Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

vendredi 31 août 2018

STOP AUX MASSACRES DE NOS TERROIRS !!!


Maine-et-Loire : Les projets d’éoliennes continuent de diviser


Les éoliennes continuent de susciter les oppositions. Dernier exemple à Longuenée-en-Anjou.

"Au départ, je n'étais pas spécialement contre, mais devant la somme de questions restées sans réponse depuis la divulgation du projet d'implanter cinq éoliennes dans la commune déléguée de La Membrolle-sur-Longuenée, je suis devenu prudent. Je souhaite connaître les tenants et les aboutissants. "

Guy Dupont est représentatif du malaise qui s'est installé dans Longuenée-en-Anjou lorsque l'entreprise Soleil du Midi est venue proposer l'implantation de ces éoliennes entre la vallée de la Mayenne et le château du Plessis-Macé. Il a même fait partie des Ailes de Longuenée, association locale assurant la promotion de cette implantation. Puis, devant ce projet qui avance « en catimini », il a basculé dans le camp opposé, devenant vice-président de l'Association de préservation de l'environnement Anjou (ApelAnjou).

On compte actuellement 42 éoliennes en service dans le Maine-et-Loire, avec bientôt cinq de plus puisque le parc éolien de Saint-Michel-et-Chanveaux va être très prochainement mis en service.

On compte par ailleurs plus de 70 éoliennes en projets (plus ou moins avancés) si l’on se réfère à cette carte de la DREAL qui répertorie les dossiers officiellement déposés. Certains datent d’il y a déjà plusieurs années. Mais d’autres projets n’y figurent pas encore, c’est notamment le cas de celui de Longuenée-en-Anjou.

On constate que les éoliennes, en fonctionnement ou en projet, se concentrent dans les Mauges et dans le Segréen. Cela s’explique essentiellement par le fait que ces régions sont plus venteuses, mais également moins soumises à des contraintes environnementales et patrimoniales. Pour en savoir plus, la carte dynamique est disponible sur le site internet de la DREAL des Pays de la Loire.

Communiqué de la FED

Contrairement aux affirmations mensongères du Ministère de l'environnement, les français sont globalement défavorables à l'éolien

Les sondages  touchant le grand public incluant la population urbaine montrent qu'il est frauduleux d'annoncer  que 75% des français sont favorables à l’éolien,  comme le fait  officiellement  le  ministère de l’écologie depuis plus de 10 ans
Voici le document officiel qui l'affirme :
OBSERVATION ET STATISTIQUES. Service de l’observation et des statistiques
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n° 412 Avril 2013
Baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat en 2012
L’énergie éolienne jouit d’une image très  positive, 75 % des Français lui trouvant « avant tout des avantages », contre 14 % surtout des inconvénients. Les Français mettent en avant  son caractère renouvelable et son faible impact environnemental. Toutefois, ils sont nombreux à souligner la dégradation des paysages (43 %) et le bruit (34 %) qu’engendrent les éoliennes

Ce chiffre de 75% est repris régulièrement par les représentants de l'ADEME ,  les promoteurs et beaucoup de médias 

Depuis plus de 10 ans les sondages de journaux montrent que l'opinion est loin d'être aussi convaincue que le ministère du Développement Durable

Celui du Figaro du 8 août 2018 en est la preuve :
Énergie : les éoliennes sont-elles la bonne solution écologique?
44.772 votants
34% Oui
66% Non

Si l'on étudie l'historique de la totalité de  la centaine de sondages effectués par les journaux  depuis 10 ans ils indiquent  que les votants  étaient à plus de 50% voir beaucoup plus contre  l'éolien . ( la FED possède des archives concernant l'ensemble de  ces sondages)

Le seul sondage actuellement mis et toujours en ligne par le Progrès  montre à cette date ( 29/08/2018 à 13h45) un résultat pour le moment légèrement différent : 50 % des votants " ne comprennent pas l'opposition aux éoliennes" et 47% comprennent, 3% ne se prononçant pas (la question posée étant légèrement ambigüe)

Vous pouvez toujours voter  en cliquant sur les liens
Participez aux sondages EN COURS du journal le Progrès et du Dauphiné Libéré
https://www.leprogres.fr/actualite/2018/08/27/comprenez-vous-la-multiplication-des-oppositions-aux-eoliennes

Autre Sondage en cours sur le Dauphiné Libéré: 

Vous opposeriez-vous à l’implantation d’éoliennes près de chez vous ?
( Cliquez sur l'image pour voter)
https://www.ledauphine.com/actualite/2018/08/27/vous-opposeriez-vous-a-l-implantation-d-eoliennes-pres-de-chez-vous

Oui -  57 %
Non - 43 %
Cordialement
Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net

Seine-Maritime : Recours des pêcheurs du Tréport contre les éoliennes en mer

Des pêcheurs et des habitants se sont retrouvés sur le port,
mercredi, pour redire leurs craintes face au projet de parc éolien en mer.
http://www.courrier-picard.fr/132456/article/2018-08-29/recours-des-pecheurs-du-treport-contre-les-eoliennes-en-mer

Les pêcheurs engagent un recours auprès de l’Europe contre le projet d’éoliennes en mer. Ils disent déjà ressentir un impact négatif sur leur activité avec les premiers tests.

Les faits
62 éoliennes de 8 MW doivent être construites en mer, au large de nos côtes par Éoliennes en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT), filiale de la société Engie. Le projet date de 2005.



