Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

lundi 30 avril 2018

Hommage à Hans G. Barsczus


Je me joins à Jean-Pierre Riou et Jean-Louis Butré pour rendre hommage à Hans Barsczus.
C'est en recevant et lisant ses "Revues de Presse" que l'idée m'est venue de créer mon blog.
Merci Hans pour toutes ces infos quotidiennes. Vous resterez à jamais dans notre mémoire et notre coeur.

Véronique
Vents et Territoires

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Pendant plus de 15 ans, Hans G. Barsczus a publié quotidiennement une revue de presse détaillée sur le développement éolien.Rares ont été les jours où des difficultés informatiques en lui en interdisaient la diffusion. 

Chaque fois, le retard était rapidement comblé, sans qu'aucun jour ne manque.
Sa revue de presse était le lien incontournable qui unissait les personnes révoltées par l'ineptie du développement de l'éolien industriel. 

Ce lien en a fait une véritable communauté.

Il a permis de prendre conscience que nous n'étions pas seul, mais que partout en France, comme dans le monde entier, des milliers de personnes partageaient nos idées.

Son véritable travail de romain a permis à chacun de s'exprimer. Tant pour appeler à l'aide que pour partager une expérience ou une information.
Hans veillait scrupuleusement à son contenu, afin d'éviter d'induire ses lecteurs en erreur et, pire encore, de risquer de fragiliser ce lien autour de valeurs communes.


Depuis un moment déjà, Hans attendait la relève, car ce travail épuisant lui fatiguait énormément les yeux. 


Jusqu'au bout, pourtant, il aura tenu son poste, demandant même qu'on lui apporte son ordinateur sur son lit d’hôpital.


Ceux qui ont eu la chance d'échanger avec lui ont pu apprécier sa droiture, sa rigueur et ses grandes qualités humaines.

Hans vient de s'éteindre. Son départ a suscité d'innombrables témoignages d'affection.


Retenons en un :

"Il n'est pas parti, il est seulement passé de l'autre côté, ne meurs que ceux qu'on oublie"

Aujourd'hui nous sommes tous orphelins.

Mais, Hans, nous ne t'oublierons pas !

Jean-Pierre Riou

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Hans a publié pendant plus de 15 ans, sans interruption, une revue de presse quotidienne extraordinaire et emblématique qui a été pour la Fédération Environnement Durable, une aide incalculable permettant de lutter efficacement contre le fléau éolien qui ravage toutes les régions de France. 

Hans était notre lien, il permettait à chacun de s'exprimer démocratiquement dans un monde ou les médias pratiquent de plus en plus la censure et l’omerta.

Il a montré durant toutes ces années un engagement personnel sans faille et un désintéressement total pour défendre une cause nationale que nous croyions juste, face à des adversaires puissants et à une époque où l’affairisme, l’individualisme et la recherche du profit gagné sans se fatiguer devient la norme dans un système corrompu qui pourri les structures de la France.

Nous avons tous apprécié quotidiennement son dévouement, sa rigueur et sa gentillesse totale. Son action sur le terrain fut également très appréciée.

Il restera pour nous tous un modèle, démontrant qu’il est possible à des personnes d’exception de mener un combat redoutable.
Jean-Louis Butré
Président de la Fédération Environnement Durable
et 
le bureau de la FED au nom de tous les adhérents

NOTRE LITTORAL ATLANTIQUE MENACÉ PAR LES ÉOLIENNES

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Les éoliennes sont de belles mécaniques qui brassent sans doute plus de fric que de vent…

Par Floris de Bonneville, journaliste, ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

Les éoliennes sont de belles mécaniques qui brassent sans doute plus de fric que de vent et profitent à de puissants lobbies. Leur rapport qualité-prix est très discutable. Le prix exorbitant de chaque éolienne ne sera remboursé qu’après des dizaines d’années ventées. Leurs énormes hélices produisent des infrasons que certains organismes humains ne supportent pas. Et si l’Europe impose une distance de 1.500 mètres entre l’éolienne et la première habitation, ce n’est sans doute pas que pour succomber à sa passion des réglementations tatillonnes. La France, elle, a réduit cette distance à 500 mètres.

On sait tout cela, et pourtant, ces éoliennes envahissent chaque jour davantage nos magnifiques paysages dont elle gâchent, à jamais, la vue et la tranquillité.

Dernier en date de partir en guerre contre ces ventilateurs géants, Philippe de Villiers, dont le Puy du Fou est menacé de l’implantation voisine d’un parc éolien. Si le projet du maire de la commune des Landes-Genusson voyait le jour, l’ancien président du conseil général de Vendée menace d’arrêter sa célèbre et magique Cinéscénie®. Il avait déjà fustigé, en 2016, l’imposture économique du parc éolien projeté entre les îles de Noirmoutier et d’Yeu, qui va défigurer le littoral. « Faut-il que les élus aient perdu la tête pour imposer de telles inepties ? » avait-il alors écrit aux îliens.

Mais le vent de folie éolienne souffle plus au sud du littoral atlantique : le long de l’estuaire de la Gironde, entre Royan et Blaye. Là, c’est un patrimoine naturel et culturel unique qui est menacé. L’une des réserves ornithologiques les plus emblématiques qui soient, établie sur une zone humide, où des millions d’oiseaux migrateurs viennent se reposer ou choisissent d’hiverner et de nidifier, profitant d’un climat exceptionnel. Et que veut-on imposer à ce peuple migrateur ? Cinquante éoliennes de 180 mètres de haut, qui découperaient en charpie passereaux, grues, cigognes, rapaces, bécasses, limicoles, canards, hirondelles.

En Allemagne, l’ornithologue Bernd Koop avait estimé la mortalité annuelle entre 60 et 100.000 oiseaux par gigawatt de capacité éolienne installée, ce qui, à l’échelle des 39 gigawatts produits par les Allemands, donne une mortalité de près de quatre millions d’oiseaux. Et cela, chaque année !

Alors, les élus, les protecteurs de la nature et Dominique Bussereau, président du conseil départemental de Charente-Maritime, partent en guerre contre ce projet aberrant à plusieurs titres. Eddie Puyjalon, président du CPNT (Chasse, pêche, nature et traditions) et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, a interpellé Alain Rousset, président de la région, sur ce sujet : « Aujourd’hui, le mercantilisme associé au jacobinisme parisien vient menacer cet équilibre naturel par idéologie. C’est une absurdité environnementale. »

On peut tout craindre de la puissance qu’ont, auprès des autorités politiques, les fabricants de ces aérogénérateurs pour qui la faune, la flore, le tourisme, l’élégance d’un paysage ne représentent probablement que des avatars financiers. Qu’en pense la Ligue de protection des oiseaux ? Nicolas Hulot peut-il encore avoir un mot à dire pour sauver ce monument de la biodiversité, rare s’il en est ?

