Luxembourg
30/11/22 : Quand les chauves-souris mettent les éoliennes luxembourgeoises à l’arrêt
Extrait : A Garnich ou ailleurs, les pales des éoliennes sont stoppées à la nuit tombée pour laisser évoluer les oiseaux. Mais en fait, plusieurs causes peuvent interrompre le mouvement des pales.https://www.lesfrontaliers.lu/societe/quand-les-chauves-souris-mettent-les-eoliennes-luxembourgeoises-a-larret/
29/11/22 : Les éoliennes régulièrement désactivées pour protéger les chauves-souris
Extrait : Comment pourrait-on précisément appliquer le passage à l'énergie 100% renouvelable au Luxembourg? Combien cela coûterait-il? Peut-on vraiment être indépendant énergétiquement? RTL a interrogé le ministre de l'Energie, Claude Turmes, et bonne nouvelle, ce projet est tout à fait réalisable.
Dans une étude de l'Université de Stanford, des chercheurs ont calculé ce qu'il en coûterait pour approvisionner tout le Grand-Duché en énergies renouvelables. Le Luxembourg devrait, pour y parvenir, investir 14 milliards d'euros dans les énergies éolienne, hydraulique et solaire. Un investissement qui devrait s'amortir au bout de quatre ans.
05/04/22 : Le Luxembourg parmi les pays qui utilisent le plus d'énergies «vertes»
30/01/22 : Voici comment le Luxembourg, qui n’a pas de littoral, compte développer l’éolien offshore
12/01/22 : Comment le Luxembourg, pays sans littoral, veut développer l'éolien en mer
Extrait : Dépendant pour son énergie des importations, le Luxembourg veut réduire les dépendances au pétrole et au gaz, tout en augmentant sa production propre d'électricité en accélérant le déploiement des renouvelables. Dans une interview à La Tribune, Claude Turmes (Les Verts), ministre de l'Energie et de l'Aménagement du territoire du Grand-Duché, dévoile un projet de 30 milliards d'euros pour développer l'éolien offhore, alors que le pays n'a pas de frontières maritimes.
Extrait : Dans sa réponse à une question parlementaire des Piraten, le ministre de l'Energie, Claude Turmes a confirmé ces mises à l'arrêt régulières des éoliennes à certaines périodes de l'année.
Dans le parc éolien de Garnich, du 1er mai au 31 octobre, des "désactivations chauves-souris" sont opérées une heure avant le coucher du soleil et sous certaines conditions climatiques, jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau. Et ce ne serait pas seulement le cas à Garnich.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1998396.html
Dans le parc éolien de Garnich, du 1er mai au 31 octobre, des "désactivations chauves-souris" sont opérées une heure avant le coucher du soleil et sous certaines conditions climatiques, jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau. Et ce ne serait pas seulement le cas à Garnich.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1998396.html
25/08/22 : Les éoliennes mettent le turbo
Extrait : Redonner de la puissance aux éoliennes, c’est le chantier qui est en cours à travers le pays. Au fur et à mesure, des turbines plus performantes sont installées. Moins d’éoliennes, mais plus de jus.
03/08/22 : Le Luxembourg voudrait passer au 100% renouvelables... grâce à ses voisins
Dans une étude de l'Université de Stanford, des chercheurs ont calculé ce qu'il en coûterait pour approvisionner tout le Grand-Duché en énergies renouvelables. Le Luxembourg devrait, pour y parvenir, investir 14 milliards d'euros dans les énergies éolienne, hydraulique et solaire. Un investissement qui devrait s'amortir au bout de quatre ans.
22/06/22 : Natura 2000 : les oiseaux plus forts que les éoliennes
Extrait : Le Luxembourg compte une soixantaine de zones Natura 2000 pour protéger la faune et la flore. Planter des éoliennes à proximité n’est pas la meilleure idée. L’énergie verte, pas à n’importe quel prix.
21/06/22 : Un projet éolien dans le sud revu à la baisse
Extrait : La société Soler, qui prévoyait initialement d'installer 9 éoliennes dans les communes de Sanem, Mondercange, Dippach et Reckange-sur-Mess, via le projet Südwand, est contrainte de réduire la voilure.
16/06/22 : Près de 1 600 coupures d'électricité en 2021
Extrait : Le total de la production d'électricité sur base d'énergies renouvelables n'a toutefois pas suivi la même cadence, ne croissant que de 1,4%. La faute notamment... au manque de vent et à la mise hors service d'anciennes éoliennes en attente d'être remplacées. La production d'énergie éolienne a ainsi baissé de 10% en 2021.
Extrait : Selon le think tank Ember, spécialisé dans l’énergie, le Grand-Duché se distingue pour sa part d'électricité produite par le solaire et l'éolien.
https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-luxembourg-sur-le-podium-des-pays-qui-utilisent-le-plus-d-energies-vertes-93148859843911/03/22 : A Burden, l'installation d'une éolienne fait des remous
Extrait : Les citoyens se battent depuis longtemps contre l'installation d'une éolienne à Burden. Le conseil communal a désormais adopté une résolution contre le projet.
09/03/22 : 25 éoliennes de la société SOLER victimes d'une cyberattaque
Extrait : En quoi consiste exactement cette cyberattaque et quel impact a-t-elle sur l'énergie éolienne luxembourgeoise?
25 des 31 éoliennes de l'entreprise luxembourgeoise SOLER ont été victimes d'une cyberattaque le 24 février. Les éoliennes tournent toujours, mais elle ne peuvent plus être contrôlées à distance.
C'est en fait un satellite qui a été mis hors service par la cyberattaque et ce satellite guidait notamment les éoliennes du producteur allemand d'énergie Enercon.
SOLER, la société luxembourgeoise spécialisée dans les énergies renouvelables, exploite des équipements de ce producteur au Grand-Duché. Les 25 éoliennes qui étaient équipées de cette guidance par satellite, ont perdu le contact.
25 des 31 éoliennes de l'entreprise luxembourgeoise SOLER ont été victimes d'une cyberattaque le 24 février. Les éoliennes tournent toujours, mais elle ne peuvent plus être contrôlées à distance.
C'est en fait un satellite qui a été mis hors service par la cyberattaque et ce satellite guidait notamment les éoliennes du producteur allemand d'énergie Enercon.
SOLER, la société luxembourgeoise spécialisée dans les énergies renouvelables, exploite des équipements de ce producteur au Grand-Duché. Les 25 éoliennes qui étaient équipées de cette guidance par satellite, ont perdu le contact.
Extrait : Pour ses besoins en énergie, le Luxembourg dépend à 95% de ses importations de gaz, de pétrole et d’électricité. Pour autant, le Grand-Duché ne veut pas miser sur l’atome, le pays étant d’ailleurs un des plus farouches opposants à la proposition de la Commission de classer le nucléaire parmi les énergies vertes. Alors qu’aucune mer ne baigne ses frontières, ce petit Etat enclavé entre la Belgique, l’Allemagne et la France parie curieusement sur … l’éolien offshore !
Extrait : Dépendant pour son énergie des importations, le Luxembourg veut réduire les dépendances au pétrole et au gaz, tout en augmentant sa production propre d'électricité en accélérant le déploiement des renouvelables. Dans une interview à La Tribune, Claude Turmes (Les Verts), ministre de l'Energie et de l'Aménagement du territoire du Grand-Duché, dévoile un projet de 30 milliards d'euros pour développer l'éolien offhore, alors que le pays n'a pas de frontières maritimes.
Mais votre pays ne possède pas de frontière maritime !
Je viens de signer un accord de coopération avec le Danemark en vue de créer une île énergétique artificielle en Mer du Nord. Cette île sera reliée à des centaines d'éoliennes offshore.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/comment-le-luxembourg-pays-sans-littoral-veut-developper-l-eolien-en-mer-899905.htmlJe viens de signer un accord de coopération avec le Danemark en vue de créer une île énergétique artificielle en Mer du Nord. Cette île sera reliée à des centaines d'éoliennes offshore.
01/11/21 : Un projet éolien à Differdange énerve côté français
Extrait : Les habitants de la commune de Hussigny-Godbrange n’imaginent pas leur paysage bouleversé par l’arrivée de géants à hélices de 200 mètres de haut. La commune de Meurthe-et-Moselle voit d’un mauvais œil le projet de parc éolien émis, il y a de nombreuses années, du côté luxembourgeois à Differdange. « On n’a rien contre l’éolien, au contraire. On sait que ça fait partie des énergies renouvelables qu’il faut développer, même si elles sont critiquées. Les gens veulent sortir du nucléaire. Mais sur ce dossier, on n’est pas d’accord. Il y aura trop de nuisances pour nous », réagissent Laurent Righi et Marc Manocchi, respectivement maire et adjoint à l’environnement de Hussigny-Godbrange dans les colonnes du Républicain Lorrain. « On attend les retours de la préfecture. Si rien ne bouge, on se tient prêts à organiser une éventuelle manifestation, parce que beaucoup d’habitants de la commune sont avec nous. »
https://lequotidien.lu/a-la-une/un-projet-eolien-a-differdange-enerve-cote-francais/
31/10/21 : Le parc dans le détail
Extrait : Le projet de parc éolien à Oberkorn/Versquenhaff sur la commune de Differdange, appelé Diffwand, comprendrait deux éoliennes de type Nordex Delta. La première d’une hauteur totale de 200 m, la seconde de 239 m, avec une puissance nominale de 4,5 MW, soit la consommation de 6 800 ménages, « 75 % de la consommation actuelle de la commune », explique la municipalité. La construction des unités pourrait débuter fin 2022 ...
https://www.republicain-lorrain.fr/environnement/2021/10/31/le-parc-dans-le-detail
09/09/21 : Un vent nouveau souffle sur les éoliennes Soler
09/09/21 : Un vent nouveau souffle sur les éoliennes Soler
Extrait : En passant de 13 anciennes turbines à seulement 6 nouvelles mais de dernière génération, le groupe Soler va augmenter la puissance de trois de ses parcs au nord du Luxembourg.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/energies-renouvelables-un-vent-nouveau-souffle-sur-les-eoliennes-soler-613a1140de135b9236b23cd309/09/21 : Les éoliennes nouvelle génération débarquent au Luxembourg
Six nouvelles éoliennes viendront remplacer 13 anciennes pour un coût total d'environ 30 millions d'euros.
Les travaux ont commencé dans le parc situé à Esch-sur-Sûre au mois de juillet et devraient se terminer au premier trimestre 2022 à Heinerscheid.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1783774.html
01/09/21 : Les éoliennes de Dalheim prêtes pour leur envol
06/07/21 : Un vent danois dans l'énergie verte luxembourgeoise
05/10/20 : "Il faut abandonner le projet d'éoliennes près de Burden"
01/09/21 : Les éoliennes de Dalheim prêtes pour leur envol
Extrait : Le projet d'installer 5 éoliennes entame sa dernière phase administrative, avec toujours la volonté pour Soler de voir les travaux débuter début 2022.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/energie-renouvelable-les-eoliennes-de-dalheim-pretes-pour-leur-envol-612f30d3de135b92366994fb06/07/21 : Un vent danois dans l'énergie verte luxembourgeoise
Extrait : Le Grand-Duché se dit prêt à investir dans le projet d'établissement d'«îles énergétiques» lancé par le Danemark. Une façon pour le Luxembourg d'atteindre ses objectifs en termes de production d'énergies renouvelables.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/energie-un-vent-danois-dans-l-energie-verte-luxembourgeoise-60e42042de135b9236eb22e211/06/21 : Le Luxembourg et le Danemark coopèrent pour réaliser les premières îles énergétiques au monde
Le Luxembourg et le Danemark ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine de l'éolien offshore, en réalisant les premières îles énergétiques au monde. Ces îles artificielles au large de la côte danoise seront reliées à des centaines d'éoliennes offshore et fourniront de l'électricité verte pour couvrir les besoins en électricité de millions de ménages européens. Le Luxembourg confirme ainsi son engagement en faveur de l'éolien offshore, et suit ainsi l'exemple de nombreux autres pays sans littoral.
17/11/20 : Une nouvelle éolienne dans la commune de Rosport-Mompach
Extrait : Jusqu'il y a peu, la localité de Rosport-Mompach comptait quatre éoliennes, qui produisaient de l'énergie verte depuis 1996.
Durant l'été, ces quatre éoliennes ont été remplacées par une nouvelle installation plus performante. Il s'agit d'un engin unique, plus efficace que l'ensemble du parc éolien précédent.
La nouvelle éolienne ne passe pas inaperçue: elle culmine à plus de 206 mètres.
Durant l'été, ces quatre éoliennes ont été remplacées par une nouvelle installation plus performante. Il s'agit d'un engin unique, plus efficace que l'ensemble du parc éolien précédent.
La nouvelle éolienne ne passe pas inaperçue: elle culmine à plus de 206 mètres.
05/10/20 : "Il faut abandonner le projet d'éoliennes près de Burden"
Extrait : Selon Déi Gréng, ce projet montre à quel niveau les grandes communes de la Nordstad ne respectent pas les plus petites.
Le problème est apparu car les communes de Diekirch et d'Ettelbruck ont souhaité construire leur projet d'éoliennes à la frontière du territoire de Burden.https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1590594.html
15/09/20 : Natur&ëmwelt réagit après la découverte du cadavre d'un milan royal sous une éolienne
Extrait : Le 8 septembre, un milan royal était retrouvé mort sous une éolienne à Wincrange.
L'analyse du cadavre de l'oiseau a permis de déterminer qu'il avait eu l'aile sectionnée, probablement par une des pales de l'éolienne.
La législation prévoit que pendant la période de reproduction du milan royal, la pratique de travaux agricoles dans les champs entourant des éoliennes, doit entraîner l'arrêt de celles-ci pendant cinq jours. En effet, les travaux agricoles, en remuant la terre, peuvent mettre à disposition de ces oiseaux un surplus de nourriture, sur lequel ils vont se précipiter sans prendre garde au danger que représentent les pales des éoliennes.
19/08/20 : Les éoliennes tournent moins rond à cause du coronavirus
04/03/20 : Avec l’éolien, le Luxembourg met un vent aux énergies fossiles
Tandis que la maire d'Ottange, Fabienne Menichetti, parle avec fierté des éoliennes (voir ci-dessous), à la maison communale de Rumelange, on secoue la tête. Car dans la ville au rocher rouge, les plans du projet de parc éolien initié par la Société électrique de l'Our (SEO) ont été abandonnés depuis quelque temps déjà. Pourquoi un tel projet est-il réalisable à Ottange et non à Rumelange?
15/09/20 : Natur&ëmwelt réagit après la découverte du cadavre d'un milan royal sous une éolienne
Extrait : Le 8 septembre, un milan royal était retrouvé mort sous une éolienne à Wincrange.
L'analyse du cadavre de l'oiseau a permis de déterminer qu'il avait eu l'aile sectionnée, probablement par une des pales de l'éolienne.
La législation prévoit que pendant la période de reproduction du milan royal, la pratique de travaux agricoles dans les champs entourant des éoliennes, doit entraîner l'arrêt de celles-ci pendant cinq jours. En effet, les travaux agricoles, en remuant la terre, peuvent mettre à disposition de ces oiseaux un surplus de nourriture, sur lequel ils vont se précipiter sans prendre garde au danger que représentent les pales des éoliennes.
19/08/20 : Les éoliennes tournent moins rond à cause du coronavirus
Extrait : En raison de la faible consommation due aux fermetures des bureaux et des entreprises et aux vents favorables, les week-ends du confinement n'ont pas été simples pour l'éolien qui a souvent connu des prix de l'électricité négatifs, généralement le week-end. Une situation qui s'est calmée cet été mais qui a engendré de grosses pertes au printemps.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1567156.html
03/06/20 : La naissance d'une éolienne en direct
Extrait : Demain, cet engin de plus de 160 m en cours de construction près de Mompach, produira à la force de ses pales, l'équivalent de l'énergie nécessaire à une commune de 1.650 ménages. Encore faut-il construire... Récit en mots, en vidéo et photographies.
03/06/20 : La naissance d'une éolienne en direct
Extrait : Demain, cet engin de plus de 160 m en cours de construction près de Mompach, produira à la force de ses pales, l'équivalent de l'énergie nécessaire à une commune de 1.650 ménages. Encore faut-il construire... Récit en mots, en vidéo et photographies.
04/03/20 : Avec l’éolien, le Luxembourg met un vent aux énergies fossiles
Extrait : Le plus puissant parc éolien du Luxembourg a été inauguré mardi près de Wincrange. Il produit à lui seul 20% de l’énergie éolienne au Luxembourg.
http://www.lequotidien.lu/a-la-une/avec-leolien-le-luxembourg-met-un-vent-aux-energies-fossiles/
03/03/20 : Le plus puissant parc éolien du pays tourne à Wincrange
Extrait : Les sept éoliennes inaugurées ce mardi à la frontière belgo-luxembourgeoise suffisent à «nourrir» en énergie 30.000 personnes. Un record. L'électricité produite au Luxembourg grâce à la force du vent vent atteindra près de 314 GWh en 2020. Ce que consomment environ 170.000 personnes !
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/le-plus-puissant-parc-eolien-du-pays-tourne-a-wincrange-5e5e6524da2cc1784e35776a
19/02/20 : L'éolienne géante qui en effacera quatre petites
Extrait : Malgré les tempêtes de ce mois de février, les travaux de construction de l'infrastructure qui culminera à 206 mètres, avancent bon train entre Mompach et Herborn, à la pointe Est du pays. Au printemps, elle remplacera quatre plus petits modèles d'une autre époque.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/l-eolienne-geante-qui-en-effacera-quatre-petites-5e4cebdcda2cc1784e3567e6
21/01/20 : Les énergies renouvelables gagnent du terrain
03/03/20 : Le plus puissant parc éolien du pays tourne à Wincrange
Extrait : Les sept éoliennes inaugurées ce mardi à la frontière belgo-luxembourgeoise suffisent à «nourrir» en énergie 30.000 personnes. Un record. L'électricité produite au Luxembourg grâce à la force du vent vent atteindra près de 314 GWh en 2020. Ce que consomment environ 170.000 personnes !
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/le-plus-puissant-parc-eolien-du-pays-tourne-a-wincrange-5e5e6524da2cc1784e35776a
19/02/20 : L'éolienne géante qui en effacera quatre petites
Extrait : Malgré les tempêtes de ce mois de février, les travaux de construction de l'infrastructure qui culminera à 206 mètres, avancent bon train entre Mompach et Herborn, à la pointe Est du pays. Au printemps, elle remplacera quatre plus petits modèles d'une autre époque.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/l-eolienne-geante-qui-en-effacera-quatre-petites-5e4cebdcda2cc1784e3567e6
21/01/20 : Les énergies renouvelables gagnent du terrain
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/les-energies-renouvelables-gagnent-du-terrain-5e26c7ecda2cc1784e354702
04/12/19 : Accélérer la transition énergétique
Extrait : Initiative éolienne en mer du Nord
Le ministre a tout d'abord participé à un petit déjeuner de l'initiative éolienne en mer du Nord. Lors de cette réunion, le ministre a rappelé le potentiel éolien en mers du Nord et baltique et insisté sur l'importance d'une bonne gestion du territoire maritime (et des intérêts multiples qui y sont en jeu: pêche, protection de la biodiversité, …). Il a également souligné l'importance que l'agence européenne ESPON basée à Luxembourg pourrait jouer dans ce domaine. Bien que n'ayant pas accès direct à la mer du nord, le Luxembourg entend bien jouer un rôle actif dans le mise en œuvre de ce projet régional d'envergure.
04/12/19 : Accélérer la transition énergétique
Extrait : Initiative éolienne en mer du Nord
Le ministre a tout d'abord participé à un petit déjeuner de l'initiative éolienne en mer du Nord. Lors de cette réunion, le ministre a rappelé le potentiel éolien en mers du Nord et baltique et insisté sur l'importance d'une bonne gestion du territoire maritime (et des intérêts multiples qui y sont en jeu: pêche, protection de la biodiversité, …). Il a également souligné l'importance que l'agence européenne ESPON basée à Luxembourg pourrait jouer dans ce domaine. Bien que n'ayant pas accès direct à la mer du nord, le Luxembourg entend bien jouer un rôle actif dans le mise en œuvre de ce projet régional d'envergure.
https://gouvernement.lu/fr/actualites/toutes_actualites/communiques/2019/12-decembre/04-transition-energetique.html
15/10/19 : Le vent produit toujours plus d'électricité
Si le Grand-Duché consomme toujours plus d'électricité, l'origine de cette énergie se fait de plus en plus verte. Cela tient notamment aux bonnes performances de la production éolienne. Aujourd'hui, le Luxembourg couvre 10,4 % de ses besoins en électricité via des énergies renouvelables.
(pj avec Marco MENG) Pour la première fois dans l'histoire du Luxembourg, la production d'électricité d'origine renouvelable couvre plus 10% de la consommation nationale. C'est ce qu'annonce l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR) dans son rapport annuel sur l'évolution des marchés de l'électricité et du gaz du pays.
L'objectif fixé de 11% de production d'énergie renouvelable domestique dans la consommation des ménages, des services et des industries prévu pour 2020 serait donc à portée de main. Et ce, malgré le fait que les besoins en électricité ont également augmenté ces dernières années. De 6.300 gigawattheures en 2014, la demande a approché les 6.600 gigawattheures.
Une production doublée
A l'heure actuelle, l'industrie représente environ 60% de la consommation électrique, les ménages 13%, le solde (27%) étant dédié aux services administratifs et aux autres activités économiques.
En 2018, la production d'électricité à partir de l'énergie éolienne et solaire ou via la biomasse a augmenté de 14% par rapport à l'année précédente. Claude Hornick, responsable des services énergétiques chez ILR, estime ainsi qu'en cinq ans, la production d'énergie renouvelable dans le pays a quasiment doublé, pour atteindre désormais les 688 gigawattheures.
15/10/19 : Le vent produit toujours plus d'électricité
Si le Grand-Duché consomme toujours plus d'électricité, l'origine de cette énergie se fait de plus en plus verte. Cela tient notamment aux bonnes performances de la production éolienne. Aujourd'hui, le Luxembourg couvre 10,4 % de ses besoins en électricité via des énergies renouvelables.
(pj avec Marco MENG) Pour la première fois dans l'histoire du Luxembourg, la production d'électricité d'origine renouvelable couvre plus 10% de la consommation nationale. C'est ce qu'annonce l'Institut luxembourgeois de régulation (ILR) dans son rapport annuel sur l'évolution des marchés de l'électricité et du gaz du pays.
L'objectif fixé de 11% de production d'énergie renouvelable domestique dans la consommation des ménages, des services et des industries prévu pour 2020 serait donc à portée de main. Et ce, malgré le fait que les besoins en électricité ont également augmenté ces dernières années. De 6.300 gigawattheures en 2014, la demande a approché les 6.600 gigawattheures.
Une production doublée
A l'heure actuelle, l'industrie représente environ 60% de la consommation électrique, les ménages 13%, le solde (27%) étant dédié aux services administratifs et aux autres activités économiques.
En 2018, la production d'électricité à partir de l'énergie éolienne et solaire ou via la biomasse a augmenté de 14% par rapport à l'année précédente. Claude Hornick, responsable des services énergétiques chez ILR, estime ainsi qu'en cinq ans, la production d'énergie renouvelable dans le pays a quasiment doublé, pour atteindre désormais les 688 gigawattheures.
Reste qu'aujourd'hui, le pays couvre seulement 15% de sa propre consommation d'électricité via sa propre production «verte». Le complément est lié en grande majorité à l'alimentation du réseau de Creos depuis l'Allemagne (63%) et, dans une moindre mesure, depuis la France (environ 20%).
A l'heure où, dans son discours sur l'état de la Nation, le Premier ministre Xavier Bettel (DP) insistait pour un Luxembourg plus exigent en terme de développement durable, voilà des chiffres qui confortent le gouvernement dans sa démarche d'aide au développement des parcs de production énergétique durables, que ce soit éoliens ou solaires.
A l'heure où, dans son discours sur l'état de la Nation, le Premier ministre Xavier Bettel (DP) insistait pour un Luxembourg plus exigent en terme de développement durable, voilà des chiffres qui confortent le gouvernement dans sa démarche d'aide au développement des parcs de production énergétique durables, que ce soit éoliens ou solaires.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/le-vent-produit-toujours-plus-d-electricite-5da5e0e7da2cc1784e34daee
14/08/19 : Le photovoltaïque et l'éolien vont être renforcés
14/08/19 : Le photovoltaïque et l'éolien vont être renforcés
Jusqu'en 2020, 11% des énergies au Luxembourg devraient être renouvelables, jusqu'à 25% d'ici à 2030.
Afin d'atteindre ces objectifs, le Gouvernement veut soutenir et renforcer le photovoltaïque et l'éolien. Une situation favorable pour les grands et les petits opérateurs puisque le nombre d'éoliennes devrait sérieusement grimper dans les prochaines années.
La société SOLER produit 75% de l'énergie éolienne au Luxembourg. Une société, dont un des actionnaires n'est autre que l’État luxembourgeois, veut doubler ses effectifs dans les prochaines années. Huit nouveaux sites doivent s'ajouter aux sept déjà présents, 35 éoliennes sont prévues alors que d'autres arrivent en fin de vie et doivent être remplacées par des installations plus performantes. Une autre société, Oekostroum, a également tout un tas de projets en tête.
Des projets ambitieux qui sont donc soutenus financièrement par l’État afin de leur permettre de garder le cap mais également d'attirer de nouveaux investisseurs dans le domaine du renouvelable.https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1389431.html
10/07/19 : LES ÉOLIENNES NUISENT-ELLES À LA SANTÉ ?
Pour le savoir, il faudra attendre la réponse... de la France
Afin d'atteindre ces objectifs, le Gouvernement veut soutenir et renforcer le photovoltaïque et l'éolien. Une situation favorable pour les grands et les petits opérateurs puisque le nombre d'éoliennes devrait sérieusement grimper dans les prochaines années.
La société SOLER produit 75% de l'énergie éolienne au Luxembourg. Une société, dont un des actionnaires n'est autre que l’État luxembourgeois, veut doubler ses effectifs dans les prochaines années. Huit nouveaux sites doivent s'ajouter aux sept déjà présents, 35 éoliennes sont prévues alors que d'autres arrivent en fin de vie et doivent être remplacées par des installations plus performantes. Une autre société, Oekostroum, a également tout un tas de projets en tête.
Des projets ambitieux qui sont donc soutenus financièrement par l’État afin de leur permettre de garder le cap mais également d'attirer de nouveaux investisseurs dans le domaine du renouvelable.https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1389431.html
10/07/19 : LES ÉOLIENNES NUISENT-ELLES À LA SANTÉ ?
Pour le savoir, il faudra attendre la réponse... de la France
"Les vaches meurent et les humains sont malades" à proximité des parcs éoliens. Ce sont les conclusions tirées récemment par le GPSE en France. Qu'en est-il du Luxembourg?
