Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 30 novembre 2017

Trois choses que vous ne savez peut-être pas sur l'éolien

http://www.lejdc.fr/saint-brisson/environnement/2017/11/29/trois-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-l-eolien_12647922.html

par Laure Brunet

Trois choses à savoir sur l'éolien ont été dites lors des premières assises de l'éolien dans le Morvan, lundi 27 novembre, à la Maison du parc, à Saint-Brisson. Une manifestation organisée par l'association MorVent en Colère, qui voulait aller plus loin qu'une opposition stérile.


Tout le monde paye pour le renouvelable


Via la facture d'électricité, tout le monde paye pour les énergies renouvelables. Il s'agit d'une taxe, à retrouver sur vos factures : la taxe CSPE (contribution au service public de l'électricité). La CSPE augmente régulièrement, ainsi en 2011 elle était de 5,04 %, en 2016, 13 %. Les aides aux énergies renouvelables de 2010 à 2016, ont été de 21 milliards d'euros.

Une production fiable ?


Pas toujours. Evidemment, cela dépend du vent. Aussi, pour compenser les "sauts" d'électricité, il faut faire appel à une autre énergie. C'est le paradoxe allemand... qui fait tourner des centrales à charbon, très polluantes.

Un rachat obligatoire




La loi impose à EDF de racheter, à un prix fixé, l'électricité produite par les éoliennes. Ce qui "dérégule" le marché de l'électricité, avec d'un côté un prix de rachat fixé par la loi et de l'autre une revente sur le marché "spotday" de l'électricité. Par exemple, en 2016, la loi fixait le le rachat à 88,2 euros le mégawattheure, quand le prix de revente était de 36,7 euros.


Article de presse 

Voir et lire : 
⇨ La CSPE, la spéculation verte en marche




⇨ Contribution au service public de l'électricité
⇨ Pièces à conviction : Eoliennes : le vent du scandale

https://www.youtube.com/watch?v=VZQJHu2N17E

mercredi 29 novembre 2017

Des éoliennes pour sauver le climat ? Un mensonge d’État !

https://www.contrepoints.org/2017/11/29/304250-eoliennes-sauver-climat-mensonge-detat?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=04a357ca0b-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-04a357ca0b-113970649&mc_cid=04a357ca0b&mc_eid=7562c94020

Par Bernard Durand et Michel Gay.
Construire en France des éoliennes pour sauver le climat est une absurdité technique et écologique.

Des éoliennes gigantesques défigurent de plus en plus nos campagnes. Elles seront bientôt imposées aussi en mer, au large de nos côtes. La révolte gronde. Ces moulins à vent ne seront d’aucune utilité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme l’a démontré l’Allemagne. La Grande-Bretagne vient même de prévoir de supprimer toutes les subventions pour les nouveaux projets d’énergies renouvelables.

Mais notre gouvernement autiste continue à les soutenir puisqu’il s’agit de « sauver le climat ».

La consommation d’électricité française stagne et décroît même légèrement depuis 10 ans. Personne n’a besoin de ce surplus d’électricité produit par les éoliennes (ni par les panneaux photovoltaïques). Au contraire, leurs productions erratiques nuisent au bon fonctionnement du réseau électrique.


C’EST BON POUR LA PLANÈTE ?

Pourquoi alors tant d’éoliennes ? « C’est bon pour la planète ! » annoncent les médias et nos politiciens à l’unisson.

Pourtant, en raison du volume important de matériaux qu’il faut extraire et transformer pour les construire (béton, métaux, terres rares), l’électricité produite (à quantité égale) par les éoliennes n’émet pas moins de CO2 que celle produite par nos centrales nucléaires. Pour être cohérent, les émissions des centrales à gaz ou à charbon de secours (les jours sans vent) devraient aussi être ajoutées.

Notre parc nucléaire permet à la France d’être le grand pays industrialisé qui produit le moins de CO2 (dix fois moins que l’Allemagne où règnent les centrales à charbon…).

Construire en France des éoliennes pour sauver le climat est donc une absurdité technique et écologique. La puissance publique a tous les moyens à sa disposition pour le savoir. En continuant à soutenir sciemment le développement des éoliennes, elle se rend complice d’un mensonge d’État puisqu’elle connaît cette absurdité.

LES ÉOLIENNES JOUETS DE LA MÉTÉO

De plus, les élus refusent de voir que, faute de pouvoir stocker l’électricité en quantités suffisantes, aucun pays ne peut prendre le risque de remplacer des centrales pilotables (comme le sont les centrales nucléaires) par des éoliennes, dont la production dépend des caprices de la météo. Les « pannes » de vent (et de soleil) peuvent durer plusieurs jours consécutifs sur l’Europe entière.

Pour éviter la grande panne d’électricité, le black-out, la puissance pilotable disponible en secours doit être suffisante pour faire face à la consommation la plus élevée de l’année qui a lieu en hiver, lors de la pointe de consommation (vers 19 heures). À ce moment-là, les panneaux photovoltaïques ne sont d’aucun secours.

En Allemagne, la puissance totale installée des centrales thermiques « fossiles » n’a donc pas diminué de 2002 à 2016 lors du développement massif de l’éolien et du photovoltaïque. La puissance installée des centrales à charbon (lignite incluse) est restée stable à 48 gigawatts (GW), mais celle des centrales à gaz est passée de 20 GW à 30 GW durant ces quinze années.


LE PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ A DOUBLÉ EN ALLEMAGNE

La production d’électricité issue des énergies fossiles a même légèrement augmenté en seize ans (passant de 347 TWh en 2000 à 349 TWh en 2016).

Les productions erratiques de l’éolien et du photovoltaïque n’ont fait que s’ajouter à celles des centrales thermiques pilotables sans permettre aucunement de diminuer leur puissance installée, ni leur production. Le charbon, un peu de biomasse, et le gaz principalement ont compensé la baisse de production du nucléaire.

Sans aucun bénéfice sur les émissions de CO2, le prix de l’électricité pour les ménages allemands a doublé en quinze ans par rapport à celui des ménages français à cause :
1 - du double investissement (éoliennes plus centrales thermiques),
2 - de la diminution de rentabilité des centrales pilotables (qui doivent produire moins avec les mêmes charges fixes),
3 - et de la transformation du réseau électrique rendue nécessaire pour assurer l’acheminement de ces flux énergétiques supplémentaires.

UNE ÉNERGIE ÉOLIENNE INSUFFISANTE

En France, comme en Allemagne, l’éolien (même assisté du solaire) ne permettra pas de supprimer des centrales thermiques pilotables (nucléaires ou fossiles).

De plus, éolien et solaire sont importés en France. Leur développement implique des dépenses importantes qui, pour l’essentiel, profitent à des entreprises étrangères sans créer d’emplois dans notre pays à la hauteur des sommes investies, tout en dégradant notre balance commerciale.

Les capacités supplémentaires (encore possibles) d’hydraulique et de biomasse sont limitées par la nature (sites favorables, forêts disponibles).