Lorsque l’on sait que chaque éolienne rapporte aux communes, en général plutôt démunies, un revenu non négligeable, il faut un caractère indestructible pour résister aux offres alléchantes des industriels de cette nouvelle énergie qui rapporte si peu et détruit beaucoup…

Seine-Maritime : Près de Neufchâtel : Stop éolien Bray Eaulne veut rallier tous les mécontents des parcs éoliens

Lydia Soulier et Henri Magnier souhaitent que les opposants aux parcs éoliens brayons et de la vallée de l’Eaulne rejoignent les rangs de Stop éolien Bray Eaulne. (©Le Réveil de Neufchâtel)
https://actu.fr/normandie/vatierville_76724/pres-neufchatel-stop-eolien-bray-eaulne-veut-rallier-tous-mecontents-parcs-eoliens_16512017.html

Les anti-éoliens se mobilisent à Vatierville. Lydia Soulier, présidente de Stop éolien Bray Eaulne et le trésorier, Henri Magnier, veulent rallier tous les mécontents des environs.

Ils ne veulent pas être cernés par les éoliennes. À Vatierville, près de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), Henri Magnier, ancien maire (1995 – 2005) de la commune, et Lydia Soulier portent la parole de la jeune association, Stop éolien Bray Eaulne (Sebe). Elle a été créée le 23 mars après avoir pris connaissance d’un projet d’installation de deux nouvelles éoliennes, près de l’église.« C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », affirme Lydia Soulier.
Elle craint « que ce soit le début d’un nouveau parc » et refuse de vivre dans ce qu’elle appelle « une usine d’éoliennes ». Elle souhaite être en contact avec un maximum d’opposants.

« On a un sentiment d’intrusion »

Avec Henri Magnier, ils sont désormais une vingtaine au sein de l’association à vouloir défendre leur cadre de vie.

« On a un sentiment d’intrusion dans notre cadre de vie. C’est la menace d’une gêne au quotidien », martèle notamment Lydia Soulier.

Ils ne défendent pas seulement le patrimoine, paysages et église du village. Ils s’intéressent aux villages voisins et plus largement à l’ensemble du territoire de la Communauté de communes Bray Eawy.

« Notre objectif est d’être plus nombreux au sein de l’association et de rallier les mécontents des communes voisines qui ont aussi des projets éoliens qui leur pendent au nez », souffle Lydia Soulier.

Organiser une réunion publique

Stop éolien Bray Eaulne
entend bien grossir ses rangs. Elle est persuadée que d’autres personnes partagent le même avis qu’eux.

« On espère qu’il y aura des réactions dans les communes des environs », lance Henri Magnier.

« On veut rallier tous les mécontents et organiser une réunion publique », ajoute la présidente de l’association.

dimanche 29 avril 2018

LETTRE GÉOPOLITIQUE DE L’ÉLECTRICITÉ n°82

Lettre n°82- 29 mars 2018

Energie et climat Les politiques européenne et française : le doute

L’Agence Internationale de l’Energie vient d’annoncer que les émissions européennes de gaz carbonique liées à l’énergie avaient augmenté en 2017, « effaçant les progrès des années précédentes ». La politique européenne climatique liée à l’énergie a cessé d’apporter une contribution à la lutte contre le réchauffement climatique depuis trois ans. Or elle implique de gigantesques investissements qui atteindront, d’après le Cour des Comptes Européenne, 1 125 milliards d’euros par an de 2020 à 2030.


« Nous avons constaté que la planification et la mise en oeuvre [des mesures prises] n’avaient pas pour principe le rapport coût-efficacité ». Cette phrase est tirée du dernier Rapport de la Cour des Comptes européenne.
L’UE et la France doivent maintenant ajouter à l’enthousiasme militant une démarche rationnelle dont une certaine absence provoque, au-delà du ralentissement des baisses d’émissions prévues par la Commission, une augmentation de celles-ci, donc l’échec de leurs politiques climatiques.
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samedi 28 avril 2018

Vendée : 500 manifestants (😊) à Noirmoutier contre la centrale éolienne

https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/a3fb8c364d0785dd359eb8a1d6a39ede-noirmoutier-500-manifestants-contre-la-centrale-eolienne_0.jpg?width=1260&height=712&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1
La contestation grondait dans les rues de Noirmoutier ce vendredi 27 avril 2018. 500 personnes ont manifesté dès 14 h 30 contre l’installation de 62 éoliennes entre Noirmoutier et l’île d’Yeu.

Les organisateurs pariaient sur un minimum de 500 participants à Noirmoutier, ce vendredi, à 14 h 30. Ils étaient bien là. Des centaines d’opposants au projet de centrale éolienne entre Yeu et Noirmoutier ont crié leur "colère profonde", explique une manifestante. " Les gens sont très en colère car cela a un impact sur leur patrimoine commun et leur métier", justifie Fabien Bouglé, porte-parole du collectif Touche pas à nos îles.

" Pour Noirmoutier, c’est la première grande manifestation contre ces éoliennes qui sont un scandale écologique et financier", poursuit-il. Il faut dire que la conserverie Gendreau avait mis les moyens : quatre bus ont déversé près de 200 salariés vêtus de noirs et très remontés par "crainte de perdre, à terme, des emplois", témoigne l’un d’eux.


500 personnes ont défilé dans les rues de Noirmoutier. | Ouest-France
https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/56c24b3823a8916e71bf16febf7d5a5b-noirmoutier-500-manifestants-contre-la-centrale-eolienne_1.jpg?width=940&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1

Les manifestants sont venus en famille à Noirmoutier. | Ouest-France
https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/1f71175c812bac832c09b3e061efeb40-noirmoutier-500-manifestants-contre-la-centrale-eolienne.jpg?width=940&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C25&cropresize=1



Les lacs de Champagne auront-ils le vent en poupe ?

http://www.lest-eclair.fr/66563/article/2018-04-27/les-lacs-de-champagne-auront-ils-le-vent-en-poupe

Présentation des potentielles zones d’implantation du parc éolien. - RP-Global
Photographe: RP-Global
Intercommunalité. Un projet de parc éolien, qui n’en est encore qu’à ses débuts, a été présenté aux élus. Ses acteurs s’expliquent et annoncent une rente non négligeable pour les collectivités.


Vous avez présenté le projet d’implantation d’un parc éolien aux élus de la communauté de communes des lacs de Champagne (CCLC) lors de la dernière réunion du conseil communautaire, lundi 23 avril. Pouvez-vous détailler ce projet ?