Le projet suscite l’opposition d’une majorité d’habitants, des élus et des pêcheurs, qui dénoncent une implantation dans leur zone de travail.

Les tests pour la mise en place des mats auraient déjà un impact sur le milieu marin.

Un recours va être engagé par les pêcheurs auprès de l’union européenne.
Dans le port de pêche du Tréport, l’opposition reste vive contre le projet de parc éolien en mer, validé par le président de la République malgré l’hostilité locale. 

«  Le 10 septembre, le préfet réunit les maires, les députés, les sénateurs, pour préparer l’enquête publique. Nous, nous ne sommes pas invités, alors que nous sommes les premiers concernés », regrette Olivier Becquet, président de la coopérative des artisans pêcheurs associés (Capa). Mercredi, il avait appelé ces derniers à se rassembler devant la Capa, pour exposer les actions entreprises. Tout récemment, a-t-il annoncé, les présidents des comités des pêches de Normandie et des Hauts-de-France ont adressé un courrier commun au préfet de Normandie, pour rappeler leur refus.

Retarder le dossier
Sur le plan juridique, un recours va être engagé auprès des instances européennes : « Un avocat spécialisé va se déplacer pour faire passer le message. » Mais la procédure ne peut être menée par une structure représentative (comme le comité des pêches), elle doit l’être par les pêcheurs eux-mêmes, a précisé le responsable. Il leur demande donc de s’engager individuellement : « Plus il y en aura, plus ce sera porteur. Le but est de retarder le dossier. » Et qu’il soit peut-être un jour abandonné. « On va faire des campagnes d’affichage, distribuer des tracts dans les villes sœurs et bien au-delà. C’est aussi à vous de vous mobiliser », a lancé le porte-parole.

Car les professionnels craignent pour leur avenir. Le Tréport compte 200 marins et 45 navires, essentiellement côtiers. La zone retenue pour l’implantation des 62 mats est celle qu’ils fréquentent le plus, « la plus riche », entre le rivage et la ligne des 20 miles, de la baie de Somme (au nord), à la pointe d’Ailly (au sud). « Elle sera directement impactée par les bruits générés par le chantier pendant deux ou trois ans. » L’onde sonore se diffuse sous l’eau et ferait fuir les poissons.

Les pêcheurs affirment en ressentir déjà les effets négatifs. Depuis deux mois, une barge effectue des tests géotechniques, avec des forages sur chaque emplacement. « Cela a cassé la migration des sèches et des rougets barbets,dénonce Olivier Becquet. Tout ce que nous disons depuis douze ans se confirme. Les études le montrent aussi. Avant, on pouvait avoir une tonne de sèches par bateau, et maintenant on n’a plus rien. »

Les patrons des petites unités hésitent à sortir, pour ne pas dépenser du carburant inutilement. « Nos charges restent les mêmes », note l’un d’eux, évaluant à 50 % la perte de chiffre d’affaires : « Avant le mois de juillet, on travaillait bien sur ce secteur. Mais on ne voit plus de maquereaux, plus de soles. » Un autre s’alarme : « La nature du fond est en train de changer, c’est la destruction de tout un écosystème. » Même la ressource en coquilles Saint-Jacques pourrait être touchée. Vincent Lamidel, patron de l’Héraclès, un chalutier de 16 mètres, imagine les conséquences avec les 62 éoliennes : « C’est affolant. »

Pour Olivier Becquet, le projet menace « l’économie du littoral, et principalement du port du Tréport », évaluant « à 10 millions d’euros par an » le chiffre d’affaires généré localement par la pêche. Il remarque d’ailleurs que le métier attire encore des jeunes. Comme Matthieu Dovergne qui, à 20 ans seulement, a décidé de se lancer à son compte, à la barre de Mattelo, chalutier-crevettier de 7,80 m. Et il s’inquiète forcément.

Le président de la Capa a demandé aux pêcheurs présents s’il fallait engager des discussions avec le porteur de projet pour obtenir des compensations. « Non  », ont-ils répliqué. « C’est de la poudre aux yeux », a-t-il approuvé. Ils veulent vivre de leur travail, avant tout. Le combat continue.

Contre « le lobby éolien »
Au lendemain de la démission de Nicolas Hulot, le représentant des pêcheurs, Olivier Becquet, n’a pas vraiment regretté ce départ, critiquant l’action du ministre de l’Écologie sur ce dossier. Les opposants au projet remarquent que celui-ci n’a pas supporté le lobby des chasseurs mais estiment qu’il a cédé au « lobby de l’éolien ». Ils font le même reproche au président de la République, Emmanuel Macron, dénonçant aussi le fait qu’il ait validé le 20 juin dernier la création de six parcs éoliens offshore le long des côtes de la Manche et de l’Atlantique, « sans qu’il y ait eu concertation ». A contrario, Olivier Becquet a noté avec ironie que le projet de parc au large du Touquet, où la famille d’Emmanuel Macron possède une résidence, avait été abandonné. « On l’invite à prendre une villa au Tréport ou à Mers. Il faut qu’il fasse autre chose que d’écouter le lobby des industriels. »



jeudi 30 août 2018

Chauve-souris : un mammifère mal connu

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/chauve-souris-un-mammifere-mal-connu_2916503.html

Reportage en ligne

Partez à la découverte de ce petit mammifère indispensable pour la biodiversité.
Mammifère mal connu, sujet à des mythes et parfois redouté, la chauve-souris joue un rôle pourtant crucial au sein de la biodiversité et de la ville. Tous les ans, une nuit de la chauve-souris est organisée pour partir faire sa connaissance, une fois le soleil couché. La chauve-souris mange toutes les nuits l'équivalent de la moitié de son poids en insectes et débarrasse ainsi les cultures de certains papillons de nuit qui les ravagent. Elle peut être considérée comme une auxiliaire de culture.