Les éoliennes nuisent-elles à la santé du bétail et des agriculteurs ? D'après les conclusions du Groupement permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole, la réponse est "oui".
Reporterre va même plus loin en affirmant qu'à proximité des parc éoliens, "les vaches meurent et les humains sont malades". Un constat qui a forcé les autorités françaises à demander un avis de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
Mardi, ça a été au tour des autorités luxembourgeoises, en la personne de Carole Dieschbourg, de répondre à cette question.
IL EST URGENT... D'ATTENDRE
Dans sa réponse, la ministre a confirmé que le gouvernement luxembourgeois était "au courant" de cette problématique mais n'a pas annoncé d'initiative sur le plan national pour vérifier si nuisances il y a.
Au lieu de ça, elle a proposé "d'attendre l'avis de l'ANSES" qui devrait "officialiser sa position dans les mois qui viennent". Le gouvernement ne compte donc pas prendre de mesure concrète pour confirmer ou infirmer les conclusions du GPSE.
Il faut savoir qu'actuellement, le Luxembourg compte sept parcs éoliens répartis dans le nord et l'est du pays et que de nouveaux projets sont planifiés pour 2020 à Garnich, à Dalheim et Harlange-Watrange-Eeschpelt. Le parc Windpower de Mompach est également censé accueillir quatre nouvelles éoliennes.
En attendant les conclusions de l'ANSES en France, ces installations continueront donc à fonctionner et même à s'agrandir au Grand-Duché.
Se voulant rassurante, la ministre de l'Environnement a assuré qu'à sa connaissance "les champs magnétiques et électriques produits par les éoliennes ne causent aucun problème" au Luxembourg. En effet, d'après elle, les parcs éoliens luxembourgeois ne dépassent pas les limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques recommandées par la Commission européenne.
Les éoliennes nuisent-elles à la santé du bétail et des agriculteurs ? D'après les conclusions du Groupement permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole, la réponse est "oui".
Reporterre va même plus loin en affirmant qu'à proximité des parc éoliens, "les vaches meurent et les humains sont malades". Un constat qui a forcé les autorités françaises à demander un avis de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).
Mardi, ça a été au tour des autorités luxembourgeoises, en la personne de Carole Dieschbourg, de répondre à cette question.
IL EST URGENT... D'ATTENDRE
Dans sa réponse, la ministre a confirmé que le gouvernement luxembourgeois était "au courant" de cette problématique mais n'a pas annoncé d'initiative sur le plan national pour vérifier si nuisances il y a.
Au lieu de ça, elle a proposé "d'attendre l'avis de l'ANSES" qui devrait "officialiser sa position dans les mois qui viennent". Le gouvernement ne compte donc pas prendre de mesure concrète pour confirmer ou infirmer les conclusions du GPSE.
Il faut savoir qu'actuellement, le Luxembourg compte sept parcs éoliens répartis dans le nord et l'est du pays et que de nouveaux projets sont planifiés pour 2020 à Garnich, à Dalheim et Harlange-Watrange-Eeschpelt. Le parc Windpower de Mompach est également censé accueillir quatre nouvelles éoliennes.
En attendant les conclusions de l'ANSES en France, ces installations continueront donc à fonctionner et même à s'agrandir au Grand-Duché.
Se voulant rassurante, la ministre de l'Environnement a assuré qu'à sa connaissance "les champs magnétiques et électriques produits par les éoliennes ne causent aucun problème" au Luxembourg. En effet, d'après elle, les parcs éoliens luxembourgeois ne dépassent pas les limites d'exposition du public aux champs électromagnétiques recommandées par la Commission européenne.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1374194.html
26/06/19 : Les assureurs veulent investir dans le «vert»
LUXEMBOURG - L’Association des compagnies d’assurances et de réassurances engage une démarche vers des placements plus vertueux. ...
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/les-assureurs-veulent-investir-dans-le-vert-27698186?fbclid=IwAR34kr5K2Chu48dgDRlWrFzgrqeGMaIBzk-6ga7rh0vEr_-W6on8j-bzbRQ
29/05/19 : Le Milan royal en danger à cause des éoliennes
26/06/19 : Les assureurs veulent investir dans le «vert»
LUXEMBOURG - L’Association des compagnies d’assurances et de réassurances engage une démarche vers des placements plus vertueux. ...
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/les-assureurs-veulent-investir-dans-le-vert-27698186?fbclid=IwAR34kr5K2Chu48dgDRlWrFzgrqeGMaIBzk-6ga7rh0vEr_-W6on8j-bzbRQ
29/05/19 : Le Milan royal en danger à cause des éoliennes
Un nouveau cas d’oiseau tué par une éolienne a été recensé à Weiler, le 22 mai. Comme ce ne serait pas un cas isolé, l’ASBL natur&ëmwelt a lancé un appel.
« Les Milan sont en danger, il faut essayer de les sauver. » Elisabeth Kirsch, conseillère en protection de la nature auprès de l’ASBL natur&ëmwelt, tente de trouver des solutions pour éviter que le Milan royal ait le même destin que celui du Tarier des prés, disparu depuis peu au Luxembourg.
Cette espèce d’oiseaux nicheurs, la plus importante d’Europe centrale, compte 15 000 couples, soit 70% de la population mondiale des Milan, qui se reproduisent ici au Luxembourg.
À Wincrange, ils sont particulièrement plus nombreux par rapport au reste du pays : on compte 10 à 13 couples qui se reproduisent sur une superficie de 113,4 km². Malheureusement, dans le même secteur, un danger les guette.
Car ce qui cause la perte du Milan royal, ce sont les éoliennes. «Les rapaces cherchent leurs proies au sol, explique-t-elle, sans regarder en l’air puisqu’ils n’ont pas de prédateurs à proprement parler. Ils sont alors happés par les ailes des éoliennes, et meurent.»
Déjà 13 espèces disparues
C’est en tout cas ce qui s’est passé le mercredi 22 mai. Les restes d’un Milan royal ont été retrouvés à seulement 10 mètres près de la base d’une éolienne, à Weiler. Il s’agirait du premier cas documenté en 2019.
Mais alors, que faire pour les sauver ? A priori, «la réglementation impose que le sol près des éoliennes soit aménagé de manière à ce qu’ils ne soient pas tentés de chasser. Ils ne devraient pas y avoir de quoi manger à proximité», dit-elle.
Pourtant, sur ce site, «les épicéas, plantés non loin, sont beaucoup trop jeunes. Ces arbres denses sont censés empêcher le rapace de voir ce qu’il y a en bas. Mais comme ils sont jeunes, le Milan peut voir, donc il plonge, tout simplement», continue Elisabeth Kirsch.
Que demande natur&ëmwelt ? «Que ces milieux soient effectivement répulsifs pour les Milan et que les permis de placer des éoliennes ne soient accordés que dans le cas où leur installation ne va pas à l’encontre de la protection de la nature», poursuit la spécialiste.
Aujourd’hui, pas moins de 13 espèces d’oiseaux, toutes espèces confondues, ont disparu au Luxembourg. À noter que 24 espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction.
23/05/19 : Un milan royal encore tué par une éolienne
WEILER – Mercredi, un milan royal a été retrouvé mort dans le parc éolien OekoStroum, situé à Weiler. Le ministère de l'Environnement a ordonné la mise à l'arrêt immédiate du site.
« Les Milan sont en danger, il faut essayer de les sauver. » Elisabeth Kirsch, conseillère en protection de la nature auprès de l’ASBL natur&ëmwelt, tente de trouver des solutions pour éviter que le Milan royal ait le même destin que celui du Tarier des prés, disparu depuis peu au Luxembourg.
Cette espèce d’oiseaux nicheurs, la plus importante d’Europe centrale, compte 15 000 couples, soit 70% de la population mondiale des Milan, qui se reproduisent ici au Luxembourg.
À Wincrange, ils sont particulièrement plus nombreux par rapport au reste du pays : on compte 10 à 13 couples qui se reproduisent sur une superficie de 113,4 km². Malheureusement, dans le même secteur, un danger les guette.
Car ce qui cause la perte du Milan royal, ce sont les éoliennes. «Les rapaces cherchent leurs proies au sol, explique-t-elle, sans regarder en l’air puisqu’ils n’ont pas de prédateurs à proprement parler. Ils sont alors happés par les ailes des éoliennes, et meurent.»
Déjà 13 espèces disparues
C’est en tout cas ce qui s’est passé le mercredi 22 mai. Les restes d’un Milan royal ont été retrouvés à seulement 10 mètres près de la base d’une éolienne, à Weiler. Il s’agirait du premier cas documenté en 2019.
Mais alors, que faire pour les sauver ? A priori, «la réglementation impose que le sol près des éoliennes soit aménagé de manière à ce qu’ils ne soient pas tentés de chasser. Ils ne devraient pas y avoir de quoi manger à proximité», dit-elle.
Pourtant, sur ce site, «les épicéas, plantés non loin, sont beaucoup trop jeunes. Ces arbres denses sont censés empêcher le rapace de voir ce qu’il y a en bas. Mais comme ils sont jeunes, le Milan peut voir, donc il plonge, tout simplement», continue Elisabeth Kirsch.
Que demande natur&ëmwelt ? «Que ces milieux soient effectivement répulsifs pour les Milan et que les permis de placer des éoliennes ne soient accordés que dans le cas où leur installation ne va pas à l’encontre de la protection de la nature», poursuit la spécialiste.
Aujourd’hui, pas moins de 13 espèces d’oiseaux, toutes espèces confondues, ont disparu au Luxembourg. À noter que 24 espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction.
23/05/19 : Un milan royal encore tué par une éolienne
WEILER – Mercredi, un milan royal a été retrouvé mort dans le parc éolien OekoStroum, situé à Weiler. Le ministère de l'Environnement a ordonné la mise à l'arrêt immédiate du site.
Après la buse, le milan royal est le rapace qui, en raison de ses vols particulièrement longs, est le plus souvent tué par les éoliennes. C'est précisément ce qui s'est produit dernièrement, au Luxembourg. Comme le rapporte l'ASBL Natur&Ëmwelt, on a «encore une fois retrouvé les restes d'un milan royal au pied d'une des éoliennes du parc de Weiler». L'oiseau a été découvert par des promeneurs, à une dizaine de mètres de l'éolienne.
Le communiqué de l'association luxembourgeoise de protection de la nature nous apprend qu'«en raison des blessures caractéristiques de l'animal, ainsi que de la courte distance qui le séparait de l'éolienne, on suppose qu'il a été happé par les pales». Ce n'est pas la première fois qu'un milan royal est retrouvé mort à cet endroit. Un incident similaire avait déjà eu lieu l'année dernière.
Le milan royal est l'une des plus importantes espèces d'oiseaux nicheurs d'Europe centrale qui abrite environ 15 000 couples reproducteurs, ce qui représente 70% de la population mondiale de milans royaux. Natur&Ëmwelt estime ainsi que «l'Allemagne, le Luxembourg, la France et la Belgique ont une grande responsabilité pour la préservation de cette espèce en Europe».
Le site à l'arrêt jusqu'à nouvel ordre
D'après Natur&Ëmwelt, le rapace en question est vraisemblablement un parent d'une couvée voisine. Le parent survivant aura du mal à nourrir seul ses petits. Il faut donc s'attendre à retrouver d'autres décès de milans. Selon l'ASBL, les éoliennes mettent en danger les oiseaux qui ont élu domicile à proximité.
Informé de l'affaire, le ministère de l'Environnement a demandé à la Centrale ornithologique de fournir un rapport détaillé pour clarifier l'incident et a ordonné l'ouverture d'une enquête auprès de l'Administration de la nature et des forêts. Les éoliennes ne peuvent fonctionner que dans des conditions strictes et encadrées. Cela implique notamment l'éloignement des milans royaux des rotors. Les installations doivent également être coupées durant la première étape de la moisson, qui attire toujours ces oiseaux.
Le parc éolien a été mis hors service par son exploitant «jusqu'à nouvel ordre», a indiqué le ministère de l'Environnement.
Le communiqué de l'association luxembourgeoise de protection de la nature nous apprend qu'«en raison des blessures caractéristiques de l'animal, ainsi que de la courte distance qui le séparait de l'éolienne, on suppose qu'il a été happé par les pales». Ce n'est pas la première fois qu'un milan royal est retrouvé mort à cet endroit. Un incident similaire avait déjà eu lieu l'année dernière.
Le milan royal est l'une des plus importantes espèces d'oiseaux nicheurs d'Europe centrale qui abrite environ 15 000 couples reproducteurs, ce qui représente 70% de la population mondiale de milans royaux. Natur&Ëmwelt estime ainsi que «l'Allemagne, le Luxembourg, la France et la Belgique ont une grande responsabilité pour la préservation de cette espèce en Europe».
Le site à l'arrêt jusqu'à nouvel ordre
D'après Natur&Ëmwelt, le rapace en question est vraisemblablement un parent d'une couvée voisine. Le parent survivant aura du mal à nourrir seul ses petits. Il faut donc s'attendre à retrouver d'autres décès de milans. Selon l'ASBL, les éoliennes mettent en danger les oiseaux qui ont élu domicile à proximité.
Informé de l'affaire, le ministère de l'Environnement a demandé à la Centrale ornithologique de fournir un rapport détaillé pour clarifier l'incident et a ordonné l'ouverture d'une enquête auprès de l'Administration de la nature et des forêts. Les éoliennes ne peuvent fonctionner que dans des conditions strictes et encadrées. Cela implique notamment l'éloignement des milans royaux des rotors. Les installations doivent également être coupées durant la première étape de la moisson, qui attire toujours ces oiseaux.
Le parc éolien a été mis hors service par son exploitant «jusqu'à nouvel ordre», a indiqué le ministère de l'Environnement.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/un-milan-royal-a-ete-tue-par-une-eolienne-17551242
23/05/19 : APRÈS LA DÉCOUVERTE DE CADAVRES D'OISEAUX
Le parc éolien de Wincrange mis à l'arrêt
23/05/19 : APRÈS LA DÉCOUVERTE DE CADAVRES D'OISEAUX
Le parc éolien de Wincrange mis à l'arrêt
Après la découverte de cadavres de Milans royaux près des éoliennes érigées à Weiler dans la commune de Wincrange, le parc éolien a été mis à l'arrêt.
Jeudi matin, l'association Natur an Ëmwelt a publié un communiqué dans lequel elle demandait si l'énergie éolienne était produite au détriment de la nature. Elle appuyait son propos avec la photo d'un cadavre de Milan royal. Des oiseaux morts ont déjà été retrouvés à plusieurs reprises près des éoliennes.
Jeudi matin, l'association Natur an Ëmwelt a publié un communiqué dans lequel elle demandait si l'énergie éolienne était produite au détriment de la nature. Elle appuyait son propos avec la photo d'un cadavre de Milan royal. Des oiseaux morts ont déjà été retrouvés à plusieurs reprises près des éoliennes.
Le Milan royal est l'une des espèces les plus importantes d'oiseaux nicheurs d'Europe centrale. Les Milans sont très nombreux dans la commune de Wincrange. Ils y ont leurs nids. Pour l'association Natur an Ëmwelt, l'installation d'éoliennes ne devrait pas être autorisée dans des lieux critiques du point de vue de la protection de la nature, où certains oiseaux nichent.
Le ministère de l'Environnement a immédiatement réagi et a demandé un rapport détaillé à la "Centrale ornithologique" et en attendant, les éoliennes ont été arrêtées.
Le ministère précise encore que l'exploitation de l'installation est liée à des contraintes strictes afin de protéger le Milan royal.
Le ministère de l'Environnement a immédiatement réagi et a demandé un rapport détaillé à la "Centrale ornithologique" et en attendant, les éoliennes ont été arrêtées.
Le ministère précise encore que l'exploitation de l'installation est liée à des contraintes strictes afin de protéger le Milan royal.
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1351893.html
08/05/19 : Le photovoltaïque cherche des toits au Luxembourg
08/05/19 : Le photovoltaïque cherche des toits au Luxembourg
Pour atteindre les objectifs fixés dans le projet de plan national climat et énergie, le gouvernement mise sur l’énergie photovoltaïque et encourage les habitants à équiper leurs toitures.
Énergies éolienne, thermique ou solaire, le gouvernement mise à fond sur les énergies renouvelables et en ce moment, plus particulièrement, sur celle du soleil. Actuellement, 1300 GW d’énergie solaire sont produits chaque année au Luxembourg par les 6 813 installations photovoltaïques existantes. C’est bien, mais le pays peut mieux faire, selon le ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, Claude Turmes, qui aimerait que «la pompe à essence du futur soit sur le toit de chacun d’entre nous».
Le projet de plan national énergie et climat qui doit être finalisé au mois de décembre prévoit un objectif national de 23 à 25% d’énergies renouvelables en 2030 et 100% à long terme. Pour le moment, le Luxembourg a un taux d’électricité issu d’énergies renouvelables de 8%, dont un cinquième est produit par l’énergie solaire.
«Bon pour le porte-monnaie»
Le ministère prospecte donc toutes les surfaces bâties planes qui pourraient se prêter à l’installation de cellules photovoltaïques et d’établir un cadastre solaire qui informera les particuliers sur les possibilités qu’offrent leurs toitures. Un procédé identique est en cours d’élaboration, ainsi que de nouvelles mesures.
Si la population commence à intégrer le fait qu’un changement énergétique s’impose, encore faut-il le rendre accessible et attractif. Claude Turmes sort un joker de sa manche : «L’énergie photovoltaïque a un bien meilleur rendement que n’importe quel placement en banque. Elle est bonne pour le climat et bonne pour le porte-monnaie.» Surtout avec les nouveaux tarifs garantis sur 15 ans qui ont été mis en place récemment pour de nouvelles catégories de puissance.
Pour une maison unifamiliale avec un dispositif d’une puissance maximale de 10kWc, couvrant environ 100 m², le tarif par mégawattheure augmente de 36% par rapport aux tarifs pratiqués jusqu’alors. Il augmente de 28% pour un appartement équipé d’un dispositif à la puissance maximale de 30kWc. Le gouvernement souhaite inciter les collectivités à investir dans le photovoltaïque, comme c’est déjà le cas avec la commune de Junglinster ou Transition Minett. Pour cela, les puissances électriques maximales ont été augmentées à 500 kWc. Jusqu’à présent, elles ne dépassaient pas les 200 kWc.
Offres attractives
Des restrictions ont également été levées. Ainsi, chaque toiture peut accueillir une installation photovoltaïque, un point de raccordement peut désormais accueillir plusieurs installations et une nouvelle installation peut être construite à côté d’une déjà existante, à condition que celle-ci ait plus de deux ans. Dans sa croisade pour le «100% énergies renouvelables», le gouvernement peut compter sur ces partenaires.
La Fédération des artisans et la Chambre des métiers ont formé et sensibilisé les artisans, l’Ordre des architectes et des ingénieurs-conseils) est également sensibilisé à la question et myenergy va s’occuper de la promotion et du conseil aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises avec Eurosolar Lëtzebuerg. Myenergy aura également un rôle d’assistance technique et contractuelle, mais aussi en matière de communication avec les citoyens. Une campagne de sensibilisation a été lancée.
Pour le moment, l’énergie photovoltaïque représente 15% de l’énergie des ménages et la moitié de l’ensemble des énergies vertes consommées par les ménages. Pour augmenter ces taux, il suffit de profiter des offres du gouvernement. Offres qui, indique Claude Turmes, seront décroissantes d’année en année à partir du 31 décembre.https://www.lequotidien.lu/luxembourg/le-photovoltaique-cherche-des-toits-au-luxembourg/
03/04/19 : Luxembourg : le climat et la transition énergétique au programme des dirigeants du Benelux
Outre le Brexit, les dirigeants des trois pays du Benelux réunis mardi en sommet à Luxembourg ont mis l’accent sur le défi climatique et la transition énergétique.
Énergies éolienne, thermique ou solaire, le gouvernement mise à fond sur les énergies renouvelables et en ce moment, plus particulièrement, sur celle du soleil. Actuellement, 1300 GW d’énergie solaire sont produits chaque année au Luxembourg par les 6 813 installations photovoltaïques existantes. C’est bien, mais le pays peut mieux faire, selon le ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, Claude Turmes, qui aimerait que «la pompe à essence du futur soit sur le toit de chacun d’entre nous».
Le projet de plan national énergie et climat qui doit être finalisé au mois de décembre prévoit un objectif national de 23 à 25% d’énergies renouvelables en 2030 et 100% à long terme. Pour le moment, le Luxembourg a un taux d’électricité issu d’énergies renouvelables de 8%, dont un cinquième est produit par l’énergie solaire.
«Bon pour le porte-monnaie»
Le ministère prospecte donc toutes les surfaces bâties planes qui pourraient se prêter à l’installation de cellules photovoltaïques et d’établir un cadastre solaire qui informera les particuliers sur les possibilités qu’offrent leurs toitures. Un procédé identique est en cours d’élaboration, ainsi que de nouvelles mesures.
Si la population commence à intégrer le fait qu’un changement énergétique s’impose, encore faut-il le rendre accessible et attractif. Claude Turmes sort un joker de sa manche : «L’énergie photovoltaïque a un bien meilleur rendement que n’importe quel placement en banque. Elle est bonne pour le climat et bonne pour le porte-monnaie.» Surtout avec les nouveaux tarifs garantis sur 15 ans qui ont été mis en place récemment pour de nouvelles catégories de puissance.
Pour une maison unifamiliale avec un dispositif d’une puissance maximale de 10kWc, couvrant environ 100 m², le tarif par mégawattheure augmente de 36% par rapport aux tarifs pratiqués jusqu’alors. Il augmente de 28% pour un appartement équipé d’un dispositif à la puissance maximale de 30kWc. Le gouvernement souhaite inciter les collectivités à investir dans le photovoltaïque, comme c’est déjà le cas avec la commune de Junglinster ou Transition Minett. Pour cela, les puissances électriques maximales ont été augmentées à 500 kWc. Jusqu’à présent, elles ne dépassaient pas les 200 kWc.
Offres attractives
Des restrictions ont également été levées. Ainsi, chaque toiture peut accueillir une installation photovoltaïque, un point de raccordement peut désormais accueillir plusieurs installations et une nouvelle installation peut être construite à côté d’une déjà existante, à condition que celle-ci ait plus de deux ans. Dans sa croisade pour le «100% énergies renouvelables», le gouvernement peut compter sur ces partenaires.
La Fédération des artisans et la Chambre des métiers ont formé et sensibilisé les artisans, l’Ordre des architectes et des ingénieurs-conseils) est également sensibilisé à la question et myenergy va s’occuper de la promotion et du conseil aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises avec Eurosolar Lëtzebuerg. Myenergy aura également un rôle d’assistance technique et contractuelle, mais aussi en matière de communication avec les citoyens. Une campagne de sensibilisation a été lancée.
Pour le moment, l’énergie photovoltaïque représente 15% de l’énergie des ménages et la moitié de l’ensemble des énergies vertes consommées par les ménages. Pour augmenter ces taux, il suffit de profiter des offres du gouvernement. Offres qui, indique Claude Turmes, seront décroissantes d’année en année à partir du 31 décembre.https://www.lequotidien.lu/luxembourg/le-photovoltaique-cherche-des-toits-au-luxembourg/
03/04/19 : Luxembourg : le climat et la transition énergétique au programme des dirigeants du Benelux
Outre le Brexit, les dirigeants des trois pays du Benelux réunis mardi en sommet à Luxembourg ont mis l’accent sur le défi climatique et la transition énergétique.
La participation à cette rencontre du ministre-président du land allemand de Rhénanie du Nord-Wesphalie, Armin Laschet, a été l’occasion pour les Pays-Bas et la Belgique d’insister sur le problème du transit, par les réseaux belge et néerlandais, des surplus d’électricité - souvent du renouvelable - produits au nord de l’Allemagne et envoyés vers le sud de ce pays.
Ce phénomène (’loop flows’) «pose des problèmes de congestion du réseau belge», a insisté le Premier ministre belge Charles Michel. «Cela peut avoir un impact sur les tarifs, plutôt à la baisse pour l’Allemagne, à la hausse pour la Belgique». Les experts belges et néerlandais tentent actuellement d’objectiver le débat, qui est à l’ordre du jour dans les instances de l’Union européenne, mais aussi du Benelux. «La transition énergétique est une question très urgente, mais on doit l’aborder de façon intelligente, et en collaboration avec la Rhénanie, l’un des lander les plus grands d’Allemagne», a embrayé Mark Rutte.
Quant au Luxembourg, il avait proposé encore récemment de mettre des interconnexions électriques à disposition de la Belgique pour assurer l’approvisionnement de cette dernière menacé par les mises à l’arrêt de ses réacteurs nucléaires. Le Luxembourg, lui, n’a pas de centrales mais est bordé de réacteurs belges et français, ce qui ne manque pas de susciter des inquiétudes dans sa population.
Ce phénomène (’loop flows’) «pose des problèmes de congestion du réseau belge», a insisté le Premier ministre belge Charles Michel. «Cela peut avoir un impact sur les tarifs, plutôt à la baisse pour l’Allemagne, à la hausse pour la Belgique». Les experts belges et néerlandais tentent actuellement d’objectiver le débat, qui est à l’ordre du jour dans les instances de l’Union européenne, mais aussi du Benelux. «La transition énergétique est une question très urgente, mais on doit l’aborder de façon intelligente, et en collaboration avec la Rhénanie, l’un des lander les plus grands d’Allemagne», a embrayé Mark Rutte.
Quant au Luxembourg, il avait proposé encore récemment de mettre des interconnexions électriques à disposition de la Belgique pour assurer l’approvisionnement de cette dernière menacé par les mises à l’arrêt de ses réacteurs nucléaires. Le Luxembourg, lui, n’a pas de centrales mais est bordé de réacteurs belges et français, ce qui ne manque pas de susciter des inquiétudes dans sa population.
A cet égard, Xavier Bettel a remercié la Belgique pour ses «grands efforts de transparence et d’information» sur le risque liés à ses centrales nucléaires.
Rappelant l’engagement belge de sortir du nucléaire en 2025, M. Michel a une nouvelle fois tourné le regard vers l’Allemagne, cette fois sans la nommer. «Les centrales au charbon représentent une part importante du mixe énergétique dans certains pays. Nous aimerions aussi avoir des informations sur la manière dont ils envisagent de sortir progressivement de ces énergies, pas assez vertueuses à nos yeux». Il relève que la Belgique a notamment misé sur l’éolien offshore.
Afin de mieux coordonner leurs efforts pour atteindre les objectifs climatiques, les pays du Benelux sont en train d’instaurer une plate-forme sur le climat. Cette dernière peut aussi être «l’occasion de nourrir le dialogue sur les projets à mener, en mobilisant les jeunes générations», a ajouté M. Michel, dont le pays est le théâtre de manifestations récurrentes d’élèves en faveur du climat.
Les trois pays ont par ailleurs confirmé leur engagement à dégager une solution commune sur le changement d’heure semestriel, que l’Union européenne veut abolir en 2021.