Diminuer notre nucléaire nécessiterait de le remplacer par des centrales pilotables à combustibles fossiles (comme en Allemagne). Il en résulterait de nouvelles importations de gaz (ou de charbon), et donc une augmentation des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique au niveau élevé de l’Allemagne aujourd’hui.
Les pays dont la production d’électricité émet peu de CO2 ont recours soit à l’hydroélectricité (quand c’est possible), soit à un mix d’hydroélectricité et de nucléaire.

En Europe, il s’agit de la France, de la Norvège, de la Suisse et de la Suède, ces pays n’étant pas ceux qui ont misé le plus sur l’éolien.
La Commission européenne semble beaucoup se soucier du réchauffement climatique et des émissions de gaz à effet de serre. Au lieu de persévérer à mentir sur l’intérêt des éoliennes pour sauver le climat, elle devrait demander à l’Allemagne de parvenir au niveau actuel des émissions de CO2 de la France (pour sa production électrique) dans… 10 ans. Pour atteindre cet objectif, l’Europe pourrait utilement encourager l’Allemagne à redémarrer rapidement son programme nucléaire.

Voilà une action qui, enfin, serait efficace pour sauver le climat !



lundi 27 novembre 2017

Éoliennes et santé : synthèse de la problématique et questions pressantes qui en découlent

Archives de Février 2016

http://fr.friends-against-wind.org/health/eoliennes-sante-synthese-et-questions

Document en libre diffusion réalisé par l'association ADTC - Avis De Tempête Cévenole

« Les scientifiques et médecins lanceurs d’alerte, une centaine environ dans le monde, évoquent des effets potentiellement pathologiques, encore mal connus quant à leurs conséquences au bout de dizaines d’années d’exposition, jusqu’à des distances de 2 km, 5 km, voire 10 km. »

1. Distances de sécurité

La première étude scientifique portant sur les effets des infrasons éoliens (1985) a clairement imputé à ceux-ci des problèmes de santé constatés chez une dizaine de riverains situés entre 900 m et 2500 m de l'éolienne incriminée.

Parmi les études suivantes portant sur les troubles du sommeil affectant les riverains, les Dr C.Hanning en Grande-Bretagne, Dr M.Nissenbaum aux USA, Pr J.Aramini au Canada mettent en évidence (2010-2012) des effets avérés, des corrélations indéniables, et même clairement une relation de cause à effet, à des distances de 1400 m, 1500 m, voire 2000 m.

L'Académie de Médecine française, sur la même question des nuisances sonores éoliennes, et alors même qu'elle évacuait intellectuellement le volet infrasons, recommandait néanmoins, dès 2006, un éloignement de 1500 m.

Fin 2014, en Australie, une étude sur le terrain commanditée par l'opérateur éolienconclut à nouveau à un lien patent entre infrasons éoliens mesurés à l'intérieur des habitations et symptômes éprouvés par les résidents; l'étude porte sur trois habitations dont deux sont à environ 900m, la troisième à 1600m.

En 2015, un couple d'agriculteurs de la région d'Adélaïde, auditionnés par une commission sénatoriale, décrit les impacts négatifs sur leur santé, et conclut sur l'opinion (je cite) qu'il ne devrait pas y avoir d'éolienne "à moins de 5 km des habitations". Parenthèse : le couple en question touche 250 000 € par an pour 19 éoliennes dont ils ont accepté l'installation sur leur propriété, cette précision pour mettre en perspective la théorie selon lequel les effets sur la santé résulteraient d'un a priori négatif à l'égard de l'éolien, et seraient donc d'origine psychosomatique.

Les scientifiques et médecins lanceurs d’alerte, une centaine environ dans le monde, évoquent des effets potentiellement pathologiques, encore mal connus quant à leurs conséquences au bout de dizaines d’années d’exposition, jusqu’à des distances de 2 km, 5 km, voire 10 km.

Une étude réalisée par la NASA en 1985 établit que les infrasons éoliens, à 10 km de la source, conservent, par transmission aérienne, environ 80 % de leur intensité initiale. Une étude de 2005 par une équipe de géophysiciens britanniques met en évidence une transmission par le sol des mêmes vibrations infrasoniques jusqu’à au moins 10 km.

Question 1 :

Début 2015, le débat parlementaire (Loi Transition Energétique) sur la question de la distance de sécurité éolienne-habitation s'est cantonné à un spectre d'options allant de 500 m à 1000 m. Au vu des distances indiquées plus haut, comment nos concitoyens peuvent-ils se convaincre que leurs représentants élus s'occupent sérieusement de leur santé ?

Question 2 :

Une dame qui a des éoliennes à un peu plus de 1000m de chez elle et qui n'arrive plus à dormir la nuit s'est vue suggérer par le maire de sa commune d'investir dans un camping-car pour pouvoir aller dormir plus loin.
Un expert d'une Agence Régionale de Santé interviewé dans la presse régionale (Dernières Nouvelles d’Alsace 17 Mai 2013) indiquait de même (je cite) que "la meilleure prévention, c’est l’éloignement par rapport à la source du bruit ou la limitation de la durée d’exposition".
Nos concitoyens en milieu rural doivent-ils interprêter ce type de discours comme ayant valeur de "recommandation officielle" ? Si non, quelle est la recommandation officielle ?

Question 3 :

Que la distance de sécurité soit fixée à 500 m ou plus, la réglementation correspondante n'est assortie d’aucune rétroactivité, et beaucoup de nos concitoyens doivent continuer de vivre, certains depuis plus de dix ans déjà, à 450 m, 400 m, 340 m, 280 m d'éoliennes industrielles. Qui est responsable de leurs problèmes de santé éventuels ?

2. Dérogations à la réglementation sur le bruit

Une étude scientifique (Suède, 2004) a établi que, à des intensités où personne ne considérerait un bruit d'avion, de train ou de circulation automobile comme une nuisance, plus d'un tiers de la population ressent le bruit des éoliennes comme "très gênant".


Dans son avis rendu en 2006, l'Académie de Médecine appelait à (je cite) "une réglementation spécifique tenant compte des nuisances sonores très particulières qu'elles[les éoliennes] induisent".

Une question écrite adressée récemment au Gouvernement (déc. 2015) par une sénatrice de la Côte d'Or interroge le fait que la législation a effectivement été adaptée, mais dans le sens d'une plus grande permissivité à l'égard des nuisances éoliennes.

Les réponses gouvernementales, et autres avis dits "autorisés", relevant régulièrement de la "langue de bois", y a-t-il lieu d'envisager la nécessité d'un audit approfondi sur la façon dont les intérêts industriels pèsent sur l'élaboration des protections environnementales et sanitaires ?

3. Expertise sanitaire indépendante

Alors qu’en France la question du syndrôme éolien reste traitée avec une certaine désinvolture, cette même problématique a déjà déclenché, ailleurs dans le monde, un scandale sanitaire de grande ampleur.