Des menaces multiples
Ce mammifère est lui aussi menacé par l'utilisation d'insecticides. Autre fléau, les éoliennes qui déciment le nombre de chauves-souris. Il faudrait alors arrêter et adapter les pales en fonction des migrations. En France, en dix ans, le nombre de chauves-souris a presque été divisé par deux.


Nord : Walincourt-Haucourt : L’avenir du parc éolien du Bois de Saint-Aubert déterminé ce lundi

http://www.lavoixdunord.fr/438860/article/2018-08-29/l-avenir-du-parc-eolien-du-bois-de-saint-aubert-determine-ce-lundi

Le tribunal administratif de Lille statuera lundi 3 septembre sur le projet du parc éolien envisagé à Walincourt-Selvigny et Haucourt-en-Cambrésis.

Le tribunal administratif de Lille statuera sur le projet éolien du Bois de Saint-Aubert le 3 septembre prochain. Il y a près d’un an, les magistrats en appelaient à l’éclairage du Conseil d’État, ne sachant pas comment apprécier ce parc projeté sur les territoires de Walincourt-Selvigny et Haucourt-en-Cambrésis. À l’origine, un recours avait été déposé pour annuler l’autorisation d’exploitation de ce parc à six turbines. Les requérants, dont l’association NPEWSHC(1), estimaient le projet de financement risqué, bien que couramment répandu. 

S’interrogeant sur la rétroactivité d’un texte de loi paru après l’autorisation d’exploitation et les « moyens techniques et financiers » nécessaires pour bâtir un parc éolien, le rapporteur a requis l’avis du Conseil d’État. Ce dernier s’est prononcé le 27 juillet dernier. Le tribunal administratif de Lille s’y appuiera pour rendre son verdict. Soit le maintien de l’autorisation, son annulation (obligeant l’opérateur à reprendre son dossier depuis le début), ou le renvoi du dossier devant l’administration s’il n’est pas assez étayé.

(1) Non au projet éolien de Walincourt-Selvigny et Haucourt-en-Cambrésis

Pyrénées-Orientales


mercredi 29 août 2018

Yeu et Noirmoutier: les opposants à l'éolien en mer ne désarment pas

https://rcf.fr/actualite/yeu-et-noirmoutier-les-opposants-l-eolien-en-mer-ne-desarment-pas

Suite aux conclusions favorables de la commission d'enquête, les opposants ont invités la presse pour lui faire part de la suite qu'ils entendaient donner à leur combat. Interview. (en ligne)

Fabien Bouglé , porte-parole du collectif Touches pas à nos îles




EOLIEN ET SOLAIRE : DÉCLIN RAPIDE PROGRAMMÉ

par LUDOVIC GRANGEON, 28/08/2018

http://www.economiematin.fr/news-eolien-et-solaire-declin-rapide-programme


S’il faut donner un conseil aux investisseurs particuliers et institutionnels, c’est de s’éloigner au plus vite des secteurs éoliens et solaires dont la chute est désormais programmée. La bulle va probablement éclater sous peu. Depuis dix ans, la convergence d’intérêts financiers et politiques a propagé une croyance selon laquelle les énergies renouvelables, alternatives au nucléaire, étaient l’éolien et le solaire, jouant ainsi avec l’espoir d’une grande partie de la population.
Pour favoriser le développement de cette filière, des avantages exorbitants ont été imposés : tarifs de deux à cinq fois le prix du marché, obligation d’achat par le bais d’une taxe interdisant le jeu de la concurrence, pourtant religion de Bruxelles. Malgré tout cela, le flop est total. Au lieu d’investir en recherche de procédés performants pour le consommateur, les surprimes ont été empochées par de petits noyaux de spéculateurs financiers, avec des matériels semblables depuis dix ans. Le "syndicat des énergies renouvelables", qui est aussi un lobby, ne comprend aucune section du secteur recherche et développement de procédés performants, qui a du s'organiser ailleurs. Ce marché de dupes touche à sa fin avec l'arrivée des vraies énergies renouvelables qui explose avec bonheur cette année.

Les évidences d’un déclin programmé

La production prouvée annuelle éolien-solaire représente en moyenne 30 TWh sur les 532 TWh de l’électricité française (RTE 2016 -2017)… 6% seulement du total malgré dix ans d’efforts et 50 milliards injectés aux frais des ménages sans qu’ils aient le choix. Malgré une augmentation du parc de 20 % ces deux dernières années, les chiffres de production sont restés quasi identiques, ce qui montre bien que cette filière atteint ses limites, qui sont très basses. Bien pire, ce résultat déjà pitoyable va baisser au lieu de progresser. Ces équipements vont entrer dans une maintenance coûteuse à court terme. Une seule éolienne demande 30 à 40 tonnes de pales à changer régulièrement. Le simple recyclage des pales d’éoliennes en fibre-résine ou des cristaux de cellules solaires, qui vieillissent très vite, se chiffrent en dizaines de milliers de tonnes, en graves problèmes environnementaux, et en dépenses colossales, car ces problèmes ne sont pas résolus aujourd’hui. Une seule usine existe actuellement pour les pales sur des quantités infimes (Zajons) Le recyclage des panneaux solaires a fait des progrès mais avec des coûts de traitement élevés.Les accidents d’exploitation se sont multipliés. Les services d’inspection et de contrôle sont débordés. Les compagnies d’assurance découvrent le risque. Tout cela avec 35 % d'augmentation des tarifs et 15 millions de Français en précarité énergétique.