Rappelant l’engagement belge de sortir du nucléaire en 2025, M. Michel a une nouvelle fois tourné le regard vers l’Allemagne, cette fois sans la nommer. «Les centrales au charbon représentent une part importante du mixe énergétique dans certains pays. Nous aimerions aussi avoir des informations sur la manière dont ils envisagent de sortir progressivement de ces énergies, pas assez vertueuses à nos yeux». Il relève que la Belgique a notamment misé sur l’éolien offshore.
Afin de mieux coordonner leurs efforts pour atteindre les objectifs climatiques, les pays du Benelux sont en train d’instaurer une plate-forme sur le climat. Cette dernière peut aussi être «l’occasion de nourrir le dialogue sur les projets à mener, en mobilisant les jeunes générations», a ajouté M. Michel, dont le pays est le théâtre de manifestations récurrentes d’élèves en faveur du climat.
Les trois pays ont par ailleurs confirmé leur engagement à dégager une solution commune sur le changement d’heure semestriel, que l’Union européenne veut abolir en 2021.
https://www.sudinfo.be/id111196/article/2019-04-03/luxembourg-le-climat-et-la-transition-energetique-au-programme-des-dirigeants-du
13/03/19 : CLAUDE TURMES, MINISTRE DE L’ÉNERGIE : «Le futur de la banque est vert»
13/03/19 : CLAUDE TURMES, MINISTRE DE L’ÉNERGIE : «Le futur de la banque est vert»
Extrait :
Devant une assemblée de financiers, le ministre de l’Énergie, Claude Turmes, a insisté sur le développement d’une finance durable au Luxembourg, destinée à investir dans les outils nécessaires pour combattre le réchauffement climatique.
«Soyez bien conscients que nous pouvons changer le monde, nous avons les compétences nécessaires pour cela.» Invité, ce mercredi 13 mars, par Luxflag à développer sa stratégie pour la transition énergétique du pays, le ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, Claude Turmes , a, selon son habitude, parlé vrai devant un parterre majoritairement composé de financiers. Non, il ne croit pas au potentiel de l’éolien sur un territoire aussi exigu que le Luxembourg. Sa préférence va au photovoltaïque et, à un échelon européen, à l’éolien marin, qui recèle un immense potentiel de mégawatts.
«Mais pour vraiment limiter l’impact du réchauffement climatique, investir massivement dans les énergies durables ne suffira pas», prévient le ministre Déi Gréng. .....
«Soyez bien conscients que nous pouvons changer le monde, nous avons les compétences nécessaires pour cela.» Invité, ce mercredi 13 mars, par Luxflag à développer sa stratégie pour la transition énergétique du pays, le ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, Claude Turmes , a, selon son habitude, parlé vrai devant un parterre majoritairement composé de financiers. Non, il ne croit pas au potentiel de l’éolien sur un territoire aussi exigu que le Luxembourg. Sa préférence va au photovoltaïque et, à un échelon européen, à l’éolien marin, qui recèle un immense potentiel de mégawatts.
«Mais pour vraiment limiter l’impact du réchauffement climatique, investir massivement dans les énergies durables ne suffira pas», prévient le ministre Déi Gréng. .....
https://paperjam.lu/article/le-futur-de-la-banque-est-vert
25/02/19 : Le concepteur d'éoliennes Senvion dans la tourmente
À l'instar de ses concurrents, Senvion traverse une période de crise, avec un marché saturé, surtout dans le secteur de l'énergie éolienne.
25/02/19 : Le concepteur d'éoliennes Senvion dans la tourmente
À l'instar de ses concurrents, Senvion traverse une période de crise, avec un marché saturé, surtout dans le secteur de l'énergie éolienne.
Le concepteur allemand d'éoliennes, Senvion SE, qui subit la concurrence dans un secteur industriel difficile, sombre toujours davantage dans la crise. Comme l'a annoncé la société dimanche, des pourparlers sont actuellement en cours avec l'actionnaire principal, les différents investisseurs et d'autres sources de financement, afin de sécuriser le financement de la société enregistrée au registre du commerce luxembourgeois et dont le siège social est à Luxembourg-Ville.
Afin de soutenir ces pourparlers, un rapport d'expertise sur la restructuration a été demandé. Celui-ci devrait être disponible au cours du deuxième trimestre 2019. Et selon les informations fournies, la présentation du bilan annuel, initialement prévue le 14 mars, a d'ores et déjà été reportée.
Actions en chute libre
On sait qu'en 2018, la situation était tout sauf prospère. Il y a quelques jours, Senvion a dû faire marche arrière dans ses prévisions annuelles en raison de problèmes de livraison. D'après les estimations, le chiffre d'affaires pour l'année 2018 devrait s'élever à 1,45 milliard d'euros contre 1,6 milliard prévus. Et son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements, devrait atteindre 3% et non 5%.
Le cours de l'action, en chute de 90% depuis le mois de mai 2018, a également continué de s'effondrer. La société Senvion SE est la holding qui détient également Senvion GmbH à Hambourg. Les principaux sites de conception et de fabrication allemands sont situés à Osterrönfeld (Schleswig-Holstein) et à Bremerhaven.
À l'instar de ses concurrents, Senvion subit une concurrence féroce et une baisse de la rentabilité. Le marché est de plus en plus saturé, en particulier dans le secteur de l'énergie éolienne terrestre, et les subventions sont en baisse. Les appels d'offres pour de nouvelles éoliennes se font désormais souvent par le biais d'enchères, ce qui fait baisser les prix.
Afin de soutenir ces pourparlers, un rapport d'expertise sur la restructuration a été demandé. Celui-ci devrait être disponible au cours du deuxième trimestre 2019. Et selon les informations fournies, la présentation du bilan annuel, initialement prévue le 14 mars, a d'ores et déjà été reportée.
Actions en chute libre
On sait qu'en 2018, la situation était tout sauf prospère. Il y a quelques jours, Senvion a dû faire marche arrière dans ses prévisions annuelles en raison de problèmes de livraison. D'après les estimations, le chiffre d'affaires pour l'année 2018 devrait s'élever à 1,45 milliard d'euros contre 1,6 milliard prévus. Et son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements, devrait atteindre 3% et non 5%.
Le cours de l'action, en chute de 90% depuis le mois de mai 2018, a également continué de s'effondrer. La société Senvion SE est la holding qui détient également Senvion GmbH à Hambourg. Les principaux sites de conception et de fabrication allemands sont situés à Osterrönfeld (Schleswig-Holstein) et à Bremerhaven.
À l'instar de ses concurrents, Senvion subit une concurrence féroce et une baisse de la rentabilité. Le marché est de plus en plus saturé, en particulier dans le secteur de l'énergie éolienne terrestre, et les subventions sont en baisse. Les appels d'offres pour de nouvelles éoliennes se font désormais souvent par le biais d'enchères, ce qui fait baisser les prix.
http://www.lessentiel.lu/fr/economie/dossier/ecolux/news/story/le-concepteur-d-eoliennes-senvion-dans-la-tourmente-26046949
08/02/19 : Parc éolien: 1-0 pour Ottange contre Rumelange
08/02/19 : Parc éolien: 1-0 pour Ottange contre Rumelange
Un parc éolien devait voir le jour près de Rumelange. Il n'a finalement pas été construit. Aujourd'hui, huit éoliennes se dressent en face, sur les hauteurs d'Ottange, côté français. Pourquoi n'y en a-t-il pas côté luxembourgeois?
Nicolas Anen (traduction: Maurice Fick) – Nous sommes en 2009 dans le village le plus méridional du Luxembourg. Le vent du changement souffle. De grands projets se dessinent de part et d'autre de la frontière : à Ottange, ville frontalière française, comme à Rumelange, côté luxembourgeois, doit être construit un parc éolien.
Retour dix ans plus tard, dans le village le plus au sud du Luxembourg. Depuis la rue du cimetière à Rumelange, on aperçoit la pointe supérieure d'une pale de rotor blanche tourner juste au-dessus des arbres. Elle disparaît rapidement du ciel bleu, comme si elle était chassée par la pale suivante.
A 2 km à peine, à vol d'oiseau
L'éolienne dont il est question est située en France, à environ deux kilomètres à vol d'oiseau de la frontière luxembourgeoise. Sur le plateau de Saint-Marc, au-dessus d'Ottange, elle a été mise en service en septembre, tout comme sept autres éoliennes. Nicolas Anen (traduction: Maurice Fick) – Nous sommes en 2009 dans le village le plus méridional du Luxembourg. Le vent du changement souffle. De grands projets se dessinent de part et d'autre de la frontière : à Ottange, ville frontalière française, comme à Rumelange, côté luxembourgeois, doit être construit un parc éolien.
Retour dix ans plus tard, dans le village le plus au sud du Luxembourg. Depuis la rue du cimetière à Rumelange, on aperçoit la pointe supérieure d'une pale de rotor blanche tourner juste au-dessus des arbres. Elle disparaît rapidement du ciel bleu, comme si elle était chassée par la pale suivante.
A 2 km à peine, à vol d'oiseau
Tandis que la maire d'Ottange, Fabienne Menichetti, parle avec fierté des éoliennes (voir ci-dessous), à la maison communale de Rumelange, on secoue la tête. Car dans la ville au rocher rouge, les plans du projet de parc éolien initié par la Société électrique de l'Our (SEO) ont été abandonnés depuis quelque temps déjà. Pourquoi un tel projet est-il réalisable à Ottange et non à Rumelange?
«Ce n'est pas le même site»
Mike Wagner, Premier conseiller au ministère de l'Environnement, a la réponse: «Ce n'est pas le même site». Au Luxembourg, les études ont immédiatement mis en évidence une importante population de chauves-souris. «La personne qui a mené l'étude nous a dit que ce serait un fait remarquable de trouver une population de cent chauves-souris en une seule nuit. A Rumelange, nous en avions 800 par nuit», se souvient-il.
Un haut lieu pour chauves-souris
Rumelange est donc un haut lieu européen pour l'habitat des chauves-souris. Pas moins de 19 espèces différentes ont été identifiées, dont certaines volent à la hauteur des pales du rotor.
«Des sept éoliennes du projet, cinq n'auraient pas pu tourner la nuit dans certaines conditions de vent», explique Mike Wagner. Avant même que les études ne soient achevées, la SEO était parvenue à la conclusion que le projet n'était financièrement pas viable.
Mike Wagner, Premier conseiller au ministère de l'Environnement, a la réponse: «Ce n'est pas le même site». Au Luxembourg, les études ont immédiatement mis en évidence une importante population de chauves-souris. «La personne qui a mené l'étude nous a dit que ce serait un fait remarquable de trouver une population de cent chauves-souris en une seule nuit. A Rumelange, nous en avions 800 par nuit», se souvient-il.
Un haut lieu pour chauves-souris
Rumelange est donc un haut lieu européen pour l'habitat des chauves-souris. Pas moins de 19 espèces différentes ont été identifiées, dont certaines volent à la hauteur des pales du rotor.
«Des sept éoliennes du projet, cinq n'auraient pas pu tourner la nuit dans certaines conditions de vent», explique Mike Wagner. Avant même que les études ne soient achevées, la SEO était parvenue à la conclusion que le projet n'était financièrement pas viable.
Le fait qu'il y ait autant de chauves-souris à Rumelange est dû aux galeries souterraines, les anciennes mines, rapporte Mike Wagner . «Des chauves-souris ont été capturées durant l'étude. Elles avaient de la boue sur les pieds. Ce qui indique qu'elles se retirent dans les anciennes galeries minières.
Les chauves-souris préfèrent Rumelange
Mais pourquoi les mêmes précautions ne s'appliquent-elles pas aux éoliennes d'Ottange ? Madame la maire, Fabienne Menichetti assure que des études environnementales ont également été menées dans la ville frontalière française. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles il a fallu dix ans pour mener à terme le projet.
Les chauves-souris préfèrent Rumelange
Mais pourquoi les mêmes précautions ne s'appliquent-elles pas aux éoliennes d'Ottange ? Madame la maire, Fabienne Menichetti assure que des études environnementales ont également été menées dans la ville frontalière française. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles il a fallu dix ans pour mener à terme le projet.
«Les études ont levé tous les doutes» dit-elle. Il n'y a pas de sites d'hivernage pour les chauves-souris dans les environs immédiats de la zone où sont implantées les éoliennes. C'est ce qu'on peut lire dans une fiche d'information datant de 2012 à propos du parc éolien.
Selon Mike Wagner, le ministère de l'Environnement luxembourgeoise avait bien signalé la présence des chauves-souris à Rumelange. Mais comme les études commandées par la SEO n'avaient pas été achevées, il n'était pas possible de s'y référer.
Dans un champ et non en lisière de forêt
Le fait qu'une faible présence de chauves-souris ait été trouvée à Ottange, sur le site du parc éolien, pourrait s'expliquer par le fait que le projet éolien n'étaient pas prévu à l'orée du bois mais au milieu des champs, selon Mike Wagner. Le ministère luxembourgeois de l'Environnement n'a toutefois pas reçu de copies des études françaises.
Interrogée sur les galeries souterraines, la maire d'Ottange, Fabienne Menichetti, explique que le plateau de Saint-Marc avait lui aussi, autrefois, été «complètement perforé». Lorsque l'activité minière a pris fin, les galeries ont été effondrées de façon contrôlée. Toutes sauf celles qui se trouvent en-dessous de la ville elle-même.
Selon Mike Wagner, le ministère de l'Environnement luxembourgeoise avait bien signalé la présence des chauves-souris à Rumelange. Mais comme les études commandées par la SEO n'avaient pas été achevées, il n'était pas possible de s'y référer.
Dans un champ et non en lisière de forêt
Le fait qu'une faible présence de chauves-souris ait été trouvée à Ottange, sur le site du parc éolien, pourrait s'expliquer par le fait que le projet éolien n'étaient pas prévu à l'orée du bois mais au milieu des champs, selon Mike Wagner. Le ministère luxembourgeois de l'Environnement n'a toutefois pas reçu de copies des études françaises.
Interrogée sur les galeries souterraines, la maire d'Ottange, Fabienne Menichetti, explique que le plateau de Saint-Marc avait lui aussi, autrefois, été «complètement perforé». Lorsque l'activité minière a pris fin, les galeries ont été effondrées de façon contrôlée. Toutes sauf celles qui se trouvent en-dessous de la ville elle-même.
Oberkorn n'est pas un emplacement idéal
Il semble donc que les chauves-souris préféreraient se retirer dans les anciennes zones minières du Luxembourg et leurs nombreux sites effondrés. «Toute la zone minière exploitée dans le sud du pays n'est pas adaptée aux parcs éoliens», assure Mike Wagner.
Cela vaut également pour le projet de parc éolien à Oberkorn. Du point de vue de la protection de la nature, le site n'est «pas idéal», indique le Conseil du gouvernement. Il faut déterminer si les objectifs de conservation de la nature ou les objectifs énergétiques prédominent. En termes de technologie éolienne, les élévations topographiques de pays de la Minette luxembourgeoise conviennent parfaitement aux éoliennes. Elles profitent des courants de vent du Plateau Lorrain.
Les huit éoliennes d'Ottange en sont un bon exemple. On peut maintenant le constater depuis Rumelange.
«Ça nous a pris presque dix ans»
«Ne sont-elles pas belles ?» interroge la maire, Fabienne Menichetti en montrant une photo. La photo montre plusieurs éoliennes au milieu d'un paysage de champs en fleurs sous un beau ciel bleu: c'est le parc éolien d'Ottange.
Elle ne soutient pas l'énergie nucléaire, assure l'élue, membre du Parti socialiste. Mais tant qu'il n'y a pas d'alternative, il n'existe pas de moyen pour contourner cette forme d'énergie. C'est la raison pour laquelle le parc éolien est important à ses yeux.
Le projet a été lancé en 2009 et elle est devenue maire en 2010. Il y avait aussi des gens critiques et sceptiques à Ottange. Mais pas tant que ça, dit-elle.
L'argument des opposants est également audible du côté du projet de parc éolien à Oberkorn : le sol est trop instable à cause des anciennes mines. «C'est un tel investissement que les planificateurs ne prennent pas de risque», estime Fabienne Menichetti.
Un projet privé
A Ottange, c'est un projet privé. Vues les bonnes conditions de vent, plusieurs sociétés avaient frappé à la porte de la commune. Au final, c'est une entreprise alsacienne, Ostwind, qui a réalisé le projet.
«Nous louons une partie du site qui appartient à la commune», poursuit Fabienne Menichetti. Elle en retire un revenu annuel d'environ 100.000 euros. «Jusqu'à présent, nous disposions d'environ 400.000 euros, que nous pouvons investir chaque année dans de nouveaux projets. Aujourd'hui, ce sont 500.000 euros. C'est une augmentation non négligeable», explique madame la maire d'Ottange, qui compte 3 000 habitants.
Chaque éolienne produit 2 mégawatts. La production totale correspond à la consommation d'environ 16.000 ménages. «Notre communauté de communes compte 27.000 habitants. De sorte que nous couvrons environ la moitié des besoins», dit-elle avec une fierté non dissimulée.
Etre patient
Aux communes luxembourgeoises qui souhaitent investir dans l'énergie éolienne, elle conseillen d'être patientes. «Ça nous a pris presque dix ans», dit-elle. Les études en particulier ont pris beaucoup de temps (voir ci-dessus). Outre la patience, la communication avec les habitants doit être soignée.
A Ottange, un comité local a été mis en place, en plus des réunions d'information traditionnelles. «Nous avons invité les habitants à nous contacter. Le rôle du modérateur lors de ces réunions était important : «C'était quelqu'un qui n'était ni pour, ni contre le projet. Parfois, il nous faisait aussi transpirer avec ses questions», se souvient-elle.
Cela a rendu l'ensemble crédible aux yeux des citoyens. Même si les opposants au projet de la première heure n'ont pas pu être convaincus, dit-elle. Mais les gens qui avaient des doutes au départ, ont pu être ralliés au projet. Depuis que les éoliennes sont en service, personne ne s'est plaint à la municipalité, conclut-elle.
Il semble donc que les chauves-souris préféreraient se retirer dans les anciennes zones minières du Luxembourg et leurs nombreux sites effondrés. «Toute la zone minière exploitée dans le sud du pays n'est pas adaptée aux parcs éoliens», assure Mike Wagner.
Cela vaut également pour le projet de parc éolien à Oberkorn. Du point de vue de la protection de la nature, le site n'est «pas idéal», indique le Conseil du gouvernement. Il faut déterminer si les objectifs de conservation de la nature ou les objectifs énergétiques prédominent. En termes de technologie éolienne, les élévations topographiques de pays de la Minette luxembourgeoise conviennent parfaitement aux éoliennes. Elles profitent des courants de vent du Plateau Lorrain.
Les huit éoliennes d'Ottange en sont un bon exemple. On peut maintenant le constater depuis Rumelange.
«Ça nous a pris presque dix ans»
«Ne sont-elles pas belles ?» interroge la maire, Fabienne Menichetti en montrant une photo. La photo montre plusieurs éoliennes au milieu d'un paysage de champs en fleurs sous un beau ciel bleu: c'est le parc éolien d'Ottange.
Elle ne soutient pas l'énergie nucléaire, assure l'élue, membre du Parti socialiste. Mais tant qu'il n'y a pas d'alternative, il n'existe pas de moyen pour contourner cette forme d'énergie. C'est la raison pour laquelle le parc éolien est important à ses yeux.
Le projet a été lancé en 2009 et elle est devenue maire en 2010. Il y avait aussi des gens critiques et sceptiques à Ottange. Mais pas tant que ça, dit-elle.
L'argument des opposants est également audible du côté du projet de parc éolien à Oberkorn : le sol est trop instable à cause des anciennes mines. «C'est un tel investissement que les planificateurs ne prennent pas de risque», estime Fabienne Menichetti.
Un projet privé
A Ottange, c'est un projet privé. Vues les bonnes conditions de vent, plusieurs sociétés avaient frappé à la porte de la commune. Au final, c'est une entreprise alsacienne, Ostwind, qui a réalisé le projet.
«Nous louons une partie du site qui appartient à la commune», poursuit Fabienne Menichetti. Elle en retire un revenu annuel d'environ 100.000 euros. «Jusqu'à présent, nous disposions d'environ 400.000 euros, que nous pouvons investir chaque année dans de nouveaux projets. Aujourd'hui, ce sont 500.000 euros. C'est une augmentation non négligeable», explique madame la maire d'Ottange, qui compte 3 000 habitants.
Chaque éolienne produit 2 mégawatts. La production totale correspond à la consommation d'environ 16.000 ménages. «Notre communauté de communes compte 27.000 habitants. De sorte que nous couvrons environ la moitié des besoins», dit-elle avec une fierté non dissimulée.
Etre patient
Aux communes luxembourgeoises qui souhaitent investir dans l'énergie éolienne, elle conseillen d'être patientes. «Ça nous a pris presque dix ans», dit-elle. Les études en particulier ont pris beaucoup de temps (voir ci-dessus). Outre la patience, la communication avec les habitants doit être soignée.
A Ottange, un comité local a été mis en place, en plus des réunions d'information traditionnelles. «Nous avons invité les habitants à nous contacter. Le rôle du modérateur lors de ces réunions était important : «C'était quelqu'un qui n'était ni pour, ni contre le projet. Parfois, il nous faisait aussi transpirer avec ses questions», se souvient-elle.
Cela a rendu l'ensemble crédible aux yeux des citoyens. Même si les opposants au projet de la première heure n'ont pas pu être convaincus, dit-elle. Mais les gens qui avaient des doutes au départ, ont pu être ralliés au projet. Depuis que les éoliennes sont en service, personne ne s'est plaint à la municipalité, conclut-elle.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/parc-eolien-1-0-pour-ottange-contre-rumelange-5c603aedda2cc1784e33d85f
24/01/19 : Finance : quel avenir pour les obligations vertes ?
L’Auteure de L’Éco en 40 schémas, Anastasia Melachrinos explique ce que sont les obligations vertes, les green bonds, un produit financier pour lequel le Luxembourg vise la place de leader mondial.
L’économiste Anastasia Melachrinos est l’auteure de L’Eco en schémas, un site internet expliquant l’économie avec des infographies simples à aborder. Le succès de son site a abouti à la parution en décembre de L’Eco en 40 schémas. Elle présentera deux infographies sur les obligations vertes (green bonds) et les Accords de Bâle lors d’une conférence à Luxembourg vendredi. Nous l’avons interrogé sur les green bonds, des obligations destinées aux investissements dans des projets de développement durable.
Qu’est-ce qui définit les green bonds, les obligations vertes?
Anastasia Melachrinos : Les obligations vertes fonctionnent fondamentalement de la même façon que les obligations classiques. D’un côté, on a des offreurs qui émettent des obligations et de l’autre côté, des demandeurs qui sont des investisseurs. Dans le marché des obligations vertes, il est intéressant de voir qui sont les émetteurs et qui sont les investisseurs. C’est là que se fait la différence avec les obligations classiques.
Et qui sont ces acteurs?
Au départ, les émetteurs et les investisseurs étaient des grandes institutions comme la Banque mondiale. Elle a été le premier émetteur d’obligations vertes en 2007, c’est donc assez nouveau. En 2013, il y a eu quelques acteurs privés qui sont arrivés sur ce marché comme émetteurs. Il y a eu notamment Apple, qui voulait devenir son propre fournisseur d’énergie renouvelable, et a émis des obligations vertes dont le montant atteint aujourd’hui 2,5 milliards de dollars. Les émetteurs se diversifient donc petit à petit. Depuis 2017, il y a aussi les États parmi lesquels on peut citer la France qui, avec 7 milliards d’euros, a émis la plus grande obligation verte. Du côté des investisseurs, il y a notamment les fonds ISR (investissements socialement responsables) qui en achètent. Sinon, le fonctionnement du marché des green bonds est exactement le même que celui des marchés obligataires classiques : les émetteurs remboursent et versent des intérêts aux investisseurs.
Qui sont les émetteurs privés?
04/01/19 : Differdange : un trou béant sur le site du projet d’éoliennes inquiète
08/02/18 : Eoliennes et droits d'auteurs
Jeudi matin à la Chambre, les éoliennes et les droits d'auteurs étaient au centre du débat.
En matière de production d'énergie, le Grand-Duché doit avoir atteint, d'ici à 2020, 11% d'énergies renouvelables. Selon le DP, les éoliennes ont encore beaucoup de potentiel à développer. Comme l'a expliqué André Bauler (DP):
"Nous avons encore du potentiel en matière d'éolien. Surtout si nous construisons de hautes éoliennes, qui ont une grande capacité de production. Mais il ne faut pas se leurrer, les possibilités de production d'énergie verte sont limitées dans un petit pays comme le notre." ....
21/12/17 : Cinq parcs éoliens en projet dans le sud
24/01/19 : Finance : quel avenir pour les obligations vertes ?
L’Auteure de L’Éco en 40 schémas, Anastasia Melachrinos explique ce que sont les obligations vertes, les green bonds, un produit financier pour lequel le Luxembourg vise la place de leader mondial.
L’économiste Anastasia Melachrinos est l’auteure de L’Eco en schémas, un site internet expliquant l’économie avec des infographies simples à aborder. Le succès de son site a abouti à la parution en décembre de L’Eco en 40 schémas. Elle présentera deux infographies sur les obligations vertes (green bonds) et les Accords de Bâle lors d’une conférence à Luxembourg vendredi. Nous l’avons interrogé sur les green bonds, des obligations destinées aux investissements dans des projets de développement durable.
Qu’est-ce qui définit les green bonds, les obligations vertes?
Anastasia Melachrinos : Les obligations vertes fonctionnent fondamentalement de la même façon que les obligations classiques. D’un côté, on a des offreurs qui émettent des obligations et de l’autre côté, des demandeurs qui sont des investisseurs. Dans le marché des obligations vertes, il est intéressant de voir qui sont les émetteurs et qui sont les investisseurs. C’est là que se fait la différence avec les obligations classiques.
Et qui sont ces acteurs?
Au départ, les émetteurs et les investisseurs étaient des grandes institutions comme la Banque mondiale. Elle a été le premier émetteur d’obligations vertes en 2007, c’est donc assez nouveau. En 2013, il y a eu quelques acteurs privés qui sont arrivés sur ce marché comme émetteurs. Il y a eu notamment Apple, qui voulait devenir son propre fournisseur d’énergie renouvelable, et a émis des obligations vertes dont le montant atteint aujourd’hui 2,5 milliards de dollars. Les émetteurs se diversifient donc petit à petit. Depuis 2017, il y a aussi les États parmi lesquels on peut citer la France qui, avec 7 milliards d’euros, a émis la plus grande obligation verte. Du côté des investisseurs, il y a notamment les fonds ISR (investissements socialement responsables) qui en achètent. Sinon, le fonctionnement du marché des green bonds est exactement le même que celui des marchés obligataires classiques : les émetteurs remboursent et versent des intérêts aux investisseurs.
Qui sont les émetteurs privés?
