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Engie renonce au parc éolien de Bullecourt (Pas-de-Calais). Se disant "sensible à l'émotion suscitée en Australie" et "respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie (ex-GDF Suez) a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe énergétique français dans un communiqué.
Ce projet du groupe Engie Green d'implanter six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt (Pas-de-Calais, nord de la France) avait suscité une vive émotion en Australie.
Ce projet du groupe Engie Green d'implanter six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt (Pas-de-Calais, nord de la France) avait suscité une vive émotion en Australie.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020. En réponse, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis le 10 novembre de "trouver une issue" qui respecte la mémoire des soldats lors d'un entretien avec le ministre australien des anciens combattants, Dan Tehan.
21/11/17 : Canberra salue l'abandon d'un projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918
L'Australie est soulagée : l'électricien français Engie a renoncé à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de 1914-1918, où des milliers d'Australiens ont péri, une décision "très touchante" pour Canberra.
Engie Green prévoyait d'ériger six éoliennes sur ce site de la Première Guerre mondiale, à Bullecourt, dans le nord de la France. Mais le projet avait suscité une vive émotion parmi les Australiens.
Maria Cameron, une Australienne de 70 ans venue dans ce village où périt son grand-oncle, le jugeait "barbare": "C'est notre sang qui repose dans ces champs", avait-elle lancé avec émotion à une journaliste de l'AFP la semaine dernière.
"C'était un long périple pour une vieille femme", avait souligné la septuagénaire de Port Fairy (sud de l'Australie) qui a affronté 24 heures de voyage pour se rendre sur les lieux où est tombé son parent, Simon Fraser, comme environ 2.000 autres soldats australiens.
Dans ce secteur, plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Des milliers d'entre eux reposent pour toujours dans la boue et l'anonymat sur les 200 hectares de cette nécropole naturelle où poussent aujourd'hui pommes de terre et blé.
Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
'Empathie'
Et leur émotion à l'annonce du projet initial d'Engie était partagée par de nombreux habitants locaux. Beaucoup ont en effet noué des liens d'amitié avec des Australiens venus se recueillir ces dernières décennies au mémorial de Bullecourt.
"Quand on voit le sacrifice de ces milliers de soldats, cette terre peut être considérée comme un cimetière", expliquait Géraldine Alisse, opposante locale au plan d'Engie Green.
L'affaire était montée jusqu'au niveau des gouvernements des deux pays.
Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020.
La semaine dernière, la secrétaire d'État française auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, avait promis de "trouver une issue" qui respecte la mémoire de ces soldats, lors d'un entretien avec le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan.
"C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré ce dernier mardi dans un communiqué.
"Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet", a ajouté Dan Tehan.
Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait combien "les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".
"C'est très touchant pour tous les Australiens", a-t-il dit.
Dans un communiqué reçu par l'AFP, Engie se dit "particulièrement sensible à l'émoi suscité en Australie" par son projet d'éoliennes soulignant que les réactions "ont souligné le caractère symbolique et sacré" du site.
"Respectueux de la mémoire des soldats australiens morts sur le sol français, Engie fait le choix de renoncer à ce projet", a écrit le groupe.Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Des milliers d'entre eux reposent pour toujours dans la boue et l'anonymat sur les 200 hectares de cette nécropole naturelle où poussent aujourd'hui pommes de terre et blé.
Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
'Empathie'
Et leur émotion à l'annonce du projet initial d'Engie était partagée par de nombreux habitants locaux. Beaucoup ont en effet noué des liens d'amitié avec des Australiens venus se recueillir ces dernières décennies au mémorial de Bullecourt.
"Quand on voit le sacrifice de ces milliers de soldats, cette terre peut être considérée comme un cimetière", expliquait Géraldine Alisse, opposante locale au plan d'Engie Green.
L'affaire était montée jusqu'au niveau des gouvernements des deux pays.
Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020.
La semaine dernière, la secrétaire d'État française auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, avait promis de "trouver une issue" qui respecte la mémoire de ces soldats, lors d'un entretien avec le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan.
"C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré ce dernier mardi dans un communiqué.
"Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet", a ajouté Dan Tehan.
Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait combien "les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".
"C'est très touchant pour tous les Australiens", a-t-il dit.
Dans un communiqué reçu par l'AFP, Engie se dit "particulièrement sensible à l'émoi suscité en Australie" par son projet d'éoliennes soulignant que les réactions "ont souligné le caractère symbolique et sacré" du site.
http://www.lepoint.fr/monde/engie-renonce-a-un-projet-d-eoliennes-sur-un-site-de-1914-1918--21-11-2017-2173880_24.php
21/11/17 : Engie renonce à ses éoliennes installées sur un lieu de mémoire
Face aux contestations et à l’indignation suscitée par le projet d’installation d’un parc d’éoliennes sur un ancien champ de bataille de la première guerre mondiale, Engie renonce. La polémique avait été forte en Australie puisque sur ce champas de bataille entre les communes de Bullecourt et Riencourt-lès-Cagnicourt, environ 10 000 soldats de ce pays sont morts en 1917.
