre les représentants de RES et les présents, le maire de Sérifontaine Patrick Thibaut faisait remarquer : 

"Je ne vois pas de personnes de Sérifontaine et des alentours venus soutenir RES"

« Retombées économiques »
Entre 5 et 10 éoliennes, selon la hauteur de celles-ci, sont prévues sur les communes d’Eragny-sur-Epte, Flavacourt et Sérifontaine. Dans des échanges par petits groupe, Delphine Robineau et ses collègues démontraient l’intérêt d’un parc éolien.
"Il y a actuellement une dynamique pour l’éolien, énergie verte la plus compétitive avec des retombées économiques et une mise en valeur pour les communes. Nous allons chercher les lieux les plus adaptés à la construction en respectant les contraintes comme le passage des oiseaux, l’aérodrome, les nuisances sonores…"  (😇
😠)
L’implantation d’une éolienne permet une retombée fiscale de 11 000 euros par an, répartis entre le propriétaire du terrain et la communauté de communes. Le loyer minimum est de 8 000 euros annuel pour le propriétaire du terrain. En plus les chemins ruraux sont rénovés et bénéficient d’une redevance de 1 euro par mètre linéaire.

Santé et environnement
Face aux arguments de la société RES, les opposants mettaient en évidence les effets sur la santé avec le syndrome éolien (acouphènes, dépression, migraines, perte de sommeil) développé par le Dr Bernard Vannier et les effets négatifs des infrasons par la rivière souterraine de Flavacourt sur les habitants et l’école. Quant au niveau du bruit, Xavier Hue, maire de Flavacourt faisait remarquer que les éoliennes se trouveront à 700 mètres du hameau de Saint-Sulpice et a 1 km du cœur du village alors qu’il est préconisé que la distance minimum doit être de 1,5 km de la première habitation. Alain Meyer, ingénieur chez RES, expliquait :
"Nous allons faire des études acoustiques et lorsqu’il y aura trop de bruit, nous arrêterons les éoliennes" (😇😊😡😡)

La question du démantèlement
Autre élément qui a provoqué un échange tendu était le démantèlement des éoliennes dont la durée de vie est de 20 à 25 ans. Le coût estimé est de 800 000 euros pour un démantèlement total selon une étude et il n’est prévu que 50 000 euros pour cela. Xavier Hue affirmait :
"Si on n’enlève pas le socle de béton entièrement mais seulement sur une petite épaisseur, la terre ne sera plus cultivable".
Alain Meyer n’avait pas de réponse à apporter plus précisément à ce sujet. Il faut savoir que la société RES est promoteur du projet mais que le parc éolien sera vendu et que l’acquéreur devra supporter le coût du démantèlement. L’impact sur l’immobilier est aussi à prendre en compte, comme le soulignait Patrick Thibaut :
"Un agent immobilier est venu me voir. Des personnes souhaitent acquérir un terrain ou une maison sur Sérifontaine mais si nous soutenons le projet, ils ne signeront pas"

« L’avis des gens »
Clotilde Dekoninck, présidente de l’association «Le bruit dans le vent 2017», créée au lendemain de la connaissance du projet n’était pas convaincue, a l’image du public, par les arguments de la société RES.
"Nous n’avons aucune réponse concrète sur le nombre d’éoliennes, leur implantation. On ne tient pas compte de l’avis des gens. Comment un tel projet peut-il perdurer alors qu’il y a 13 communes qui ont voté contre?

Le chemin pour voir la première éolienne sur le territoire n’est pas encore ouvert pour la société RES qui pourtant, se dépense sans compter pour convaincre une opposition largement majoritaire.

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A voir sur ce blog

Les anti-éoliens de Creuse se réunissent en collectif départemental face aux projets qui se "multiplient"

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/les-anti-eoliens-de-creuse-se-reunissent-en-collectif-departemental-face-aux-projets-qui-se-1517121653

Sept associations de riverains qui s'opposent à des projets éoliens se sont fédérés dans le collectif SOS Eole 23 samedi, pour peser sur les élus face aux promoteurs. Ils s'alarment d'une "multiplication" selon eux des projets éoliens.