Globalement, ceux qui financent des infrastructures et qui ont des objectifs plus ou moins verts en investissant par exemple dans la gestion durable des déchets, les énergies renouvelables, etc.
Qu’est-ce qui garantit à l’investisseur que l’argent est destiné à des investissements verts?
Plusieurs choses sont en place. Le caractère vert est d’abord contrôlé par des intervenants externes, des second opinions. Ils vérifient par exemple la conformité aux green bonds principles qui évaluent l’impact environnemental des projets, s’ils sont réalistes et vraiment verts. Il s’agit de déterminer où ces investissements se placent sur la palette du durable. Une autre opinion est la note attribuée par les agences de notation. Enfin, il y a le reporting réalisé par les émetteurs tout au long de la durée de vie de l’obligation.
La valeur des obligations vertes est aujourd’hui évaluée à quelque 1 000 milliards d’euros sur un marché obligataire qui atteint plus de 100 000 milliards d’euros. N’est-ce pas une goutte d’eau?
Ce faible chiffre est lié au fait que ce marché est très récent et surtout à une définition encore floue de que ce qui est plus ou moins vert. Mais c’est en cours de construction et la Commission européenne est de train d’élaborer le Green bond standard, une classification et une mise en commun des initiatives privées de classification des actifs verts. Il s’agit d’obliger les gestionnaires d’actifs à renseigner les investisseurs sur la durabilité des investissements. Beaucoup d’initiatives privées veulent s’assurer que les investissements soient verts et non pas à demi-vert. Tout cela n’est pas encore suffisamment en place et il faut davantage de grandes institutions comme la Banque mondiale ou d’entreprises comme Apple qui constitue une exception si on la compare à des sociétés comme Amazon ou Microsoft.
Il s’agit donc d’une question de temps?
La taille encore modeste de ce marché n’est en tout cas pas dû au fait que les investisseurs n’en veulent pas. Au contraire : il y a une réelle demande des grands fonds de pension, des États ou des citoyens qui veulent des placements plus éthiques et plus verts. On est en présence d’un marché certes petit pour l’instant, mais qui connaît une grande expansion.
Il serait donc prématuré de vouloir tirer un bilan des impacts environnementaux des obligations vertes?
D’autant que la maturité des obligations vertes est assez longue, à plus de 20 ans pour la plupart. Leur impact ne sera pas mesurable tout de suite. Mais il y a un réel intérêt et une volonté qui se déploient dans le cadre plus large de la finance verte et il faudra regarder l’ensemble des initiatives prises dans ce contexte.
La crise de 2008 a fortement entamé la confiance du public dans la finance. La finance verte est-elle, selon vous, crédible pour relever les défis environnementaux auxquels nous faisons face?
Je pense que la finance verte sera à même d’accomplir les buts qu’on lui attribue : accroître la rentabilité des actifs verts, aligner les initiatives privées dans la lutte contre le réchauffement climatique et intégrer le risque climatique et environnemental dans la gestion des risques financiers. Tout cela n’est pas encore très développé, mais je pense que c’est une bonne initiative que d’utiliser les capitaux financiers pour la bonne cause.
À l’inverse de la finance verte, l’on voit apparaître l’idée de produits financiers misant sur les catastrophes environnementales ou la disparition d’espèces. Ces produits ne risquent-ils pas d’annuler les effets de la finance verte?
Il s’agit de la dimension morale de la finance. Mais à analyser le fonctionnement de l’économie et de la finance, l’on voit que la question n’est pas de savoir si la finance est morale. C’est le résultat qui compte et peu importe la motivation des agents. C’est la vision utilitariste qui domine. Au moins deux raisons peuvent pousser les acteurs de la finance à s’y intéresser sérieusement, mais cela n’a rien à voir avec la morale : c’est la demande des investisseurs et les risques économiques réels du changement climatique, son impact. Si les acteurs veulent proposer des rendements importants à long terme, ils doivent tenir compte de cet impact sur l’économie. Il s’agit en quelque sorte d’une morale cachée.
Le développement de la finance verte dépend dès lors de la rentabilité. Est-ce rentable d’acheter des obligations vertes?
Sur le long terme ça peut l’être puisqu’on cherche à intégrer les nouveaux risques, les risques climatiques dans les actifs. De toute façon, les États et les grandes institutions veulent mettre en avant ces actifs et pour cela il faudra accroître leur rentabilité. Dès le moment où il y a une demande, cela devient rentable.
La finance verte est parfois accusée de n’être que du greenwashing. Deux exemples sont souvent cités : BNP Paribas et Société générale, deux banques présentes sur le marché des obligations vertes qui financent également des projets polluants dans les hydrocarbures…
Pour en sortir, il faut finaliser la classification des actifs verts, voir ce qui est vraiment vert et ce qui ne l’est pas. Dans les énergies renouvelables, il y a par exemple le problème des éoliennes dont le processus de production est loin d’être vert. En ce qui concerne des banques comme BNP Paribas et Société générale, je ne pense pas que ce soit du greenwashing. Elles sont sur le marché des obligations vertes, mais en même temps l’on sait que le pétrole reste l’énergie la plus efficace et la plus rentable et nous ne savons pas nous en passer. Arrêter de financer ce secteur aboutirait à une perte brutale du niveau de vie des citoyens et des agents économiques. C’est une réalité physique et économique implacable nécessitant des arbitrages politiques et des choix de niveau de vie. Je ne pense donc pas que l’on puisse accuser ces acteurs bancaires de faire du greenwashing. Il faut certes moins financer les énergies très polluantes mais garder à l’esprit tous les aspects du problème.
Plusieurs choses sont en place. Le caractère vert est d’abord contrôlé par des intervenants externes, des second opinions. Ils vérifient par exemple la conformité aux green bonds principles qui évaluent l’impact environnemental des projets, s’ils sont réalistes et vraiment verts. Il s’agit de déterminer où ces investissements se placent sur la palette du durable. Une autre opinion est la note attribuée par les agences de notation. Enfin, il y a le reporting réalisé par les émetteurs tout au long de la durée de vie de l’obligation.
La valeur des obligations vertes est aujourd’hui évaluée à quelque 1 000 milliards d’euros sur un marché obligataire qui atteint plus de 100 000 milliards d’euros. N’est-ce pas une goutte d’eau?
Ce faible chiffre est lié au fait que ce marché est très récent et surtout à une définition encore floue de que ce qui est plus ou moins vert. Mais c’est en cours de construction et la Commission européenne est de train d’élaborer le Green bond standard, une classification et une mise en commun des initiatives privées de classification des actifs verts. Il s’agit d’obliger les gestionnaires d’actifs à renseigner les investisseurs sur la durabilité des investissements. Beaucoup d’initiatives privées veulent s’assurer que les investissements soient verts et non pas à demi-vert. Tout cela n’est pas encore suffisamment en place et il faut davantage de grandes institutions comme la Banque mondiale ou d’entreprises comme Apple qui constitue une exception si on la compare à des sociétés comme Amazon ou Microsoft.
Il s’agit donc d’une question de temps?
La taille encore modeste de ce marché n’est en tout cas pas dû au fait que les investisseurs n’en veulent pas. Au contraire : il y a une réelle demande des grands fonds de pension, des États ou des citoyens qui veulent des placements plus éthiques et plus verts. On est en présence d’un marché certes petit pour l’instant, mais qui connaît une grande expansion.
Il serait donc prématuré de vouloir tirer un bilan des impacts environnementaux des obligations vertes?
D’autant que la maturité des obligations vertes est assez longue, à plus de 20 ans pour la plupart. Leur impact ne sera pas mesurable tout de suite. Mais il y a un réel intérêt et une volonté qui se déploient dans le cadre plus large de la finance verte et il faudra regarder l’ensemble des initiatives prises dans ce contexte.
La crise de 2008 a fortement entamé la confiance du public dans la finance. La finance verte est-elle, selon vous, crédible pour relever les défis environnementaux auxquels nous faisons face?
Je pense que la finance verte sera à même d’accomplir les buts qu’on lui attribue : accroître la rentabilité des actifs verts, aligner les initiatives privées dans la lutte contre le réchauffement climatique et intégrer le risque climatique et environnemental dans la gestion des risques financiers. Tout cela n’est pas encore très développé, mais je pense que c’est une bonne initiative que d’utiliser les capitaux financiers pour la bonne cause.
À l’inverse de la finance verte, l’on voit apparaître l’idée de produits financiers misant sur les catastrophes environnementales ou la disparition d’espèces. Ces produits ne risquent-ils pas d’annuler les effets de la finance verte?
Il s’agit de la dimension morale de la finance. Mais à analyser le fonctionnement de l’économie et de la finance, l’on voit que la question n’est pas de savoir si la finance est morale. C’est le résultat qui compte et peu importe la motivation des agents. C’est la vision utilitariste qui domine. Au moins deux raisons peuvent pousser les acteurs de la finance à s’y intéresser sérieusement, mais cela n’a rien à voir avec la morale : c’est la demande des investisseurs et les risques économiques réels du changement climatique, son impact. Si les acteurs veulent proposer des rendements importants à long terme, ils doivent tenir compte de cet impact sur l’économie. Il s’agit en quelque sorte d’une morale cachée.
Le développement de la finance verte dépend dès lors de la rentabilité. Est-ce rentable d’acheter des obligations vertes?
Sur le long terme ça peut l’être puisqu’on cherche à intégrer les nouveaux risques, les risques climatiques dans les actifs. De toute façon, les États et les grandes institutions veulent mettre en avant ces actifs et pour cela il faudra accroître leur rentabilité. Dès le moment où il y a une demande, cela devient rentable.
La finance verte est parfois accusée de n’être que du greenwashing. Deux exemples sont souvent cités : BNP Paribas et Société générale, deux banques présentes sur le marché des obligations vertes qui financent également des projets polluants dans les hydrocarbures…
Pour en sortir, il faut finaliser la classification des actifs verts, voir ce qui est vraiment vert et ce qui ne l’est pas. Dans les énergies renouvelables, il y a par exemple le problème des éoliennes dont le processus de production est loin d’être vert. En ce qui concerne des banques comme BNP Paribas et Société générale, je ne pense pas que ce soit du greenwashing. Elles sont sur le marché des obligations vertes, mais en même temps l’on sait que le pétrole reste l’énergie la plus efficace et la plus rentable et nous ne savons pas nous en passer. Arrêter de financer ce secteur aboutirait à une perte brutale du niveau de vie des citoyens et des agents économiques. C’est une réalité physique et économique implacable nécessitant des arbitrages politiques et des choix de niveau de vie. Je ne pense donc pas que l’on puisse accuser ces acteurs bancaires de faire du greenwashing. Il faut certes moins financer les énergies très polluantes mais garder à l’esprit tous les aspects du problème.
04/01/19 : Differdange : un trou béant sur le site du projet d’éoliennes inquiète
L’énorme trou qui s’est formé sur le site où doivent être construites trois éoliennes ravive la conviction des opposants au projet, très inquiets. Une étude devrait être réalisée l’an prochain.
Au milieu d’un champ, entre Oberkorn et «Vesquenhaff» dans la commune de Differdange, un trou béant s’est formé d’environ 6 ou 8 mètres de diamètre et autant de profondeur. «On pourrait y mettre une voiture», commente Claudio Rodriguez, secrétaire de l’ASBL «Wandtastesch ?», l’association qui lutte contre ce projet.
Un trou qui se forme subitement dans la campagne de Differdange… rien d’étonnant ! «On l’appelle le fromage suisse», annonce Roberto Traversini, le bourgmestre de la ville, car, dessous, d’innombrables galeries causées par l’exploitation des mines de fer pendant des centaines d’années affaiblissent le terrain. Mais ce qui fâche, ce n’est pas le risque d’effondrement en soi, c’est que le site devrait accueillir «trois éoliennes de 200 m de hauteur et d’un poids de plusieurs milliers de tonnes – un projet connu sous le nom de Diffwand», rappelle Georges Theis, de « Wandtastesch ? ». Un bras de fer s’est engagé entre les deux camps depuis trois ans et on peut dire que cet effondrement tombe à pic pour les opposants.
Dialogue «rompu»
«Dans l’absolu, nous ne sommes pas contre les éoliennes, mais nous avons des doutes sur le terrain choisi par la commune», assure Claudio Rodriguez. Nous attendons les nouvelles études, mais les données publiées l’an passé par l’administration de l’Environnement sont alarmantes, alors qu’on nous a promis qu’il n’y aurait aucune nuisance pour la faune. Beaucoup de critiques ressortent de ces études et notamment sur le volet humain, en raison de l’ombre et du bruit que pourraient causer les éoliennes.»
Les deux parties ont du mal à communiquer : «L’administration communale a rompu le dialogue avec nous, annonce le secrétaire de l’association. Avant que l’association se crée, il y avait peu d’informations sur le sujet. Aujourd’hui, il faut avouer qu’ils jouent la transparence.»
Au-delà des nuisances, les risques causés par ce terrain à l’histoire si particulière inquiètent : «C’est une petite colline trouée de mines et la commune elle-même ne dispose que de très anciennes cartes, s’inquiète Claudio Rodriguez. Tout ça nous fait un peu peur. Jamais encore au Luxembourg, une éolienne aussi haute n’a été implantée aussi près des habitations, à 500 mètres environ de la première maison. Le pylône fera 130 mètres de haut. À cela il faut ajouter la longueur de la pale. En tout, elles feront 200 mètres de hauteur. Il y a de plus en plus d’initiatives citoyennes en Europe liées à la trop grande proximité des éoliennes. On demande à la commune : s’il vous plaît, avancez avec prudence et ne refaites pas les mêmes erreurs qu’ailleurs à l’étranger.»
Une cartographie des vents
Pour que les éoliennes, les hommes et la nature puissent cohabiter en toute sérénité, l’association souhaiterait «un vrai plan au Luxembourg avec une cartographie des vents et parcs éoliens, une vraie coordination nationale pour que ce ne soit plus aux politiques locaux de décider».
L’un des arguments de l’association « Wandtastesch ? », c’est aussi la protection de la nature, car si le site choisi n’est pas classé zone Natura 2000, il se trouve au milieu «d’une large zone verte classée et le site ressemble à un doigt qui forme une enclave au sein de cet espace protégé. Sur le plan, c’est clair, mais comment va-t-on faire comprendre au hibou que d’un côté il est en sécurité et que sur cette petite zone il ne l’est plus.»
Audrey Libiez
Traversini : « On joue la transparence »
Le bourgmestre de Differdange, Roberto Traversini (déi gréng), se veut rassurant et croit coûte que coûte au projet d’éoliennes qui devrait permettre de couvrir la consommation en électricité de la ville.
Roberto Traversini confirme que le trou qui s’est formé entre Oberkorn et Vesquenhaff, dans la commune de Differdange, est impressionnant, mais pour lui ce qui impressionne davantage c’est la vision, au loin, des tours de Cattenom. «Comment sortir de l’énergie nucléaire ? Ce n’est pas parce qu’il y a quelques personnes qui râlent qu’elles représentent une majorité. Il y a aussi beaucoup de gens favorables au projet. Avant les élections communales, j’avais bien annoncé ce projet, et quand on voit le résultat des élections, on peut se dire que les gens semblent plutôt pour.»
Il maintient cependant que le projet se fera à condition qu’aucune nuisance ne soit engendrée, mais il est confiant : «Le niveau technique n’est pas le même que celui d’il y a quinze ans. Si le bruit atteint un certain nombre de décibels, alors on arrête les éoliennes. Si une migration d’oiseaux doit passer, on arrête les hélices. On joue la transparence. Chaque information que nous avons est mise sur le site diffwand.lu.»
Les éoliennes devraient couvrir la consommation de toutes les habitations de Differdange, mais pas des entreprises.
Au milieu d’un champ, entre Oberkorn et «Vesquenhaff» dans la commune de Differdange, un trou béant s’est formé d’environ 6 ou 8 mètres de diamètre et autant de profondeur. «On pourrait y mettre une voiture», commente Claudio Rodriguez, secrétaire de l’ASBL «Wandtastesch ?», l’association qui lutte contre ce projet.
Un trou qui se forme subitement dans la campagne de Differdange… rien d’étonnant ! «On l’appelle le fromage suisse», annonce Roberto Traversini, le bourgmestre de la ville, car, dessous, d’innombrables galeries causées par l’exploitation des mines de fer pendant des centaines d’années affaiblissent le terrain. Mais ce qui fâche, ce n’est pas le risque d’effondrement en soi, c’est que le site devrait accueillir «trois éoliennes de 200 m de hauteur et d’un poids de plusieurs milliers de tonnes – un projet connu sous le nom de Diffwand», rappelle Georges Theis, de « Wandtastesch ? ». Un bras de fer s’est engagé entre les deux camps depuis trois ans et on peut dire que cet effondrement tombe à pic pour les opposants.
Dialogue «rompu»
«Dans l’absolu, nous ne sommes pas contre les éoliennes, mais nous avons des doutes sur le terrain choisi par la commune», assure Claudio Rodriguez. Nous attendons les nouvelles études, mais les données publiées l’an passé par l’administration de l’Environnement sont alarmantes, alors qu’on nous a promis qu’il n’y aurait aucune nuisance pour la faune. Beaucoup de critiques ressortent de ces études et notamment sur le volet humain, en raison de l’ombre et du bruit que pourraient causer les éoliennes.»
Les deux parties ont du mal à communiquer : «L’administration communale a rompu le dialogue avec nous, annonce le secrétaire de l’association. Avant que l’association se crée, il y avait peu d’informations sur le sujet. Aujourd’hui, il faut avouer qu’ils jouent la transparence.»
Au-delà des nuisances, les risques causés par ce terrain à l’histoire si particulière inquiètent : «C’est une petite colline trouée de mines et la commune elle-même ne dispose que de très anciennes cartes, s’inquiète Claudio Rodriguez. Tout ça nous fait un peu peur. Jamais encore au Luxembourg, une éolienne aussi haute n’a été implantée aussi près des habitations, à 500 mètres environ de la première maison. Le pylône fera 130 mètres de haut. À cela il faut ajouter la longueur de la pale. En tout, elles feront 200 mètres de hauteur. Il y a de plus en plus d’initiatives citoyennes en Europe liées à la trop grande proximité des éoliennes. On demande à la commune : s’il vous plaît, avancez avec prudence et ne refaites pas les mêmes erreurs qu’ailleurs à l’étranger.»
Une cartographie des vents
Pour que les éoliennes, les hommes et la nature puissent cohabiter en toute sérénité, l’association souhaiterait «un vrai plan au Luxembourg avec une cartographie des vents et parcs éoliens, une vraie coordination nationale pour que ce ne soit plus aux politiques locaux de décider».
L’un des arguments de l’association « Wandtastesch ? », c’est aussi la protection de la nature, car si le site choisi n’est pas classé zone Natura 2000, il se trouve au milieu «d’une large zone verte classée et le site ressemble à un doigt qui forme une enclave au sein de cet espace protégé. Sur le plan, c’est clair, mais comment va-t-on faire comprendre au hibou que d’un côté il est en sécurité et que sur cette petite zone il ne l’est plus.»
Audrey Libiez
Traversini : « On joue la transparence »
Le bourgmestre de Differdange, Roberto Traversini (déi gréng), se veut rassurant et croit coûte que coûte au projet d’éoliennes qui devrait permettre de couvrir la consommation en électricité de la ville.
Roberto Traversini confirme que le trou qui s’est formé entre Oberkorn et Vesquenhaff, dans la commune de Differdange, est impressionnant, mais pour lui ce qui impressionne davantage c’est la vision, au loin, des tours de Cattenom. «Comment sortir de l’énergie nucléaire ? Ce n’est pas parce qu’il y a quelques personnes qui râlent qu’elles représentent une majorité. Il y a aussi beaucoup de gens favorables au projet. Avant les élections communales, j’avais bien annoncé ce projet, et quand on voit le résultat des élections, on peut se dire que les gens semblent plutôt pour.»
Il maintient cependant que le projet se fera à condition qu’aucune nuisance ne soit engendrée, mais il est confiant : «Le niveau technique n’est pas le même que celui d’il y a quinze ans. Si le bruit atteint un certain nombre de décibels, alors on arrête les éoliennes. Si une migration d’oiseaux doit passer, on arrête les hélices. On joue la transparence. Chaque information que nous avons est mise sur le site diffwand.lu.»
Les éoliennes devraient couvrir la consommation de toutes les habitations de Differdange, mais pas des entreprises.
http://www.lequotidien.lu/a-la-une/differdange-un-trou-beant-sur-le-site-du-projet-deoliennes-inquiete/
28/12/18 : Les éoliennes font des vagues à Differdange
DIFFERDANGE - Des citoyens dénoncent la fragilité du terrain où est envisagé le parc éolien Diffwand.
28/12/18 : Les éoliennes font des vagues à Differdange
DIFFERDANGE - Des citoyens dénoncent la fragilité du terrain où est envisagé le parc éolien Diffwand.
Un énorme trou, causé par un effondrement du sol, non loin du site prévu pour l’installation à Oberkorn de trois éoliennes. C’est ce qu’ont trouvé les membres de l’ASBL Wandtastesch qui s’oppose au projet de parc éolien Diffwand. Les innombrables galeries souterraines rendent le site impropre à accueillir un dispositif de plusieurs milliers de tonnes, estime l’ASBL.
«Nous sommes bien conscients du problème, rétorque Roberto Traversini, bourgmestre de Differdange. C’est pour cela qu’une étude du terrain est prévue. Elle aurait dû être menée en mai dernier, mais a été repoussée suite au décès de mon confrère écologiste Camille Gira (NDLR: ancien secrétaire d’État au Développement durable). Elle sera réalisée en mai 2019».
Si l’étude est positive, il faudra encore attendre le feu vert du ministère de l’Environnement pour démarrer l’installation des éoliennes. Si elle est négative, le projet ne sera pas abandonné mais mené à un autre endroit. «Nous avons déjà un autre terrain en tête, mais je n’en dirai pas plus pour le moment pour éviter toute contestation prématurée», précise le bourgmestre. «Si on veut sortir de notre dépendance au nucléaire, il faut faire le nécessaire. Sinon comment atteindrons-nous les objectifs environnementaux?», insiste-t-il encore.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/les-eoliennes-font-des-vagues-a-differdange-23862730
08/10/18 : Le Luxembourg vise le 100% renouvelable
Carole Dieschbourg et Claude Turmes ont réagi à la publication du rapport alarmiste des experts de l'ONU sur le réchauffement climatique.
«Nous sommes bien conscients du problème, rétorque Roberto Traversini, bourgmestre de Differdange. C’est pour cela qu’une étude du terrain est prévue. Elle aurait dû être menée en mai dernier, mais a été repoussée suite au décès de mon confrère écologiste Camille Gira (NDLR: ancien secrétaire d’État au Développement durable). Elle sera réalisée en mai 2019».
Si l’étude est positive, il faudra encore attendre le feu vert du ministère de l’Environnement pour démarrer l’installation des éoliennes. Si elle est négative, le projet ne sera pas abandonné mais mené à un autre endroit. «Nous avons déjà un autre terrain en tête, mais je n’en dirai pas plus pour le moment pour éviter toute contestation prématurée», précise le bourgmestre. «Si on veut sortir de notre dépendance au nucléaire, il faut faire le nécessaire. Sinon comment atteindrons-nous les objectifs environnementaux?», insiste-t-il encore.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/les-eoliennes-font-des-vagues-a-differdange-23862730
08/10/18 : Le Luxembourg vise le 100% renouvelable
Carole Dieschbourg et Claude Turmes ont réagi à la publication du rapport alarmiste des experts de l'ONU sur le réchauffement climatique.
«Des transformations rapides et sans précédent» sous peine de graves dysfonctionnements pour la planète mais également pour l'espèce humaine. Le rapport publié par les experts climat de l'ONU livre un constat alarmiste quant aux conséquences du réchauffement climatique.
Alors que les réactions politiques se multiplient à travers la planète, le Luxembourg y est également allé de ses propres conclusions. Lundi, la ministre de l'Environnement Carole Dieschbourg et le secrétaire d'État au Développement durable Claude Turmes ont détaillé «les avancées importantes dans plusieurs domaines» au cours de la législature.
Faire participer la société civile
Pêle-mêle, le triplement du parc éolien, les objectifs atteints pour 2020 en matière d'émissions de CO2 ou encore l'enveloppe de 120 millions d'euros accordée au niveau international sur la période 2014-2020, ont été cités.
Mais les défis demeurent nombreux. Il s'agira notamment de renforcer l'efficacité énergétique dans le domaine des bâtiments, de tendre vers une agriculture durable ou encore de favoriser les voitures électriques. Le Luxembourg s'est fixé un objectif de 100% d'énergies renouvelable à long terme. Pour cela, une contribution de accrue de la société civile sera nécessaire. Et les investissements en matière de recherche et d'innovation devront être poursuivis.
Faire participer la société civile
Pêle-mêle, le triplement du parc éolien, les objectifs atteints pour 2020 en matière d'émissions de CO2 ou encore l'enveloppe de 120 millions d'euros accordée au niveau international sur la période 2014-2020, ont été cités.
Mais les défis demeurent nombreux. Il s'agira notamment de renforcer l'efficacité énergétique dans le domaine des bâtiments, de tendre vers une agriculture durable ou encore de favoriser les voitures électriques. Le Luxembourg s'est fixé un objectif de 100% d'énergies renouvelable à long terme. Pour cela, une contribution de accrue de la société civile sera nécessaire. Et les investissements en matière de recherche et d'innovation devront être poursuivis.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/le-luxembourg-vise-le-100-renouvelable-30127798
31/07/18 : Le Mouvéco à Mersch est en faveur du parc éolien
Dans un reportage diffusé fin juin sur RTL, les responsables de la commune voisine de Fischbach s'étaient opposés au projet de construction d'un parc éolien à Mersch, à quelques pas de chez eux.
Leurs critiques étaient assez soutenues ; la commune a évoqué un degré de nuisance inconnu avec les éoliennes et un impact possible sur la faune locale.
5 minutes: Mersch - La commune de Fischbach s'oppose au parc éolien
La section Mersch du Mouvement écologique réagit désormais à ces critiques en soulignant que le pays doit contribuer à son tour à un mélange d'électricité plus propre.
Dans son communiqué, le Mouvéco Mersch note qu'il ne soutient pas les arguments de la commune de Fischbach contre le parc éolien, et qu'au contraire il est en faveur de l'installation des éoliennes.
Il souhaite par contre que les habitants soient impliqués de manière systématique dans le projet par l'exploitant du parc.
31/07/18 : Le Mouvéco à Mersch est en faveur du parc éolien
Dans un reportage diffusé fin juin sur RTL, les responsables de la commune voisine de Fischbach s'étaient opposés au projet de construction d'un parc éolien à Mersch, à quelques pas de chez eux.
Leurs critiques étaient assez soutenues ; la commune a évoqué un degré de nuisance inconnu avec les éoliennes et un impact possible sur la faune locale.
5 minutes: Mersch - La commune de Fischbach s'oppose au parc éolien
La section Mersch du Mouvement écologique réagit désormais à ces critiques en soulignant que le pays doit contribuer à son tour à un mélange d'électricité plus propre.