En Australie, l’affaire est depuis deux ans sur la place publique, avec un discours retentissant tenu devant le Sénat australien le 17 mars 2014, et une commission sénatoriale qui a conclu, en Août dernier, à l'urgente nécessité d'un pôle d'expertise public et indépendant pour gérer la crise sanitaire éolienne devenue incontournable.
Il s'agit désormais de savoir comment un tel pôle d'expertise pourrait effectivement se mettre en place et fonctionner de façon "indépendante". Deux éléments pour illustrer le contexte dans lequel cette question se pose :

1 - Les industriels du tabac, domaine dans lequel le scandale sanitaire est on ne peut plus avéré, peuvent se permettre d'attaquer le gouvernement australien devant un tribunal arbitral international, et ne se sont pas privés de le faire lorsque celui-ci a proposé de mettre en place le paquet de cigarettes neutre.

2 - Une collectivité locale en Ontario, autre région de la planète où le scandale sanitaire éolien est au grand jour, s'est dotée en 2014 d'une réglementation stricte et pointue qui prévoyait une astreinte journalière de 300 à 6000 euros pour toute situation où des infrasons éoliens atteindraient, à l'intérieur d'une habitation, le seuil d'intensité connu pour déclencher des effets pathologiques sur le sommeil et la santé. Les industriels ont menacé d'attaquer la localité (et éventuellement, on suppose, le gouvernement canadien) pour entrave au commerce, et sous l'effet de cette intimidation la localité a été amenée, courant 2015, à retirer sa réglementation.

Question :

Les états-nations et les collectivités territoriales peuvent-ils à l'avenir envisager, y compris dans des scénarios de scandale sanitaire, de faire fonctionner des instances suffisamment "indépendantes" de la pression des lobbies pour protéger de façon effective la santé des populations ?

dimanche 26 novembre 2017

Ne faites pas d’enfant près d’une éolienne !

http://fr.friends-against-wind.org/health/pas-d-enfant-pres-d-une-eolienne

Aux USA, Eric Zou (1), doctorant, observe une nette augmentation des plaintes pour insomnie auprès des services d’aide et aussi des suicides dès l’installation d’éoliennes. En Belgique, le Docteur Leproult (ULB) mesure la mortalité par manque de sommeil.
Enfants et personnes âgées sont plus concernés que les adultes par les éoliennes...


Par Claude Brasseur, mathématicien astronome, chercheur et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables




Claude Brasseur
Claude Brasseur

Eric Zou a comparé des centaines de territoires de 50 km de diamètre avec éoliennes à des centaines de territoires de même dimension sans éoliennes. Il serait impossible de trouver pareil échantillon dans un petit pays comme la Belgique et ce travail est donc d’un très grand intérêt.
Eric Zou a constaté près de 5 % d’augmentation des suicides de jeunes dès la mise en service des éoliennes et ceci malgré les énormes distances. Imaginez l’effet des éoliennes en Belgique où la population, même celle des villes, vit en moyenne dix fois plus près des éoliennes… il y en a partout !

Connaissant cette recherche, on peut comprendre pourquoi un infirmier de home du 3e âge me disait en 2010 : « Depuis que nous avons des éoliennes à 1 km, les vieux meurent comme des mouches ! ». La méfiance était de mise pour un scientifique et l’idée d’une vérification est venue, vérification objective, bien entendu, pas des témoignages. Elle avait été faite entre autres sur des porcs en Pologne. Nous ne sommes pas des porcs...

L’évaluation peut se faire de manière très simple et très peu onéreuse : pour autant que ce soit l’autorité qui le demande, les maisons du 3e âge peuvent facilement fournir le nombre de lits pour séjour permanent dont elles disposent et le nombre de nouveaux résidents, et ceci pour chaque année. On peut faire cette demande à un maximum de maisons du 3e âge de Belgique et séparer celles qui sont plus proches d’éoliennes des autres. La mortalité des personnes âgées a de très nombreuses causes et l’ensemble des causes donne un certain « âge moyen de décès ». On peut vérifier s’il y a une différence entre les maisons « proches d’éoliennes » et les maisons « éloignées d’éoliennes ». S’il y a une différence, elle est nécessairement due aux éoliennes et le renouvellement des résidents s’accélère alors près des éoliennes.

Mes propositions de vérification sont restées lettre morte depuis 2 ans : mathématicien et statisticien, je fais sans doute peur à ceux qui craignent des résultats comme ceux obtenus par Eric Zou… En pire puisque la Belgique entière est soumise aux effets des éoliennes beaucoup plus proches qu’aux USA. C’est à peine moins grave en France qu’en Belgique…

Et si les résultats sont ceux qu’on doit craindre, auront-ils un effet sur les décideurs ? N’oublions pas que les cigarettiers ont enregistré les effets cancérigènes du tabac pendant 70 ans… Aucune étude de tiers n’a été prise en compte avant la « trahison » d’un de leurs chimistes ! Il est maintenant interdit de fumer dans les lieux publics, on tente de convaincre les femmes enceintes de ne plus fumer mais la cigarette se vend toujours, se fume de plus en plus tôt « grâce » aux produits chimiques ajoutés librement (!) pour accélérer l’assuétude.

On peut décider de ne pas fumer, on ne peut pas éviter les nuisances éoliennes ! Les enfants sont menacés, pas seulement les personnes âgées, et malgré cela on peut craindre des réactions comme celle qui a fait évincer le Premier Ministre australien Abbot. Il avait osé demander une recherche objective concernant les nuisances éoliennes, ces nuisances avaient été recensées suite à des témoignages subjectifs. Les études objectives sur des animaux n’avaient manifestement pas convaincu...

Grâce au travail d’Eric Zou, on sait objectivement que les éoliennes tuent, rapidement et aussi lentement, et on ne peut qu’espérer un minimum de sens des responsabilités chez nos responsables. Pour rejeter les éoliennes en mer ?


(1) Eric Zou : Wind Turbine Syndrome: The Impact of Wind Farms on Suicide. Department of Economics. University of Illinois at Urbana-Champaign.
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Lire :

➤ Eoliennes et santé : proposition d’une méthode d’évaluation des effets sur la santé humaine
Au sujet de l’impact des éoliennes sur la santé, Claude Brasseur, mathématicien, propose une méthode statistique objective. Mais, à ce jour, aucune autorité ne s’y est intéressée.............
➤ Low frequency noise and health 


samedi 25 novembre 2017

Parc éolien offshore du Tréport : l’agence française de biodiversité reporte sa décision

http://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/parc-eolien-offshore-du-treport--l-agence-francaise-de-biodiversite-reporte-sa-decision-EN11492701#.WhSk1iPKkTU.facebook


LE TREPORT (Normandie)


Alors que la nouvelle Agence Française de la Biodiversité devait statuer le lundi 27 novembre 2017 sur le sort du parc éolien offshore du Tréport au large des côtes de la Seine-Maritime, on a appris ce mardi 21 novembre, de sources proches du dossier, que la décision est reportée sine die.

L’AFB qui dépend du ministère de l’Ecologie n’a pas fixé de nouvelle date. Et pour cause, elle rendra sa décision après avoir entendu les responsables d’Engie qui devront dire par quelles voies et moyens ils entendent répondre aux réserves émises par le parc naturel marin

Engie va devoir se montrer très convaincant.

