Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 30 janvier 2018

Indre : Les anti-éoliens en Brenne continuent le combat

https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/les-anti-eoliens-en-brenne-continuent-le-combat

Des éoliennes à Argenton, Celon et Vigoux ? Les membres de l’association Pas de vent chez nous, n’en veulent pas et le font savoir.


Plusieurs membres du bureau de l’association Pas de vent chez nous, qui lutte contre le projet de parc éolien des Portes de la Brenne, sur les communes d’Argenton-sur-Creuse, Celon et Vigoux, ont fait le point, samedi dernier, suite à l’enquête publique clôturée il y a quinzaine de jours par des commissaires enquêteurs. « Maintenant, nous attendons l’avis des commissaires et la décision du préfet, qui suivra », a indiqué Jean Panel, président.

En attente de la décision du préfet


« L’année 2017 a été marquée par de nombreux évènements, entre la réunion publique à Argenton, qui a rassemblé plus de cent participants ; la manifestation Bocage en péril, au mois de juin, qui a mis, dans les rues d’Argenton, plus de deux cents militants anti-éolien ; le dépôt du dossier relatif au projet éolien des portes de la Brenne ; le recueil de plus de 1.300 signatures suite à notre pétition ; l’avis défavorable de la Communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse et l’enquête publique de fin d’année demandée par le préfet, a énuméré Jean Panel. Les enjeux pour l’avenir de la vallée de la Creuse et le Parc naturel régional de la Brenne sont considérables. C’est le message que nous avons voulu faire passer. Je note au passage que le préfet a refusé ou rejeté de nombreux projets impactant le Boischaut-Sud : ceux de Montchevrier, Sauzelles, Parnac, Saint-Gilles, La Châtre-Langlin et Beaulieu. C’est dire combien ce territoire, emblématique pour sa biodiversité et sa valeur patrimoniale, mérite mieux que de devenir une vaste zone industrielle. »

L’association reste pour l’heure vigilante et attentive à l’avis que les commissaires enquêteurs vont prochainement donner et à la décision du préfet. Cette rencontre avait aussi pour but de définir une stratégie d’actions pour l’année 2018. « Il est clair que notre association ne lâchera rien et continuera à s’opposer, dans un esprit constructif et professionnel », a conclu Jean Panel.