Saint-Yrieix-les-Bois, France
Le collectif SOS Eole 23 est né samedi à la salle communale de Saint-Yrieix-le-Bois, en réunissant plusieurs associations de riverains opposés aux projets éoliens dans leur commune. 

Il regroupe le collectif Vent d'Etat, qui lutte contre un projet à Saint-Hilaire-la-Plaine, le collectif Vents libres de Pionnat qui s'oppose à un projet de "douze" éoliennes, plusieurs associations qui luttent contre un projet d'éoliennes entre Saint-Fiel, Anzême et Saint-Sulpice-le-Guéretois, ou même un riverain de Saint-Georges-la-Pouge qui "a eu vent d'un projet par le maire", mais "n'en sait pas plus"


Des projets éoliens qui se "multiplient" ?


En tout, une vingtaine de personnes étaient présentes, avec sept associations et collectif identifiés qui se sont réunis dans le nouveau collectif départemental. Ils souhaitent peser plus lourd dans le débat public, face aux promoteurs qui selon eux veulent "multiplier" les projets éoliens en Creuse. 


"On peut penser qu'en Creuse il y aura bientôt 300 projets éoliens, pour des éoliennes de 150 mètres de haut. C'est terrible !" Martine Faucher, de Vent d'Etat".


Selon eux, 35 éoliennes seraient déjà en projet dans les communes autour de Guéret.


Mais les chiffres officiels et vérifiés sont beaucoup moins alarmistes. Aux dernières nouvelles, il y avait seulement une vingtaine d'éoliennes en fonctionnement dans la Creuse, et 66 nouvelles éoliennes sont envisagées dans des projets qui sont à des stades très différents de réalisation. Rien ne dit que chacun de ces projets aboutira. 


Pas de dirigeant, mais un bulletin d'information


Le collectif veut agir pour faire annuler ces projets, en fédérant des "compétences" qu'elle trouve parmi ses membres : juristes, spécialistes de la comptabilité d'entreprise ou encore personnel médical, pour intervenir lors des enquêtes publiques et montrer les "dangers" des projets éoliens. 


Mais pour l'instant, SOS Eole 23 n'a pas de chef ou de porte-parole : personne n'a voulu tenir la barre lors de la première réunion. Pas de décision non plus sur la création d'un site internet. "Soyons modestes, éditons un bulletin", a proposé un participant. Un bulletin d'information à destination des creusois va donc être édité.
Et des dissensions sont sont déjà en germe : un autre collectif, nommé "Alerte éoliennes 23", a été évoqué lors de la réunion. "On n'est pas d'accord sur tout", reconnaît un des participants.