Dans son communiqué, le Mouvéco Mersch note qu'il ne soutient pas les arguments de la commune de Fischbach contre le parc éolien, et qu'au contraire il est en faveur de l'installation des éoliennes.
Il souhaite par contre que les habitants soient impliqués de manière systématique dans le projet par l'exploitant du parc.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1217631.html
08/07/18 : Une initiative citoyenne contre l'installation de 3 éoliennes
Trois éoliennes devraient être installées "op der Gewan" à Differdange en pleine nature d'ici 2019 pour produire assez d'électricité pour trois quarts des ménages locaux.
L'objectif de l'Union européenne est sans appel: 20% de l'énergie européenne devra provenir d'énergies renouvelables d'ici 2020. À Differdange, les autorités communales souhaitent ériger leur commune en exemple: il est prévu d'installer trois éoliennes de 200 mètres, soit deux fois plus hautes que la statue de la Liberté, quasiment en pleine nature.
08/07/18 : Une initiative citoyenne contre l'installation de 3 éoliennes
Trois éoliennes devraient être installées "op der Gewan" à Differdange en pleine nature d'ici 2019 pour produire assez d'électricité pour trois quarts des ménages locaux.
L'objectif de l'Union européenne est sans appel: 20% de l'énergie européenne devra provenir d'énergies renouvelables d'ici 2020. À Differdange, les autorités communales souhaitent ériger leur commune en exemple: il est prévu d'installer trois éoliennes de 200 mètres, soit deux fois plus hautes que la statue de la Liberté, quasiment en pleine nature.
Elles pourraient produire assez d'électricité pour 6.800 ménages fin 2019, mais l'initiative citoyenne Wand-Tastesch s'oppose au projet. Les éoliennes seraient trop grandes, trop proches des habitations, entre des zones de protection naturelle, et en plus construites sur d'anciennes mines.
La biodiversité locale risquerait d'en souffrir, tout comme les habitants qui pourraient être dérangés par le bruit, nonobstant les promesses du promoteur de freiner les éoliennes pour réduire le niveau de bruit si nécessaire.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1206670.html
25/06/18 : Un mât de 120 mètres de haut érigé près de Mersch
La biodiversité locale risquerait d'en souffrir, tout comme les habitants qui pourraient être dérangés par le bruit, nonobstant les promesses du promoteur de freiner les éoliennes pour réduire le niveau de bruit si nécessaire.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1206670.html
25/06/18 : Un mât de 120 mètres de haut érigé près de Mersch
Un système de mesure recueille des données pour le futur parc éolien de Mersch.
Depuis plusieurs jours, on peut apercevoir au loin un mât au sommet du Plateau de Rollingen, au sud de Mersch. À première vue, cela ressemble à une antenne radio. Mais aucune nouvelle station rayonne à cet endroit.
Quatre éoliennes devraient être installées ici vers 2020. Mais auparavant il faut documenter à quelle force souffle régulièrement le vent sur ce plateau.
Le mât de 120 mètres de haut mesure la vitesse du vent. Tous les 20 mètres, l'antenne enregistre les données. La direction du vent est également prise en compte.
Depuis plusieurs jours, on peut apercevoir au loin un mât au sommet du Plateau de Rollingen, au sud de Mersch. À première vue, cela ressemble à une antenne radio. Mais aucune nouvelle station rayonne à cet endroit.
Quatre éoliennes devraient être installées ici vers 2020. Mais auparavant il faut documenter à quelle force souffle régulièrement le vent sur ce plateau.
Le mât de 120 mètres de haut mesure la vitesse du vent. Tous les 20 mètres, l'antenne enregistre les données. La direction du vent est également prise en compte.
Mettre toutes les chances de son côté
Cet emplacement a été choisi après vérification des données de l'atlas éolien, sur une période d'un an. Il faut être sûr de la sécurité avant de commencer la construction coûteuse, selon Laurent Winkin de la société d'exploitation Soler.
Non seulement les vitesses horizontales du vent sont enregistrées, mais la composante verticale est également importante afin de savoir s'il y a des tourbillons et des cisaillements qui pourraient compromettre le rendement des futures installations.
Autre avantage du mât: sa hauteur permet à tout le monde de se faire une idée de la future hauteur des éoliennes. Elles culmineront à 150 mètres.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/un-mat-de-120-metres-de-haut-erige-pres-de-mersch-5b30fecf182b657ad3b8f084
27/04/18 : Les éoliennes peuvent-elles nuire à votre santé?
LUXEMBOURG - Le bruit des éoliennes et les infrasons qu'elles émettent inquiètent les riverains qui auront prochainement ces infrastructures à côté de chez eux.
Cet emplacement a été choisi après vérification des données de l'atlas éolien, sur une période d'un an. Il faut être sûr de la sécurité avant de commencer la construction coûteuse, selon Laurent Winkin de la société d'exploitation Soler.
Non seulement les vitesses horizontales du vent sont enregistrées, mais la composante verticale est également importante afin de savoir s'il y a des tourbillons et des cisaillements qui pourraient compromettre le rendement des futures installations.
Autre avantage du mât: sa hauteur permet à tout le monde de se faire une idée de la future hauteur des éoliennes. Elles culmineront à 150 mètres.
https://www.wort.lu/fr/luxembourg/un-mat-de-120-metres-de-haut-erige-pres-de-mersch-5b30fecf182b657ad3b8f084
27/04/18 : Les éoliennes peuvent-elles nuire à votre santé?
LUXEMBOURG - Le bruit des éoliennes et les infrasons qu'elles émettent inquiètent les riverains qui auront prochainement ces infrastructures à côté de chez eux.
D'ici 2020, 41 nouvelles éoliennes doivent être installées au Luxembourg. «Actuellement, des réunions d'information sont organisées dans les communes concernées (Sanem, Dippach, Mondercange, Reckange-sur-Mess et Roeser). Lors de ces réunions, certains habitants ont exprimé leur crainte que les éoliennes pourraient avoir des conséquences négatives sur leur santé», explique le député Max Hahn en interpellant Carole Dieschbourg.
Dans sa réponse, publiée ce vendredi, la ministre de l'Environnement explique que jusqu'à présent, aucune plainte n'a jamais été enregistrée concernant «un dommage ou un malaise auditif causé par les éoliennes». Au Luxembourg, les éoliennes existantes se trouvent en moyenne à 914 mètres d'une habitation. Quant aux projets en cours d'élaboration, celui de Garnich devrait voir l'installation d'une éolienne à 614 mètres d'une ferme située hors agglomération. Les autres habitations, en agglomération, en seront éloignées de 850 mètres.
Facteur psychologique important
Dans ces conditions, «les niveaux sonores générés par les éoliennes ne dépassent que rarement les bruits de fond habituels à l'intérieur et à l'extérieur des habitations», rapporte la ministre en se basant les analyses de plusieurs agences compétentes en la matière. Et s'ils les dépassent, l'impact sonore n'est que très léger. «Les sons générés par les éoliennes n'affectent donc pas directement la santé auditive et générale des riverains», souligne la réponse de la ministre.
Pas de crainte à avoir, non plus, pour les basses fréquences et les infrasons car leurs niveaux restent inférieurs au seuil d'audition chez l'homme, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des habitations, note l'agence nationale (NDLR: française) de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Le facteur psychologique peut toutefois jouer un rôle. Même lorsque des bruits sont très faibles et que la présence d'infrasons n'est pas perceptible, certains habitants développent un sentiment d'inconfort et d'inquiétude qui peut donner lieu à du stress, à des maux de tête ou à des insomnies, explique l'ANSES.
Dans ces conditions, «les niveaux sonores générés par les éoliennes ne dépassent que rarement les bruits de fond habituels à l'intérieur et à l'extérieur des habitations», rapporte la ministre en se basant les analyses de plusieurs agences compétentes en la matière. Et s'ils les dépassent, l'impact sonore n'est que très léger. «Les sons générés par les éoliennes n'affectent donc pas directement la santé auditive et générale des riverains», souligne la réponse de la ministre.
Pas de crainte à avoir, non plus, pour les basses fréquences et les infrasons car leurs niveaux restent inférieurs au seuil d'audition chez l'homme, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des habitations, note l'agence nationale (NDLR: française) de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Le facteur psychologique peut toutefois jouer un rôle. Même lorsque des bruits sont très faibles et que la présence d'infrasons n'est pas perceptible, certains habitants développent un sentiment d'inconfort et d'inquiétude qui peut donner lieu à du stress, à des maux de tête ou à des insomnies, explique l'ANSES.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Les-eoliennes-peuvent-elles-nuire-a-votre-sante-12682939
04/04/18 : Mersch - La commune de Fischbach s'oppose au parc éolien
Sur le territoire de Mersch, 6 éoliennes devraient voir le jour d'ici à l'hiver 2020.
Des études environnementales sont encore en cours, mais le projet se concrétise de jour en jour. Deux éoliennes devraient être placées sur les bords ouest de l'Alzette, et les 4 autres seront montées au Rollengerbierg, un champ entre Lintgen et Fischbach.
C'est là que le bât blesse. Le bourgmestre de Fischbach, et à travers lui, sa commune, ne veut pas des éoliennes. Un avis négatif du conseil communal émis le 30 janvier dernier l'a exprimé clairement.
Le refus n'est pas tombé du ciel. Ce que la commune signale, c'est que le degré de nuisance(s) du projet de parc éolien n'est pas encore connu. Selon le bourgmestre, la construction et les machines pourraient nuire à son territoire de plusieurs manières :
⁍ Les éoliennes ne seront pas sur le terrain de la commune, mais elles seront si proches de Schoos que le transport des machines devra passer intégralement par le village - 480 convois exceptionnels en tout, ce qui ne réjouit pas la commune.⁍ L'impact environnemental exact n'est pas connu, notamment l'effet des éoliennes sur les oiseaux et une sorte de chauve-souris qui habite dans les environs.⁍ Enfin, les éoliennes se trouveraient sur la ligne de vol de l'aéroport de Findel, ce qui pose des questions de sécurité.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1159845.html
28/03/18 : Mix énergétique : le Luxembourg mise sur l’éolien😠😡
Pour assurer son avenir énergétique, le Luxembourg fait notamment le pari de l’énergie éolienne par l’intermédiaire de la société Soler qui a présenté de nouveaux projets, mardi.
Pour le moment, et en se basant sur les chiffres de 2016, les énergies renouvelables luxembourgeoises ne représentent environ que 7 % de l’ensemble de la consommation énergétique du pays. L’objectif affiché du gouvernement, mais aussi européen, est d’atteindre les 11 % d’ici 2020. Voilà pourquoi le Luxembourg investit massivement dans l’éolien, qui, selon la société Soler, présente le plus grand potentiel d’énergies renouvelables du pays.
Actuellement, le Grand-Duché compte sept sites éoliens, situés en grande partie dans le nord du pays, dont quatre sont en cours de développement et en phase dite «avancée». Comptant à terme 17 éoliennes sachant produire l’équivalent de la consommation annuelle de 19 250 ménages, soit environ 77 000 personnes. Sans oublier une économie de 56 400 tonnes de CO2 par an.
Une éolienne silencieuse
Mais le pays ne va pas s’arrêter en si bon chemin. La société Soler a présenté quatre nouveaux projets afin d’installer, à terme, 24 nouvelles éoliennes de nouvelle génération. Là aussi, la production énergétique de ces nouvelles éoliennes correspondra à la consommation moyenne d’environ 32 200 ménages, soit 128 800 personnes, et fera économiser au Luxembourg près de 95 500 tonnes de CO2 par an.
Évidemment, les communes qui accueilleront ces belles dames d’acier n’ont pas été choisies au hasard, puisque plusieurs études de faisabilité ont été réalisées dans de nombreuses communes du pays, afin de prendre en compte plusieurs paramètres comme l’ombrage, l’impact sur le paysage, la faune et la flore, les zones de loisir et touristiques, les impacts sur l’agriculture et la sylviculture, pour ne citer qu’eux.
De plus, la société Soler a déjà organisé une douzaine de réunions de présentation dans plusieurs communes concernées par l’installation d’un parc éolien afin d’informer les citoyens sur les avantages mais également les inconvénients d’une éolienne ou encore pour mettre à mal les a priori parfois tenaces sur les éoliennes. Comme, par exemple, le bruit de ces moulins à vent modernes.
À titre d’exemple, une éolienne produit un peu moins de 40 décibels quand une conversation entre deux personnes en fait 60, une voiture 80, une tronçonneuse entre 110 et 120 décibels et enfin un avion près de 140 décibels.
Des objectifs élevés
Au niveau européen, les objectifs en termes d’énergies renouvelables ainsi qu’en termes de production régionale d’énergie durable et écologique sont plutôt élevés. Le Luxembourg, étant un membre, a également décidé de suivre la tendance européenne en se mettant sur la même longueur d’onde que l’Union européenne.
Ainsi, les ambitions européennes à l’horizon 2020 tablent sur une réduction des gaz à effet de serre de l’ordre de 20 % par rapport à 1990, combinée à une augmentation de l’ordre de 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale et une économie d’énergie de l’ordre, là aussi, de 20 %.
Des ambitions qui s’accélèrent par la suite, avec des objectifs à l’horizon 2030 tablant sur une réduction des gaz à effet de serre de l’ordre de 40 % par rapport à 1990, combinée à une augmentation de l’ordre de 27 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale et une économie d’énergie de l’ordre, là aussi, de 27 %.
Toujours au niveau européen, le secteur de l’énergie éolienne assurait en 2016, selon le rapport annuel de l’association professionnelle européenne EWEA (European Wind Energy Association), environ 15,6 % de la production d’électricité, juste devant l’hydroélectricité (15,5 %) mais toujours derrière le gaz (21,1 %) et le charbon (17,5 %).
04/04/18 : Mersch - La commune de Fischbach s'oppose au parc éolien
Sur le territoire de Mersch, 6 éoliennes devraient voir le jour d'ici à l'hiver 2020.
Des études environnementales sont encore en cours, mais le projet se concrétise de jour en jour. Deux éoliennes devraient être placées sur les bords ouest de l'Alzette, et les 4 autres seront montées au Rollengerbierg, un champ entre Lintgen et Fischbach.
C'est là que le bât blesse. Le bourgmestre de Fischbach, et à travers lui, sa commune, ne veut pas des éoliennes. Un avis négatif du conseil communal émis le 30 janvier dernier l'a exprimé clairement.
Le refus n'est pas tombé du ciel. Ce que la commune signale, c'est que le degré de nuisance(s) du projet de parc éolien n'est pas encore connu. Selon le bourgmestre, la construction et les machines pourraient nuire à son territoire de plusieurs manières :
⁍ Les éoliennes ne seront pas sur le terrain de la commune, mais elles seront si proches de Schoos que le transport des machines devra passer intégralement par le village - 480 convois exceptionnels en tout, ce qui ne réjouit pas la commune.⁍ L'impact environnemental exact n'est pas connu, notamment l'effet des éoliennes sur les oiseaux et une sorte de chauve-souris qui habite dans les environs.⁍ Enfin, les éoliennes se trouveraient sur la ligne de vol de l'aéroport de Findel, ce qui pose des questions de sécurité.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1159845.html
28/03/18 : Mix énergétique : le Luxembourg mise sur l’éolien😠😡
Pour assurer son avenir énergétique, le Luxembourg fait notamment le pari de l’énergie éolienne par l’intermédiaire de la société Soler qui a présenté de nouveaux projets, mardi.
Pour le moment, et en se basant sur les chiffres de 2016, les énergies renouvelables luxembourgeoises ne représentent environ que 7 % de l’ensemble de la consommation énergétique du pays. L’objectif affiché du gouvernement, mais aussi européen, est d’atteindre les 11 % d’ici 2020. Voilà pourquoi le Luxembourg investit massivement dans l’éolien, qui, selon la société Soler, présente le plus grand potentiel d’énergies renouvelables du pays.
Actuellement, le Grand-Duché compte sept sites éoliens, situés en grande partie dans le nord du pays, dont quatre sont en cours de développement et en phase dite «avancée». Comptant à terme 17 éoliennes sachant produire l’équivalent de la consommation annuelle de 19 250 ménages, soit environ 77 000 personnes. Sans oublier une économie de 56 400 tonnes de CO2 par an.
Une éolienne silencieuse
Mais le pays ne va pas s’arrêter en si bon chemin. La société Soler a présenté quatre nouveaux projets afin d’installer, à terme, 24 nouvelles éoliennes de nouvelle génération. Là aussi, la production énergétique de ces nouvelles éoliennes correspondra à la consommation moyenne d’environ 32 200 ménages, soit 128 800 personnes, et fera économiser au Luxembourg près de 95 500 tonnes de CO2 par an.
Évidemment, les communes qui accueilleront ces belles dames d’acier n’ont pas été choisies au hasard, puisque plusieurs études de faisabilité ont été réalisées dans de nombreuses communes du pays, afin de prendre en compte plusieurs paramètres comme l’ombrage, l’impact sur le paysage, la faune et la flore, les zones de loisir et touristiques, les impacts sur l’agriculture et la sylviculture, pour ne citer qu’eux.
De plus, la société Soler a déjà organisé une douzaine de réunions de présentation dans plusieurs communes concernées par l’installation d’un parc éolien afin d’informer les citoyens sur les avantages mais également les inconvénients d’une éolienne ou encore pour mettre à mal les a priori parfois tenaces sur les éoliennes. Comme, par exemple, le bruit de ces moulins à vent modernes.
À titre d’exemple, une éolienne produit un peu moins de 40 décibels quand une conversation entre deux personnes en fait 60, une voiture 80, une tronçonneuse entre 110 et 120 décibels et enfin un avion près de 140 décibels.
Des objectifs élevés
Au niveau européen, les objectifs en termes d’énergies renouvelables ainsi qu’en termes de production régionale d’énergie durable et écologique sont plutôt élevés. Le Luxembourg, étant un membre, a également décidé de suivre la tendance européenne en se mettant sur la même longueur d’onde que l’Union européenne.
Ainsi, les ambitions européennes à l’horizon 2020 tablent sur une réduction des gaz à effet de serre de l’ordre de 20 % par rapport à 1990, combinée à une augmentation de l’ordre de 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale et une économie d’énergie de l’ordre, là aussi, de 20 %.
Des ambitions qui s’accélèrent par la suite, avec des objectifs à l’horizon 2030 tablant sur une réduction des gaz à effet de serre de l’ordre de 40 % par rapport à 1990, combinée à une augmentation de l’ordre de 27 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale et une économie d’énergie de l’ordre, là aussi, de 27 %.
Toujours au niveau européen, le secteur de l’énergie éolienne assurait en 2016, selon le rapport annuel de l’association professionnelle européenne EWEA (European Wind Energy Association), environ 15,6 % de la production d’électricité, juste devant l’hydroélectricité (15,5 %) mais toujours derrière le gaz (21,1 %) et le charbon (17,5 %).
http://www.lequotidien.lu/economie/mix-energetique-le-luxembourg-mise-sur-leolien/
27/03/18 : 47.000 ménages peuvent être alimentés par de l'énergie verte 😡😡😡😡😡
27/03/18 : 47.000 ménages peuvent être alimentés par de l'énergie verte 😡😡😡😡😡
Les objectifs pour 2020 en matière d'énergie éolienne seront atteints, selon Soler, la Société luxembourgeoise des énergies renouvelables.
Mardi lors d'une conférence de presse, les responsables de la société se sont dit optimistes quant à leur chance de contribuer à la réalisation de ces objectifs avec leurs projets.
Soler gère sept parcs éoliens à travers le pays, ce qui représente 42 éoliennes qui tournent actuellement, surtout dans le nord et l'est du pays. En 2017, Soler a produit 170 gigawatts rien que dans le secteur de l'éolien. En 2016, elle n'en avait produit que 100.
En moyenne, ce sont environ 211,5 gigawatts-heures qui sont produits chaque année, ce qui suffirait pour alimenter en énergie verte 47.000 ménages au Luxembourg, soit 188.000 habitants.
Quatre nouveaux projets ont été présentés ces dernières semaines au cours d'une douzaine de réunions publiques. Les résident sont essentiellement préoccupés par l'impact que produit une éolienne sur l'être humain et sur le paysage. Les craintes ont pu être en grande partie levées en exposant en toute transparence à quoi ressemblaient les ondes sonores ou les nuisances produites par les éoliennes.
Ces quatre nouveaux projets sont le parc éolien Sudwand, celui du canton de Redange, celui de Mersch et celui de la Vallée de l'Ernz, qui représentent un total de 24 nouvelles éoliennes qui pourraient être en service dès 2020.
Mardi lors d'une conférence de presse, les responsables de la société se sont dit optimistes quant à leur chance de contribuer à la réalisation de ces objectifs avec leurs projets.
Soler gère sept parcs éoliens à travers le pays, ce qui représente 42 éoliennes qui tournent actuellement, surtout dans le nord et l'est du pays. En 2017, Soler a produit 170 gigawatts rien que dans le secteur de l'éolien. En 2016, elle n'en avait produit que 100.
En moyenne, ce sont environ 211,5 gigawatts-heures qui sont produits chaque année, ce qui suffirait pour alimenter en énergie verte 47.000 ménages au Luxembourg, soit 188.000 habitants.
Quatre nouveaux projets ont été présentés ces dernières semaines au cours d'une douzaine de réunions publiques. Les résident sont essentiellement préoccupés par l'impact que produit une éolienne sur l'être humain et sur le paysage. Les craintes ont pu être en grande partie levées en exposant en toute transparence à quoi ressemblaient les ondes sonores ou les nuisances produites par les éoliennes.
Ces quatre nouveaux projets sont le parc éolien Sudwand, celui du canton de Redange, celui de Mersch et celui de la Vallée de l'Ernz, qui représentent un total de 24 nouvelles éoliennes qui pourraient être en service dès 2020.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1156262.html
27/03/18 : 41 nouvelles éoliennes au Luxembourg d'ici 2020
LUXEMBOURG - La société Soler a fait le point ce mardi sur le développement des parcs éoliens dans le pays, et les projets à venir.
27/03/18 : 41 nouvelles éoliennes au Luxembourg d'ici 2020
LUXEMBOURG - La société Soler a fait le point ce mardi sur le développement des parcs éoliens dans le pays, et les projets à venir.
Pour atteindre les objectifs européens de 11% d'énergies renouvelables dans la consommation électrique d'ici 2020, l'éolien continue à être développé. Soler, joint-venture entre les sociétés luxembourgeoises SEO et Enovos, a fait le point ce mardi sur les projets déjà réalisés, et ceux à venir.
La société exploite actuellement sept parcs éoliens, dans le nord et l'est du pays, pour une puissance installée de 90,55 Mw et une production annuelle de 170 millions kWh (équivalent de la consommation de 37 800 ménages). Quatre nouveaux projets sont déjà planifiés et avancés: Garnich (trois éoliennes), Harel-Walter-Eeschpelt dans l'ouest (cinq équipements au lac de la Haute-Sûre), Duelem dans le sud (huit centrales à Dahleim) et le renouvellement du parc Windpower existant (remplacement de quatre éoliennes par une de nouvelle génération, à Mompach). Leur mise en service est prévue pour 2019.
Une éolienne coûte en moyenne 5,5 millions d'euros
Le projet de construction de quatre autres parcs éoliens a aussi été annoncé. Le parc Sudwand comprendra neuf éoliennes sur les territoires de Sanem, Mondercange, Dippach, Reckange-sur-Mess et Rœser. Celui initié avec le syndicat «De Réidener Kanton» à Redange-sur-Attert, Ell et Rambrouch, prévoit six centrales produisant de l'énergie grâce au vent. Elles seront autant à Mersch et Lintgen, sur le parc Miersch.
Dans l'est, le parc Aerenzdall comptera trois éoliennes dans la commune de la vallée de l'Ernz. Pour ces huit nouveaux projets, la production annuelle estimée est de 231,5 millions de kWh. Cela correspond à la consommation de 51 450 ménages et doit permettre des économies de 151 900 tonnes de CO2 par an, selon Soler. L'équivalent en coût de CO2 pour la fabrication, l'installation et la mise en exploitation d'une éolienne équivaut à une année de sa production, sachant que sa durée de vie est d'une vingtaine d'années. Le coût moyen d'une éolienne est de 5,5 millions d'euros, pour un amortissement sur 8 à 10 ans.
Des réunions d'information ont été menées au niveau local pour informer les citoyens des projets, mais aussi les impliquer concrètement s'ils le souhaitent, par une participation financière. Pour ces quatre derniers parcs, «des études portant sur l'environnement et les vents doivent aujourd'hui être menées à l'échelle régionale et locale, avant que les procédures d'autorisation, la construction et la mise en service puissent être planifiées à l'horizon 2019/2020», a précisé Soler.
Le projet de construction de quatre autres parcs éoliens a aussi été annoncé. Le parc Sudwand comprendra neuf éoliennes sur les territoires de Sanem, Mondercange, Dippach, Reckange-sur-Mess et Rœser. Celui initié avec le syndicat «De Réidener Kanton» à Redange-sur-Attert, Ell et Rambrouch, prévoit six centrales produisant de l'énergie grâce au vent. Elles seront autant à Mersch et Lintgen, sur le parc Miersch.
Dans l'est, le parc Aerenzdall comptera trois éoliennes dans la commune de la vallée de l'Ernz. Pour ces huit nouveaux projets, la production annuelle estimée est de 231,5 millions de kWh. Cela correspond à la consommation de 51 450 ménages et doit permettre des économies de 151 900 tonnes de CO2 par an, selon Soler. L'équivalent en coût de CO2 pour la fabrication, l'installation et la mise en exploitation d'une éolienne équivaut à une année de sa production, sachant que sa durée de vie est d'une vingtaine d'années. Le coût moyen d'une éolienne est de 5,5 millions d'euros, pour un amortissement sur 8 à 10 ans.
Des réunions d'information ont été menées au niveau local pour informer les citoyens des projets, mais aussi les impliquer concrètement s'ils le souhaitent, par une participation financière. Pour ces quatre derniers parcs, «des études portant sur l'environnement et les vents doivent aujourd'hui être menées à l'échelle régionale et locale, avant que les procédures d'autorisation, la construction et la mise en service puissent être planifiées à l'horizon 2019/2020», a précisé Soler.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/24-nouvelles-eoliennes-au-Luxembourg-d-ici-2020-19661696
27/03/18 : Soler installera 41 nouvelles éoliennes d’ici 2020
27/03/18 : Soler installera 41 nouvelles éoliennes d’ici 2020
L’entreprise détenue par la Société électrique de l’Our (SEO) et Enovos annonce le développement de nouveaux projets dans le pays pour une puissance installée de 111MW, soit plus du double de celle qu’elle possède actuellement.
Si le prix de production de l’énergie photovoltaïque, donc issue du soleil, a beaucoup diminué ces dernières années, la production électrique issue de l’éolien reste également intéressante. Soler, entreprise créée en 2001 à parts égales entre la SEO et Enovos, l’a rappelé mardi en précisant que l’énergie éolienne représentait actuellement «le plus grand potentiel de production d’énergie renouvelable au Grand-Duché».