Sébastien Vouillon, ingénieur projet chez RP-Global: 
« Nous préférons parler d’une «étude» plutôt que d’un «projet». Notre objectif était de présenter aux élus de la communauté de communes les secteurs qui seraient éligibles au développement d’un projet éolien.
RP-Global a réalisé une cartographie des contraintes du secteur, comme, par exemple, la présence d’habitations ou de réseaux de transport. Cette cartographie intègre les enjeux que l’on connaît sur ce territoire, qu’ils soient écologiques, patrimoniaux ou militaires. Ce secteur potentiel se situe entre Jasseines, Balignicourt, Chavanges et le sud de Braux. Les communes de Val-d’Auzon et de Pel-et-Der sont également concernées. Si la CCLC et les communes acceptent de lancer une étude de faisabilité, d’autres enquêtes suivront pour définir une zone d’implantation. »

Un chiffre sur le nombre d’éoliennes envisagées ?
« On nous le demande toujours ! Mais nous ne pouvons y répondre à ce stade de l’étude. Si on implantait des éoliennes partout et n’importe comment dans ce secteur, on pourrait en installer une trentaine. Il n’y en aura pas trente. Mais RP-Global doit respecter un minimum, qui dépend du lieu de raccordement, du montant des investissements et des mesures compensatoires consacrées. Tous ces coûts vont nous donner le nombre minimum de machines et ainsi obtenir une certaine rentabilité. Peut-être que ce minimum sera fixé à quatre, six ou dix… Une phase de discussion avec les élus et la population s’engagera alors. »

Plutôt quatre ou trente éoliennes aujourd’hui ?
« Un projet «moyen» sur ce territoire se situe plutôt entre cinq et quinze éoliennes. Il faut également prendre en compte le fait que ce secteur détient déjà beaucoup d’éoliennes et nous souhaitons éviter l’effet de saturation visuelle. Cela demandera un important travail de cohérence paysagère dans ce secteur. »

Vous annonciez une possible mise en service à l’horizon 2022 lors de votre présentation aux élus. N’est-ce pas un calendrier un peu ambitieux ?

« 2022, dans le meilleur des cas ! Je suis d’accord que c’est très ambitieux. Il faut toujours partir d’un planning ambitieux, au plus court, en prenant le temps minimum pour chaque étape. Nous essayons de nous calquer sur ce planning. Mais nous ne connaissons pas encore les obstacles de ce large territoire, et il nous faudra les intégrer petit à petit. Concernant cette étude de préfaisabilité, nous en avons jusqu’à la fin de l’année 2018, au mieux. »

Claude Lorphelin, maire de Braux

Claude Lorphelin est membre d’un groupe de travail regroupant des élus des quatorze communes.
Convaincu par la présentation RP-Global ?
C’est ce que nous présentent tous les opérateurs de marché. Ces acteurs nous promettent que les communes toucheront le foncier bâti. À Braux, ça tourne, en gros, à 1 800 € par éolienne. En ce qui concerne l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), qui est redistribuée entre les collectivités (communes, intercommunalité, Département et Région) et qui est calculée à partir de la puissance de l’installation, elle représenterait, pour Braux, un apport de 6 500 €, soit 10 % de notre budget.
La CCLC toucherait, quant à elle, un peu plus de 15 000 € par an et par éolienne.
Une opportunité pour le territoire, donc…
Un atout de développement, qui peut permettre la création de nouvelles infrastructures dont tous les usagers du territoire pourraient bénéficier. Je pense également à la rénovation du patrimoine présent dans les communes ou au tissu associatif.
Des conditions imposées par les élus ?
On souhaiterait que pour 1euro versé aux communes, 2 le soient à l’intercommunalité. La commission locale d'évaluation des charges transférées (CLECT) doit vraisemblablement se prononcer sur le sujet d’ici à une quinzaine de jours.


Sarthe : Saint-Calais - Projet de parc éolien : c’est non

http://www.francebalade.com/maine/stcalgrav1.jpg
http://www.lemainelibre.fr/actualite/saint-calais-projet-de-parc-eolien-c-est-non-26-04-2018-218340

Ni une, ni deux, ni trois éoliennes, comme il a été évoqué dans plusieurs projets, et encore moins un parc : les élus de Saint-Calais se sont prononcés, mercredi soir en conseil municipal, contre leur implantation dans la commune.

Ce vote à bulletins secrets (18 voix contre et deux voix pour) est la réponse à la question que pose la communauté de communes des vallées de l’Anille et de la Braye à toutes les communes de son territoire, dans le cadre du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI).

Si le solaire et l’éolien sont si bon marché, pourquoi rendent-ils l’électricité si chère ?

https://share.america.gov/fr/5-mythes-sur-lenergie-eolienne/
https://www.contrepoints.org/2018/04/27/315021-si-le-solaire-et-le-vent-sont-si-bon-marche-pourquoi-rendent-ils-lelectricite-si-chere



Traduction par Michel Gay d’un article de Michael Shellenberger, «Héros de l’environnement » selon Time Magazine, Président de « Environnemental Progress ».

Entre 2009 et 2017, le prix des panneaux solaires a diminué de 75% alors que le prix des éoliennes a diminué de 50%. Et pourtant, pendant la même période, le prix de l’électricité dans les pays a augmenté de façon spectaculaire.

L’année dernière, les médias ont publié de belles histoires sur la baisse du prix des panneaux solaires et des éoliennes. Ceux qui lisent ces histoires ont naturellement l’impression que plus nous produisons d’énergie solaire et éolienne, plus les prix de l’électricité baisseront.
Et pourtant ce n’est pas ce qui se passe.
En fait, c’est le contraire.
Entre 2009 et 2017, le prix des panneaux solaires (par watt installé) a diminué de 75% alors que le prix des éoliennes (par watt installé) a diminué de 50%.
Et pourtant, pendant la même période, le prix de l’électricité dans les pays ou régions qui ont déployé des quantités importantes d’énergies renouvelables a augmenté de façon spectaculaire.

SI LES PANNEAUX SOLAIRES ET LES ÉOLIENNES SONT DEVENUS TELLEMENT MOINS CHERS, POURQUOI LE PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ A-T-IL AUGMENTÉ AU LIEU DE DIMINUER ?


Les prix de l’électricité ont augmenté de :
- 51% en Allemagne lors de l’expansion de l’énergie solaire et éolienne de 2006 à 2016
- 24% en Californie pendant la construction de son énergie solaire de 2011 à 2017
- plus de 100% au Danemark depuis 1995, date à laquelle ce pays a commencé à déployer des énergies renouvelables (principalement issues du vent).