Ce report ne va pas dans le sens de l’accélération de la transition énergétique en France. Et c’est l’énième illustration du normalisme à la française. Dans les couloirs de Bercy, au ministère de l’Economie, on s’agace souvent de cet excès de normalisme qui freine la transformation du pays. “ Quand l’Allemagne a besoin de 2 ans pour construire un parc éolien, en France on met 12 ans. Et lorsque le feu vert est donné, la technologie choisie est obsolète.”...

https://dieppe-le-treport.eoliennes-mer.fr/lenvironnement/le-paysage/
Lire

➽ Vote ou pas, la zone d’implantation des éoliennes en mer toujours contestée (26/11/2017)
On ne sait pas si l’Agence française pour la biodiversité donnera son avis, lundi, sur le projet d’éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport. En tout cas, des élus dénoncent toujours un manque de concertation, notamment avec les pêcheurs.
Le conseil d’administration de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) rendra-t-il un avis, ce lundi 27 novembre, sur le dossier des éoliennes en mer au large des côtes picarde et normande mené par Engie ? En tout cas, « ce point figure bien à l’ordre du jour », confirme-t-on à l’AFB, cette structure qui chapeaute, depuis janvier 2017, les Parcs naturels marins, entre autres.
Depuis quelques jours, la rumeur veut que le conseil d’administration repousse son avis. « Peut-être que le conseil d’administration va reporter ce point », ajoute-t-on à l’AFB. On ne le saura que lundi.
Le 20 octobre 2017 à Abbeville, le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale avait rendu un avis négatif sur ce projet, très critiqué par les pêcheurs professionnels. Il y a encore un an, l’affaire aurait été pliée : l’avis négatif du Parc aurait obligé l’État à rejeter la demande d’autorisation d’exploiter le parc éolien. Mais la création de l’AFB a changé la donne, en lui donnant le droit de rendre, elle aussi, un avis, plus contraignant désormais que celui du Parc naturel marin. Si l’AFB donne un avis contraire à celui du Parc naturel marin, ce sera une première. Le président du Parc naturel marin, Dominique Godefroy, a prévenu à plusieurs reprises : dans ce cas, il démissionnerait de la présidence. Emmanuel Maquet, député LR de la Somme, a annoncé lui aussi « une démission collective d’élus ».
« Régler les conflits d’usage dans la concertation »
Dans l’entourage de Sébastien Jumel, député PCF de Seine-Maritime et ancien maire de Dieppe, on rappelle que ce projet de parc éolien est entaché, depuis le début, par le choix de la zone d’implantation : « Sébastien Jumel a rencontré Nicolas Hulot, cette semaine, à l’Assemblée nationale. Il a demandé au ministre de réunir tous les acteurs du projet. On ne peut pas développer l’éolien offshore sans concertation avec les pêcheurs professionnels ». Or, dans cette affaire, c’est précisément ce qu’il s’est passé depuis des années. En 2010, un premier projet, finalement abandonné, avait été imaginé sur quasiment la même zone, très poissonneuse. Les pêcheurs professionnels le répètent : construire des éoliennes à cet endroit, c’est compromettre leur activité.
Les pêcheurs ont proposé une autre zone, à l’ouest du chenal de Dieppe, moins poissonneuse et au moins aussi venteuse. Engie s’est toujours retranché derrière les termes de l’appel d’offres qu’il a remporté, et l’État a refusé de changer la zone, car cela aurait signifié l’annulation de cet appel d’offres et aurait rallongé encore les délais. « Édouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé qu’il va solliciter les préfets pour régler les conflits d’usage dans la concertation et mettre en place une planification des projets offshore. Il n’y a aucune raison pour que le projet de Dieppe – Le Tréport ne bénéficie pas de cette nouvelle politique », veut-on croire dans l’équipe du député communiste.
En octobre 2015, à la fin du débat public sur le projet, Christian Leyrit, président de la Commission nationale du débat public, n’avait pas dit autre chose : « Il ne faut pas lancer un débat public si on laisse penser que la décision est déjà prise. ». En clair, le débat public aurait dû avoir lieu avant l’appel d’offres. Ce qui aurait peut-être évité ce choix, si contesté, de la zone.


➽ Parc éolien de Dieppe-Le Tréport : "Il serait inadmissible que l'avis du parc naturel marin ne soit pas suivi" (24/10/2017)
https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-offshore-impacts-environnementaux-dieppe-treport-parc-marin-29907.php4
Le parc naturel marin des estuaires picards a voté en défaveur du projet de parc éolien offshore, mais l'avis final revient à l'AFB. Le président du parc menace d'être démissionnaire si l'avis des acteurs locaux n'est pas pris en compte.
C'est un vote dont l'Etat se serait bien passé. Après la suspension des concertations autour du parc éolien offshore de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), c'est au tour du projet de parc de Dieppe - Le Tréport (Seine Maritime) d'être menacé. En effet, après s'être penché sur l'étude d'impact réalisée par le consortium d'Engie, EDPR et la Caisse des dépôts, le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale s'est prononcé en défaveur du projet, le 20 octobre.
"Ce qui pose souci, c'est la globalité du dossier qui nous a été soumis en juin. Nous avons travaillé dessus pendant quelques mois, en commissions thématiques, et avons dressé un certain nombre de recommandations et de préconisations", explique le président du conseil de gestion du parc, Dominique Godefroy. Les membres du conseil de gestion du parc ont notamment jugé que les états initiaux de l'environnement n'étaient pas complets et que le dossier s'appuyait sur des données pas assez récentes et imprécises sur la pêche, les populations d'oiseaux… "Les réponses du consortium n'ont pas été satisfaisantes. Ni les pêcheurs, ni les environnementalistes n'ont été satisfaits sur un certain nombre de questions. Toutes les garanties n'étaient pas réunies pour se faire une idée précise de l'impact minimum du projet sur le milieu marin. C'est pour cette raison qu'une majorité du conseil de gestion a voté en défaveur du projet", souligne Dominique Godefroy. Trente quatre membres se sont prononcés contre le projet, vingt ont donné un vote favorable assorti de réserves. Deux se sont abstenus.
"Si l'avis du conseil de gestion n'est pas suivi, je remets ma démission"
Cet avis intervient avant le lancement de l'enquête publique. Le parc naturel marin est consulté car le projet de parc se situe en partie (un tiers environ) sur son périmètre. Auparavant, les parcs avaient autorité, via leurs avis conformes, sur les activités susceptibles d'altérer de façon notable le milieu marin de leur périmètre. Contrairement à l'avis simple, l'avis conforme doit obligatoirement être suivi par les autorités. Mais ce pouvoir est désormais transféré à l'agence française de la biodiversité (AFB). Celle-ci rendra un avis conforme le 27 novembre prochain.
Si l'agence suit le vote du parc, le projet éolien ne pourra être autorisé en l'état et les services de l'Etat seront tenus de rejeter la demande d'autorisation, rappelle le parc marin dans un communiqué de presse. Mais elle peut aussi prendre un avis inverse… "Il serait incompréhensible que l'AFB ne suive pas l'avis du parc. Cette décision serait complètement inadmissible, estime Dominique Godefroy. Il faut respecter l'esprit de la création des parcs. Les conseils de gestion représentent la participation démocratique locale ". Y sont représentés les professionnels de la mer et les usagers de loisirs, les associations de protection de l'environnement et du patrimoine culturel, les élus locaux, des personnalités qualifiées, les services de l'Etat… "Si l'avis du conseil de gestion n'est pas suivi, je remets ma démission de président, menace Dominique Godefroy. Ce vote est l'aboutissement d'une réflexion collective, d'un processus de consultation, de réflexion et de débat qui s'est parfaitement déroulé".
Un manque de concertation sur la planification ?
France Nature Environnement regrette ce vote défavorable, qui "porte un coup de massue au projet de parc éolien en mer et à la filière des énergies marines renouvelables dans son ensemble". Selon son président Michel Dubromel, "ce choix regrettable révèle aussi le déséquilibre évident qui existe au sein de cette instance entre les différents acteurs du territoire, avec une surreprésentation des élus locaux et une sous-représentation des associations de protection de la nature". Ces dernières ont six voix au sein du conseil de gestion, contre 13 pour les collectivités territoriales et 7 pour les usagers. Mais au vu des résultats du vote (secret), les représentants des associations ont au minimum émis des réserves sur le projet... "Le vote favorable avec des réserves n'aurait pas été un blanc-seing au parc", rappelle Dominique Godefroy.
FNE estime que, pour une meilleure acceptabilité locale, "une planification de l'espace maritime prenant en compte, dès le départ les enjeux environnementaux, dans le cadre de l'intérêt général, est plus que jamais nécessaire pour identifier les zones susceptibles d'accueillir des éoliennes en mer et ainsi assurer la transition écologique".