News




01/02/18 : Un collectif se forme en Creuse contre les éoliennes industrielles
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/collectif-se-forme-creuse-contre-eoliennes-industrielles-1413201.html
Fin janvier, six associations creusoises luttant contre les éoliennes industrielles se sont rassemblées pour créer un collectif nommé SOS-Eole 23. Le département fait partie d’une zone de développement éolien (ZDE).
En Creuse, les projets d’implantations de parcs éoliens sont nombreux. L’ensemble du département ainsi que le nord de la Haute-Vienne et le sud de l’Indre fait partie d’une zone de développement éolien (ZDE). Une quinzaine de projets auraient été déposés à Guéret. Mais six associations creusoises, vent debout contre les éoliennes industrielles, se sont unies dans le collectif SOS-Eole 23 pour s’y opposer.
Leur union vise au recensement de tous les projets sur leur territoire. « Douze éoliennes en projet à Pionnat, huit à Anzême, quatre à Saint-Fiel, six à Glénic, deux à Saint-Sulpice-le-Guérétois, quinze à Saint-Hilaire-la-Plaine et Ahun… », énumère le quotidien Le Populaire du Centre.
Des démarchages discrets auprès des élus et des agriculteurs
Si certains projets sont déposés en préfecture, le démarchage commence souvent très discrètement. « Les habitants apprennent –mais pas toujours – que le maire a reçu les promoteurs. C’est comme ça que les projets se font : à bas bruit. », dénonce Martine Faucher, porte-parole de SOS-Eole 23.
Les entrepreneurs contactent également les agriculteurs, propriétaires de terres qui pourraient accueillir des éoliennes. « Quand on leur propose 6000 euros par an, je comprends leur tentation », estime Jean-Marie Chevrier, lui aussi membre du collectif.
A Ahun, le maire a été contacté il y a deux ans pour un projet d’installation de 4 éoliennes sur sa commune. L’élu se dit ni pour, ni contre. Selon lui, c’est à l’Agence régionale de la santé de trancher.
Ce collectif de 6 associations se dit favorable aux éoliennes, mais pas aux grandes éoliennes industrielles. Il va organiser des réunions publiques, et démarcher les élus. Il affirme que déjà, certains d'entre eux auraient changé d'avis…
Le parc éolien en Limousin
5 parcs éoliens sont installés en Limousin, indique sur son site la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL).
En Corrèze : à Peyrelevade, 6 éoliennes pour 9 Méga Watts (MW)
En Creuse : à Boussac, 9 éoliennes pour 12.6 MW / à Chambonchard, 6 éoliennes pour 10.8 MW / à la Souterraine, 4 éoliennes pour 8 MW.
En Haute-Vienne : à Rilhac-Lastours, 1 éolienne citoyenne pour 2 MW.
Les dossiers de dix projets éoliens sont également en cours d’instruction.