Une hypothèse pourrait être que au fur et à mesure que l’électricité solaire et éolienne devenait moins chère, d’autres sources d’énergie comme le charbon, le nucléaire et le gaz naturel devenaient plus chères, éliminant ainsi toute économie et augmentant le prix global de l’électricité.
Mais, encore une fois, ce n’est pas ce qui est arrivé.

Le prix du gaz naturel a baissé de 72% aux États-Unis entre 2009 et 2016 en raison de la révolution des gaz de schiste.
En Europe, les prix du gaz naturel ont baissé d’un peu moins de la moitié au cours de la même période.
Le prix du nucléaire et du charbon dans ces régions durant la même période était globalement stables.
Les prix de l’électricité ont augmenté de 24% en Californie au cours de la construction de l’énergie solaire de 2011 à 2017.


Une hypothèse pourrait être que la fermeture des centrales nucléaires a entraîné une hausse des prix de l’énergie. En effet, les leaders de l’énergie nucléaire (Illinois, France, Suède et Corée du Sud) bénéficient de l’électricité la moins chère au monde.
L’électricité en Illinois est 42% moins chère que l’électricité en Californie tandis que l’électricité en France est 45% moins chère que l’électricité en Allemagne alors que le prix des principaux carburants de remplacement, le gaz naturel et le charbon, est resté bas, malgré une demande accrue pour ces deux carburants en Californie et en Allemagne.
Le solaire et le vent restent les principaux suspects derrière les prix élevés de l’électricité.

MAIS POURQUOI DES PANNEAUX SOLAIRES ET DES ÉOLIENNES MOINS CHERS RENDRAIENT L’ÉLECTRICITÉ PLUS CHÈRE ?


La raison principale semble avoir été prédite par un jeune économiste allemand en 2013. Dans un document sur la politique énergétique, Lion Hirth a estimé que la valeur économique de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire diminuerait de manière significative à mesure que leur production augmenterait.
La raison ? Leur nature fondamentalement peu fiable. Le solaire et le vent produisent trop d’énergie quand les sociétés n’en ont pas besoin, et pas assez quand elles en ont besoin.
Le solaire et le vent exigent donc que des centrales au gaz naturel, des barrages hydroélectriques, des batteries, ou toute autre forme d’énergie fiable soient prêts à un moment donné pour commencer à produire de l’électricité lorsque le vent cesse de souffler et que le soleil cesse de briller.
Et le manque de fiabilité exige que des pays comme l’Allemagne, la Californie et le Danemark payent des États voisins pour qu’ils prennent leur énergie solaire et éolienne lorsqu’ils en produisent trop.


Lion Hirth a prédit que la valeur économique du vent sur le réseau européen diminuerait de 40% une fois qu’il atteindrait 30% de l’électricité, tandis que la valeur de l’énergie solaire baisserait de 50% si elle atteignait seulement 15%.
En 2017, la part de l’énergie éolienne et solaire dans l’électricité était de 53% au Danemark, de 26% en Allemagne et de 23% en Californie.
Le Danemark et l’Allemagne ont la première et la deuxième électricité la plus chère en Europe.

LE COÛT DES « INGRÉDIENTS » BAISSE MAIS LE PRIX DU « SERVICE » AUGMENTE


En signalant la baisse des coûts des panneaux solaires et des éoliennes, mais pas la façon dont ils augmentent les prix de l’électricité, les journalistes trompent – intentionnellement ou non – les décideurs politiques et le public à propos de ces deux technologies.


Le Los Angeles Times a rapporté l’année dernière que les prix de l’électricité en Californie étaient en hausse, mais n’a pas réussi à relier la hausse des prix aux énergies renouvelables, provoquant une forte réfutation de l’économiste James Bushnell : « L’histoire de l’état actuel du système électrique californien est longue et sanglante » , et « le principal responsable dans le secteur de l’électricité est sans conteste le développement de sources renouvelables de production d’électricité » .


Une partie du problème est que de nombreux journalistes ne comprennent pas l’électricité. Ils la considèrent comme une marchandise alors qu’il s’agit, en fait, d’un service – comme manger dans un restaurant. Le prix que nous payons n’est pas seulement le coût des ingrédients dont la plupart, comme les panneaux solaires et les éoliennes, ont diminué pendant des décennies.

Au contraire, le prix des services comme les repas et l’électricité reflète le coût non seulement de quelques ingrédients mais aussi de leur préparation et de leur livraison.


Mais c’est aussi un problème de partialité, et pas seulement d’analphabétisme énergétique. Les journalistes sceptiques accordent systématiquement un blanc-seing aux énergies renouvelables. Ils savent pourtant comment faire un rapport critique sur l’énergie – ils le font régulièrement quand il s’agit de sources d’énergie non renouvelables – mais ils ne le veulent pas.

Cela pourrait – et devrait – changer.
Les journalistes ont l’obligation de rendre compte avec exactitude et équité de toutes les questions qu’ils traitent, en particulier celles qui sont aussi importantes que l’énergie et l’environnement.
Un bon départ serait pour eux d’étudier pourquoi, si le soleil et le vent sont si bon marché, ils rendent l’électricité si chère.

vendredi 27 avril 2018

Les magiciens de l’éolien

https://www.contrepoints.org/2018/04/26/314945-les-magiciens-de-leolien?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=682667a1a5-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-682667a1a5-113970649&mc_cid=682667a1a5&mc_eid=7562c94020

Par Michel Gay, publié le 26 avril 2018
Les magiciens de l’éolien excellent à donner l’illusion de l’urgente nécessité du développement des éoliennes au détriment des populations et de l’harmonie des paysages.

Les principales techniques des magiciens telles que le détournement d’attention, la réduction du champ visuel, la mise en condition mentale (subjectivité), et l’escamotage sont utilisées par les promoteurs des éoliennes. Ils excellent à donner l’illusion de l’urgente nécessité du développement des éoliennes au détriment des populations et de l’harmonie des paysages.

LE DÉTOURNEMENT D’ATTENTION

Il est impossible de contester les dimensions gigantesques des machines éoliennes de plus de 180 mètres de haut. Les promoteurs ont renoncé à prétendre dissimuler leurs constructions dans les sites où elles sont installées. Mais ils proposent de créer un nouveau paysage « hybride », mi-industriel, mi-naturel…

Le détournement d’attention est, par exemple, le suivant : « Une éolienne n’est pas plus laide qu’un pylône électrique ou, surtout, qu’une centrale nucléaire » . L’affirmation détourne l’observation hors du sujet. Ce n’est pas parce qu’un pylône est laid qu’une éolienne ne l’est pas.