La « montagne » éolien-solaire a accouché d’une souris

On peut parler d’une « ligne Maginot » des énergies renouvelables, avec les mêmes caractéristiques que cet ouvrage tristement célèbre:  financée à prix d’or par un procédé non démocratique mystérieux, attribuée à un petit noyau d’initiés, ayant fait naitre quelques fortunes privées considérables grâce à un dispositif public, pour un résultat dérisoire. C’est même un désastre, comme on le constate en Allemagne où le prix de l’électricité a doublé pour tomber plus bas qu’avant en émissions carbone. L’Angleterre l’Espagne et le Portugal ont totalement arrêté la promotion de ce dispositif. La loi du marché a parlé avec effondrement immédiat, faute de réelle performance. On parle souvent des objectifs en énergies renouvelables de Bruxelles, mais ne confondons pas renouvelables et éolien-solaire qui n'en sont qu'une toute petite partie. Qui a lu les 40 pages de la Directive européenne détaillée C200 où la décélération de l’éolien et du solaire pour manque de performances est clairement affichée ?

Les vraies énergies renouvelables arrivent (il était temps !)

Une multiplication des évènements des véritables énergies renouvelables apparait partout en France et en Europe dès l’automne avec OSE à Sophia Antipolis, Fcell à Stuttgart, les journées hydrogène des territoires à Toulouse, power2gas à Copenhague ou Zero emission à Cologne.
De vrais industriels ont persévéré dans les énergies renouvelables depuis dix ans. Patiemment, ils ont poursuivi le développement de procédés réellement performants dont le temps de retour est de 3 à 7 ans, alors qu’il est du double au triple avec l’éolien-solaire, (et encore avec subventions). Enfin, nous disposons d’une vraie définition non biaisée des énergies renouvelables, zéro carbone, mais aussi d’un taux de disponibilité qui ne soit pas de 20% mais au-delà de 80-90%. Ces procédés apportent une baisse des coûts au lieu de les augmenter. La rentabilité est de trois à huit fois supérieure à l’éolien-solaire, et elle existe aujourd’hui.  Les filières hydrogène, PAC, etc, arrivent sur le marché à coût compétitif.
Déjà de grands groupes comme Bouygues, L’Air Liquide, Dassault ou Michelin les utilisent. Avec ces nouveaux procédés, l’énergie s’adapte aux usages, et non l’inverse. De plus elle est fournie là où elle doit l’être et au moment où c’est nécessaire. Le gaspillage n’existe plus avec  un approvisionnement adapté à la variabilité et aux changements de consommation. Ces nouveaux procédés permettent un gain de place et une réduction des coûts pour l'utilisateur, exactement l’inverse de la filière éolien-solaire.  En France, plus de 40 sites développent cette année des solutions énergies renouvelables zéro carbone selon la nouvelle filière hydrogène, alors qu'ils étaient une poignée il y a peu de temps.
C’est également vrai pour les véhicules. Hyundai produit désormais en série un véhicule PAC, autonomie 800km zéro carbone, plein en 4 minutes, à la place des véhicules sur batterie qui ne sont qu’une solution de transition. Honda et Renault s’engagent également dans cette voie. Les véhicules rechargeables posent de graves problèmes écologiques par les matériaux utilisés, leur mode d’extraction, leur recyclage et un mauvais bilan carbone. Le désastre Autolib à Paris est arrivé aussi en raison de ses mauvaises performances sur un procédé obsolète.
Désormais des efforts de communication désespérés ne peuvent plus masquer l'évidence. Nous entrons dans une nouvelle ère des énergies renouvelables où la spéculation financière va devoir rendre des comptes après nous avoir leurrés pendant dix ans, où les tarifs de l'énergie ne sont pas systématiquement à la hausse, où les équipements ne marchent pas un jour sur cinq mais constamment, où on implante les installations près des besoins et non dans des endroits perdus pour y faire tranquillement des affaires.

Côtes-d'Armor : Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle : Enquête publique sur le projet éolien. Comment y participer

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-etienne-du-gue-de-lisle/enquete-publique-sur-le-projet-eolien-comment-y-participer-28-08-2018-12062359.php

Une seule permanence du commissaire enquêteur pour le projet des éoliennes de Ker Anna est prévue le jeudi 20 septembre, à la mairie de Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle, de 9 h à 12 h. Pour les personnes ne pouvant se déplacer pendant ce créneau horaire, il est possible de donner son avis, du 27 août au 28 septembre, pendant les heures normales d’ouvertures de la mairie sur le registre prévu à cet effet. Un mail peut aussi être envoyé à l’adresse : pref-enquêtes-publiques@cotes-darmor.gouv.fr ; un simple courrier postal peut également être adressé à la mairie de Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle, au nom de M. le commissaire enquêteur. Dans tous les cas il est indispensable de bien préciser son nom et son adresse.