Engie a préféré renoncer face à la bronca que le projet a suscitée. Le groupe voulait en effet installer six éoliennes sur le lieu d’un ancien champ de bataille du Pas-de-Calais. Grand mal lui en a pris. « Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons » raconte Le Figaro. Cette année-là, en plusieurs batailles, l’Australie a perdu environ 10 000 hommes quand 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands mourraient au même endroit.
Le 8 novembre, le ministre Australien des anciens combattants transforme la polémique en affaire d’Etat et diplomatique en assurant à la presse qu’il va s’adresser à son homologue français pour clarifier les choses. « Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats » continue le quotidien français.
Par communiqué, Engie a officialisé sa décision d’annuler le projet. Une décision saluée par les autorités australiennes «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet (…) les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux (…) C'est très touchant pour tous les Australiens » a déclaré le ministre australien.
http://www.rse-magazine.com/%E2%80%8BEngie-renonce-a-ses-eoliennes-installees-sur-un-lieu-de-memoire_a2463.html
21/11/17 : Engie renonce à son projet éolien sur un ancien champ de bataille
Le 8 novembre, le ministre Australien des anciens combattants transforme la polémique en affaire d’Etat et diplomatique en assurant à la presse qu’il va s’adresser à son homologue français pour clarifier les choses. « Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats » continue le quotidien français.
Par communiqué, Engie a officialisé sa décision d’annuler le projet. Une décision saluée par les autorités australiennes «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet (…) les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux (…) C'est très touchant pour tous les Australiens » a déclaré le ministre australien.
http://www.rse-magazine.com/%E2%80%8BEngie-renonce-a-ses-eoliennes-installees-sur-un-lieu-de-memoire_a2463.html
21/11/17 : Engie renonce à son projet éolien sur un ancien champ de bataille
Le projet avait suscité une vive émotion en Australie il y a quelques semaines. Le groupe français a annoncé abandonner son idée de construire un parc de six éoliennes sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale où de nombreux soldats australiens ont perdu la vie.
Les éoliennes d'Engie ne s'installeront pas entre les communes de Bullecourt et Riencourt-les-Cagnicourt. Se disant «sensible à l'émotion suscitée en Australie» et «respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet», écrit le groupe dans un communiqué en anglais mardi matin.
Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
«Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications», avait déclaré, le 8 novembre, le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan. «Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol». Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats lors d'un entretien avec Dan Tehan.Les éoliennes d'Engie ne s'installeront pas entre les communes de Bullecourt et Riencourt-les-Cagnicourt. Se disant «sensible à l'émotion suscitée en Australie» et «respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet», écrit le groupe dans un communiqué en anglais mardi matin.
Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Ce mardi, Camberra a salué l'abandon du projet. «C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt», a déclaré dans un communiqué Dan Tehan. «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet». Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait «comment les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux». «C'est très touchant pour tous les Australiens», a-t-il dit.
Au soir d'une première offensive, le 11 avril, la 4e brigade australienne, engagée ce jour-là à Bullecourt, perdra pas moins de 2229 hommes sur les 3000 qu'elle comptait initialement. Le mois suivant, les Australiens repartent à l'assaut. Au cours de cette seconde bataille, 7000 soldats australiens supplémentaires seront tués ou blessés. Encore aujourd'hui, de nombreux Australiens font le voyage pour honorer la mémoire de leurs aïeuls. La ministre des Affaires étrangères australienne s'était en personne rendue sur place il y a trois ans. À ces 10.000 morts ou blessés, s'ajoutent également 7000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Dans un premier temps, Engie avait déclaré avoir reculé l'emplacement du projet de quelques dizaines de mètres. Mais le préfet du Pas-de-Calais devait rendre une décision en avril. Il n'aura ainsi pas à trancher avec l'abandon du projet.
http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/21/01003-20171121ARTFIG00052-pas-de-calais-engie-renonce-a-son-projet-eolien-sur-un-ancien-champ-de-bataille.php
Le groupe Engie a renoncé à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri, a annoncé le groupe mardi matin. Le ministre australien des Anciens combattants a salué une "merveilleuse nouvelle".
"Le sacrifice de leur vie". Se disant "sensible à l'émotion suscitée en Australie" et "respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe dans un communiqué en anglais.
21/11/17 : Engie renonce à un projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918
Le groupe français voulait construire d'ici 2020 six éoliennes sur le site d'une ancienne bataille de 1917 où 10.000 Australiens ont été tués ou blessés.Le groupe Engie a renoncé à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri, a annoncé le groupe mardi matin. Le ministre australien des Anciens combattants a salué une "merveilleuse nouvelle".
"Le sacrifice de leur vie". Se disant "sensible à l'émotion suscitée en Australie" et "respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe dans un communiqué en anglais.
Un champ de bataille de 1917.
Ce projet du groupe Engie Green d'implanter six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt dans le Pas-de-Calais d'ici 2020 avait suscité une vive émotion en Australie. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
"Une nouvelle merveilleuse", estime l'Australie.
"Une nouvelle merveilleuse", estime l'Australie.
L'Australie a salué mardi la décision "très touchante" du groupe français. "C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré dans un communiqué le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan. "Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet". Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait "comment les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".