De plus, « comparaison ne vaut pas raison » : une centrale nucléaire produit en continu et à la demande beaucoup plus qu’une éolienne, et même que 10.000 éoliennes soumises aux caprices du vent.

L’attention doit porter sur les éoliennes, et non sur un autre « objet » rapproché artificiellement.

LA RÉDUCTION DU CHAMP VISUEL

« Une éolienne n’est pas laide ». Chacun ses goûts. Sa conception moderne confère à l’éolienne une forme de beauté relative.

Mais c’est réduire l’observation car il ne s’agit pas d’UNE éolienne mais de dizaines, et mêmes de milliers de machines tournantes de plus de 150 mètres de haut, parfois juchées sur des collines et des montagnes (et non d’un « parc » ou d’une « ferme », mots choisis à dessein pour leur connotation bucolique). Elles se présentent toujours comme un ensemble et non comme un objet isolé.

« Une éolienne n’est pas plus haute que la Tour Eiffel. »

Oui, mais cette dernière est un objet d’art, unique, avec une histoire et un nom propre. Serait-il imaginable d’en voir 10 000 sur notre territoire ?

Leur élégance supposée ne prend pas en compte le lieu qui les reçoit. Une série de machines colossales visibles du Mont St-Michel, ou depuis la Montagne Sainte-Victoire, ou de tous les sites constitutifs de notre richesse culturelle, oblige à dénoncer au minimum leur incongruité, voire leur laideur.


LA SUBJECTIVITÉ COMME ARME DE MANIPULATION MENTALE

« La beauté du paysage est affaire de subjectivité » , ce qui rend tout jugement inutile. La subjectivité donne effectivement le droit d’affirmer son choix esthétique dans les limites floues du jugement commun et… de la loi.

Chacun peut aligner des nains de jardin sur sa pelouse. Ce choix artistique personnel respectable sera cependant difficile à comparer à la valeur des créations du sculpteur Rodin.

Sauf à cultiver le paradoxe provocateur, une décharge sauvage sur le bord de la route n’a pas la même puissance sublime que la Pointe du Raz ou du Mont Blanc.

Le concept de subjectivité de la beauté ne définit pas le bon goût et n’en garantit pas la valeur. Il peut être fondé de l’évoquer pour refuser de dénaturer un site quand un industriel prétend imposer une dizaine de machines de plus de 150 mètres de haut sur un territoire jusqu’alors préservé.

La nécessité d’établir des règles s’est imposée pour maintenir une qualité des espaces publics. Au nom de la subjectivité de la beauté, nul ne peut bâtir une chaumière normande dans le massif des Ecrins. Réciproquement, un chalet suisse ne sera pas autorisé en Bretagne.

La législation du goût l’emporte sur les choix individuels et en corrige les aléas.

Etrangement, en ce qui concerne les éoliennes cette règle se voit battue en brèche par une réglementation complaisante soutenue par le syndicat des énergies renouvelables et le monde politique souvent complice.

Même si l’environnement souffre de perturbations, l’éolien « doit » se développer selon les écologistes-promoteurs convaincus du bien-fondé de cette industrie : « Il faut développer, construire, massifier les parcs solaires et éoliens, dans un calendrier qui s’impose comme une évidence » . L’urgence de l’utilité teintée d’une certaine idéologie écologiste l’emporte sur toute autre vision de la société et de ses valeurs esthétiques ou affectives.

ESCAMOTAGE ET STIGMATISATION

Certains magiciens escamotent l’objet « du délit » (l’éolienne) en le cachant derrière les contestataires qualifiés d’égoïstes atteints par le syndrome « NIMBY » (not in my backyard / pas dans mon jardin). Refuser un équipement qualifié d’’indispensable par un promoteur éolien ou un élu local ne peut s’expliquer que par un égocentrisme méprisable, une vision myope de l’intérêt public, et par un manque inadmissible de sens civique.

Qui n’adhère pas à la vision technocratique portée par des politiques acquis à la cause écologiste, se voit frappé du sceau infâme de l’incivisme !

Le « nimby », par son expérience locale, pourrait bientôt accéder au statut supérieur de « lanceur d’alerte » si prisé par les médias. En attendant, les promoteurs se montrent toujours cyniquement décidés à mettre le paysage français en coupe réglée.

Selon la vision dogmatique et financière des thuriféraires de l’éolien, la contestation ne peut venir que de personnes ne comprenant rien à l’importance du réchauffement climatique et à l’urgence de sauver nos enfants de ce péril imminent alors que les éoliennes n’économisent pas ou peu de CO2).

Elles ne comprennent rien non plus à l’incidence positive des retombées financières des éoliennes (acquittées par les impôts des autres Français), ni à l’activité locale et aux (pseudos) emplois bientôt engendrés qui permettront la renaissance des villages soumis à l’exode rural.

Le projecteur se focalise ainsi sur celui qui conteste, et non plus sur les raisons profondes de son mécontentement. Le procédé est connu depuis les rhéteurs antiques.

Stigmatiser les opposants permet de masquer les sujets de fond comme, par exemple, l’intérêt économique des éoliennes ou leurs effets bénéfiques sur la réduction des gaz à effet de serre.

En décembre 2017, il y avait en France près de 7000 éoliennes (!) pour produire à un coût élevé, et surtout de manière erratique, environ 5% de notre électricité.

Les dérives qui accompagnent le développement des éoliennes deviennent de plus en plus insupportables aux citoyens pris pour des pigeons dans cette triste foire où apparaissent de plus en plus les ficelles des illusionnistes du vent.




Vienne : Les Savignois vent debout contre un projet éolien

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/savigny-levescault/les-savignois-vent-debout-contre-un-projet-eolien

Invités à participer à une réunion de concertation, une cinquantaine de riverains ont dit leur opposition au projet éolien de Savigny-Levescault.