Il est aussi possible, même si l’on réside à Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle, de rencontrer le commissaire enquêteur à la mairie de Plumieux, le lundi 3 septembre, de 14 h à 17 h 30 ; le samedi 15 septembre, de 9 h à 12 h, ou le vendredi 28 septembre, de 14 h à 17 h 30.

Eure-et-Loir : Le projet de cinq nouvelles éoliennes suspendu à Ermenonville-la-Grande

https://www.lechorepublicain.fr/ermenonville-la-grande/environnement/justice/2018/08/28/le-projet-de-cinq-nouvelles-eoliennes-suspendu-a-ermenonville-la-grande_12961344.html

La cour d’appel suspend le projet de construction de cinq éoliennes à Ermenonville-la-Grande, malgré leur « co-visibilité minime » avec la cathédrale de Chartres.

Les nuages s’amoncellent au-dessus du parc éolien d’Ermenonville-la-Grande. En janvier dernier, les premiers juges saisis, au tribunal administratif à Orléans, avaient ordonné à l’État de délivrer, sous trois mois, un permis de construire au groupe WKN, qui se présente comme « l’un des développeurs les plus importants sur le marché européen » des éoliennes. WKN veut élever cinq éoliennes en bordure de l’autoroute A11.


« Ils sont fatigués par le double discours de l’État »


Ce projet se situe juste à côté d’un autre parc éolien, celui de son concurrent Eco Delta, qui avait finalement obtenu, en 2017, l’autorisation d’implanter quatre éoliennes après plusieurs recours en justice.


La préfecture a fait appel pour WKN, demandant de geler les effets du jugement d’Orléans (voir notre édition du 12 juillet). Et la cour d’appel est d’accord, estimant, dans son arrêt, que « le moyen invoqué paraît, en l’état du dossier, être sérieux » : « Au moins une partie des éoliennes sera en situation de co-visibilité avec la cathédrale de Chartres. Cette situation est de nature à porter atteinte à ce monument historique inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ».
À l’audience, l’avocat de WKN avait fait valoir que le blocage de la préfète était dû « exclusivement à des questions politiques en lien avec la mission “Patrimoine en péril” de Stéphane Bern ». Ses clients ont pourtant été reçus au ministre de la Transition écologique. « C’est un dossier usant pour eux, ils sont fatigués par le double discours de l’État », a insisté l’avocat.


L’affaire n’est pas terminée. Il ne s’agit pour l’instant que d’une suspension du projet, une décision sur la forme. La cour d’appel devrait, d’ici plusieurs mois, rendre un nouvel arrêt. Et il restera encore la possibilité de saisir le Conseil d’État.


Autre article de presse :

28/08/18 : Eure-et-Loir : Ermenonville-la-Grande : le projet d'éoliennes a du plomb dans l'aile
https://www.evasionfm.com/actualite-37181-ermenonville-la-grande-le-projet-d-eoliennes-a-du-plomb-dans-l-aile.html?version=seine%20marne%20sud
A Ermenonville-la-Grande, le projet d'implantation d'éoliennes bat de l'aile. La cour d'appel a suspendu l'avancée du dossier.
A Ermenonville-la-Grande, le projet d'implantation d'éoliennes bat de l'aile. La cour d'appel a suspendu l'avancée du dossier. En cause notamment la co-visibilité avec la cathédrale de Chartres. Selon L'Echo Républicain, la Préfecture estime que ce champ d'éoliennes aurait porté atteinte au monument historique, classé au patrimoine. La décision n'est pas définitive. La cour d'appel rendra un autre jugement dans les mois à venir. Le Conseil d'Etat pourrait même être saisi.


Archives :

Eure-et-Loir : Projet de nouvelles éoliennes à Ermenonville-la-Grande : la covisibilité avec la cathédrale de Chartres fait débat : 

mardi 28 août 2018

Vent de fronde contre les éoliennes dans l'Hexagone

Cet article de presse est paru simultanément dans plusieurs journaux :
Le Progrès, Le Journal de Saône-et-Loire, Vosges Matin, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Républicain Lorrain, Le Dauphiné Libéré, le Bien Public.



Le Progrès 28 août 2018
Le Progrès 28 août 2018
Le Progrès 28 août 2018
Le Progrès 28 août 2018



Éoliennes : un essor lent et contesté
https://www.dna.fr/environnement/2018/08/28/eoliennes-un-essor-lent-et-conteste

Comment les énergies renouvelables pèsent sur votre facture
https://c.dna.fr/environnement/2018/08/28/les-energies-renouvelables-pesent-sur-votre-facture
Vous l’ignorez peut-être, mais les éoliennes qui poussent un peu partout en France, c’est vous qui les avez – en partie – financées.
Pour bien comprendre, revenons-en à la genèse du développement de l’éolienne en France. Des raisons écologiques et stratégiques ont poussé la France – comme la plupart des grandes nations du monde – à décider il y a une dizaine d’années d’augmenter très fortement la part de sa production d’énergies renouvelables (au détriment du nucléaire, technologie peu émettrice en CO2, mais jugée dangereuse).
Prix garanti
Or, changer le système d’approvisionnement électrique coûte cher. L’État subventionne donc très généreusement le secteur du renouvelable. Et comme l’État c’est nous, l’argent est ponctionné sur les factures d’électricité. Si vous regardez au dos de votre facture EDF (ou d’un des concurrents), vous y verrez au chapitre « Taxe et contribution », une Contribution au service public de l’électricité (CSPE). C’est cet argent qui in fine sert, notamment, à financer l’éolien.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a récemment publié l’addition : en 2018, la CSPE va rapporter 7,8 milliards d’euros. Sur ce montant, 68 % serviront au soutien des énergies renouvelables, dont 19 % pour l’éolien. Soit une note de 1,3 milliard d’euros pour les géants d’acier. Cet argent sert notamment à racheter l’électricité à un prix garanti.
Mais les défenseurs du nucléaire, que cette démonstration pourrait exaspérer, apprendront que le montant collecté au titre de la CSPE augmentera dans les années à venir en raison du coût de remplacement du parc nucléaire, vieillissant. Là encore, les contribuables payeront pour accompagner l’évolution du système productif national. Ce qui, rappelons-le, est logique puisque l’État, c’est nous…


