Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

dimanche 28 janvier 2018

Aveyron : Communiqué de l'AMASSADA

AMASSADA - 1

amassada@riseup.net
 

le 27/01/2018

À infoamassada

bonjour,

Décidément, les promoteurs ont une imagination débordante lorsqu'il s'agit de tenter de bloquer toute opposition !

Vendredi 26 dans la soirée, plusieurs personnes ont reçu la visite d'un huissier de justice, afin de leur signifier leur comparution immédiate ce lundi 29 janvier pour leur interdire tout accès au site de Crassous sous peine d'astreinte. C'est à la demande de Théolia (promoteurs du parc éolien), que la justice a été saisie pour un référé heure à heure, une procédure en accéléré que s'est empressé d'accepter la "justice". Théolia demande ainsi à cette "justice" d'interdire à nos camarades un espace comprenant routes et chemins de randonnée autour de Crassous pendant une durée de 14 mois, sous peine d'une amende de 2000 € par heure de présence. 

Cette tentative, diligentée par des entreprises et des intérêts privées pour restreindre les libertés des uns et des autres est une atteinte grave aux droits fondamentaux, qui pourrait servir de jurisprudence aux aménageurs de toute sorte. C'est pourquoi nous serons nombreux le jour de leur procès, procès qui se déroulera sans qu'aucun avocat de la défense n'est eu accès au dossier complet avant l'audience. 

Nous vous donnons donc rendez vous ce lundi 29 janvier à Rodez devant le tribunal dès 10h30 pour soutenir les luttes et s'opposer à ces dérives judiciaires. Apportez vos casseroles et autres ustensiles bruyants pour que notre colère franchisse l'enceinte du tribunal. 

Après une opération policière démesurée jeudi pour une simple présomption de délit, voilà la justice qui se précipite au chevet d'entreprises privées, et tente de museler toute opposition aux éoliennes industrielles. 

Face à ces intimidations, soyons de plus en plus nombreux à défendre nos territoires et nos vies !
Restez mobilisés car dans les documents reçus par huissier, il est précisé que Théolia entend pouvoir reprendre ses travaux des le 1er février. Des rendez-vous ultérieurs seront annoncés dans les prochains mails. 

Pas res nos arresta!
AMASSADA - 2

Rassemblement-tintamarre pour les libertés à Saint-Affrique 

Samedi 3 Février 10H30

Suite à 13 gardes à vue dans différentes gendarmeries de l’Aveyron et un projet de con-trôle judiciaire par référé pour empêcher l’accès aux environs du chantier de parc éolien de Crassous , il est programmé un Rassemblement-tintamarre, devant l'Hotel de Ville de Saint-Affrique, commune du projet, ce Samedi 3 Février à 10h30.

Les gardes à vue se sont déroulées jeudi 25, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour un délit mineur après l’intervention démesurée de dizaines de gendarmes au petit matin. Elles se sont déroulées loin des yeux (Marcillac, Bozoul, Capdenac, Villefranche de Rouergue, Laissac, Rodez... ) . Ce coup de force n'a pour projet que d'intimider ceux et celles qui voudraient s'opposer aux éoliennes industrielles et au projet de méga Transfo à Saint Victor.

Aucune mise en examen à la sortie de ces 10 heures de privation de liberté.

La liberté de manifester ses convictions n'a pas à être limitée ni contrainte dans un élan de bombage de torse du gouvernement vis à vis des luttes contre les GPI (grands projets inutiles) pour faire passer l’abandon du projet d’aéroport de NDDL auprès des aménageurs.


Défendons les libertés fondamentales de manifester et protestons contre la criminalisation des luttes.