Raison pour laquelle la société – principal acteur du secteur – a annoncé le développement de huit nouveaux parcs éoliens à travers le pays. De nouvelles installations destinées à doubler sa capacité de production, qui est actuellement d’une puissance installée de 100,75MW, répartie dans sept parcs éoliens. Soit l’équivalent de 42 éoliennes et trois centrales hydroélectriques (Esch-sur-Sûre, Ettelbruck et Rosport).
Les nouveaux projets en cours fourniront 111,95MW de puissance installée, soit l’équivalent de la consommation de 51.450 ménages. Ils concerneront huit sites pour 41 éoliennes. Leur mise en service est prévue pour l’horizon 2019-2020.
Informer en amont
Plus en détail, Soler a expliqué que quatre projets se trouvaient dans un état «avancé», c’est-à-dire dans une phase de planification. Ceux-ci sont situés à Garnich (3 éoliennes), à Harlange, à Watrange (5 éoliennes) et à Dalheim (8 éoliennes). Le quatrième chantier se trouve dans l’est du Luxembourg et concerne la remotorisation d’une éolienne déjà existante.
Les quatre autres projets ont pour l’instant été simplement initiés. Il s’agit du parc de Sudwand (9 éoliennes près d’Esch-sur-Alzette) et ceux des cantons de Redange (6 éoliennes), de Mersch (6 éoliennes) et de la Vallée de l’Ernz (3 éoliennes).
En plus des obligations légales liées au respect de la faune et de la flore, Soler a décidé d’impliquer en amont les riverains pour s’assurer une acceptation complète. Une douzaine de réunions d’information ont été organisées entre les mois de février et mars dans les différentes communes concernées. «Nous avons porté des discussions constructives dans un esprit de dialogue transparent et engageant», assure Laurent Winkin, le conseiller de direction de Soler.
5,5 millions d’euros pièce
De plus, chaque projet impliquera la création d’une société exploitante. «Ce n’est pas obligatoire, mais nous le faisons pour pouvoir donner la possibilité aux habitants et aux communes de participer concrètement au parc», a ajouté Paul Zeimet, le secrétaire général de SEO. Cette méthode permet également à Soler d’intégrer ses partenaires. La construction du parc éolien de Sudwand se fait ainsi en collaboration avec Sudgaz, et celui de Mersch avec Electris.
Avec cette méthode, Soler veut non seulement continuer de parier dans le renouvelable, mais souhaite le faire dans les règles de l’art. Il faut dire que la construction d’éoliennes n’est pas un projet anodin. Chaque turbine coûte en moyenne 5,5 millions d’euros à l’entreprise et est rentabilisée en 8 à 10 ans, pour une durée de vie totale de 20 ans.
http://paperjam.lu/news/soler-installera-41-nouvelles-eoliennes-dici-2020
22/02/18 : Neuf éoliennes pour le sud du Luxembourg
Plusieurs communes du sud du pays ont lancé un projet en collaboration avec Sudgaz et la plateforme Soler pour produire de l'électricité à partir du vent.
"Nous voulons miser sur des énergies renouvelables", dit le maire de Sanem, Georges Engel. Une étude a permis d'identifier des sites adéquats dans les cinq communes concernées. Les critères pris en compte sont évidemment l'intensité du vent, la distance par rapport aux habitations ou encore les nuisances apportées par l'éolienne. L'étude financée par Sudgaz a permis d'analyser neuf sites, dont deux sont situés dans la commune de Sanem, selon Georges Engel.
Une autre commune concernée est Mondercange. Son maire, Jeannot Fürpass, souligne qu'en matière de production d'électricité, le Grand-Duché est trop dépendant de l'étranger. Il faut prendre ses responsabilités et ces nouvelles éoliennes sont déjà un premier pas, déclare Jeannot Fürpass.
Les éoliennes telles que celles qui pourraient être installées dans le sud du pays, produisent jusqu'à 3 mégawatts chacune. Une éolienne peut couvrir les besoins en électricité de 1.400 ménages par an.
L'objectif des deux communes est de pouvoir couvrir elles-mêmes la totalité ou la majeure partie de leurs besoins en électricité.
Tant Sanem que Mondercange souhaitent la participation des citoyens. Ces derniers pourront poser des questions et exprimer leurs préoccupations. Ce n'est qu'ensuite que la décision de la réalisation du projet, sera prise, précise Georges Engel.
Des réunions d'information sont prévues ces prochains jours dans les deux communes.
Si le prix de production de l’énergie photovoltaïque, donc issue du soleil, a beaucoup diminué ces dernières années, la production électrique issue de l’éolien reste également intéressante. Soler, entreprise créée en 2001 à parts égales entre la SEO et Enovos, l’a rappelé mardi en précisant que l’énergie éolienne représentait actuellement «le plus grand potentiel de production d’énergie renouvelable au Grand-Duché».
Raison pour laquelle la société – principal acteur du secteur – a annoncé le développement de huit nouveaux parcs éoliens à travers le pays. De nouvelles installations destinées à doubler sa capacité de production, qui est actuellement d’une puissance installée de 100,75MW, répartie dans sept parcs éoliens. Soit l’équivalent de 42 éoliennes et trois centrales hydroélectriques (Esch-sur-Sûre, Ettelbruck et Rosport).
Les nouveaux projets en cours fourniront 111,95MW de puissance installée, soit l’équivalent de la consommation de 51.450 ménages. Ils concerneront huit sites pour 41 éoliennes. Leur mise en service est prévue pour l’horizon 2019-2020.
Informer en amont
Plus en détail, Soler a expliqué que quatre projets se trouvaient dans un état «avancé», c’est-à-dire dans une phase de planification. Ceux-ci sont situés à Garnich (3 éoliennes), à Harlange, à Watrange (5 éoliennes) et à Dalheim (8 éoliennes). Le quatrième chantier se trouve dans l’est du Luxembourg et concerne la remotorisation d’une éolienne déjà existante.
Les quatre autres projets ont pour l’instant été simplement initiés. Il s’agit du parc de Sudwand (9 éoliennes près d’Esch-sur-Alzette) et ceux des cantons de Redange (6 éoliennes), de Mersch (6 éoliennes) et de la Vallée de l’Ernz (3 éoliennes).
En plus des obligations légales liées au respect de la faune et de la flore, Soler a décidé d’impliquer en amont les riverains pour s’assurer une acceptation complète. Une douzaine de réunions d’information ont été organisées entre les mois de février et mars dans les différentes communes concernées. «Nous avons porté des discussions constructives dans un esprit de dialogue transparent et engageant», assure Laurent Winkin, le conseiller de direction de Soler.
5,5 millions d’euros pièce
De plus, chaque projet impliquera la création d’une société exploitante. «Ce n’est pas obligatoire, mais nous le faisons pour pouvoir donner la possibilité aux habitants et aux communes de participer concrètement au parc», a ajouté Paul Zeimet, le secrétaire général de SEO. Cette méthode permet également à Soler d’intégrer ses partenaires. La construction du parc éolien de Sudwand se fait ainsi en collaboration avec Sudgaz, et celui de Mersch avec Electris.
Avec cette méthode, Soler veut non seulement continuer de parier dans le renouvelable, mais souhaite le faire dans les règles de l’art. Il faut dire que la construction d’éoliennes n’est pas un projet anodin. Chaque turbine coûte en moyenne 5,5 millions d’euros à l’entreprise et est rentabilisée en 8 à 10 ans, pour une durée de vie totale de 20 ans.
http://paperjam.lu/news/soler-installera-41-nouvelles-eoliennes-dici-2020
22/02/18 : Neuf éoliennes pour le sud du Luxembourg
Plusieurs communes du sud du pays ont lancé un projet en collaboration avec Sudgaz et la plateforme Soler pour produire de l'électricité à partir du vent.
"Nous voulons miser sur des énergies renouvelables", dit le maire de Sanem, Georges Engel. Une étude a permis d'identifier des sites adéquats dans les cinq communes concernées. Les critères pris en compte sont évidemment l'intensité du vent, la distance par rapport aux habitations ou encore les nuisances apportées par l'éolienne. L'étude financée par Sudgaz a permis d'analyser neuf sites, dont deux sont situés dans la commune de Sanem, selon Georges Engel.
Une autre commune concernée est Mondercange. Son maire, Jeannot Fürpass, souligne qu'en matière de production d'électricité, le Grand-Duché est trop dépendant de l'étranger. Il faut prendre ses responsabilités et ces nouvelles éoliennes sont déjà un premier pas, déclare Jeannot Fürpass.
Les éoliennes telles que celles qui pourraient être installées dans le sud du pays, produisent jusqu'à 3 mégawatts chacune. Une éolienne peut couvrir les besoins en électricité de 1.400 ménages par an.
L'objectif des deux communes est de pouvoir couvrir elles-mêmes la totalité ou la majeure partie de leurs besoins en électricité.
Tant Sanem que Mondercange souhaitent la participation des citoyens. Ces derniers pourront poser des questions et exprimer leurs préoccupations. Ce n'est qu'ensuite que la décision de la réalisation du projet, sera prise, précise Georges Engel.
Des réunions d'information sont prévues ces prochains jours dans les deux communes.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1139740.html
21/02/18 : Des éoliennes bientôt dans le Sud
21/02/18 : Des éoliennes bientôt dans le Sud
Sudgaz et Soler projettent d’exploiter neuf éoliennes dans cinq communes du sud du pays. Des réunions publiques informent les habitants.
En matière d’énergies renouvelables, le pays doit faire des efforts… Mais ce n’est pas simple. Sa petite taille n’aide pas : on ne pourra pas installer des éoliennes et des champs de panneaux photovoltaïques partout. Son relief non plus : on ne pourra pas construire des installations hydroélectriques comme le barrage de l’Our sur tous les cours d’eau.
Alors, on fait au mieux pour concilier production d’énergie verte, respect des paysages et qualité de vie des habitants.
Fin décembre, la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, avait dressé la liste des projets de parcs éoliens. Ils sont au nombre de cinq : Garnich, Differdange, Dahlheim, Kayl-Rumelange et le dernier portait le nom mystérieux de Sudwand.
Ce dossier est en fait porté par Sudgaz et Soler, une entreprise détenue pour moitié par la Société électrique de l’Our (SEO, qui gère le barrage et la centrale de Vianden) et Enovos, dont l’objectif est de développer des centrales éoliennes. Le projet Sudwand projette d’ériger neuf éoliennes sur cinq communes : Sanem, Dippach, Mondercange, Reckange-sur-Mess et Roeser.
Encore au début de la procédure
Ces sites ont été définis à la suite d’une première étude de potentiel et de faisabilité sur 14 communes du sud du pays. Ainsi, des zones tampons ont été définies autour des zones d’habitation et ces territoires ont été exclus d’office. Soler met en avant son expérience dans le nord et l’est du pays, «où les centrales éoliennes ont été mises en place en harmonie avec les citoyens et la nature».
Pour suivre dans cette veine et compter sur une large acceptation de la population, les porteurs de l’initiative présentent en ce moment le projet aux habitants des communes concernées. Après Reckange-sur-Mess et Dippach en début de semaine, ils seront à Sanem ce soir, puis à Mondercange et Roeser.
«Le projet n’en est qu’à son commencement, explique-t-on chez Sudgaz. Jusqu’à présent, nous n’avons étudié que le potentiel de ces communes et déterminé les sites possibles. Il reste encore beaucoup à réaliser avant la concrétisation du projet.»
Des études sur l’environnement (notamment pour éviter la mortalité des oiseaux ou des chauves-souris) et les vents (force et constance) seront prochainement menées, puis les demandes d’autorisation seront envoyées. Pour l’instant, Soler et Sudgaz ne s’avancent pas sur la date de mise en service, ils évoquent simplement le «moyen terme».
Les prochaines réunions :
Sanem : mercredi, 19 h 30, à la salle des fêtes de la mairie (Belvaux).
Mondercange : jeudi, 19 h 30, au centre culturel Beim Nëssert à Bergem.
Roeser : lundi 26 février, à 19 h 30, à la salle François-Blouet de la maison communale à Roeser.
En matière d’énergies renouvelables, le pays doit faire des efforts… Mais ce n’est pas simple. Sa petite taille n’aide pas : on ne pourra pas installer des éoliennes et des champs de panneaux photovoltaïques partout. Son relief non plus : on ne pourra pas construire des installations hydroélectriques comme le barrage de l’Our sur tous les cours d’eau.
Alors, on fait au mieux pour concilier production d’énergie verte, respect des paysages et qualité de vie des habitants.
Fin décembre, la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, avait dressé la liste des projets de parcs éoliens. Ils sont au nombre de cinq : Garnich, Differdange, Dahlheim, Kayl-Rumelange et le dernier portait le nom mystérieux de Sudwand.
Ce dossier est en fait porté par Sudgaz et Soler, une entreprise détenue pour moitié par la Société électrique de l’Our (SEO, qui gère le barrage et la centrale de Vianden) et Enovos, dont l’objectif est de développer des centrales éoliennes. Le projet Sudwand projette d’ériger neuf éoliennes sur cinq communes : Sanem, Dippach, Mondercange, Reckange-sur-Mess et Roeser.
Encore au début de la procédure
Ces sites ont été définis à la suite d’une première étude de potentiel et de faisabilité sur 14 communes du sud du pays. Ainsi, des zones tampons ont été définies autour des zones d’habitation et ces territoires ont été exclus d’office. Soler met en avant son expérience dans le nord et l’est du pays, «où les centrales éoliennes ont été mises en place en harmonie avec les citoyens et la nature».
Pour suivre dans cette veine et compter sur une large acceptation de la population, les porteurs de l’initiative présentent en ce moment le projet aux habitants des communes concernées. Après Reckange-sur-Mess et Dippach en début de semaine, ils seront à Sanem ce soir, puis à Mondercange et Roeser.
«Le projet n’en est qu’à son commencement, explique-t-on chez Sudgaz. Jusqu’à présent, nous n’avons étudié que le potentiel de ces communes et déterminé les sites possibles. Il reste encore beaucoup à réaliser avant la concrétisation du projet.»
Des études sur l’environnement (notamment pour éviter la mortalité des oiseaux ou des chauves-souris) et les vents (force et constance) seront prochainement menées, puis les demandes d’autorisation seront envoyées. Pour l’instant, Soler et Sudgaz ne s’avancent pas sur la date de mise en service, ils évoquent simplement le «moyen terme».
Les prochaines réunions :
Sanem : mercredi, 19 h 30, à la salle des fêtes de la mairie (Belvaux).
Mondercange : jeudi, 19 h 30, au centre culturel Beim Nëssert à Bergem.
Roeser : lundi 26 février, à 19 h 30, à la salle François-Blouet de la maison communale à Roeser.
08/02/18 : Eoliennes et droits d'auteurs
Jeudi matin à la Chambre, les éoliennes et les droits d'auteurs étaient au centre du débat.
En matière de production d'énergie, le Grand-Duché doit avoir atteint, d'ici à 2020, 11% d'énergies renouvelables. Selon le DP, les éoliennes ont encore beaucoup de potentiel à développer. Comme l'a expliqué André Bauler (DP):
"Nous avons encore du potentiel en matière d'éolien. Surtout si nous construisons de hautes éoliennes, qui ont une grande capacité de production. Mais il ne faut pas se leurrer, les possibilités de production d'énergie verte sont limitées dans un petit pays comme le notre." ....
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1132868.html
26/01/18 : Énergies renouvelables : le Luxembourg fait « de multiples efforts »
26/01/18 : Énergies renouvelables : le Luxembourg fait « de multiples efforts »
Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie a réagi vendredi à l’étude d’Eurostat sur les énergies renouvelables dans l’UE qui épinglait notamment le Luxembourg. Le Pays, assure Étienne Schneider, est en bonne voie de réaliser ses objectifs fixés pour 2020.
Jeudi, l’office européen de statistique estimait que Luxembourg faisait partie des pays de l’UE encore loin de tenir leur part des énergies renouvelables dans leur consommation totale d’énergie. Le Grand-Duché a « continuellement progressé » ces dernières années, affirme Étienne Schneider dans un communiqué. Ainsi, la part dans la consommation finale brute du pays s’élève à 5,44% en 2016, contre 5,04% en 2015 et 4,51% en 2014.
Quant à l’objectif européen de 20% à l’horizon 2020, il se traduit « en objectifs nationaux contraignants qui diffèrent par pays notamment en fonction de la situation de départ de chaque pays en matière de production et de sa capacité à l’augmenter », note Étienne Schneider, citant en exemple Malte, qui a « un objectif de 10% face à la Suède qui a un objectif de 49% ». Selon lui, le Luxembourg « doit atteindre un objectif de 11% en 2020 ».
Des résultats d’ici à 2020
Par ailleurs, il rappelle que le Conseil de gouvernement a adopté en juillet 2010 le plan d’action national en matière d’énergies renouvelables qui comprend :
– Développement des énergies renouvelables sur le territoire national par le biais de la production d’électricité et de chaleur/froid à partir de sources renouvelables
– Mélange de biocarburants dans les carburants mis à la consommation au niveau national et développement de la mobilité électrique (publique et privée)
– Recours à des mécanismes de coopération entre États membres de l’UE
Des prévisions que le Grand-Duché a dépassé en 2016, « notamment au niveau du soutien à l’énergie éolienne, solaire et à celle provenant de la biomasse », souligne Étienne Schneider, « ce qui prouve que les multiples efforts du gouvernement au cours des dernières années ont porté leurs fruits ».
En outre, ajoute-t-il, le Luxembourg a signé en 2017 avec la Lituanie et l’Estonie les premiers accords de coopération qui permettront de contribuer à la réalisation de l’objectif national entre 2018 et 2020.
https://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/energies-renouvelables-le-luxembourg-fait-de-multiples-efforts/
19/01/18 :Differdange veut construire trois éoliennes
Trois éoliennes devraient bientôt produire de l'énergie verte pour Differdange.
Les habitants qui résident à 600m des éoliennes ne sont pas enchantés par le projet, qui pourrait devenir bruyant et pourrait causer des dommages. Un avis du ministère du Développement Durable donne en grande partie raison aux habitants, mais le conseil des échevins de Differdange ne veut pas abandonner le projet.
L'avis des experts du ministère dit pourtant clairement que la nuisance sonore pour les résidents serait significative. De plus, les technologies prévues ne seraient pas compatibles avec la législation actuelle. Et pour ne rien arranger, le poids des éoliennes pourrait faire s'effondrer les galeries souterraines sur lesquelles elles seraient construites.
L'échevin déi Gréng, Georges Liesch, voit cet avis du ministère comme un rapport donnant des devoirs au conseil, mais aucun des problèmes soulevés ne serait impossible à résoudre. L'on pourrait par exemple construire deux éoliennes au lieu de trois.
Le projet ne sera pas imposé aux habitants, cela ne serait pas raisonnable; l'investisseur principal savait dès le départ que le projet ne serait mené à bien que s'il en valait la peine économiquement et techniquement. Mais il est trop tôt pour se prononcer à ce sujet.
Jeudi, l’office européen de statistique estimait que Luxembourg faisait partie des pays de l’UE encore loin de tenir leur part des énergies renouvelables dans leur consommation totale d’énergie. Le Grand-Duché a « continuellement progressé » ces dernières années, affirme Étienne Schneider dans un communiqué. Ainsi, la part dans la consommation finale brute du pays s’élève à 5,44% en 2016, contre 5,04% en 2015 et 4,51% en 2014.
Quant à l’objectif européen de 20% à l’horizon 2020, il se traduit « en objectifs nationaux contraignants qui diffèrent par pays notamment en fonction de la situation de départ de chaque pays en matière de production et de sa capacité à l’augmenter », note Étienne Schneider, citant en exemple Malte, qui a « un objectif de 10% face à la Suède qui a un objectif de 49% ». Selon lui, le Luxembourg « doit atteindre un objectif de 11% en 2020 ».
Des résultats d’ici à 2020
Par ailleurs, il rappelle que le Conseil de gouvernement a adopté en juillet 2010 le plan d’action national en matière d’énergies renouvelables qui comprend :
– Développement des énergies renouvelables sur le territoire national par le biais de la production d’électricité et de chaleur/froid à partir de sources renouvelables
– Mélange de biocarburants dans les carburants mis à la consommation au niveau national et développement de la mobilité électrique (publique et privée)
– Recours à des mécanismes de coopération entre États membres de l’UE
Des prévisions que le Grand-Duché a dépassé en 2016, « notamment au niveau du soutien à l’énergie éolienne, solaire et à celle provenant de la biomasse », souligne Étienne Schneider, « ce qui prouve que les multiples efforts du gouvernement au cours des dernières années ont porté leurs fruits ».
En outre, ajoute-t-il, le Luxembourg a signé en 2017 avec la Lituanie et l’Estonie les premiers accords de coopération qui permettront de contribuer à la réalisation de l’objectif national entre 2018 et 2020.
https://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/energies-renouvelables-le-luxembourg-fait-de-multiples-efforts/
19/01/18 :Differdange veut construire trois éoliennes
Trois éoliennes devraient bientôt produire de l'énergie verte pour Differdange.
Les habitants qui résident à 600m des éoliennes ne sont pas enchantés par le projet, qui pourrait devenir bruyant et pourrait causer des dommages. Un avis du ministère du Développement Durable donne en grande partie raison aux habitants, mais le conseil des échevins de Differdange ne veut pas abandonner le projet.
L'avis des experts du ministère dit pourtant clairement que la nuisance sonore pour les résidents serait significative. De plus, les technologies prévues ne seraient pas compatibles avec la législation actuelle. Et pour ne rien arranger, le poids des éoliennes pourrait faire s'effondrer les galeries souterraines sur lesquelles elles seraient construites.
L'échevin déi Gréng, Georges Liesch, voit cet avis du ministère comme un rapport donnant des devoirs au conseil, mais aucun des problèmes soulevés ne serait impossible à résoudre. L'on pourrait par exemple construire deux éoliennes au lieu de trois.
Le projet ne sera pas imposé aux habitants, cela ne serait pas raisonnable; l'investisseur principal savait dès le départ que le projet ne serait mené à bien que s'il en valait la peine économiquement et techniquement. Mais il est trop tôt pour se prononcer à ce sujet.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1122218.html
16/01/18 : Les éoliennes ne pousseront pas dans les forêts luxembourgeoises
Contrairement à l’Allemagne, qui plante des parcs éoliens dans ses forêts suffisamment exposées au vent et distantes des zones d’habitation, le Luxembourg ne prévoit pas d’imiter son voisin, a indiqué le gouvernement mardi.
Les ministres de l’Environnement et de l’Économie ont été questionnés sur le sujet par les députés Max Hahn et Claude Lamberty (DP), arguant que « quatre Länder d’Allemagne (Hesse, Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Thuringe) ont commencé à installer des parcs éoliens en pleine forêt ».
Une solution qui interroge toutefois sur le volet environnemental et notamment la nécessité de déboiser des zones. Si le gouvernement admet que « lors d’une extension ou d’une planification d’un nouveau parc éolien en zone verte » une éolienne « pourrait être utilement placée en bord de forêt », il n’est à l’heure actuelle pas envisagé de telles installations au Grand-Duché. Ceci comme le prévoit le projet de loi relatif au Code forestier adopté lors du Conseil du 12 janvier, rappellent les ministres.
Et quand bien même les dispositions légales venaient à évoluer, « il est évident que les études d’impact à réaliser de toute façon dans le cadre de la planification de tout parc éolien doivent prouver dans un tel cas l’absence de tout impact négatif sur le biotope forêt concerné », ajoute le gouvernement.
16/01/18 : Les éoliennes ne pousseront pas dans les forêts luxembourgeoises
Contrairement à l’Allemagne, qui plante des parcs éoliens dans ses forêts suffisamment exposées au vent et distantes des zones d’habitation, le Luxembourg ne prévoit pas d’imiter son voisin, a indiqué le gouvernement mardi.
Les ministres de l’Environnement et de l’Économie ont été questionnés sur le sujet par les députés Max Hahn et Claude Lamberty (DP), arguant que « quatre Länder d’Allemagne (Hesse, Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Thuringe) ont commencé à installer des parcs éoliens en pleine forêt ».
Une solution qui interroge toutefois sur le volet environnemental et notamment la nécessité de déboiser des zones. Si le gouvernement admet que « lors d’une extension ou d’une planification d’un nouveau parc éolien en zone verte » une éolienne « pourrait être utilement placée en bord de forêt », il n’est à l’heure actuelle pas envisagé de telles installations au Grand-Duché. Ceci comme le prévoit le projet de loi relatif au Code forestier adopté lors du Conseil du 12 janvier, rappellent les ministres.
Et quand bien même les dispositions légales venaient à évoluer, « il est évident que les études d’impact à réaliser de toute façon dans le cadre de la planification de tout parc éolien doivent prouver dans un tel cas l’absence de tout impact négatif sur le biotope forêt concerné », ajoute le gouvernement.
https://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/les-eoliennes-ne-pousseront-pas-dans-les-forets-luxembourgeoises/
12/01/18 : Dépendance verte
L’Institut luxembourgeois de régulation constate que l’électricité verte utilisée en 2016 au Luxembourg provient principalement de Norvège (55%), du Luxembourg (18%) et de Finlande (9%). Il observe également que 40% de l’électricité fournie au Luxembourg en 2015 et en 2016, toutes sources d’énergie confondues, provient de l’énergie hydroélectrique. La part de l’énergie éolienne s’élevait à 5% en 2016.
http://paperjam.lu/chiffre/dependance-verte
12/01/18 : Dépendance verte
L’Institut luxembourgeois de régulation constate que l’électricité verte utilisée en 2016 au Luxembourg provient principalement de Norvège (55%), du Luxembourg (18%) et de Finlande (9%). Il observe également que 40% de l’électricité fournie au Luxembourg en 2015 et en 2016, toutes sources d’énergie confondues, provient de l’énergie hydroélectrique. La part de l’énergie éolienne s’élevait à 5% en 2016.
http://paperjam.lu/chiffre/dependance-verte
21/12/17 : Cinq parcs éoliens en projet dans le sud
Selon la ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg, la construction de cinq parcs éoliens dans le sud du Luxembourg est en projet.
Dans sa réponse à une question parlementaire d’Eugène Berger, Carole Dieschbourg a présenté les projets éoliens de Garnich, Differdange, Sudwand, Dahlheim et Kayl-Rumelange.
Le plus récent de ces projets, le parc Sudwand, devrait être mis en place sur un site qui demeure à définir, dans les communes de Sanem, Mondercange, Bettembourg, Dippach, Reckange-sur-Mess, Roeser et Weiler-la-Tour.
Le projet le plus ancien se situe quant à lui sur le site de Kayl-Rumelange, sur lequel le ministère avait prononcé un avis en mars 2009.