➽ Parc éolien offshore du Tréport : avis défavorable du parc naturel (22/10/2017)
http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/environnement/parc-eolien-offshore-du-treport--avis-defavorable-du-parc-naturel-PA11221169
Le Tréport. Le Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale s’est positionné sur le projet de parc éolien. L’avis est défavorable.
Réuni vendredi 20 octobre à Abbeville, le conseil de gestion du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale a rendu son avis sur le projet de parc éolien en mer Dieppe-Le Tréport (porté par un consortium rassemblant Engie, EDP Renewabl et la Caisse des Dépôts).
La décision est tombée nettement : avec 34 voix contre, 20 pour et deux abstentions, il est défavorable à l’implantation des 62 mâts à 15 km au large de la cité portuaire. Une décision prise après une analyse précise des études d’impact sur le milieu marin et les mesures compensatoires. « Cette institution a très clairement montré son opposition au projet. Les représentants du parc, dont je fais partie au titre de la communauté de communes des Villes Sœurs, ont ainsi tenu compte du point de vue des acteurs locaux, massivement opposés à ce projet préjudiciable à la pêche, au tourisme et qui ne permet pas de créer des emplois locaux », se félicite le maire du Tréport, Laurent Jacques.
Une décision qui, selon l’élu, porte un coup qui devrait être fatal au projet. Même si après une modification de la loi, l’avis n’est plus décisif mais consultatif et soumis, au final, à la validation par l’Agence française pour la biodiversité (AFB) récemment mise en place par le ministère de l’Environnement. « Le projet devrait être définitivement enterré. L’AFB a fait savoir qu’elle suivrait elle-même l’avis prononcé par le parc naturel marin. On voit mal comment, dans ces conditions, l’État pourrait trouver le moyen de le relancer », estime Laurent Jacques tout en dénonçant, dans ce dossier, « les méthodes employées aux plus hauts lieux ».
Décision le 27 novembre
« Si les avis émis lors du premier débat public avaient été entendus ; si le président de la commission particulière du 2e débat public, qui avait lui même alerté sur les conséquences de l’absence d’écoute, avait été suivi, cette affaire aurait été réglée depuis bien longtemps. De telles méthodes ont fait perdre beaucoup de temps, d’énergie et de moyens à tous les intervenants » ponctue-t-il. Même satisfaction chez son collègue, le maire de Mers-les-Bains, Michel Delépine qui voit là un acte fort. « La raison vient enfin de l’emporter. Le résultat du vote à bulletin secret pouvait laisser planer une certaine incertitude. Le Parc vient de trancher de manière claire et forte. Le projet tel qu’on voulait nous l’imposer est bel et bien retoqué. »
Côté pêcheurs, même réaction. « C’est une prise de conscience de l’importance de notre outil de travail. Le projet rimait avec la destruction des fonds de notre secteur, une des zones les plus riches en ressources halieutiques. Plus de cent bateaux y pêchent à la coquille Saint-Jacques actuellement. Nous sommes optimistes. Cela fait douze ans que nous luttons contre le projet. Nous avons tenu. Nous n’avons pas l’impression d’avoir perdu notre temps », estime Olivier Becquet, le président de la commission environnement pour le comité régional des pêches de Normandie.
La balle est dans le camp de l’AFB qui se réunira le 27 novembre pour entériner ou non la décision du Parc.
Le président de Sans offshore à l’horizon, Gérard Bilon se veut plus prudent. « C’est une excellente nouvelle, toutefois rien n’est définitif. Sous la pression du lobby éolien, quelle sera l’attitude du ministère de l’environnement ? »interroge-t-il.



Charente-Maritime : Éoliennes : les élus en appellent au préfet

http://www.sudouest.fr/2017/11/24/eoliennes-les-elus-en-appellent-au-prefet-3974895-1626.php

Devant la multitude des projets des parcs éoliens le conseil communautaire d’Aunis Sud, réuni mardi soir, en appelle au préfet. C’est Catherine Desprez, vice-présidente en charge de l’économie qui a présenté la proposition de lettre à adresser au préfet. Une réunion spécifique sur ce thème a d’ailleurs réuni les élus le 17 octobre dernier.

La CdC est une zone particulièrement prisée par les industriels éoliens. Actuellement, selon l’élue, trois parcs sont implantés (Saint-Crépin, Péré et Marsais). Six sont en cours d’instruction (Breuil-la-Réorte, Chambon, Puyravault, Forges Landrais et Saint-Mard), et neuf autres sont à l’étude, les signatures des propriétaires ayant été recueillies (Anais, Ardillère, Ciré, Genouillé, Saint-Georges-du-Bois, Saint-Germain-de-Marencennes). Ainsi, 16 communes sur les 27 de la CdC sont concernées par l’éolien, représentant à terme entre 80 et 90 machines.