31/01/18 : Creuse : Six associations réunies dans le collectif anti-éolien SOS-Éole 23 en Creuse
https://www.lepopulaire.fr/gueret/environnement/creuse/2018/01/31/six-associations-reunies-dans-le-collectif-anti-eolien-sos-eole-23-en-creuse_12720959.html
Réunies samedi 27 janvier à Saint-Yrieix-les-Bois (Creuse), six associations creusoises luttant contre l’éolien industriel ont décidé d’unir leurs forces. Un site Internet devrait être prochainement créé.
Le collectif s'appelle « SOS-Éole 23 ». La décision a été prise samedi soir, à la salle polyvalente de Saint-Yrieix-les-Bois (Creuse), au terme d'une réunion rassemblant les associations creusoises qui s'opposent aux parcs éoliens industriels.
Autour de la table, il y avait l'association Pionnat Vents libres, l'association de défense des eaux et des vallées, Agir pour la qualité de vie à Anzême, l'association de défense du pays guérétois (Saint-Fiel), Vie-vents en Creuse (Glénic), Vents d'État (Saint-Hilaire-la-Plaine et Ahun). Une quinzaine de personnes intéressées par la création d'un collectif anti-aérogénérateurs étaient également présentes.
La crainte d'un impact sur le tourisme
Les représentants des associations ont listé les parcs industriels qui pourraient voir le jour en Creuse : douze éoliennes en projet à Pionnat, huit à Anzême, quatre à Saint-Fiel, six à Glénic, deux à Saint-Sulpice-le-Guérétois, quinze à Saint-Hilaire-la-Plaine et Ahun…
Prolifération de projets éoliens en Creuse: le vent tourne-t-il ? (2017)
« Dans une zone autour de Guéret vont s'élever au minimum quarante éoliennes, de 140 à 160 mètres de haut », pronostique Martine Faucher, présidente de Vents d'État. Des chiffres qui font réagir le public : « C'est quatre fois la hauteur du viaduc de Busseau ». « C'est la moitié de la Tour Eiffel ». « Ça nous amènera moins de touristes. »
Les associations, qui se sentent parfois démunies face à des entreprises « rodées sur les procédures », ont décidé d'unir leurs forces. « Mon sentiment, c'est que les promoteurs cherchent partout. Ils multiplient les projets. Dès qu'il y en a un qui est abandonné, ils se déplacent d'un kilomètre. C'est pour ça qu'il faut se regrouper », lance un habitant de Saint-Georges-la-Pouge.
La résistance aux éoliennes s’organise en Creuse (2017)
Démontrer la "non-rentabilité" de l'éolien
« Les projets sont souvent imbriqués entre plusieurs communes, nous avons donc intérêt à nous rassembler », ajoute Fabien Glemet, qui se bat contre l'installation d'éoliennes à Saint-Fiel, juste à côté d'Anzême et de Saint-Sulpice-le-Guérétois, où des projets sont aussi en cours.
Les associations souhaitent mettre en commun leurs compétences, notamment pour démontrer « la non-rentabilité » de l'éolien industriel.
Un maire de la Creuse réclame 25.000 euros à la présidente d'une association anti-éoliennes (2018)
Dans un premier temps, les présidents des différentes associations vont assurer le rôle de porte-parole du collectif, avant de trouver un président. « Nous souhaitons rester apolitiques et être au service de la communauté creusoise. Nous ne défendons pas d'objectif personnel, rappelle Martine Faucher. Nous luttons contre l'éolien industriel, pour préserver le pays tel qu'il est. »
Dans la salle, plusieurs personnes insistent sur la nécessité de ne pas dénaturer le paysage : « Les gens viennent en Creuse pour la qualité de vie. Au niveau de l'image, ça va être désastreux », estime Christian Ricard, de Pionnat.
« Il y a 1.200 emplois dans le tourisme en Creuse. S'il y a des éoliennes partout, les gens ne viendront pas », ajoute Martine Faucher. « Si on veut faire venir des néo-ruraux en Creuse, ce n'est pas avec de l'éolien industriel ! », complète une dame dans le public.
Un site internet en projetLe collectif a décidé de mettre en place des actions de communication : création d'un site Internet puis bulletin d'information. « La première chose à faire, c'est de réagir lors des enquêtes publiques, estime Philippe Breisch, président de l'association de défense des eaux et des vallées. Il faut que les gens soient informés des points sur lesquels on peut attaquer. »
Des réunions d'information seront peut-être organisées dans le futur. Certains ont également suggéré que le collectif sensibilise les responsables politiques locaux.


dimanche 28 janvier 2018

Aveyron : Communiqué de l'AMASSADA

AMASSADA - 1

amassada@riseup.net
 

le 27/01/2018

À infoamassada

bonjour,

Décidément, les promoteurs ont une imagination débordante lorsqu'il s'agit de tenter de bloquer toute opposition !

Vendredi 26 dans la soirée, plusieurs personnes ont reçu la visite d'un huissier de justice, afin de leur signifier leur comparution immédiate ce lundi 29 janvier pour leur interdire tout accès au site de Crassous sous peine d'astreinte. C'est à la demande de Théolia (promoteurs du parc éolien), que la justice a été saisie pour un référé heure à heure, une procédure en accéléré que s'est empressé d'accepter la "justice". Théolia demande ainsi à cette "justice" d'interdire à nos camarades un espace comprenant routes et chemins de randonnée autour de Crassous pendant une durée de 14 mois, sous peine d'une amende de 2000 € par heure de présence. 

Cette tentative, diligentée par des entreprises et des intérêts privées pour restreindre les libertés des uns et des autres est une atteinte grave aux droits fondamentaux, qui pourrait servir de jurisprudence aux aménageurs de toute sorte. C'est pourquoi nous serons nombreux le jour de leur procès, procès qui se déroulera sans qu'aucun avocat de la défense n'est eu accès au dossier complet avant l'audience. 

Nous vous donnons donc rendez vous ce lundi 29 janvier à Rodez devant le tribunal dès 10h30 pour soutenir les luttes et s'opposer à ces dérives judiciaires. Apportez vos casseroles et autres ustensiles bruyants pour que notre colère franchisse l'enceinte du tribunal. 