Ces fermes éoliennes témoignent de l’engagement du Luxembourg à élever à 11% la part des ressources du pays provenant des énergies renouvelables d’ici 2020, dans le but de réduire les émissions de carbone. Parmi les mesures prises pour atteindre cet objectif, le Luxembourg a signé en octobre un accord de coopération avec la Lituanie pour l’achat d’énergies renouvelables en provenance de ce pays.
Dans sa réponse à une question parlementaire d’Eugène Berger, Carole Dieschbourg a présenté les projets éoliens de Garnich, Differdange, Sudwand, Dahlheim et Kayl-Rumelange.
Le plus récent de ces projets, le parc Sudwand, devrait être mis en place sur un site qui demeure à définir, dans les communes de Sanem, Mondercange, Bettembourg, Dippach, Reckange-sur-Mess, Roeser et Weiler-la-Tour.
Le projet le plus ancien se situe quant à lui sur le site de Kayl-Rumelange, sur lequel le ministère avait prononcé un avis en mars 2009.
Ces fermes éoliennes témoignent de l’engagement du Luxembourg à élever à 11% la part des ressources du pays provenant des énergies renouvelables d’ici 2020, dans le but de réduire les émissions de carbone. Parmi les mesures prises pour atteindre cet objectif, le Luxembourg a signé en octobre un accord de coopération avec la Lituanie pour l’achat d’énergies renouvelables en provenance de ce pays.
http://paperjam.lu/news/cinq-parcs-eoliens-en-projet-dans-le-sud
28/10/17 : Trois nouveaux parcs éoliens verront le jour en mer du Nord
Une bonne affaire pour les Belges selon la ministre.
Produire plus d’électricité grâce au vent, c’est l’engagement pris ce vendredi matin par le gouvernement. Trois nouveaux parcs seront créés d’ici 2020. Ils porteront la puissance totale offshore pour notre pays à 2.200 mégawatts dans des conditions de vents optimales. Soit la puissance de deux réacteurs nucléaires.
Avec des subsides de l'Etat
Mais produire de l’électricité en mer coûte cher. Et donc, pour convaincre les investisseurs, le gouvernement accepte de donner de l’argent public, un subside, pour chaque mégawatt/heure produit.
Un contrat a été signé pour les 16 ans qui lie l’Etat aux exploitants. Un contrat beaucoup plus intéressant que celui signé pour les deux premiers parcs. "Grâce à cette négociation, nous avons réussi à diminuer pour l'avenir la facture du consommateur de 11 euros par an. Et cela nous permet de faire une économie globale de presque 4 milliards d'euros sur ces investissements", explique Marie-Christine Marghem, ministre fédérale de l'Energie et du Développement durable.
Une économie théorique de 11 euros par an. Mais au final, le consommateur devra tout de même payer plus qu’aujourd’hui pour financer ces éoliennes. "Le consommateur va payer une augmentation de 6 euros, et si nous n'avions rien fait, l'augmentation aurait été de 17 euros par an et par ménage", affirme Marie-Christine Marghem.
Eviter le même problème que le photovoltaïque en Wallonie
6 euros par an et par ménage. Une bonne opération, qui devrait aussi permettre de ne pas créer une bulle comme celles qu’ont connu la Flandre et la Wallonie avec les certificats vert du photovoltaïque. "Je pense que c'est important de continuer à investir dans le renouvelable. Et pour l'instant, dans l'économie, ce n'est pas garantit que ça fait des bénéfices. C'est pour ça qu'on a dû donner des subsides. Mais on a limité les subsides en ligne avec le contexte international. Par exemple, en 2025 en Allemagne on ne donnera plus de subsides, j'espère la même chose pour la Belgique", indique Philippe De Backer, secrétaire d'Etat à la Mer du Nord.
Il y aura en 2020 plusieurs centaines d’éoliennes en mer. Elles nous permettront d’arriver aux 13% d’énergie renouvelable, l’objectif à atteindre et fixé par la directive européenne.
Vous voulez en savoir plus? Cette carte permet de situer les exploitations offshores en Belgique et à l'étranger.
28/10/17 : Trois nouveaux parcs éoliens verront le jour en mer du Nord
Une bonne affaire pour les Belges selon la ministre.
Produire plus d’électricité grâce au vent, c’est l’engagement pris ce vendredi matin par le gouvernement. Trois nouveaux parcs seront créés d’ici 2020. Ils porteront la puissance totale offshore pour notre pays à 2.200 mégawatts dans des conditions de vents optimales. Soit la puissance de deux réacteurs nucléaires.
Avec des subsides de l'Etat
Mais produire de l’électricité en mer coûte cher. Et donc, pour convaincre les investisseurs, le gouvernement accepte de donner de l’argent public, un subside, pour chaque mégawatt/heure produit.
Un contrat a été signé pour les 16 ans qui lie l’Etat aux exploitants. Un contrat beaucoup plus intéressant que celui signé pour les deux premiers parcs. "Grâce à cette négociation, nous avons réussi à diminuer pour l'avenir la facture du consommateur de 11 euros par an. Et cela nous permet de faire une économie globale de presque 4 milliards d'euros sur ces investissements", explique Marie-Christine Marghem, ministre fédérale de l'Energie et du Développement durable.
Une économie théorique de 11 euros par an. Mais au final, le consommateur devra tout de même payer plus qu’aujourd’hui pour financer ces éoliennes. "Le consommateur va payer une augmentation de 6 euros, et si nous n'avions rien fait, l'augmentation aurait été de 17 euros par an et par ménage", affirme Marie-Christine Marghem.
Eviter le même problème que le photovoltaïque en Wallonie
6 euros par an et par ménage. Une bonne opération, qui devrait aussi permettre de ne pas créer une bulle comme celles qu’ont connu la Flandre et la Wallonie avec les certificats vert du photovoltaïque. "Je pense que c'est important de continuer à investir dans le renouvelable. Et pour l'instant, dans l'économie, ce n'est pas garantit que ça fait des bénéfices. C'est pour ça qu'on a dû donner des subsides. Mais on a limité les subsides en ligne avec le contexte international. Par exemple, en 2025 en Allemagne on ne donnera plus de subsides, j'espère la même chose pour la Belgique", indique Philippe De Backer, secrétaire d'Etat à la Mer du Nord.
Il y aura en 2020 plusieurs centaines d’éoliennes en mer. Elles nous permettront d’arriver aux 13% d’énergie renouvelable, l’objectif à atteindre et fixé par la directive européenne.
Vous voulez en savoir plus? Cette carte permet de situer les exploitations offshores en Belgique et à l'étranger.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1090722.html
26/10/17 : La Lituanie va aider le Luxembourg
LUXEMBOURG - L'Etat balte va vendre de l'énergie renouvelable au Grand-Duché à partir de 2018 pour lui permettre d'atteindre son objectif de 11% d'ici 2020.
C'est une première. Le Luxembourg et la Lituanie sont les deux premiers États membres de l'Union européenne à signer un accord de coopération pour les transferts statistiques d'énergies renouvelables, comme le prévoit la directive sur les énergies renouvelables datant de 2009.26/10/17 : La Lituanie va aider le Luxembourg
LUXEMBOURG - L'Etat balte va vendre de l'énergie renouvelable au Grand-Duché à partir de 2018 pour lui permettre d'atteindre son objectif de 11% d'ici 2020.
Ces transferts statistiques permettent à un État membre qui dispose d'un excédent d'énergie renouvelable de le «vendre» statistiquement à un autre État membre n'atteignant pas son objectif de consommation d'énergies renouvelables.
5% d'énergies renouvelables en 2015
L'accord signé ce jeudi doit justement permettre au Luxembourg de réaliser son objectif de 11% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d'énergie en 2020. En effet, la Lituanie va vendre au Grand-Duché 700 gigawattheures (GWh), ou plus si besoin, entre 2018 et 2020. En 2015, la consommation d'énergies renouvelables au Luxembourg représentait 5% de sa consommation finale brute d'énergie.
La directive fixe pour chaque État membre des objectifs en termes d'utilisation d'énergies renouvelables dans leur consommation finale brute d'énergie. Avec, pour l'Union européenne, un objectif global de 20% d'énergies renouvelables en 2020.
5% d'énergies renouvelables en 2015
L'accord signé ce jeudi doit justement permettre au Luxembourg de réaliser son objectif de 11% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d'énergie en 2020. En effet, la Lituanie va vendre au Grand-Duché 700 gigawattheures (GWh), ou plus si besoin, entre 2018 et 2020. En 2015, la consommation d'énergies renouvelables au Luxembourg représentait 5% de sa consommation finale brute d'énergie.
La directive fixe pour chaque État membre des objectifs en termes d'utilisation d'énergies renouvelables dans leur consommation finale brute d'énergie. Avec, pour l'Union européenne, un objectif global de 20% d'énergies renouvelables en 2020.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/13240127
22/08/17 : Parc éolien à Differdange - Les opposants avancent leurs arguments
Trois éoliennes devraient être érigées à Differdange. Mais la distance nécessaire entre les éoliennes et les zones d'habitation ne serait pas respectée.
C'est un projet important mais la distance nécessaire entre les éoliennes et les zones d'habitation ne serait pas respectée, dit le président de l'initiative citoyenne "Wandtastesch", Alessandro Fratini. Sur ce plan, le parc éolien de Weiler est un bon exemple. Là, afin d'éviter les nuisances, les éoliennes ont été installées à 1.400 mètres des zones habitables. Quand l'initiative citoyenne "Wandtastesch" a rencontré les responsables de la mairie de Differdange à la mi-mai, il n'a, à aucun moment, été question de la santé des habitants, ni de celle des animaux, selon Alessandro Fratini. Comme il n'existe pas encore de loi sur les distances concernant les implantations d'éoliennes, les responsables de l'initiative se sont basés sur d'autres projets au Luxembourg, comme celui d'Esch. Il faut ajouter qu'à Differdange, le projet sera réalisé dans une zone Natura 2000. Les éoliennes pourraient entraîner la disparition prochaine des chauves-souris et des oiseaux. Pas moins de 16 espèces seraient concernées. La mairie a présenté il y a peu des solutions. Notamment, la limitation de la vitesse des éoliennes. Mais selon l'initiative citoyenne, cette mesure ne serait pas suffisamment efficace. Autre problème : le sol du site, qui doit accueillir les éoliennes, serait parcouru de galeries.
Le projet est prévu à proximité du lieu-dit "Vesquenhaff".
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/luxembourg/1068182.html
17/08/17 : Partisans et opposants des éoliennes s'affrontent (Parc éolien "Diffwand" à Differdange)
Le vent souffle fort à Oberkorn. Le parc éolien "Diffwand" devrait voir le jour dans quelques années à Differdange.
Les éoliennes n'ont pas encore été installées, mais elles font déjà beaucoup parler dans la commune. Trois sont prévues sur le Plateau "Vesquenhaff". Ces éoliennes devraient atteindre les 130 mètres. L'idée de ce parc éolien remonte à 2012. Depuis, de nombreuses études ont été réalisées sur son impact sur la nature, les animaux et l'environnement concerné. Georges Liesch, l'échevin à l'Environnement de la commune de Differdange, voit dans ce projet un énorme potentiel. Une commune doit assumer ses responsabilités en matière de production d'énergie.
De l'autre côté, l'initiative citoyenne "Wandtastesch?" est contre le parc éolien. Elle n'est pas fondamentalement opposée à la force éolienne, mais elle craint et veut à tout prix éviter les répercussions sur les résidents. Certains n'habitent qu'à 550 mètres du parc. Jusqu'à présent, partisans et opposants au projet n'ont pas encore discuté autour d'une table, même s'ils se sont retrouvés ensemble à des réunions d'information. Des représentants de la mairie seront dorénavant présents à toutes les réunions qui auront lieu sur le parc.
La transparence, ça signifie que les habitants peuvent tout lire et s'informer sur le site. C'était très important dès le départ, dit Georges Liesch, car ils vont voir que tout relève d'un projet et que des études ont été menées. Un tel parc éolien ne peut être réalisé qu'avec le soutien des citoyens. Les questions des habitants concernés sont évidemment justifiées et nous voulons essayer de tout expliquer. Cela nécessite du temps.
Le dossier a été déposé au ministère concerné et les responsables attendent un retour pour savoir dans quel sens il va évoluer.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1066896.html
21/07/17 : Wincrange : les citoyens investissent dans l’éolien 😠
25/06/17 : Hondelange et Sterpenich: un éolienne sur chacune des deux aires d'autoroute
L’an dernier, la SOFICO a lancé un appel à projet pour installer des éoliennes sur les aires de stationnement situées sur son réseau routier . Quatre aires autoroutières ont été retenues pour implanter une éolienne, dont celles de Hondelange (Messancy) et Sterpenich (Arlon).
Dès son entrée en fonction en 2014, Maxime Prévot, ministre wallon des Travaux publics , a exprimé sa volonté de mettre en place un projet ambitieux d’ installation de grandes éoliennes sur les aires autoroutières de Wallonie afin de valoriser économiquement les domaines routier et fluvial
13/04/17 : 66 éoliennes au Grand-Duché d'ici la fin de l'année
Si vous vous rendez dans le nord du pays dans les prochains jours, vous constaterez que de plus en plus d'éoliennes dominent les paysages de l'Oesling.
Le secteur connaît une dynamique forte. Il est question d'autonomie énergétique, d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique.
Depuis 2013, l'énergie éolienne a plus que doublé ses capacités au Luxembourg. Fin 2013, 58 mégawatts étaient produits. Fin 2017, la production pourrait atteindre 121 mégawatts, ce qui fournirait de l'électricité à 53.300 ménages, explique la ministre de l'Environnement, Carole Dieschbourg. Et la dynamique se poursuit. Pour l'instant, 66 éoliennes ont été autorisées, certaines sont d'ailleurs toujours en construction. Ce chiffre pourrait encore augmenter à l'avenir.
Fin 2015, 5% de l'électricité produite au Luxembourg, étaient fournis à partir d'énergies renouvelables. Il faut à présent voir comment utiliser efficacement cette énergie et comment atteindre une autonomie à long terme. Dans le domaine des énergies renouvelables, le Luxembourg est à la traîne.
Selon Carole Dieschbourg, le pays a besoin d'une combinaison. Les autorités travaillent actuellement à un nouveau projet. Pour la région de Mullerthal, par exemple, on tente d'obtenir la plus grande autonomie possible en étudiant où l'énergie éolienne, mais aussi l'énergie solaire et la bio-énergie seront chacune plus profitables.
LES NUISANCES ÉTUDIÉES
Pour tout nouveau projet de construction d'éoliennes, le ministère examine avec l'Administration de la nature et des forêts, si cela ne représente aucune nuisance pour la nature et les animaux, particulièrement pour les oiseaux et les chauves-souris, mais aussi pour l'homme.
Le bruit émis par l'éolienne est pris en considération de même que l'endroit où elle projette son ombre. Les autorités veillent aussi à la densité et aux bonnes conditions venteuses. Il faut également sensibiliser ceux qui habitent autour d'un parc éolien. Les habitants des communes doivent être informés au préalable, de façon à ce qu'ils puissent exprimer leurs réserves.
Mais la ministre n'est pas d'accord avec des généralités comme "les éoliennes défigurent nos paysages“. Au contraire, elles sont un signe d'indépendance, d'autonomie et de sortie des énergies fossile et nucléaire. Par ailleurs, les éoliennes sont plus jolies que la centrale nucléaire de Cattenom, par exemple, conclut Carole Dieschbourg.
22/08/17 : Parc éolien à Differdange - Les opposants avancent leurs arguments
Trois éoliennes devraient être érigées à Differdange. Mais la distance nécessaire entre les éoliennes et les zones d'habitation ne serait pas respectée.
C'est un projet important mais la distance nécessaire entre les éoliennes et les zones d'habitation ne serait pas respectée, dit le président de l'initiative citoyenne "Wandtastesch", Alessandro Fratini. Sur ce plan, le parc éolien de Weiler est un bon exemple. Là, afin d'éviter les nuisances, les éoliennes ont été installées à 1.400 mètres des zones habitables. Quand l'initiative citoyenne "Wandtastesch" a rencontré les responsables de la mairie de Differdange à la mi-mai, il n'a, à aucun moment, été question de la santé des habitants, ni de celle des animaux, selon Alessandro Fratini. Comme il n'existe pas encore de loi sur les distances concernant les implantations d'éoliennes, les responsables de l'initiative se sont basés sur d'autres projets au Luxembourg, comme celui d'Esch. Il faut ajouter qu'à Differdange, le projet sera réalisé dans une zone Natura 2000. Les éoliennes pourraient entraîner la disparition prochaine des chauves-souris et des oiseaux. Pas moins de 16 espèces seraient concernées. La mairie a présenté il y a peu des solutions. Notamment, la limitation de la vitesse des éoliennes. Mais selon l'initiative citoyenne, cette mesure ne serait pas suffisamment efficace. Autre problème : le sol du site, qui doit accueillir les éoliennes, serait parcouru de galeries.
Le projet est prévu à proximité du lieu-dit "Vesquenhaff".
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/luxembourg/1068182.html
17/08/17 : Partisans et opposants des éoliennes s'affrontent (Parc éolien "Diffwand" à Differdange)
Le vent souffle fort à Oberkorn. Le parc éolien "Diffwand" devrait voir le jour dans quelques années à Differdange.
Les éoliennes n'ont pas encore été installées, mais elles font déjà beaucoup parler dans la commune. Trois sont prévues sur le Plateau "Vesquenhaff". Ces éoliennes devraient atteindre les 130 mètres. L'idée de ce parc éolien remonte à 2012. Depuis, de nombreuses études ont été réalisées sur son impact sur la nature, les animaux et l'environnement concerné. Georges Liesch, l'échevin à l'Environnement de la commune de Differdange, voit dans ce projet un énorme potentiel. Une commune doit assumer ses responsabilités en matière de production d'énergie.
De l'autre côté, l'initiative citoyenne "Wandtastesch?" est contre le parc éolien. Elle n'est pas fondamentalement opposée à la force éolienne, mais elle craint et veut à tout prix éviter les répercussions sur les résidents. Certains n'habitent qu'à 550 mètres du parc. Jusqu'à présent, partisans et opposants au projet n'ont pas encore discuté autour d'une table, même s'ils se sont retrouvés ensemble à des réunions d'information. Des représentants de la mairie seront dorénavant présents à toutes les réunions qui auront lieu sur le parc.
La transparence, ça signifie que les habitants peuvent tout lire et s'informer sur le site. C'était très important dès le départ, dit Georges Liesch, car ils vont voir que tout relève d'un projet et que des études ont été menées. Un tel parc éolien ne peut être réalisé qu'avec le soutien des citoyens. Les questions des habitants concernés sont évidemment justifiées et nous voulons essayer de tout expliquer. Cela nécessite du temps.
Le dossier a été déposé au ministère concerné et les responsables attendent un retour pour savoir dans quel sens il va évoluer.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1066896.html
21/07/17 : Wincrange : les citoyens investissent dans l’éolien 😠
Une cinquantaine d’habitants de la commune ont pris des parts dans le parc éolien.
C’est une première. Le parc éolien OekoStroum Weiler offre aux citoyens la possibilité d’investir dans ses infrastructures, via un rendement fixe (5% sur 10 ans sont garantis). Et cela a séduit les citoyens de Wincrange : 48 personnes ont acquis 400 parts.
Une raison suffisante pour la société OekoStroum Weiler d’organiser une fête pour les remercier et de les informer de l’évolution du parc éolien. En présence du secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira, le gérant de Weiler Wand s.c., Paul Kauten, a remis au bourgmestre Marcel Thommes un certificat honorifique constatant les apports financiers des citoyens. Le contrat de service entre Weiler Wand et OekoStroum Weiler a été officialisé devant quelque 200 personnes.
20% de l’éolien dans le pays en 2020
Pour rappel, une fois les difficultés initiales surmontées, le projet OekoStroum Weiler a commencé sa production en décembre dernier avec sept éoliennes. Aujourd’hui, les citoyens de la commune de Wincrange adhèrent au parc éolien.
S’étendant sur 12 hectares, OekoStroum Weiler produit 51 500 000 kWh par an, ce qui correspond à la consommation énergétique de 13 000 ménages.
En 2020, le parc produira environ 20% de l’énergie éolienne du Grand-Duché (239 GWh), soit environ 6,6% de la production estimée d’électricité verte du pays (780 GWh).
Par ailleurs, outre les 55 000 tonnes d’émissions de CO2 épargnées par rapport aux centrales thermiques au charbon, des mesures ont été prises pour garantir l’absence de nuisances pour les êtres humains, les animaux et la nature.
C’est une première. Le parc éolien OekoStroum Weiler offre aux citoyens la possibilité d’investir dans ses infrastructures, via un rendement fixe (5% sur 10 ans sont garantis). Et cela a séduit les citoyens de Wincrange : 48 personnes ont acquis 400 parts.
Une raison suffisante pour la société OekoStroum Weiler d’organiser une fête pour les remercier et de les informer de l’évolution du parc éolien. En présence du secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira, le gérant de Weiler Wand s.c., Paul Kauten, a remis au bourgmestre Marcel Thommes un certificat honorifique constatant les apports financiers des citoyens. Le contrat de service entre Weiler Wand et OekoStroum Weiler a été officialisé devant quelque 200 personnes.
20% de l’éolien dans le pays en 2020
Pour rappel, une fois les difficultés initiales surmontées, le projet OekoStroum Weiler a commencé sa production en décembre dernier avec sept éoliennes. Aujourd’hui, les citoyens de la commune de Wincrange adhèrent au parc éolien.
S’étendant sur 12 hectares, OekoStroum Weiler produit 51 500 000 kWh par an, ce qui correspond à la consommation énergétique de 13 000 ménages.
En 2020, le parc produira environ 20% de l’énergie éolienne du Grand-Duché (239 GWh), soit environ 6,6% de la production estimée d’électricité verte du pays (780 GWh).
Par ailleurs, outre les 55 000 tonnes d’émissions de CO2 épargnées par rapport aux centrales thermiques au charbon, des mesures ont été prises pour garantir l’absence de nuisances pour les êtres humains, les animaux et la nature.
https://www.lequotidien.lu/luxembourg/wincrange-les-citoyens-investissent-dans-leolien/
15/07/17 : Etude stratégique sur le potentiel éolien en Province de Luxembourg
15/07/17 : Etude stratégique sur le potentiel éolien en Province de Luxembourg
25/06/17 : Hondelange et Sterpenich: un éolienne sur chacune des deux aires d'autoroute
L’an dernier, la SOFICO a lancé un appel à projet pour installer des éoliennes sur les aires de stationnement situées sur son réseau routier . Quatre aires autoroutières ont été retenues pour implanter une éolienne, dont celles de Hondelange (Messancy) et Sterpenich (Arlon).
wallons et mener une politique de développement durable volontariste.
http://www.sudinfo.be/1871505/article/2017-06-25/hondelange-et-sterpenich-un-eolienne-sur-chacune-des-deux-aires-d-autoroute
http://www.sudinfo.be/1871505/article/2017-06-25/hondelange-et-sterpenich-un-eolienne-sur-chacune-des-deux-aires-d-autoroute
06/05/17 : De nouvelles éoliennes vont voir le jour dans le nord du pays
Quinze éoliennes pourront fournir de l’énergie verte à près de 47 100 ménages au Luxembourg.
Vendredi, la Société luxembourgeoise des énergies renouvelables (Soler), fondée par la SEO et Enovos Luxembourg en 2001, a inauguré, en présence de Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable, et du ministre de l’Économie, Étienne Schneider, la mise en service de 15 nouvelles éoliennes dispersées dans trois parcs éoliens sur les sept que compte le pays, tous principalement situés dans le nord du Luxembourg.
Avec ces nouvelles éoliennes, la société Soler s’est félicitée de faire doubler la production d’énergie éolienne au Grand-Duché.
Depuis la mise en service de ces 15 nouvelles éoliennes, fin 2016, Soler, par le biais des 42 éoliennes que compte le territoire, ayant une puissance de 90,55 mégawatts, et les centrales hydrauliques vont fournir de l’électricité verte à environ 47 100 ménages, soit près de 188 400 personnes.
L’empreinte carbone diminuée
C’est le parc éolien «Wandpark Hengischt» qui, avec une puissance installée de 20,7 mégawatts, fournie par trois nouvelles éoliennes, produira le plus d’énergie verte, à hauteur de 41 millions de KWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 9 100 ménages et permet de réduire le CO 2 de 26 700 tonnes par an.
Vient ensuite le parc «Wandpark Housen-Pëtschent», qui peut fournir avec ses six nouvelles éoliennes près de 36 millions de kWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 8 000 ménages et permet de réduire le CO 2 de 23 400 tonnes par an. Enfin, le parc «Wandpark Rulljen-Géisdref» peut fournir avec ses quatre nouvelles éoliennes une puissance de 24,9 millions de kWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 5 500 ménages et permet de réduire le CO 2 de 16 200 tonnes par an. Au total, le Luxembourg va pouvoir réduire son empreinte carbone de 66 300 tonnes de CO 2 par an.
https://www.lequotidien.lu/economie/de-nouvelles-eoliennes-vont-voir-le-jour-dans-le-nord-du-pays/
06/05/17 : Deux fois plus d'éoliennes au Luxembourg
Vendredi, plus d'une douzaine d'éoliennes ont été inaugurées dans le nord du pays.
La capacité de production d'électricité par énergie éolienne double dans le pays suite à cette installation. Etienne Schneider et Camille Gira étaient présents à l'inauguration afin de se faire une idée sur ces nouveaux parcs.
La jointventure de SEO et Enovos se nomme Soler, et c'est elle qui est à l'origine de l'implantation des nouveaux parcs éoliens de Heinerscheid, Hosingen et Roullingen/Goesdorf.
D'après l'administrateur délégué de Soler, Paul Zeimet, les éoliennes produiront de l'électricité pour 72.000 personnes.
Actuellement, Soler produit 212 millions de kilowatt par heure à partir d'énergies renouvelables, alimentant 47.000 ménages.
Le projet est loin de toucher à sa fin, puisque à la fin de cette année, de nouveaux plans seront proposés pour construire d'autres éoliennes dans le pays.
Vendredi, la Société luxembourgeoise des énergies renouvelables (Soler), fondée par la SEO et Enovos Luxembourg en 2001, a inauguré, en présence de Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable, et du ministre de l’Économie, Étienne Schneider, la mise en service de 15 nouvelles éoliennes dispersées dans trois parcs éoliens sur les sept que compte le pays, tous principalement situés dans le nord du Luxembourg.
Avec ces nouvelles éoliennes, la société Soler s’est félicitée de faire doubler la production d’énergie éolienne au Grand-Duché.
Depuis la mise en service de ces 15 nouvelles éoliennes, fin 2016, Soler, par le biais des 42 éoliennes que compte le territoire, ayant une puissance de 90,55 mégawatts, et les centrales hydrauliques vont fournir de l’électricité verte à environ 47 100 ménages, soit près de 188 400 personnes.