Deux sondages en cours

Comprenez-vous la multiplication des oppositions aux éoliennes

https://www.leprogres.fr/actualite/2018/08/27/comprenez-vous-la-multiplication-des-oppositions-aux-eoliennes

résultats du 28/08/18/ à 15h30


Vous opposeriez-vous à l’implantation d’éoliennes près de chez vous ?




résultats du 28/08/18/ à 15h35

« Parcs » éoliens : une manipulation linguistique

Archives Août 2016

https://www.contrepoints.org/2016/08/28/264001-parcs-eoliens-manipulation-linguistique

Par Isabelle de Billy.

Appeler un « parc » un champ d’éoliennes est une manipulation visant à orienter la représentation que s’en fait le contribuable.

La langue française, riche et précise, exprime des concepts.  Les mots ont un sens, ils peuvent être parfois dévoyés, détournés de leur sens originel et réel pour tromper un interlocuteur, un public.

UNE MANIPULATION LINGUISTIQUE

Très intéressée par les énergies nouvelles et renouvelables, leurs projets, leur développement, leurs avatars, j’attache une importance particulière aux termes employés et au pouvoir des mots.
Et mon sang bouillonne quand je lis au détour de chaque article le terme parc éolien. Car, qu’est ce qu’un parc ?
C’est souvent un lieu de promenade, d’agrément, boisé, romantique et bucolique, riche en verdure et en couleurs. La nature et les piaillements des oiseaux y tiennent une place prépondérante. On parle souvent de parc floral, animalier ou zoologique. Les enfants apprécient pour leur détente et leur instruction les parcs d’attraction quand les adultes fréquentent régulièrement les parcs des expositions… Et les villes aménagent de plus en plus des parcs de verdure où viennent respirer les citadins car ils évoquent le calme, la nature paisible, la beauté…
Les huîtres et les bébés ont leurs parcs, Astérix a le sien.
Or, ce terme de parc éolien ( ou de ferme éolienne !)  influence notre représentation et détermine notre manière de réagir. Cette utilisation détournée et abusive est utilisée pour influencer notre représentation et déterminer notre manière de réagir.  Son impact agit sur les mécanismes inconscients de nos cerveaux et c’est bien à de la manipulation que se livrent les promoteurs pour faciliter l’atteinte de leurs objectifs.
On raconte qu’un jour un mendiant demandait l’aumône sur le pont de Brooklyn. À ses pieds, une pancarte mentionne simplement aveugle de naissance. Un passant lui demande combien de dollars arrivent dans son escarcelle « guère plus de 3 dollars par jour » répond l’aveugle. Alors le passant prend la pancarte, la retourne et inscrit : « Le printemps arrive et je ne le verrai pas »… Les jours suivants, le mendiant recevait quotidiennement plus de 20 dollars …
Les mots sont des briques avec lesquelles se construisent les idées, et les promoteurs l’ont bien compris et peuvent facilement nous tromper par l’assimilation d’une information basée sur notre mémoire et sur notre ressenti.
Observons maintenant un ensemble d’aérogénérateurs (et laissons tranquille Éole, maître et régisseur du vent puisque les installateurs de ces machines ne se soucient guère des vents…)
Implantée chacune dans un socle de 1500 tonnes de béton armé, solidement et irrémédiablement ferraillées, elles élèvent à 160 m leurs pales de 6.5 tonnes chacune.
Elles abritent dans leurs nacelles des huiles aussi rares que dangereuses et les accidents, dont les médias ne font pas toujours état, sont nombreux…

PROMENONS-NOUS… AUTOUR DES POTEAUX

Dès lors,
  • QUI envisage une promenade, une détente sous les pales aux effets stroboscopiques, au bruit régulièrement lancinant ?
  • QUI emmène ses bambins jouer à cache-cache autour des poteaux gigantesques ?
  • QUI s’allonge paisiblement à leurs pieds pour y trouver le calme propice à la lecture ou à la réflexion ?
PERSONNE en réalité car ces installations sont situées dans des paysages de belle campagne transformées en zones industrielles !
Zones souvent grillagées, interdites au public, aux accès de secours et de maintenance bétonnés, aux panneaux de mises en garde alarmants ( en cas d’accident, téléphonez … en Allemagne !)
Outre ces dangers visibles, ces zones constituent un risque pour la santé humaine ( troubles du sommeil et du repos, arythmies cardiaques, céphalées, vertiges, nausée) et pour les animaux qu’ils soient sauvages (oiseaux) ou d’élevage (bétail, chevaux, chiens et chats).
Il est grandement temps de ne pas se laisser manipuler par des propos apaisants et d’appeler un parc, un parc et une zone, une zone sans forcer notre interprétation des choses…