Après une opération policière démesurée jeudi pour une simple présomption de délit, voilà la justice qui se précipite au chevet d'entreprises privées, et tente de museler toute opposition aux éoliennes industrielles. 

Face à ces intimidations, soyons de plus en plus nombreux à défendre nos territoires et nos vies !
Restez mobilisés car dans les documents reçus par huissier, il est précisé que Théolia entend pouvoir reprendre ses travaux des le 1er février. Des rendez-vous ultérieurs seront annoncés dans les prochains mails. 

Pas res nos arresta!
AMASSADA - 2

Rassemblement-tintamarre pour les libertés à Saint-Affrique 

Samedi 3 Février 10H30

Suite à 13 gardes à vue dans différentes gendarmeries de l’Aveyron et un projet de con-trôle judiciaire par référé pour empêcher l’accès aux environs du chantier de parc éolien de Crassous , il est programmé un Rassemblement-tintamarre, devant l'Hotel de Ville de Saint-Affrique, commune du projet, ce Samedi 3 Février à 10h30.

Les gardes à vue se sont déroulées jeudi 25, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour un délit mineur après l’intervention démesurée de dizaines de gendarmes au petit matin. Elles se sont déroulées loin des yeux (Marcillac, Bozoul, Capdenac, Villefranche de Rouergue, Laissac, Rodez... ) . Ce coup de force n'a pour projet que d'intimider ceux et celles qui voudraient s'opposer aux éoliennes industrielles et au projet de méga Transfo à Saint Victor.

Aucune mise en examen à la sortie de ces 10 heures de privation de liberté.

La liberté de manifester ses convictions n'a pas à être limitée ni contrainte dans un élan de bombage de torse du gouvernement vis à vis des luttes contre les GPI (grands projets inutiles) pour faire passer l’abandon du projet d’aéroport de NDDL auprès des aménageurs.


Défendons les libertés fondamentales de manifester et protestons contre la criminalisation des luttes.



Habitants et habitantes d’Occitanie : 

« Aux libertés »! 


amassada@riseup.net



Articles de presse : 



02/02/18 : Aveyron : Crassous : Théolia déboutée de ses requêtes
http://www.centrepresseaveyron.fr/faits-divers/crassous--theolia-deboutee-de-ses-requetes-XK590022
Le tribunal civil a débouté hier l’entreprise qui réclamait l’interdiction du site à cinq personnes proches de l’Amassada.
La société Théolia, qui réalise le parc éolien de Crassous à Saint-Affrique, a été déboutée de ses requêtes, adressées au juge du tribunal civil à l’encontre de cinq personnes du collectif de l’Amassada, opposé, entre autres, à la réalisation de ce parc.
En l’espèce, dans une procédure d’urgence appelée référé heure par heure, elle réclamait l’interdiction pour les cinq personnes désignées de fréquenter les abords du site de Crassous durant 14 mois, sous peine de se voir infliger une amende de 2000 euros par heure de présence.
Et ce, après des constats d’huissiers effectués les 8 et 9 janvier.
Une décision qui ne devrait pas manquer d’être saluée ce samedi, à l’occasion de plusieurs rassemblements de l’Amassada, à 10 h 30 devant la mairie de Saint-Affrique et à 15 heures place du Mandarous à Millau.