Ça devait être un atelier de concertation… Ce fut un vif débat de plus de deux heures. Mardi soir à la salle des Grassinières de Savigny-Levescault, les sociétés Epuron et Sergies (1) invitaient les savignois à une réunion de concertation sur le thème « Quelle est la meilleure implantation pour notre parc éolien ? ». Une rencontre animée par Dominique Druge et Delphine Claux de la société Résonances (2) qui proposait aux riverains, après une réunion de présentation, de définir sur plans les implantations qu’ils imaginaient les plus souhaitables pour le projet éolien de la commune (lire ci-dessous). « Parce que nous démarrons dans ce projet la phase de concertation avec la population afin de réfléchir ensemble à la manière de le concevoir, détaillait en préambule Dominique Druge. Les riverains ont une connaissance du territoire qui est un vrai plus pour le porteur de projet. Et nous leur proposons de travailler et d’échanger sur la façon de le co-construire. »

“ Nous ne voulons pas de vos éoliennes ”


« Vous partez donc du postulat que nous sommes d’accord avec ce projet », s’élève une première voix. « Cet atelier ne nous intéresse pas. C’est votre projet, pas le nôtre ! », continue un autre, de la cinquantaine de riverains présents. « Vous n’avez pas tous les éléments pour juger, et si nous sommes là ce soir… » reprend Dominique Druge, bientôt interrompu. « Si nous sommes là ce soir, c’est que nous vivons à Savigny, et que nous ne voulons pas de vos éoliennes. C’est nous qui allons subir ! » Le ton est vif. Chacun y va de son commentaire dans un brouhaha indescriptible. Certains regrettent de n’être au courant du projet que depuis quelques jours.
Toutefois, le débat reprend peu à peu ses droits et les participants posent des questions relatives à l’éolien en général ou au projet en particulier. « Quels impacts environnementaux et médicaux ? Quels avantages à l’énergie renouvelable ? Quelles conséquences sur le prix de l’immobilier ? Pourquoi ce schéma éolien ? Quelle réglementation ? Quelles procédures ? » Car à la quasi-unanimité (à l’exception de deux personnes présentes qui indiquent y être favorables), l’assistance rejette ce projet d’implantation d’aérogénérateurs.

La création d’un collectif


« Je voulais souligner ma déception et le manque de confiance qui sera désormais le mien face à l’absence, ce soir, de notre maire Guy Andrault », ajoute une Savignoise qui rappelle que ce projet éolien a été voté en conseil municipal en 2015. « Le maire était retenu par une autre réunion (3) et, en 2015, nous n’avions donné un avis favorable que pour une étude », se défend François Palau, un des trois conseillers municipaux présents.

Peu après 21 h 30, les échanges s’étiolent. Ne reste que l’idée pour les riverains présents de s’unir contre ce projet via la création d’un collectif ou d’une association « pour informer la population et porter nos voix auprès du conseil municipal et, pourquoi pas, à la préfecture. » 

(1) Epuron est une société française de développement de projets éoliens. Sergies est une filiale de la Société d’économie mixte Soregies. 
(2) Résonances est une société spécialisée dans la conception et l’animation de concertation sur les projets d’aménagement du territoire, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et de l’énergie éolienne en particulier. 
(3) Une réunion Grand Poitiers.

jeudi 26 avril 2018

LE SCANDALE DE L’ÉLECTRICITÉ VERTE : 134 MILLIARDS EXTORQUÉS AUX FRANÇAIS

http://www.bvoltaire.fr/scandale-de-lelectricite-verte-134-milliards-extorques-aux-francais/

La Cour des comptes vient de dévoiler un vol honteux, une escroquerie qui a impacté tous les Français, notamment les plus modestes.

La Cour des comptes vient de dévoiler un vol honteux, une escroquerie qui a impacté tous les Français, notamment les plus modestes. Pourtant, les médias n’en parlent pas ou peu, alors qu’il devrait faire les grands titres des journaux. Une telle mansuétude s’explique par l’escroquerie écologique, car ce qui est en cause est la gestion de l’électricité dite verte, une fumisterie qui ruine nos compatriotes au nom de la lutte contre un réchauffement climatique dont les effets sont surévalués.


Ceux qui installent des éoliennes ou des panneaux solaires sont assurés d’un prix de revente supérieur au prix du marché et EDF est tenu d’acheter toute l’électricité produite, même si elle n’en a pas besoin. Quiconque veut mettre des panneaux solaires sur son toit doit déposer une déclaration de travaux à la mairie, qui accepte presque toujours (?) sauf si les bâtiments se trouvent dans des zones classées. Les éoliennes sont simplement tenues d’obtenir un permis de construire. Selon la Cour des comptes, EDF s’est engagée à acheter pour 134 milliards d’euros de cette prétendue électricité verte sur vingt ans, soit près de sept milliards par an. Et ce sont les Français qui financent cette dispendieuse folie par l’intermédiaire d’une taxe sur la consommation d’électricité qui ne cesse – et pour cause – de s’alourdir. Tout le monde paye, y compris nos compatriotes les plus modestes, une centaine d’euros par ménage et par an. Effrayant ! Et cette manne n’a pas servi à créer des emplois en France, car les panneaux solaires proviennent, dans leur grande majorité, de Chine et les éoliennes sont souvent allemandes. Nous enrichissons l’étranger, alors que notre commerce extérieur est gravement déficitaire.


Si, encore, ces sept milliards annuels extorqués aux Français étaient écologiquement utiles… Or, il n’en est rien ! Même si le réchauffement climatique sera probablement plus faible que ce qu’on nous annonce régulièrement, il est normal que l’État veuille fermer des centrales thermiques et inciter à produire de l’électricité qui n’émette pas de gaz carbonique (simple principe de précaution). Mais la France n’est pas l’Allemagne. Avec nos centrales nucléaires, nous étions le pays d’Europe qui émettait le moins de CO2 en produisant son électricité. Notre bilan carbone était exemplaire (même si on ne peut nier le danger de fuites radioactives comme au Japon).


Qu’avions-nous besoin de faire appel à des filières dont le bilan écologique est mauvais (fabriquer des panneaux solaires ou des éoliennes n’est pas très bon pour l’environnement). Et, surtout, qu’avions-nous besoin de subventionner la production d’une électricité superfétatoire. Certes, on a décidé en haut lieu de limiter la part du nucléaire à 50 % (pourquoi ce chiffre ? Pourquoi pas 60% ou 40% ?), mais cette stratégie suicidaire est une erreur gravissime.


Il aurait mieux valu continuer à exploiter à fond nos centrales (en prenant toutes les précautions possibles) afin de les rentabiliser au maximum et de jouir de notre avantage indéniable sur les autres nations. Serions-nous le pays le plus bête au monde ?


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"L'éolien ? 
Des îlots de perte dans un océan de profits !" 
(V&T)

Charente Maritime : Manif à La Rochelle le 26 mai 2018

http://www.larochelle-tourisme.com/files/ot-larochelle/files/imagecache/slideshow_image_ld/decouvrir2.jpg
UNE GRANDE MANIFESTATION ANTI EOLIENNES OU ANTI PROLIFERATION D'EOLIENNES EN CHARENTE MARITIME EST EN PREPARATION POUR LE SAMEDI 26 MAI PROCHAIN à 10H30 A LA ROCHELLE. DEPART DU CORTEGE TOUR DE LA CHAINE.