Alerte Eoliennes 23

http://www.stopmines23.fr/alerte-eoliennes-23/

Comme nous le savons, les projets d’éoliennes industrielles, d’éoliennes géantes, se multiplient dans notre département (au moins une centaine de machines envisagées à ce jour). Ils suscitent la création de nombreuses associations d’habitants, qui essayent chaque fois de s’opposer à un projet précis près de chez eux.
L’une des difficultés de la lutte contre les éoliennes géantes, c’est que les projets sont éparpillés en un grand nombre de lieux différents, concernant chaque fois un nombre réduit de voisins ; nous en sommes au point où les promoteurs multiplient tout azimut les projets d’installation : pour chaque projet abandonné, on verra renaître instantanément un autre projet juste à côté.
tract-carte-6-mai-2017-verso
Tout le monde conviendra donc que pour remporter des victoires contre les promoteurs, il est indispensable que les oppositions parviennent à s’entraider et à se coordonner dans la pratique. Malheureusement, le projet d’une coordination des associations anti éoliennes creusoises en est toujours aujourd’hui au stade des intentions et des paroles.

C’est notamment pourquoi, en complément des associations existantes, et pour apporter une contribution à cette indispensable coordination, des personnes habitant diverses communes du département ont décidé de constituer le collectif « Alerte éoliennes 23 », qui se donne pour but de critiquer globalement le développement de l’éolien industriel dans notre région.
Ce développement est organisé et planifié par les industriels de l’éolien – et les pouvoirs publics – comme un ensemble cohérent, et c’est en tant que projet d’ensemble qu’il peut être combattu.

Alerte Eoliennes23, BP2, 23000 Saint-Feyre. ou par mail : alerte.eoliennes.23@laposte.net



Fiche information

lundi 27 août 2018

Les opposants unis face au projet Yeu et Noirmoutier


Au Moure de la Gardille ...




(
Le Moure de la Gardille est un sommet appartenant aux monts de la Margeride en Lozère. Il est situé à proximité du mont Lozère et
 à proximité de la forêt de Mercoire,  face à la montagne du Goulet, entre Cévennes et Margeride, à 35 km environ de Mende.)


dimanche 26 août 2018

ADEME et LPO

Main dans la main : 

Extrait
En 2006, la LPO a mis en place le programme national "éolien-biodiversité" avec le soutien de l'ADEME, du ministère de l’Ecologie, du SER et de la FEE (rassemblements des professionnels des énergies renouvelables). Acteurs publics et privés ainsi que des experts naturalistes se sont fédérés dans une volonté commune de faire émerger un parc éolien national respectueux de la biodiversité.


Page 10 : Extrait :
Depuis 2002, le programme « éolien et biodiversité », porté par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et soutenu par l’ADEME, le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM) et les représentants des professionnels SER1 et FEE2, concrétise une volonté commune de développer des parcs éoliens respectueux de la biodiversité.


Avec humour !


par Jacques-Robert SIMON
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/arrete-prefectoral-no-2018-69-207075

Arrêté préfectoral N° 2018-69 relatif à l’état sanitaire des platanes dans le département des Bouches-du-Rhône

Arrêté préfectoral N° 2018-69 relatif à l’état sanitaire des platanes dans le département des Bouches-du-Rhône
Le Préfet des Bouches-du-Rhône
Officier de la Légion d’Honneur
Grand Prix de Badminton