Abstentions et absents

« Des projets à profusion, sans coordination, ni réflexion d’aménagement du territoire, conduisant à une accumulation et une concentration de projets sans maîtrise publique », soulignait Catherine Desprez, se référant au Plan d’aménagement et de développement durable (Padd). « Il en résulte une réaction vive des communes et de leur population qui se sentent dépossédées du devenir de leur territoire, de leur lieu de vie. Pour autant, poursuivait-elle, il ne s’agit en aucun cas de faire le procès de l’éolien, mais d’en maîtriser de façon harmonieuse le développement. »

La résolution soumise au conseil, a été adoptée à l’unanimité moins trois abstentions : François Girard (Forges), Jean-Michel Capdeville (Ciré) et Jean-Marie Target (Ardillères). Celle-ci demande au préfet entre autres : 

- que la CdC conserve la maîtrise du développement de l’éolien sur le territoire, - que soit tenu compte des projets en cours, 
- que la CdC soit contactée dès le dépôt d’une demande de projet, 
- que les services instructeurs sursoient à statuer sur les projets déposés jusqu’à l’approbation du Plan local d’urbanisme intercommunal (Pluih). 
À noter que Jean Gorioux, maire de Saint-Georges-du-Bois, et Bruno Gautronneau maire d’Anais, concernés par un projet éolien, n’ont assisté ni au débat, ni au vote.

vendredi 24 novembre 2017

Les premières assises de l’éolien en Morvan, organisées par "MorVent en colère", ont lieu dans quelques jours


Laure Brunet

Les premières assises de l’éolien en Morvan auront lieu, lundi 27 novembre, à la Maison du parc de Saint-Brisson (58). L’organisation en revient à MorVent en colère.
Christophe Normier est le président de l’association MorVent en colère. Une association qui s’élève contre les éoliennes dans le Morvan, en particulier contre le projet d’Abowind d’implanter des éoliennes à Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne… mais très visibles depuis Saint-Agnan, dans la Nièvre.

Mais, afin de ne pas être dans « l’opposition stérile », cette association a décidé d’organiser les premières assises de l’éolien en Morvan, lundi 27 novembre, à partir de 16 h, à la Maison du parc de Saint-Brisson.

Pourquoi organiser ces premières assises ?

Pour faire face à la somme de questions que l’on se pose dès que l’on évoque l’éolien. Sur les quatre départements bourguignons, il y a presque 80 associations. C’est peu de dire que le sujet intéresse. Pour cela, nous avons estimé qu’une seule conférence ne suffirait pas. D’où, des assises, avec plusieurs intervenants.

Qu’est ce qui vous heurte le plus dans les projets éoliens ?

Plusieurs choses. Tout d’abord, alors que les projets éoliens concernent beaucoup plus, de part leur visibilité, que les communes où elles sont implantées ; et aussi le fait que les habitants ne sont jamais au courant. Et apprennent l’existence de projet éolien, par hasard. Comme cela a été le cas pour le projet de Saint-Léger-Vauban. Personne n’avait entendu parler de ce projet alors qu’il datait déjà de dix-huit mois.

À qui s’adressent ces assises ?

À tout le monde. Nous avons invité tous les élus, des maires aux sénateurs. Il nous a semblés important d’inviter les élus pour qu’ils soient informés au maximum quand ils votent, au niveau des mairies ou plus haut, tout près de l’État.

Vous pensez que le public n’est pas assez informé ?

Non. Et les élus non plus, d’ailleurs. C’est un sujet tellement vaste… Il y a des enjeux énormes. Notamment financiers. L’électricité éolienne est payée par vous et moi. Par tous ceux qui payent leurs factures d’électricité. Et aujourd’hui, l’éolien fonctionne car il est subventionné. On est en train de creuser un trou économique énorme !

Comment avez-vous choisi les conférenciers ?

Au téléphone (rires). On les a contactés et on a tenté de les convaincre. Nous avons voulu qu’ils soient unis par une réflexion sur l’éolien. J’ai voulu qu’on sorte du débat local… Et nous espérons qu’il y aura de la contestation dans la salle. Il faut un vrai débat. 
Et que l’on sorte de l’affrontement éolien contre nucléaire… À la suite de ces assises, un résumé très large sera diffusé à 4.000 personnes environ. Nous voulons vraiment informer la population au maximum.

Quel message voulez-vous faire passer ?

Nous voudrions un arrêt sur image. Un moratoire. Que l’on fasse une pause et que l’on se donne du temps. L’électricité ne date que depuis 200 ans… Je pense qu’il vaut mieux financer la recherche plutôt que les finances individuelles.


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👀 Presse

➤ Saint-Brisson (58) : une table ronde autour de l’éolien sera organisée lundi (25/11/2017)
http://www.bienpublic.com/edition-haute-cote-d-or/2017/11/25/une-table-ronde-autour-de-l-eolien-sera-organisee-lundi
MorVent en colère, association de défense du patrimoine naturel du Morvan des grands lacs, s’interroge sur le bien-fondé de la mise en place de plusieurs parcs éoliens sur le territoire, et en particulier celui projeté à Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne. Soit six à huit éoliennes de 3,5 MW et de 200 m de hauteur qui seraient situées à quelques kilomètres de la Côte-d’Or et du lac de Saint-Agnan. Dans ce contexte, l’association organisera « les assises de l’éolien en Morvan », lundi, de 16 à 19 heures, à la Maison du parc de Saint-Brisson (Nièvre). Il s’agira d’une table ronde, qui sera ouverte au public. « Nous réunissons autour de la table des penseurs, des politiques, des scientifiques, connus par leurs travaux ou leur implication sur le sujet des énergies renouvelables. Nous invitons les responsables politiques et les institutions administratives de la région. Sont aussi conviés les acteurs du tourisme, de l’immobilier, et les associations locales constituées pour agir face aux différents projets éoliens », indique l’association, créée il y a cinq mois et qui revendique 150 adhérents.


➤ Quand des cigognes s'invitent à un débat sur les éoliennes (28/08/2017)
http://www.lejdc.fr/saint-brisson/insolite/environnement/2017/08/26/quand-des-cigognes-s-invitent-a-un-debat-sur-les-eoliennes_12527489.htmlSurprise vendredi, en début de soirée à Saint-Brisson. Alors qu’un débat à l’initiative de MorVent en colère se tenait dans une salle mise à disposition par la mairie, trente cigognes selon les témoins de la scène, ont fait étape sur les toits de la commune.
François Falconnet, président de MorVent en colère y a vu un signe (et non un cygne). Un tel spectacle est une première, de mémoire d’habitants. 
Sur sa page Facebook, l’association, qui se bat contre l’installation d’éolienne « au bout du lac de Saint-Agnan », a noté avec humour que ces cigognes avaient sans doute été déroutées « par les éoliennes qui ont fleuri un peu de partout en Bourgogne», pour passer « dans notre parc encore indemne d’éoliennes »

➤ CÔTE-D'OR - Polémique - Saint-Andeux : MorVent en colère s’oppose au projet éolien du lac de Saint-Agnan (07/08/2017)