Habitants et habitantes d’Occitanie : 

« Aux libertés »! 


amassada@riseup.net



Articles de presse : 



02/02/18 : Aveyron : Crassous : Théolia déboutée de ses requêtes
http://www.centrepresseaveyron.fr/faits-divers/crassous--theolia-deboutee-de-ses-requetes-XK590022
Le tribunal civil a débouté hier l’entreprise qui réclamait l’interdiction du site à cinq personnes proches de l’Amassada.
La société Théolia, qui réalise le parc éolien de Crassous à Saint-Affrique, a été déboutée de ses requêtes, adressées au juge du tribunal civil à l’encontre de cinq personnes du collectif de l’Amassada, opposé, entre autres, à la réalisation de ce parc.
En l’espèce, dans une procédure d’urgence appelée référé heure par heure, elle réclamait l’interdiction pour les cinq personnes désignées de fréquenter les abords du site de Crassous durant 14 mois, sous peine de se voir infliger une amende de 2000 euros par heure de présence.
Et ce, après des constats d’huissiers effectués les 8 et 9 janvier.
Une décision qui ne devrait pas manquer d’être saluée ce samedi, à l’occasion de plusieurs rassemblements de l’Amassada, à 10 h 30 devant la mairie de Saint-Affrique et à 15 heures place du Mandarous à Millau.

29/01/18 : Aveyron : Cinq militants de l’Amassada convoqués au tribunal de Rodez ce matin
http://www.centrepresseaveyron.fr/faits-divers/cinq-militants-de-l-amassada-convoques-au-tribunal-de-rodez-ce-matin-BD588298
Les interpellations survenues en fin de semaine dernière ont débouché pour certaines sur des convocations à comparaître à la barre du tribunal de Rodez.
Quelques jours après l’interpellation de treize de ses militants, le collectif Amassada, qui s’oppose au projet de transformateur électrique à Saint-Victor-et-Melvieu et au projet éolien de Crassous près de Saint-Affrique, se rend aujourd’hui à Rodez.
Devant le tribunal, plus précisément. Rendez-vous est donné, avec casseroles et ustensiles, à 10 h 30.
La raison ? Cinq militants auraient été avertis, « vendredi dans la soirée », indique le collectif, d’une convocation à comparaître devant le tribunal de Rodez.
Les personnes convoquées ne font pas partie de celles interpellées et entendues jeudi dernier.
D’après l’Amassada toujours, une procédure de référé judiciaire aurait été déposée, demandant dans l’urgence à la Justice, d’ordonner des mesures provisoires à l’encontre des militants qui n’entendent « rien lâcher » et veulent « continuer à bloquer le chantier ».
Les cinq personnes convoquées pourraient se voir interdites d’accès à un périmètre autour du chantier éolien de Crassous, sous peine d’amende.
« On a l’impression que tout l’arsenal judiciaire est mis en branle », regrette Jordi Soulié, l’un de ses porte-parole de l’Amassada.

01/02/17 : Aveyron : La demande de référé contre les opposants du parc éolien de Crassous a été déboutée
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/01/2733718-demande-refere-contre-opposants-parc-eolien-crassous-ete-deboutee.html
La demande en référé de la société Futuren, contre les opposants au parc éolien de Crassous, à Saint-Affrique, a été déboutée. La décision a été rendue ce mercredi matin au tribunal civil de Rodez.
La société Futuren - anciennement Theolia qui a racheté Ventura à l’origine du projet - avait désigné cinq opposants, des membres de l’Amassada, et demandé que leur présence soit interdite autour du site de Crassous sous peine d’une amende de 2 000 € par heure.
Or le tribunal aurait estimé que la désignation des cinq personnes était subjective, et que les éléments étaient insuffisants au regard de l’absence d’incidents lors des vérifications faites par les autorités.
Outre cette décision, une plainte de Futuren pour dégradation et vol sur le chantier contre treize opposants reste en cours.
Les membres de l’Amassada ont prévu d’échanger sur leurs futures actions à leur réunion habituelle du samedi.


03/02/18 : Sur France3 Ocitanie :

Les vidéos
⚛ Hiver ardant ! :
⚛ PasResNosArresta: "La transition pour les nuls" : 
⚛ STE AFFRIQUE, 4 NOVEMBRE 2017 : PAS RES NO ARRESTA : 
⚛ Prise de la tour, Saint Victor contre l'enquête publique de RTE
⚛ Opposition enquête publique RTE, deuxième volet
⚛ Saint Victor : Opposition à l'enquête publique (reportage France 3)
https://www.youtube.com/watch?v=Tj3h39s0Krk
⚛ A STE AFFRIQUE LES RESISTANT-E-S AU SACCAGE EOLIEN DENONCENT UNE ENQUETE PUBLIQUE BIDON :