VU le code de l’environnement et notamment les titres I à XXCVI des livres II et CLVII
VU le code forestier et notamment ses articles L. 156-5, L. 165-3 et R. 143-7
VU le code rural et notamment le titre V du livre II relatif à la protection des végétaux.
VU l’arrêté préfectoral du Lundi 13 décembre 2014 vers 15 heures relatif à la protection des espèces protégées.
CONSIDÉRANT QUE l’Office National des Forêts (ONF) nous a signalé que certaines espèces d’arbre, et principalement les platanes, étaient en mauvais état à cause de l’apparition d’un champignon qui donne lieu à la maladie du chancre coloré
CONSIDÉRANT QUE la lutte contre le chancre coloré est obligatoire dans le cadre d'un arrêté national du 22 décembre 2015. 
CONSIDÉRANT QU’il n’y a pas de remède à cette maladie et que l’arbre touché meurt en deux à cinq ans. Et que le brûlage des déchets verts peut être autorisé dans des situations exceptionnelles,
SUR proposition du Directeur Départemental de la Terre, de la Mer, et des arbres à l’exception des Bonsaï
 ARRETE
 ARTICLE 1 :
Le présent arrêté ne s’applique pas aux saules pleureurs même si ils attirent une pitié compréhensible.
 ARTICLE 2 :
Les efforts de prévention des platanes des maladies mycologiques ont été concentrés sur le platane géant de Lamanon, commune des Bouches-du-Rhône qui mesure environ 25 mètres de hauteur (l’arbre pas la commune). Cet arbre a été classé site et monument naturel de caractère artistique le 26 février 1918 et tous les moyens disponibles de la préfecture ont été mobilisés pour préserver cet arbre planté au XVIe siècle par Catherine de Médicis et qui risque de rester le seul de l’ensemble du département à brève échéance.
 ARTICLE 3 :
Sans préjudice d’autres dispositions prévues par d’autres réglementations, une sentinelle a été postée au pied de l’arbre de 8H à 12H et de 14H30 à 18H. Il est en charge d’éloigner tout objet, toute voiture, toute personne qui pourrait donner lieu à la contamination accidentelle du platane. Le champ étant circonscrit et sécurisé, un plan permettant de détecter toute trace de dégradation de l’arbre, tronc comme feuilles, a été établi.
 ARTICLE 4 :
 La Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO), anciennement connu sous le nom d'Office humanitaire de la Communauté européenne, a indiqué qu’un arbre adulte de 25 mètres en bonne santé possède environ 800 000 feuilles et que les atteintes mycologiques conduisaient en général à une exfoliation. Le rapport n’indiquait cependant pas si c’était exact quel que soit le type d’arbre. J’ai donc envoyé sans tarder le service de la voirie compter le nombre de feuilles portées par le platane géant afin de déterminer si le nombre mesuré entrait bien dans les fourchettes fournies par les services la conférence ministérielle européenne du 1er décembre 2017.
 ARTICLE 5 :   
 Le 1er août 2018 à 18H, 732 856 feuilles en parfait état avaient été dénombrées, l’arbre susnommé était donc nominal. Cependant, de brusques rafales de vent, alors que les spécialistes étaient sur le point de quitter le chantier de travail et non prévues par les services de la météorologie nationale, ont pu ensuite fausser le résultat. Heureusement, la force du vent a pu être très précisément déterminée grâce au réseau satellitaire SAT24. Le vent de 18H30 à 18H35 souffla à une vitesse de 63 km/heure. Par voie de conséquence, et selon les barèmes fournis par l’ONF, 2328 feuilles ont dû être ôtées par le vent ce jour là, soit une proportion négligeable au regard de la norme. Aucune détermination n’a été faite durant la nuit car aucun moyen d’éclairage n’a pu être obtenu auprès des services compétents de la municipalité.
 ARTICLE 6 :
 En attente d’investigations ultérieures, il peut être postulé raisonnablement, sous couvert du rapport qui va être rédigé conjointement avec la Mairie du lieu-dit, la Préfecture de Police, le Ministère de l’Environnement et le Ministère de l’Intérieur, que le platane de Lamanon est en bonne santé.
 ARTICLE 7 :
 L’ampleur des moyens mis en œuvre ne peut toutefois pas être maintenu à court et moyen terme. Les platanes banals de plus de 15m ont un nombre moyen de feuilles de 480 000 de feuilles et pourraient entrer dans le champ des contrôles effectués dans le cas présent si les autorités l’exigeaient. Il existe plus de 50 000 platanes ainsi constitués dans le département. Des estimations plus précises sont en cours grâce à une collaboration avec GéoStat financée par le Conseil régional. Quoi qu’il en soit, le personnel actuel ne sera pas suffisant et des moyens supplémentaires doivent être d’ores et déjà envisagés. À noter d’autre part qu’il y a Il y a plus de 3000 milliards d'arbres dans le monde, ce qui donne une idée de l’urgence des mobilisations et de l’ampleur indispensable au niveau de la planète.
 ARTICLE 8 :
 Mme Arthoin sous-déléguée à l’Agence pour le Développement des Profits Personnels (DPP) se propose d’harmoniser les efforts public-privé dans le contrat d’un contrat et pour effectuer les travaux de surveillance susnommés sans déséquilibrer les services municipaux, préfectoraux, nationaux. Bien qu’elle soit l’épouse de l’ami du gendre du Conseiller régional intéressé, aucun conflit d’intérêt n’a été constaté par une lecture attentive du Règlement intérieur de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (JORF n°0236 du 8 octobre 2017). Si cette procédure publique-privé se mettait en place, elle libérerait les préposés qui pourraient s’occuper de nouveau à faire respecter les nouvelles limitations de vitesse plutôt que de compter les feuilles des platanes, activité d’ailleurs dénoncée comme non conforme au statut par les syndicats de Police. MmeArthouin a fait valoir que le logiciel DroneDeploy pourrait convenir pour un examen et comptage minutieux des feuilles et que d’excellentes conditions d’achat pourraient être obtenus lors d’un appel d’offre éventuel.
 ARTICLE 9 :
 Cependant, une alternative pour empêcher la progression du chancre coloré peut être proposée.
Les platanes furent plantés à l’initiative de Napoléon afin de procurer à ses soldats une ombre protectrice. Ce temps est révolu : on se bat à coups de taxes douanières, de vilenies emplissant les médias, de satellites tueurs, de drones guerriers… En conséquence, et dans le but de sauver la planète de réels déficits énergétiques et de non moins réelles pollutions atmosphériques, il est proposé de remplacer les platanes par des éoliennes de différentes tailles pour respecter la diversité des paysages. Une touche de couleur pourrait être ajoutée à l’initiative d’associations locales permettant de rendre concrète cette participation promue par nos services. L’électricité produite pourrait être utilisée localement plutôt que stockée au sein d’accumulateurs, par exemple sous forme d’une climatisation dans des guérites, la régulation de température des stations service, des supermarchés…J’ajoute que, même si lors de ma retraite très proche je compte être consultant pour Windustry (Plus de 12 000 emplois équivalent temps plein, dont 5 000 emplois directs ; 4 sites industriels de fabrication d’éoliennes), les propositions faites dans ce présent rapport en tant que représentant de l’ordre public ne sont entachées d’aucune préoccupation personnelle.
 Tiens Pupuce envoie ça au Maire.
  Non fallait pas marquer ça, t’as oublié de débrancher l’Automatic Speech Recognition Software ! Pupuce fais gaffe.