L’empreinte carbone diminuée
C’est le parc éolien «Wandpark Hengischt» qui, avec une puissance installée de 20,7 mégawatts, fournie par trois nouvelles éoliennes, produira le plus d’énergie verte, à hauteur de 41 millions de KWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 9 100 ménages et permet de réduire le CO 2 de 26 700 tonnes par an.
Vient ensuite le parc «Wandpark Housen-Pëtschent», qui peut fournir avec ses six nouvelles éoliennes près de 36 millions de kWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 8 000 ménages et permet de réduire le CO 2 de 23 400 tonnes par an. Enfin, le parc «Wandpark Rulljen-Géisdref» peut fournir avec ses quatre nouvelles éoliennes une puissance de 24,9 millions de kWh par an, ce qui correspond à la consommation annuelle de 5 500 ménages et permet de réduire le CO 2 de 16 200 tonnes par an. Au total, le Luxembourg va pouvoir réduire son empreinte carbone de 66 300 tonnes de CO 2 par an.
https://www.lequotidien.lu/economie/de-nouvelles-eoliennes-vont-voir-le-jour-dans-le-nord-du-pays/
06/05/17 : Deux fois plus d'éoliennes au Luxembourg
Vendredi, plus d'une douzaine d'éoliennes ont été inaugurées dans le nord du pays.
La capacité de production d'électricité par énergie éolienne double dans le pays suite à cette installation. Etienne Schneider et Camille Gira étaient présents à l'inauguration afin de se faire une idée sur ces nouveaux parcs.
La jointventure de SEO et Enovos se nomme Soler, et c'est elle qui est à l'origine de l'implantation des nouveaux parcs éoliens de Heinerscheid, Hosingen et Roullingen/Goesdorf.
D'après l'administrateur délégué de Soler, Paul Zeimet, les éoliennes produiront de l'électricité pour 72.000 personnes.
Actuellement, Soler produit 212 millions de kilowatt par heure à partir d'énergies renouvelables, alimentant 47.000 ménages.
Le projet est loin de toucher à sa fin, puisque à la fin de cette année, de nouveaux plans seront proposés pour construire d'autres éoliennes dans le pays.
http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1032740.html
05/05/17 : 15 éoliennes, la production d'énergie doublée
05/05/17 : 15 éoliennes, la production d'énergie doublée
MARNACH – Quinze nouvelles éoliennes inaugurées ce vendredi sur trois parcs gérés par Soler au Grand-Duché viennent doubler la production d'énergie par le vent dans le pays.
Une quinzaine d'éoliennes de dernière génération, mises en service fin 2016, ont été officiellement inaugurées ce vendredi, lors d'un événement au Cube 521 à Marnach. Exploitées par Soler, joint-venture entre les sociétés luxembourgeoises SEO et Enovos, elles ont été installées sur trois parcs différents dans le nord. Au parc Hengischt, fondé en 1998, les deux dernières phases de développement ont permis l'installation de cinq nouvelles éoliennes.
Fournies par le fabricant allemand Enercon, elles sont bien plus performantes que les équipements installés il y a près de 20 ans. Certaines culminent à 135 mètres de haut pour un diamètre de rotor de 115 mètres. «Nous avons remplacé 8 anciennes éoliennes datant de 1998 par deux nouvelles, pour la même puissance de production», illustre Paul Zeimet, secrétaire général de SEO. Les deux autres parcs, Rulljen-Géisdref et Housen-Pëtschent, sont, eux, tout neufs. Ils accueillent respectivement 4 et 6 éoliennes. Les trois parcs peuvent ainsi fournir de l'énergie verte pour l'équivalent de 22 600 ménages de 4 personnes sur un an. Au total, Soler exploite 42 éoliennes pour une puissance installée de 90,55 MW. «Avec ces nouvelles installations, nous doublons la production annuelle d'énergie venant du vent au Luxembourg», se félicite Paul Zeimet.
L'investissement pour ces travaux qui se sont déroulés de mars à novembre 2016, s'élève à 74 millions d'euros. L'économie de CO2 estimée grâce à la production de ces trois parcs est de 66 300 tonnes par an. L'objectif national de produire 240 GWh d'électricité par énergie éolienne d'ici 2020 va se poursuivre avec de nouveaux projets d'installations. «Quatre projets concrets seront entrepris dans le nord, à l'est et dans le sud-ouest du pays, pour produire de l'électricité verte pour 20 000 ménages additionnels», a annoncé Soler. Les parcs Harel-Walter-Eeschpelt, Garnich et Duelem (Dalheim) sont déjà en planification. Et à Mompach, quatre éoliennes déjà en place seront remplacées par une seule, neuve.
Fournies par le fabricant allemand Enercon, elles sont bien plus performantes que les équipements installés il y a près de 20 ans. Certaines culminent à 135 mètres de haut pour un diamètre de rotor de 115 mètres. «Nous avons remplacé 8 anciennes éoliennes datant de 1998 par deux nouvelles, pour la même puissance de production», illustre Paul Zeimet, secrétaire général de SEO. Les deux autres parcs, Rulljen-Géisdref et Housen-Pëtschent, sont, eux, tout neufs. Ils accueillent respectivement 4 et 6 éoliennes. Les trois parcs peuvent ainsi fournir de l'énergie verte pour l'équivalent de 22 600 ménages de 4 personnes sur un an. Au total, Soler exploite 42 éoliennes pour une puissance installée de 90,55 MW. «Avec ces nouvelles installations, nous doublons la production annuelle d'énergie venant du vent au Luxembourg», se félicite Paul Zeimet.
L'investissement pour ces travaux qui se sont déroulés de mars à novembre 2016, s'élève à 74 millions d'euros. L'économie de CO2 estimée grâce à la production de ces trois parcs est de 66 300 tonnes par an. L'objectif national de produire 240 GWh d'électricité par énergie éolienne d'ici 2020 va se poursuivre avec de nouveaux projets d'installations. «Quatre projets concrets seront entrepris dans le nord, à l'est et dans le sud-ouest du pays, pour produire de l'électricité verte pour 20 000 ménages additionnels», a annoncé Soler. Les parcs Harel-Walter-Eeschpelt, Garnich et Duelem (Dalheim) sont déjà en planification. Et à Mompach, quatre éoliennes déjà en place seront remplacées par une seule, neuve.
13/04/17 : 66 éoliennes au Grand-Duché d'ici la fin de l'année
Si vous vous rendez dans le nord du pays dans les prochains jours, vous constaterez que de plus en plus d'éoliennes dominent les paysages de l'Oesling.
Le secteur connaît une dynamique forte. Il est question d'autonomie énergétique, d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique.
Depuis 2013, l'énergie éolienne a plus que doublé ses capacités au Luxembourg. Fin 2013, 58 mégawatts étaient produits. Fin 2017, la production pourrait atteindre 121 mégawatts, ce qui fournirait de l'électricité à 53.300 ménages, explique la ministre de l'Environnement, Carole Dieschbourg. Et la dynamique se poursuit. Pour l'instant, 66 éoliennes ont été autorisées, certaines sont d'ailleurs toujours en construction. Ce chiffre pourrait encore augmenter à l'avenir.
Fin 2015, 5% de l'électricité produite au Luxembourg, étaient fournis à partir d'énergies renouvelables. Il faut à présent voir comment utiliser efficacement cette énergie et comment atteindre une autonomie à long terme. Dans le domaine des énergies renouvelables, le Luxembourg est à la traîne.
Selon Carole Dieschbourg, le pays a besoin d'une combinaison. Les autorités travaillent actuellement à un nouveau projet. Pour la région de Mullerthal, par exemple, on tente d'obtenir la plus grande autonomie possible en étudiant où l'énergie éolienne, mais aussi l'énergie solaire et la bio-énergie seront chacune plus profitables.
LES NUISANCES ÉTUDIÉES
Pour tout nouveau projet de construction d'éoliennes, le ministère examine avec l'Administration de la nature et des forêts, si cela ne représente aucune nuisance pour la nature et les animaux, particulièrement pour les oiseaux et les chauves-souris, mais aussi pour l'homme.
Le bruit émis par l'éolienne est pris en considération de même que l'endroit où elle projette son ombre. Les autorités veillent aussi à la densité et aux bonnes conditions venteuses. Il faut également sensibiliser ceux qui habitent autour d'un parc éolien. Les habitants des communes doivent être informés au préalable, de façon à ce qu'ils puissent exprimer leurs réserves.
Mais la ministre n'est pas d'accord avec des généralités comme "les éoliennes défigurent nos paysages“. Au contraire, elles sont un signe d'indépendance, d'autonomie et de sortie des énergies fossile et nucléaire. Par ailleurs, les éoliennes sont plus jolies que la centrale nucléaire de Cattenom, par exemple, conclut Carole Dieschbourg.
http://5minutes.rtl.lu/laune/actu/1025540.html
26/01/17 : Un projet éolien citoyen renaît à Habay
26/01/17 : Un projet éolien citoyen renaît à Habay
Un nouveau projet éolien, en partie citoyen, renaît à Habay. On parle de quatre éoliennes. Le projet est au stade des concertations.
Lucéole, la coopérative citoyenne habaysienne, l’avait dit. Elle n’en resterait pas là. Après le «non» du Conseil d’État, reçu en février 2016, à propos du projet d’un parc de sept éoliennes entre Habay-la-Vieille ...
Lucéole, la coopérative citoyenne habaysienne, l’avait dit. Elle n’en resterait pas là. Après le «non» du Conseil d’État, reçu en février 2016, à propos du projet d’un parc de sept éoliennes entre Habay-la-Vieille ...
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170125_00949765/un-projet-eolien-citoyen-renait-a-habay
03/12/16 : Beho : le nouveau projet de parc éolien déjà contesté
03/12/16 : Beho : le nouveau projet de parc éolien déjà contesté
NAMUR-LUXEMBOURG Moins d’éoliennes, quatre au lieu de six, mais la même levée de boucliers à Beho, près de Gouvy
Le projet d’implantation de six éoliennes à Beho, près de Gouvy, avait suscité, il y a trois ans, un mouvement de protestation. Des affiches "Non aux éoliennes" avaient fleuri dans le village et une pétition avait été signée par 500 personnes. Le permis avait été refusé. Ces "aléas" n’ont pas fait renoncer EDF Luminus. La société a modifié le projet initial et installé un mât temporaire, à 800 mètres du rond-point, en direction de Gouvy, afin d’évaluer le potentiel venteux et mesurer l’activité des chiroptères.
Le nouveau projet , qui porte sur quatre éoliennes, trois décalées vers le Sud, et une dans la commune de Burg-Reuland, vient de faire l’objet d’une enquête publique. Les villageois, qui se plaignent déjà des nuisances liées aux parcs éoliens d’Halconreux et du plateau de Weiler (GDL), restent mobilisés.
"Nous ne voulons pas de ce parc éolien !", tonne l’un d’eux. "La nouvelle localisation reporte le problème vers Ourthe, Deiffelt et Aldringen. Les riverains seront inévitablement incommodés par le bruit et les effets stroboscopiques."
Les opposants mettent à nouveau l’accent sur l’aspect environnemental. Ils refusent que "ce site exceptionnel d’un point de vue écologique" soit détruit.
L’avis du collège communal ? "Nous ne devons pas émettre d’avis actuellement", précise Guy Schmitz, 1er échevin. "Le collège se positionnera dans un an lorsque l’étude d’incidence sera clôturée. Tous les courriers rentrés dans le cadre de l’enquête publique ne sont pas défavorables au projet. L’ASBL Courant d’air le soutient et suggère une participation citoyenne de 25 %."
L’échevin Armand Bock rappelle que la politique communale en la matière n’a pas changé. "Le collège a décidé d’investir dans les énergies renouvelables mais pas dans l’éolien, dont la population ne veut pas. Une taxe annuelle de 12.500 euros par mât a d’ailleurs été levée. Notre refusons de soutenir des projets contestés par une majorité de citoyens."
Le nouveau projet , qui porte sur quatre éoliennes, trois décalées vers le Sud, et une dans la commune de Burg-Reuland, vient de faire l’objet d’une enquête publique. Les villageois, qui se plaignent déjà des nuisances liées aux parcs éoliens d’Halconreux et du plateau de Weiler (GDL), restent mobilisés.
"Nous ne voulons pas de ce parc éolien !", tonne l’un d’eux. "La nouvelle localisation reporte le problème vers Ourthe, Deiffelt et Aldringen. Les riverains seront inévitablement incommodés par le bruit et les effets stroboscopiques."
Les opposants mettent à nouveau l’accent sur l’aspect environnemental. Ils refusent que "ce site exceptionnel d’un point de vue écologique" soit détruit.
L’avis du collège communal ? "Nous ne devons pas émettre d’avis actuellement", précise Guy Schmitz, 1er échevin. "Le collège se positionnera dans un an lorsque l’étude d’incidence sera clôturée. Tous les courriers rentrés dans le cadre de l’enquête publique ne sont pas défavorables au projet. L’ASBL Courant d’air le soutient et suggère une participation citoyenne de 25 %."
L’échevin Armand Bock rappelle que la politique communale en la matière n’a pas changé. "Le collège a décidé d’investir dans les énergies renouvelables mais pas dans l’éolien, dont la population ne veut pas. Une taxe annuelle de 12.500 euros par mât a d’ailleurs été levée. Notre refusons de soutenir des projets contestés par une majorité de citoyens."
http://www.dhnet.be/regions/namur-luxembourg/beho-le-nouveau-projet-de-parc-eolien-deja-conteste-5841e3e0cd707c9b300ea454
10/11/16 : 31 000 ménages profitent des nouvelles éoliennes
LUXEMBOURG - Les 22 éoliennes installées en 2016 dans le nord du pays permettent de produire de l'électricité pour une population équivalente à celle de Luxembourg-ville.
À l'image du parc éolien le plus puissant du pays, mis en fonctionnement fin octobre à Wincrange, les éoliennes poussent comme des champignons ces dernières années dans le nord du Luxembourg. Sur l'année 2016, 22 nouvelles éoliennes ont été ou seront mises en service dans les cantons de Diekirch, Clervaux, Vianden et Wiltz, ont détaillé les ministres de l'Économie et de l'Environnement dans une réponse parlementaire publiée jeudi.
Au total, ces installations permettent de produire 140 millions de kilowattheures par an. De quoi alimenter pendant une année 31 000 ménages de quatre personnes, soit une population presque équivalente à celle de Luxembourg-ville. Sur une année, ces éoliennes permettent aussi une réduction de 91 000 tonnes de CO2, ce qui correspond à environ 200 allers-retours en avion entre Paris et New York.
Malgré cet attrait, les éoliennes ne peuvent pas être installées n'importe où. Leur emplacement est choisi selon plusieurs critères, comme l'environnement naturel, le bruit qu'elles font, l'ombre qu'elles projettent ou encore le paysage. Pour ce faire, des photo-simulations sont réalisées en amont pour visualiser l'impact paysager du parc éolien à partir de plusieurs points de vue.
10/11/16 : 31 000 ménages profitent des nouvelles éoliennes
LUXEMBOURG - Les 22 éoliennes installées en 2016 dans le nord du pays permettent de produire de l'électricité pour une population équivalente à celle de Luxembourg-ville.
À l'image du parc éolien le plus puissant du pays, mis en fonctionnement fin octobre à Wincrange, les éoliennes poussent comme des champignons ces dernières années dans le nord du Luxembourg. Sur l'année 2016, 22 nouvelles éoliennes ont été ou seront mises en service dans les cantons de Diekirch, Clervaux, Vianden et Wiltz, ont détaillé les ministres de l'Économie et de l'Environnement dans une réponse parlementaire publiée jeudi.
Au total, ces installations permettent de produire 140 millions de kilowattheures par an. De quoi alimenter pendant une année 31 000 ménages de quatre personnes, soit une population presque équivalente à celle de Luxembourg-ville. Sur une année, ces éoliennes permettent aussi une réduction de 91 000 tonnes de CO2, ce qui correspond à environ 200 allers-retours en avion entre Paris et New York.
Malgré cet attrait, les éoliennes ne peuvent pas être installées n'importe où. Leur emplacement est choisi selon plusieurs critères, comme l'environnement naturel, le bruit qu'elles font, l'ombre qu'elles projettent ou encore le paysage. Pour ce faire, des photo-simulations sont réalisées en amont pour visualiser l'impact paysager du parc éolien à partir de plusieurs points de vue.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/31-000-menages-profitent-des-nouvelles-eoliennes-22448557
28/10/16 : Un parc éolien ultramoderne à Wincrange
Dans le nord, Wincrange, la plus vaste commune du pays malgré ses 4 000 habitants, va accueillir un parc éolien ultramoderne d’ici la fin de l’année, capable de produire l’équivalent de la consommation de 13 000 habitants.
Les sept éoliennes plantées sur le plateau de Weiler doivent produire l’équivalent d’une cinquantaine d’éoliennes des années 2000. Le futur, on y est!
Au lieu d’un «parc éolien», c’est une ligne, un chemin qui façonne l’horizon de Wincrange avec une certaine élégance. Peut-être qu’un jour, des artistes peindront ce paysage comme un tableau bucolique. En attendant, d’ici la fin de l’année, la commune du Nord accueillera «le parc éolien le plus innovant du pays». Avec une telle annonce, on s’attend à tomber sur un champ de moulins blancs. Il n’en est rien.
La société Oekostroum Weiler, fondée spécialement pour la construction et la gestion du parc, a choisi des éoliennes Siemens dernière technologie. Résultat : «Une éolienne de ce type produit sept fois plus électricité qu’une éolienne des années 2000», lâche fièrement Frank Muller, administrateur délégué de la société EMCA, principale partenaire du projet avec la société Becolux et le gouvernement. Au final, les sept éoliennes du projet restitueront l’énergie de 50 éoliennes du passé!
28/10/16 : Un parc éolien ultramoderne à Wincrange
Dans le nord, Wincrange, la plus vaste commune du pays malgré ses 4 000 habitants, va accueillir un parc éolien ultramoderne d’ici la fin de l’année, capable de produire l’équivalent de la consommation de 13 000 habitants.
Les sept éoliennes plantées sur le plateau de Weiler doivent produire l’équivalent d’une cinquantaine d’éoliennes des années 2000. Le futur, on y est!
Au lieu d’un «parc éolien», c’est une ligne, un chemin qui façonne l’horizon de Wincrange avec une certaine élégance. Peut-être qu’un jour, des artistes peindront ce paysage comme un tableau bucolique. En attendant, d’ici la fin de l’année, la commune du Nord accueillera «le parc éolien le plus innovant du pays». Avec une telle annonce, on s’attend à tomber sur un champ de moulins blancs. Il n’en est rien.
La société Oekostroum Weiler, fondée spécialement pour la construction et la gestion du parc, a choisi des éoliennes Siemens dernière technologie. Résultat : «Une éolienne de ce type produit sept fois plus électricité qu’une éolienne des années 2000», lâche fièrement Frank Muller, administrateur délégué de la société EMCA, principale partenaire du projet avec la société Becolux et le gouvernement. Au final, les sept éoliennes du projet restitueront l’énergie de 50 éoliennes du passé!
De près, les «demoiselles» sont également impressionnantes : 142 mètres de haut, des pales de 113 mètres de diamètre, un moteur à entraînement direct, donc moins bruyant… Pour la petite histoire, il a fallu mobiliser la grue la plus haute d’Europe, capable de se déployer jusqu’à 200 mètres de haut, pour achever les premiers modèles!
Un chantier de titan qui rend fier le bourgmestre de Wincrange, Marcel Thommes, à la tête de 4 000 administrés. «Il a tout de même fallu convaincre, glisse-t-il. Non pas que les gens étaient contre. Mais ce genre de projet fait peur, il faut inclure les citoyens pour les informer concrètement.» Marcel Thommes a visiblement assisté à des débats déchaînés de l’autre côté de la frontière, en Belgique, lors d’implantation d’éoliennes. «Des conférences où le bourgmestre finissait par dire aux agriculteurs : « mais vous croyez quoi? L’investisseur s’en fout de votre avenir! » Franchement ce n’est pas constructif.»
Des compensations écologiques
À Wincrange, le projet a fait l’objet d’une maturation pendant dix ans. Tout s’est accéléré l’an dernier, avec la construction des premiers socles. «La société Oekostroum a dû négocier avec une trentaine d’agriculteurs pour rassembler les terres, détaille Christine Lutgen, conseillère communale. Il fallait bâtir les éoliennes, mais aussi assurer les compensations écologiques de la déforestation.»
Le parc en lui-même, encore une fois une ligne de crête, s’étale sur quatre kilomètres de long. Les douze hectares monopolisés (dont 3,3 hectares de déforestation) ont été compensés par 21 hectares d’arbres et de prairie naturelle. Car ces oiseaux d’acier peuvent en gêner d’autres! Le Milan royal surtout, qui vole autour de 150 mètres de haut, avant de fondre sur sa proie.
Pour préserver le rapace, tout un écosystème a été mis en place : les prairies naturelles seront tondues régulièrement pour laisser apparaître les mulots et autres bestioles appréciés par le Milan royal. «La société Oekostroum crée comme « un garde-manger » censé détourner l’attention de l’oiseau, explique Christine Lutgen. Il fera donc ses nichées loin du tracé des éoliennes.» En espérant que ça marche… Les dirigeants d’Oekostroum, Frank Muller en tête, ont visiblement visité des parcs éoliens où le système était testé avec succès.
Revenons aux hommes : le nouveau parc fournira l’équivalent de la consommation énergétique de 13 000 ménages par an. Virtuellement, cette électricité sera vendue sur un marché de l’énergie renouvelable. Mais concrètement, ce sont les ménages aux alentours qui bénéficieront de cette énergie verte dans leurs prises. Pour brancher son ordinateur, ça ne changera rien. Pour la planète en revanche, c’est un sacré gain.
Un chantier de titan qui rend fier le bourgmestre de Wincrange, Marcel Thommes, à la tête de 4 000 administrés. «Il a tout de même fallu convaincre, glisse-t-il. Non pas que les gens étaient contre. Mais ce genre de projet fait peur, il faut inclure les citoyens pour les informer concrètement.» Marcel Thommes a visiblement assisté à des débats déchaînés de l’autre côté de la frontière, en Belgique, lors d’implantation d’éoliennes. «Des conférences où le bourgmestre finissait par dire aux agriculteurs : « mais vous croyez quoi? L’investisseur s’en fout de votre avenir! » Franchement ce n’est pas constructif.»
Des compensations écologiques
À Wincrange, le projet a fait l’objet d’une maturation pendant dix ans. Tout s’est accéléré l’an dernier, avec la construction des premiers socles. «La société Oekostroum a dû négocier avec une trentaine d’agriculteurs pour rassembler les terres, détaille Christine Lutgen, conseillère communale. Il fallait bâtir les éoliennes, mais aussi assurer les compensations écologiques de la déforestation.»
Le parc en lui-même, encore une fois une ligne de crête, s’étale sur quatre kilomètres de long. Les douze hectares monopolisés (dont 3,3 hectares de déforestation) ont été compensés par 21 hectares d’arbres et de prairie naturelle. Car ces oiseaux d’acier peuvent en gêner d’autres! Le Milan royal surtout, qui vole autour de 150 mètres de haut, avant de fondre sur sa proie.
Pour préserver le rapace, tout un écosystème a été mis en place : les prairies naturelles seront tondues régulièrement pour laisser apparaître les mulots et autres bestioles appréciés par le Milan royal. «La société Oekostroum crée comme « un garde-manger » censé détourner l’attention de l’oiseau, explique Christine Lutgen. Il fera donc ses nichées loin du tracé des éoliennes.» En espérant que ça marche… Les dirigeants d’Oekostroum, Frank Muller en tête, ont visiblement visité des parcs éoliens où le système était testé avec succès.
Revenons aux hommes : le nouveau parc fournira l’équivalent de la consommation énergétique de 13 000 ménages par an. Virtuellement, cette électricité sera vendue sur un marché de l’énergie renouvelable. Mais concrètement, ce sont les ménages aux alentours qui bénéficieront de cette énergie verte dans leurs prises. Pour brancher son ordinateur, ça ne changera rien. Pour la planète en revanche, c’est un sacré gain.
http://www.lequotidien.lu/luxembourg/un-parc-eolien-ultramoderne-a-wincrange/
27/1016 : LUXEMBOURG
L'énergie éolienne a le vent en poupe
WINCRANGE - Le parc éolien le plus puissant du pays va être mis en service ce jeudi. Les autorisations d’exploitation de parcs éoliens sont plus facilement délivrées.
Le parc éolien le plus puissant du pays (21 mégawatts) sera officiellement mis en service ce jeudi, à Wincrange. Exploitées par Oekostroum Weiler, les sept éoliennes produiront 51,5 millions de kilowattheures par an. De quoi alimenter 13 000 ménages.
«En trois ans, nous avons accordé pour 60 mégawatts d’autorisations d’installations, soit autant que ce qui avait été fait jusqu’en 2013», lance Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures. De nouveaux projets sont dans les tuyaux ou près de l’être, comme à Differdange, dans le canton de Redange, du côté de Dahlem ou de Garnich. «D’ici la fin de la législature, on peut atteindre 60 mégawatts supplémentaires», vise Camille Gira, qui a voulu faciliter la tâche des exploitants.
Plutôt qu’essuyer un refus, Oeko-stroum Weiler a dû ainsi s’occuper de la préservation des milans et des chauves-souris que les équipements peuvent gêner. Un groupe de travail «éolien» a été créé pour faciliter le travail entre les différentes administrations concernées. Une disposition garantit également aux producteurs un tarif fixé pendant quinze ans.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/L-energie-eolienne-a-le-vent-en-poupe-23662056
27/1016 : LUXEMBOURG
L'énergie éolienne a le vent en poupe
WINCRANGE - Le parc éolien le plus puissant du pays va être mis en service ce jeudi. Les autorisations d’exploitation de parcs éoliens sont plus facilement délivrées.
Le parc éolien le plus puissant du pays (21 mégawatts) sera officiellement mis en service ce jeudi, à Wincrange. Exploitées par Oekostroum Weiler, les sept éoliennes produiront 51,5 millions de kilowattheures par an. De quoi alimenter 13 000 ménages.
«En trois ans, nous avons accordé pour 60 mégawatts d’autorisations d’installations, soit autant que ce qui avait été fait jusqu’en 2013», lance Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures. De nouveaux projets sont dans les tuyaux ou près de l’être, comme à Differdange, dans le canton de Redange, du côté de Dahlem ou de Garnich. «D’ici la fin de la législature, on peut atteindre 60 mégawatts supplémentaires», vise Camille Gira, qui a voulu faciliter la tâche des exploitants.
Plutôt qu’essuyer un refus, Oeko-stroum Weiler a dû ainsi s’occuper de la préservation des milans et des chauves-souris que les équipements peuvent gêner. Un groupe de travail «éolien» a été créé pour faciliter le travail entre les différentes administrations concernées. Une disposition garantit également aux producteurs un tarif fixé pendant quinze ans.
http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/L-energie-eolienne-a-le-vent-en-poupe-23662056