29/01/18 : Aveyron : Cinq militants de l’Amassada convoqués au tribunal de Rodez ce matin
http://www.centrepresseaveyron.fr/faits-divers/cinq-militants-de-l-amassada-convoques-au-tribunal-de-rodez-ce-matin-BD588298
Les interpellations survenues en fin de semaine dernière ont débouché pour certaines sur des convocations à comparaître à la barre du tribunal de Rodez.
Quelques jours après l’interpellation de treize de ses militants, le collectif Amassada, qui s’oppose au projet de transformateur électrique à Saint-Victor-et-Melvieu et au projet éolien de Crassous près de Saint-Affrique, se rend aujourd’hui à Rodez.
Devant le tribunal, plus précisément. Rendez-vous est donné, avec casseroles et ustensiles, à 10 h 30.
La raison ? Cinq militants auraient été avertis, « vendredi dans la soirée », indique le collectif, d’une convocation à comparaître devant le tribunal de Rodez.
Les personnes convoquées ne font pas partie de celles interpellées et entendues jeudi dernier.
D’après l’Amassada toujours, une procédure de référé judiciaire aurait été déposée, demandant dans l’urgence à la Justice, d’ordonner des mesures provisoires à l’encontre des militants qui n’entendent « rien lâcher » et veulent « continuer à bloquer le chantier ».
Les cinq personnes convoquées pourraient se voir interdites d’accès à un périmètre autour du chantier éolien de Crassous, sous peine d’amende.
« On a l’impression que tout l’arsenal judiciaire est mis en branle », regrette Jordi Soulié, l’un de ses porte-parole de l’Amassada.

01/02/17 : Aveyron : La demande de référé contre les opposants du parc éolien de Crassous a été déboutée
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/01/2733718-demande-refere-contre-opposants-parc-eolien-crassous-ete-deboutee.html
La demande en référé de la société Futuren, contre les opposants au parc éolien de Crassous, à Saint-Affrique, a été déboutée. La décision a été rendue ce mercredi matin au tribunal civil de Rodez.
La société Futuren - anciennement Theolia qui a racheté Ventura à l’origine du projet - avait désigné cinq opposants, des membres de l’Amassada, et demandé que leur présence soit interdite autour du site de Crassous sous peine d’une amende de 2 000 € par heure.
Or le tribunal aurait estimé que la désignation des cinq personnes était subjective, et que les éléments étaient insuffisants au regard de l’absence d’incidents lors des vérifications faites par les autorités.
Outre cette décision, une plainte de Futuren pour dégradation et vol sur le chantier contre treize opposants reste en cours.
Les membres de l’Amassada ont prévu d’échanger sur leurs futures actions à leur réunion habituelle du samedi.


03/02/18 : Sur France3 Ocitanie :

Les vidéos
⚛ Hiver ardant ! :
⚛ PasResNosArresta: "La transition pour les nuls" : 
⚛ STE AFFRIQUE, 4 NOVEMBRE 2017 : PAS RES NO ARRESTA : 
⚛ Prise de la tour, Saint Victor contre l'enquête publique de RTE
⚛ Opposition enquête publique RTE, deuxième volet
⚛ Saint Victor : Opposition à l'enquête publique (reportage France 3)
https://www.youtube.com/watch?v=Tj3h39s0Krk
⚛ A STE AFFRIQUE LES RESISTANT-E-S AU SACCAGE EOLIEN DENONCENT UNE ENQUETE PUBLIQUE BIDON : 

Doubs : Fontenelle-Montby - GROGNE - Éoliennes : « Un bruit insupportable »

http://c.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/01/28/eoliennes-un-bruit-insupportable

Une partie de la population de Fontenelle-Montby dénonce les multiples nuisances des éoliennes. Des plaintes ont été déposées à la Dreal. 


Les pétitionnaires déplorent l’absence de réponses de l’administration.

On sait, par expérience, que les dossiers éoliens ne sont jamais un long fleuve très tranquille. Les « Doubs amis de la Dame Blanche », à Vieilley, ont montré le chemin de la fronde et contribué à juguler les perspectives de développement d’un parc sur la crête qui longe la vallée de l’Ognon.

Il y a un mois, le producteur d’énergies renouvelables québécois Innergex, nouveau propriétaire de 43 éoliennes sur les secteurs de Rougemont et Baume-les-Dames, se présentait face aux acteurs locaux pour livrer des informations sur le dessein de son investissement de 50 M€ dans le Doubs. Tout en rassurant sur sa « vision de notre métier, comme étroitement lié aux territoires. On veut respecter une certaine solidarité à l’intérieur de ces périmètres ».