Les Associations, Collectifs, Fédérations anti éoliennes ou anti prolifération d'éoliennes, défenseurs de l'Environnement, des Fédérations de chasseurs, des organismes protecteurs des Sites et Monuments, etc...de la Charente maritime, de la Charente, des Deux-Sèvres, de la Gironde, de la Vendée, de la Vienne, et d'autres Départements en cours de consultation à ce jour, vont nous rejoindre afin de faire entendre notre voix aux autorités.

De nombreux Maires et Conseillers municipaux de tous ces Départements seront également présents.

UNE MARCHE PACIFIQUE DANS LES RUES AVEC PRISES DE PAROLES, BANDEROLES, etc...VA AVOIR LIEU.

IL FAUT QUE NOUS SOYONS LE PLUS NOMBREUX POSSIBLE POUR SE FAIRE ENTENDRE DES AUTORITES.


LORS DE MON ENTRETIEN AVEC LE SECRETAIRE GENERAL DE LA PREFECTURE DE CHARENTE MARITIME LE 20 MARS DERNIER, J'AI BIEN NOTE QUE LE PREFET TENAIT COMPTE, DANS SA DECISION D'IMPLANTER OU NON DES EOLIENNES, DE LA DETERMINATION DES HABITANTS ET DES ELUS DU SECTEUR SUR LEQUEL LES PROMOTEURS ENVISAGENT LEURS IMPLANTATIONS.

LA PRESSE ECRITE, LA PRESSE TV ET RADIO SERONT PRESENTES.

DEFENDONS COLLECTIVEMENT NOTRE CADRE DE VIE, NOTRE SANTE ET CELLE DE NOTRE DESCENDANCE, NOS PAYSAGES, L'ENVIRONNEMENT, LES SOUS-SOLS, LES ESPECES PROTEGEES ET LA VALEUR DE NOS BIENS IMMOBILIERS !

DENONçONS LA CORRUPTION !

SOYONS MOBILISES ! 
TOUS A LA ROCHELLE LE SAMEDI 26 MAI A 10h30 ! 
RENDEZ VOUS TOUR DE LA CHAINE

NOUS DEVONS CHACUN ETRE ACTEUR DE NOTRE CADRE DE VIE ! 
MOBILISEZ-VOUS AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD ! 
SANS VOUS, NOUS NE POUVONS RIEN ET NOUS N'AURONS AUCUN RESULTAT !
Au samedi 26 mai 10h30

Michel Plassier
Président Association "Stop Eole Anais17"
Membre fondateur de la Fédération "Stop Eolien 17"
Membre de la Fed (Fédération Environnement Durable)



Vendée : Puy du Fou. Philippe de Villiers s’emporte contre les éoliennes


Une entreprise qui porte un projet d’éoliennes sur la commune des Landes-Génusson (Vendée) a sollicité le parc pour prendre des mesures. Le créateur du parc s’alarme et menace d’arrêter la Cinéscénie, le maire des Landes-Génusson se veut rassurant.

Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou (Vendée), publie mardi 24 avril une lettre ouverte, intitulée : « Mesdames et Messieurs les élus de Vendée : entre les éoliennes et la Cinéscénie il faudra choisir ! »

Dans ce courrier, Philippe de Villiers raconte que « des constructeurs d’éoliennes extérieurs à notre département, tentent d’entrer en relation avec nos responsables, avec une insistance insolite, pour obtenir l’autorisation de venir «mesurer la hauteur de la grande tribune » de la Cinéscénie »Le spectacle vivant en plein air présenté chaque été par les bénévoles du Puy du Fou.

« Mettre fin à la présentation de l’œuvre »
Le créateur du Puy du Fou fait le lien avec « un vote du conseil municipal des Landes-Génusson (Vendée), il y a une semaine, sur un projet (éolien, N.D.L.R.) qui s’installerait sur le domaine des Boucheries ».

Philippe de Villiers s’emporte : « Je le dis tout net : s’il doit y avoir un champ d’éoliennes dans l’axe de vision de la Cinéscénie, il paraît plus raisonnable de mettre fin à la présentation de l’œuvre plutôt que de la présenter caviardée de flashs rouges à l’horizon. »

« Si ça gêne, nous n’irons pas plus loin »
Une menace que le Puy du Fou ne devrait pas avoir à mettre à exécution. Interrogé par Ouest-France, Guy Girard, maire des Landes-Génusson indique que son conseil municipal a effectivement donné un avis favorable pour étudier un projet éolien mais pas pour la réalisation. Quant aux craintes exprimées par le Puy du Fou, il répond clairement : « Si ça gêne, nous n’irons pas plus loin. »





N de V&T : Le Puy du Fou est un parc de loisirs français à thématique historique situé en Vendée et fondé en 1989, par Philippe de Villiers. Il est actuellement présidé par l'un de ses fils, Nicolas de Villiers. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Puy_du_Fou)

"Projet éolien ? un îlot de perte dans un océan de profits !!" (V&T)

mercredi 25 avril 2018

Hautes-Alpes : une manifestation contre l'implantation d'un parc éolien dans le Buëch

https://www.dici.fr/actu/2018/04/25/hautes-alpes-une-manifestation-contre-l-implantation-d-un-parc-eolien-buech-1130560

Lever de boucliers à Saint-Julien-en-Bauchêne et Montbrand contre le projet d'installation d'un parc de 6 éoliennes de 144 mètres

Un rassemblement citoyen est organisé ce vendredi (27 avril 2018) à 17h15 devant la mairie de Saint-Julien-en-Bauchêne à l'occasion de la proposition de vote par le conseil municipal de la promesse de bail faite à Valorem qui porte le projet. 

Les manifestants appelleront à dénoncer la "politique de dévastation des sites du Haut Buëch" du maire de la commune.


Autres articles de presse :