➤ Le projet de huit éoliennes dans le nord du Morvan continue de faire débat (26/07/2017)
Mor’vent en colère se dresse contre le projet éolien de Saint-Léger-Vauban. Elle a invité récemment les différents protagonistes pour qu’ils s’expliquent.
Mor’vent en Colère a pour objet la défense de l'environnement dans tous ses aspects, notamment aux plans de l'urbanisme, de l'architecture et de la protection des paysages naturels. Son siège social est à Saint-Agnan, commune limitrophe du projet et son président un habitant, Christophe Normier.
Autant dire que, pour cette association, les huit éoliennes en projet feraient tâche dans le paysage protégé du Morvan.
Pour faire avancer le débat, Mor'vent en colère avait convié, à Saint-Léger-Vauban, les différents acteurs de ce projet. Devant une salle comble, le Parc du Morvan a pu préciser sa position sur le sujet et faire taire de nombreuses rumeurs.
Pas d'accord donné par le Parc pour le projet
Jean-Philippe Caumont, directeur de l'institution, est venu s'expliquer. « Tout d'abord, le Parc n'a pas donné son accord à ce projet, comme il a été dit », a-t-il précisé d'emblée. « Si le Parc souhaite bien développer les énergies renouvelables, notamment l'hydroélectricité, nous devons veiller à respecter notre label et veiller à maintenir l'excellence de ses paysages. Sur ce projet, prévu en milieu forestier, sur lequel nous sommes très vigilants, après examen en l'état des informations par nos conseils scientifiques, je peux dire que le clignotant est très orange. »
Thomas Glutron est chef de projet chez Abo Wind, société qui doit installer ce parc. Il s'est voulu rassurant sur la qualité du gisement éolien, donc du vent et la facilité de raccordement au réseau. La société compte une vingtaine de parcs en France, dont deux en Bourgogne.
Le maire de Saint-Léger-Vauban, Damien Brizard, a rappelé que son conseil municipal est favorable à une étude de faisabilité. Il a souligné la manne financière qu'apporterait ce parc, eu égard à la diminution de dotation de l'État. Le maire est également propriétaire d'une des parcelles concernées par l'implantation de ces éventuelles éoliennes, ce qui pourrait constituer un conflit d'intérêt, élément relevé par Mor'vent en colère.
Jean-Marie Virely, professeur chercheur et expert en cinétique éolienne, a exposé le fonctionnement de cette source d'énergie, expliquant que l'éolien est intermittent et dépend des conditions de vent, devant être compensé par d'autres formes d'énergies plus fiables, notamment les centrales thermiques (qui produisent du CO2).
Il a rappelé aussi que l'éolien est fortement subventionné, l'électricité produite est rachetée à un prix supérieur au marché. Cette subvention est payée par l'ensemble des contribuables, via la contribution au service public de l'électricité (CSPE).
Mor'vent en colère suggère qu'un moratoire soit mis sur l'éolien et que l'argent public soit investi dans la recherche scientifique utile à la transition énergétique.


➤ Un débat sur les éoliennes très suivi (11/07/2017)
http://www.lyonne.fr/saint-leger-vauban/2017/07/11/un-debat-sur-les-eoliennes-tres-suivi_12480454.html
L'ambiance était tendue et la salle archi-comble, vendredi soir, lors de la réunion publique organisée par l'association MorVent en colère. L'objectif était de « mieux comprendre » le projet d'installation de six à huit éoliennes dans les hameaux du Bon Rupt et de la Provenchère (l'YR du 17 février 2017).
La population a pu exprimer ses craintes, notamment concernant « la dégradation de l'environnement et des paysages qu'occasionnerait le projet », comme l'a confié le président de l'association, Christophe Normier. 

Les éoliennes seraient implantées dans la forêt
Thomas Glutron, d'Abo Wind, la société chargée de mener à bien ce projet, a expliqué les spécificités de l'implantation à Saint-Léger-Vauban, en pleine forêt. Il a voulu rassurer la population sur le bon gisement éolien et la bonne capacité de raccordement au réseau.
Quant au maire Damien Brizard, il a rappelé « l'engagement de la commune dans les énergies vertes » (centrales hydroélectriques déjà présentes). Et a mis en avant « la manne financière que constitueraient les taxes », dans un contexte de perte de dotations de l'État.
« Le Parc n'a pas donné son accord à ce projet comme cela a pu être dit », a précisé Jean-Philippe Caumont, directeur du PNR du Morvan. « Si le Parc souhaite bien développer les énergies renouvelables, notamment l'hydroélectricité, nous devons veiller à respecter notre label et maintenir l'excellence de nos paysages. Concernant ce projet, sur lequel nous sommes très vigilants, je peux dire que le clignotant est très orange. Nous souhaitons être associés aux prochaines étapes des études. »

➤ Des opposants au projet éolien dans le parc naturel (29/06/2017)
La colère gronde dans le village. Des opposants à l’éolien se sont réunis dernièrement. En effet, un projet est à l’étude dans le village voisin de Saint-Léger-Vauban.
Guy Sarado, maire, est en colère. Il a appris l'existence de ce projet récemment : « Comment peut-on installer des éoliennes dans un parc naturel avec des sites protégés et un paysage remarquable ? », s'interroge-t-il. Aussitôt, une association a vu le jour : Mort Vent en Colère a été créée le matin même de cette première réunion publique.
Étude de préfaisabilité
Christophe Normier et le maire ont présenté le projet. Il s'agit d'installer cinq éoliennes sur la colline qui surplombe le lac et le village, mais sur la commune voisine et le département voisin. Des simulations de vue ont été montrées aux participants et les débats se sont engagés, vifs et virulents. Chacun tente de proposer une solution pour enrayer cette démarche et faire annuler la décision du conseil municipal de Saint-Léger-Vauban.
Tout a été noté par la secrétaire pour être étudié et définir un plan d'action. C'est la société ABO Wind qui est l'origine de ce projet, il n'en est qu'à l'étape de préfaisabilité. Il semblerait qu'un mat ait été installé pour enregistrer la vitesse du vent. Reste les études environnementales, paysagères, patrimoniales, techniques et enquêtes publiques de l'État. La route reste encore longue, pour le grand bonheur des opposants. « Des pistes sont à l'étude et notamment un conflit d'intérêt », explique Christophe Normier. « Et puis, que dit le Parc sur ce sujet ? ».
Michel De Broissia est président du collectif d'opposant de Bourgogne-Franche-Comté qui regroupe près d'une soixantaine d'associations. Il est venu leur apporter des précisions et son expérience d'opposant. Michel De Broissia a réaffirmé que « l'éolien est peu rentable, coûteux et source de pollution sonore audible, inaudible avec les infrasons ». Il a rappelé que la région est l'une des moins ventée de France. Il a invité Mort Vent en colère à rejoindre le collectif.

"La filière éolienne ne manque pas d'air"

mercredi 22 novembre 2017

Pas-de-Calais (IV) : Engie renonce à implanter des éoliennes sur un site de la Première Guerre mondiale

Le groupe français Engie a renoncé à construire un projet de ferme éolienne sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri.


Engie renonce au parc éolien de Bullecourt (Pas-de-Calais). Se disant "sensible à l'émotion suscitée en Australie" et "respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie (ex-GDF Suez) a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe énergétique français dans un communiqué.

Ce projet du groupe Engie Green d'implanter six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt (Pas-de-Calais, nord de la France) avait suscité une vive émotion en Australie.


C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.

Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020. En réponse, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis le 10 novembre de "trouver une issue" qui respecte la mémoire des soldats lors d'un entretien avec le ministre australien des anciens combattants, Dan Tehan.