Depuis, le vent a soufflé dans les pales. Un foyer d’insatisfaction, dans la commune de Fontenelle-Montby, non éludé d’ailleurs par Innergex, a été attisé par les propos tenus par le premier édile, semblant minimiser le volume des doléances toujours très vives dans la localité. Qui dénoncent les nuisances générées par les éoliennes. « Fontenelle-Montby compte une trentaine de maisons habitées en permanence. Dix-sept plaintes ont été déposées à la Dreal début 2017. Suite à cela, une étude acoustique a été conduite mais aucun résultat n’a été communiqué. Pas plus d’ailleurs que ceux des études préliminaires où Opale nous signalait un village sans bruit », peste Louis Hugueny, porte-parole de ce collège de mécontents.


« Une catastrophe pour le bien-être des villageois »


« Aujourd’hui, malgré le bridage soi-disant maximum des éoliennes, le bruit par vent d’ouest est insupportable, il s’entend dans les maisons malgré des fenêtres double vitrage. Plus personnes ne dort la fenêtre ouverte l’été ! » Ces griefs sont couchés dans un courrier adressé au préfet l’été dernier par des pétitionnaires. « Un seul d’entre nous a reçu une réponse, les autres ont été ignorés ». Le maire de Fontenelle-Montby, Denis Girard, reconnaît lui-même ces nuisances sonores. Mais espère une amélioration.


Innergex s’est officiellement engagé à étudier les différents cas qui posent problème. À atténuer les effets dérangeants des éoliennes, comme ce clignotement rouge la nuit. Mais, selon les signataires de la pétition, d’autres gênes pèsent sur leur quotidien : « Les nuisances visuelles, les problèmes de réception de télévision (toutes les antennes râteau sont inutilisables), l’effet stroboscopique des pales devant le soleil… L’argent des éoliennes permet de rénover un bâtiment communal qui va servir trois fois par an aux habitants et, tous les autres jours, on devra supporter le bruit et la vue de ce qui nous avait été présenté comme une chance et qui est, en réalité, une catastrophe pour le bien-être des villageois ».


Éric BARBIER


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Doubs : Malgré le bridage soi-disant maximum des éoliennes, le bruit par vent d’ouest est insupportable, il ...
http://c.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/01/28/malgre-le-bridage-soi-disant-maximum-des-eoliennes-le-bruit-par-vent-d-ouest-est-insupportable-il
"Malgré le bridage soi-disant maximum des éoliennes, le bruit par vent d’ouest est insupportable, il s’entend dans les maisons malgré des fenêtres double vitrage."
Louis Hugueny, habitant de Fontenelle-Montby


Directement visée par les mécontents de Fontenelle-Montby, la société Opale, qui a mené les études de faisabilité de plusieurs projets locaux, répond aux doléances formulées. Et replace d’emblée ces éléments dans leur nouveau contexte : « Concernant l’exploitation du parc éolien de Rougemont-Baume et de la situation précise de Fontenelle-Montby, cela relève désormais de la compétence d’Innergex, le nouvel exploitant qui met tout en œuvre pour répondre aux riverains, dans la continuité des actions mises en place précédemment par Velocita. Ce travail se fait sous le contrôle régulier de la Dreal, et en lien permanent avec le maire de la commune ».
Pour répondre plus précisément aux problèmes de nuisances sonores dénoncées par certains riverains qui se disent incommodés, Opale souhaite rappeler les points suivants : « L’installation d’éoliennes en France est soumise à une des réglementations les plus strictes d’Europe (émergence inférieure à 3 dB la nuit et 5 dB le jour). Le système de contrôle de l’État, via le régime des Installations Classées au titre de la Protection de l’Environnement (ICPE), fonctionne bien dans notre État de droit. Le cadre au niveau acoustique est donc très protecteur pour les riverains en France ».