26/04/18 : Hautes-Alpes : contre l'éolien, mobilisation dans le Buëch
http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/68271/hautes-alpes-contre-l-eolien-mobilisation-dans-le-buech
Valorem envisage de créer un parc de 5 à 6 éoliennes de 144 mètres de haut, pour une puissance de 15 Mégawatts à Saint-Julien-en-Beauchêne.
Révolte contre un projet éolien à Saint-Julien-en-Beauchêne. Un rassemblement citoyen sera organisé ce vendredi, en marge du conseil municipal, qui votera une promesse de bail à l’entreprise Valorem. Cette société bordelaise, créée en 1994, compte aujourd’hui 190 salariés à travers le monde, avec un chiffre d’affaire dépassant les 56 millions d’euros. Elle envisage de créer un parc de 5 à 6 éoliennes de 144 mètres de haut, pour une puissance de 15 Mégawatts.
Un projet qui divise
« Monsieur le maire mène son combat sans trop s’inquiéter des réactions de la population », regrette Hélène Saletti qui est la présidente de l’association Défense de l’Environnement de la Vallée du Haut-Buëch. Pour le maire Jean Claude Vallier, il y a au contraire peu d’opposition à ce projet : « On a fait un cahier de doléances. Il y a 15 personnes qui ont protesté, 15 autres sont venues dire qu’elles étaient très favorables. Dans une commune qui compte un peu plus de 100 personnes, 70 n’ont pas bougé. »
« Vous aurez votre nature complètement bousillée », H. Saletti
Aspect visuel, aspect sonore, aspect touristique, ou encore aspect environnement : les thèmes de discordes sont nombreux pour les opposants. « Quand vous ouvrirez votre fenêtre, vous verrez six mâts, avec des grandes palles, des petites lumières à 150 mètres », se désole Hélène Saletti.
La majorité municipale voit elle dans ce projet une bouffée d’oxygène dans des budgets contraints. « C’est difficile à chiffrer dans l’immédiat, on table sur une somme qui devrait être supérieure à 120.000 euros par an », indique le maire de Saint-Julien-en-Beauchêne.
Un projet qui pourrait en lancer d’autres
Le marché a donc été décroché par la société Valorem basée à Begles. Un projet de parc éolien de 15 Mégawatts. Une aubaine financière qui attire plusieurs collectivités. Si ce projet arrive à terme, d’autres pourraient aussi aboutir dans le Buëch. « Dieu sait qu’il y a du monde dans ce domaine, c’est un lobby énorme. Ils tournent dans toute la région ». Selon l’association Défense de l’Environnement de la Vallée du Haut-Buëch, mais aussi Haut-Buëch Nature, ce territoire des Hautes-Alpes pourrait accueillir, à terme, entre 30 et 50 éoliennes.
Le reportage d'Aurore Vallauri : Télécharger le podcast
La mobilisation est prévue ce vendredi à 17h15, devant la mairie de Saint-Julien-en-Beauchêne.


26/04/18 : Hautes-Alpes : SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE - Ils vont protester contre le projet éolien
https://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2018/04/25/ils-vont-protester-contre-le-projet-eolien
Demain, à partir de 18 heures, se tient un conseil municipal à la mairie de Saint-Julien-en-Beauchêne. Juste avant, de 17 h 30 à 18 h, des gendarmes de la brigade de Veynes sont attendus pour une présentation des programmes de vigilance qu’ils préconisent dans les communes. Ils seront ainsi sur place pour ce qui pourrait bien être, sur le parvis de la mairie, une manifestation d’opposition au projet éolien de la commune.
Six éoliennes de 144 mètres de haut
Le dernier point à l’ordre du jour se nomme : “Éolien. Avancement de la concertation avec Valorem et mise en route effective du projet.” De plus : “Le maire demande aux élus […] de signer la promesse de bail emphytéotique et le protocole d’accord avec la société Valorem, pour l’installation d’un parc éolien sur le territoire communal […], de répondre favorablement à la demande de Valorem d’installer dans le meilleur délai sur une parcelle prévue dans le projet un mât de mesure.”
Ce projet concerne six éoliennes de 144 mètres de hauteur au col du Montanit, en face et au sud du centre du village. Le mât de mesure lui, serait d’une hauteur de 80 à 100 mètres.
Deux organisations d’opposition aux projets éoliens dans le secteur, Défense de l’environnement de la vallée du Haut-Buëch (DEVHB) et Haut-Buëch nature, appellent à “un rassemblement citoyen ce vendredi 27 avril à 17 h 15 devant la mairie de Saint-Julien-en-Beauchêne à l’occasion de la proposition de vote par le conseil municipal de la promesse de bail faite à Valorem”.
Ces deux organisations pourraient être rejointes par l’association de préservation des paysages épinois, ainsi que trois autres associations de Chanousse. « Il y aura toutes les associations, des banderoles, des pancartes et le village ! », espère Hélène Saletti, présidente de DEVHB et habitante de Saint-Julien, qui déplore néanmoins que ce conseil se tienne durant les vacances.
Notons parallèlement que le conseil votera aussi ce jour-là le taux des taxes locales.


Mises à jour  :
28/04/18 : Hautes-Alpes : projet éolien de St Julien en Beauchêne, vote de la promesse de bail
http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/68368/hautes-alpes-projet-eolien-de-st-julien-en-beauchene-vote-de-la-promesse-de-bail
Projet éolien de St Julien en Beauchêne, le vote de la promesse de bail emphytéotique et du protocole d'accord avec la sociétéValorem a eu lieu ce vendredi soir. Le conseil municipal se réunissait alors qu'un rassemblement avait lieu devant la mairie pour dire "non" à ce projet. On comptait huit voix pour, deux contre et une absention selon nos confères du Dauphiné Libéré. Pour rappel, Valorem envisage de créer un parc de 5 à 6 éoliennes de 144 mètres de haut, pour une puissance de 15 Mégawatts.


27/04/18 : Hautes-Alpes : levée de boucliers à Saint-Julien-en-Bauchêne contre le projet d'installation d'un parc de 6 éoliennes de 144 mètres.
https://www.dici.fr/actu/2018/04/27/hautes-alpes-levee-de-boucliers-saint-julien-bauchene-contre-projet-d-installation-d-un-parc-de-6-1131411
Un rassemblement citoyen a eu lieu ce vendredi devant la mairie de Saint-Julien-en-Bauchêne à l'occasion de la proposition de vote par le conseil municipal de la promesse de bail faite à Valorem qui porte le projet. Les manifestants appelaient à dénoncer la "politique de dévastation des sites du Haut-Buëch" du maire de la commune. Ce dernier n'a pas souhaité communiquer.
Reportage en ligne


27/04/18 : Hautes-Alpes : SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE
Éoliennes : malgré une manifestation d’opposants le projet validé par le conseil municipal

Le conseil municipal de Saint-Julien-en-Beauchêne s’est réuni ce vendredi soir en mairie afin de lancer le fameux projet d’installation de six éoliennes de 144 mètres de haut au col du Montanit, en face et au sud du centre du village avec un mât de mesure de 80 à 100 mètres. Un projet qui est loin de faire l’unanimité. Juste avant la réunion une cinquantaine de personnes issues des associations de Saint-Julien, la Haute-Beaume, L’Épine et Chanousse ont manifesté leur désaccord à grand renfort de banderoles. Cela n’a pas empêché les élus de voter pour un bail emphytéotique et un protocole d’accord avec la société Valorem pour l’installation d’un parc éolien et d’un mât de mesure. Au final, on comptait huit voix ‘pour’, deux ‘contre’ et une abstention.