Autres articles sur le sujet

21/11/17 : Canberra salue l'abandon d'un projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918
L'Australie est soulagée : l'électricien français Engie a renoncé à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de 1914-1918, où des milliers d'Australiens ont péri, une décision "très touchante" pour Canberra.
Engie Green prévoyait d'ériger six éoliennes sur ce site de la Première Guerre mondiale, à Bullecourt, dans le nord de la France. Mais le projet avait suscité une vive émotion parmi les Australiens.
Maria Cameron, une Australienne de 70 ans venue dans ce village où périt son grand-oncle, le jugeait "barbare": "C'est notre sang qui repose dans ces champs", avait-elle lancé avec émotion à une journaliste de l'AFP la semaine dernière.
"C'était un long périple pour une vieille femme", avait souligné la septuagénaire de Port Fairy (sud de l'Australie) qui a affronté 24 heures de voyage pour se rendre sur les lieux où est tombé son parent, Simon Fraser, comme environ 2.000 autres soldats australiens.
Dans ce secteur, plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Des milliers d'entre eux reposent pour toujours dans la boue et l'anonymat sur les 200 hectares de cette nécropole naturelle où poussent aujourd'hui pommes de terre et blé.
Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
'Empathie'
Et leur émotion à l'annonce du projet initial d'Engie était partagée par de nombreux habitants locaux. Beaucoup ont en effet noué des liens d'amitié avec des Australiens venus se recueillir ces dernières décennies au mémorial de Bullecourt.
"Quand on voit le sacrifice de ces milliers de soldats, cette terre peut être considérée comme un cimetière", expliquait Géraldine Alisse, opposante locale au plan d'Engie Green.
L'affaire était montée jusqu'au niveau des gouvernements des deux pays.
Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020.
La semaine dernière, la secrétaire d'État française auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, avait promis de "trouver une issue" qui respecte la mémoire de ces soldats, lors d'un entretien avec le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan.
"C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré ce dernier mardi dans un communiqué.
"Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet", a ajouté Dan Tehan.
Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait combien "les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".
"C'est très touchant pour tous les Australiens", a-t-il dit.
Dans un communiqué reçu par l'AFP, Engie se dit "particulièrement sensible à l'émoi suscité en Australie" par son projet d'éoliennes soulignant que les réactions "ont souligné le caractère symbolique et sacré" du site.
"Respectueux de la mémoire des soldats australiens morts sur le sol français, Engie fait le choix de renoncer à ce projet", a écrit le groupe.
http://www.lepoint.fr/monde/engie-renonce-a-un-projet-d-eoliennes-sur-un-site-de-1914-1918--21-11-2017-2173880_24.php


21/11/17Engie renonce à ses éoliennes installées sur un lieu de mémoire
Face aux contestations et à l’indignation suscitée par le projet d’installation d’un parc d’éoliennes sur un ancien champ de bataille de la première guerre mondiale, Engie renonce. La polémique avait été forte en Australie puisque sur ce champas de bataille entre les communes de Bullecourt et Riencourt-lès-Cagnicourt, environ 10 000 soldats de ce pays sont morts en 1917.
Engie a préféré renoncer face à la bronca que le projet a suscitée. Le groupe voulait en effet installer six éoliennes sur le lieu d’un ancien champ de bataille du Pas-de-Calais. Grand mal lui en a pris. « Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons » raconte Le Figaro. Cette année-là, en plusieurs batailles, l’Australie a perdu environ 10 000 hommes quand 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands mourraient au même endroit.
Le 8 novembre, le ministre Australien des anciens combattants transforme la polémique en affaire d’Etat et diplomatique en assurant à la presse qu’il va s’adresser à son homologue français pour clarifier les choses. « Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats » continue le quotidien français.
Par communiqué, Engie a officialisé sa décision d’annuler le projet. Une décision saluée par les autorités australiennes «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet (…) les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux (…) C'est très touchant pour tous les Australiens » a déclaré le ministre australien.
http://www.rse-magazine.com/%E2%80%8BEngie-renonce-a-ses-eoliennes-installees-sur-un-lieu-de-memoire_a2463.html

21/11/17 : Engie renonce à son projet éolien sur un ancien champ de bataille
Le projet avait suscité une vive émotion en Australie il y a quelques semaines. Le groupe français a annoncé abandonner son idée de construire un parc de six éoliennes sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale où de nombreux soldats australiens ont perdu la vie.
Les éoliennes d'Engie ne s'installeront pas entre les communes de Bullecourt et Riencourt-les-Cagnicourt. Se disant «sensible à l'émotion suscitée en Australie» et «respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet», écrit le groupe dans un communiqué en anglais mardi matin.
Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
«Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications», avait déclaré, le 8 novembre, le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan. «Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol». Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats lors d'un entretien avec Dan Tehan.
Ce mardi, Camberra a salué l'abandon du projet. «C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt», a déclaré dans un communiqué Dan Tehan. «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet». Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait «comment les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux». «C'est très touchant pour tous les Australiens», a-t-il dit.
 
Près de 10.000 Australiens tués
Au soir d'une première offensive, le 11 avril, la 4e brigade australienne, engagée ce jour-là à Bullecourt, perdra pas moins de 2229 hommes sur les 3000 qu'elle comptait initialement. Le mois suivant, les Australiens repartent à l'assaut. Au cours de cette seconde bataille, 7000 soldats australiens supplémentaires seront tués ou blessés. Encore aujourd'hui, de nombreux Australiens font le voyage pour honorer la mémoire de leurs aïeuls. La ministre des Affaires étrangères australienne s'était en personne rendue sur place il y a trois ans. À ces 10.000 morts ou blessés, s'ajoutent également 7000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Dans un premier temps, Engie avait déclaré avoir reculé l'emplacement du projet de quelques dizaines de mètres. Mais le préfet du Pas-de-Calais devait rendre une décision en avril. Il n'aura ainsi pas à trancher avec l'abandon du projet.

http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/21/01003-20171121ARTFIG00052-pas-de-calais-engie-renonce-a-son-projet-eolien-sur-un-ancien-champ-de-bataille.php

21/11/17 : Engie renonce à un projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918
Le groupe français voulait construire d'ici 2020 six éoliennes sur le site d'une ancienne bataille de 1917 où 10.000 Australiens ont été tués ou blessés.
Le groupe Engie a renoncé à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri, a annoncé le groupe mardi matin. Le ministre australien des Anciens combattants a salué une "merveilleuse nouvelle".
"Le sacrifice de leur vie". Se disant "sensible à l'émotion suscitée en Australie" et "respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe dans un communiqué en anglais.

Un champ de bataille de 1917
Ce projet du groupe Engie Green d'implanter six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt dans le Pas-de-Calais d'ici 2020 avait suscité une vive émotion en Australie. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
"Une nouvelle merveilleuse", estime l'Australie.
L'Australie a salué mardi la décision "très touchante" du groupe français. "C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré dans un communiqué le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan. "Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet". Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait "comment les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".