Lors de l'Anzac Day, de nombreux Australiens se rendent à Bullecourt pour rendre hommage à leurs ancêtres. / © MAXPPP |
L'Australie a annoncé mercredi qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Cette annonce est intervenue au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien.
Des dépouilles sont encore enfouies
Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Parisau sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Parisau sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
"Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet", a-t-il dit. "Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol". "L'Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français", a-t-il ajouté.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Au total, 46.300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre mondiale.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Au total, 46.300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre mondiale.
Autres articles :
➽ Projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918: Paris promet à Canberra une solution (10/11/2017)
https://www.connaissancedesenergies.org/afp/projet-deoliennes-sur-un-site-de-1914-1918-paris-promet-canberra-une-solution-171110
Le gouvernement français a déclaré "partager l'émotion" des autorités australiennes au sujet d'un projet d'éoliennes du groupe Engie sur un champ de bataille de la Première guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri, promettant de "trouver une issue" qui respecte leur mémoire.
La secrétaire d'Etat française auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, s'est entretenue jeudi avec le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, qui lui avait demandé la veille des "clarifications" sur un projet d'implantation de six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt, dans le nord de la France.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats Australiens y ont été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
De nombreux corps n'ont pas été retrouvés et le site visé pour l'implantation d'éoliennes constitue une nécropole naturelle à proximité du mémorial de Bullecourt où viennent se recueillir de nombreuses familles australiennes, rappelle le communiqué de la secrétaire d'Etat.
Mme Darrieussecq "a indiqué à son homologue australien qu'elle entendait et partageait son émotion" et "l'a assuré de sa volonté (..) de trouver une issue en accord avec le caractère mémoriel du site et le respect dû aux dépouilles des soldats tués au combat".
Elle a annoncé qu'elle prendrait contact rapidement avec les autorités locales et nationales chargées de ce sujet.
Le projet d'éoliennes du groupe français Engie Green avait été évoqué en début de semaine dans un reportage de Sky News. La chaîne d'informations en continu soulignait que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangeaient pas les associations de descendants de victimes car elles restent superficielles.
Mais l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément, soulignait le reportage.
Au total, 46.300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre Mondiale.
https://www.connaissancedesenergies.org/afp/projet-deoliennes-sur-un-site-de-1914-1918-paris-promet-canberra-une-solution-171110
Le gouvernement français a déclaré "partager l'émotion" des autorités australiennes au sujet d'un projet d'éoliennes du groupe Engie sur un champ de bataille de la Première guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri, promettant de "trouver une issue" qui respecte leur mémoire.
La secrétaire d'Etat française auprès de la ministre des armées, Geneviève Darrieussecq, s'est entretenue jeudi avec le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, qui lui avait demandé la veille des "clarifications" sur un projet d'implantation de six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt, dans le nord de la France.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Environ 10.000 soldats Australiens y ont été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.
De nombreux corps n'ont pas été retrouvés et le site visé pour l'implantation d'éoliennes constitue une nécropole naturelle à proximité du mémorial de Bullecourt où viennent se recueillir de nombreuses familles australiennes, rappelle le communiqué de la secrétaire d'Etat.
Mme Darrieussecq "a indiqué à son homologue australien qu'elle entendait et partageait son émotion" et "l'a assuré de sa volonté (..) de trouver une issue en accord avec le caractère mémoriel du site et le respect dû aux dépouilles des soldats tués au combat".
Elle a annoncé qu'elle prendrait contact rapidement avec les autorités locales et nationales chargées de ce sujet.
Le projet d'éoliennes du groupe français Engie Green avait été évoqué en début de semaine dans un reportage de Sky News. La chaîne d'informations en continu soulignait que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangeaient pas les associations de descendants de victimes car elles restent superficielles.
Mais l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément, soulignait le reportage.
Au total, 46.300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre Mondiale.
➽ Des éoliennes sèment la discorde entre la France et l'Australie (10/11/2017)
http://www.europe1.fr/societe/des-eoliennes-sement-la-discorde-entre-la-france-et-laustralie-3488690
La construction d’éoliennes sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, dans le Pas-de-Calais, où sont mort des milliers de soldats australiens inquiète Canberra.
Une terre "sacrée". Les familles des soldats considèrent en effet qu'il s'agit d'une véritable profanation. "Ce ne sont pas les éoliennes [qui posent problème], une route ça serait pareil. C'est le fait de bouleverser ce terrain où il reste encore des centaines de corps", explique à Europe 1 Colette Durand, présidente de l'association Amitié France-Australie. Gorge nouée, elle ne cache pas son émotion : "J'ai tellement vu de familles venir, marcher lentement dans les champs et pleurer, en disant : 'j'ai promis à mon père, qui lui-même avait promis à son père de venir se recueillir à l'endroit où il s'était battu'. Pour moi, c'est sacré !"
La colère du maire. Le maire de Riencourt, Gérard Crutel, est également vent debout contre ces éoliennes. Il n'imaginait pas que la préfecture du Pas-de-Calais puisse signer un permis de construire pour ce site chargé d'histoire. "On ne mets pas d'éolienne à Lorette ou à Verdun. Il ne faut pas se moquer du monde ! 10.000 Australiens sont venus se battre pour nous et mourir sur notre territoire. Il faut les respecter, il y a des limites", s'indigne-t-il. La commune souhaite désormais que le site puisse être classé en lieu de mémoire pour qu'il devienne intouchable.
➽ Pas-de-Calais : un projet d'éoliennes sur un site de 14-18 indigne l'Australie (09/11/2017)
Le 8 novembre, l'Australie a annoncé qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Canberra ne cache pas sa colère et va demander des explications à la France après avoir découvert un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où sont morts des milliers de soldats australiens, en 1917. L'Australie a fait cette annonce, le 8 novembre, au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien.
Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
➽ Pas-de-Calais : des éoliennes sèment la discorde entre la France et l'Australie (08/11/2017)
http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/08/01003-20171108ARTFIG00216-pas-de-calais-des-eoliennes-sement-la-discorde-entre-la-france-et-l-australie.php
Le ministre australien des Anciens Combattants, Dan Tehan, va demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Sur les terres du Pas-de-Calais, plusieurs milliers de soldats australiens sont tombés pour la France durant la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui, un champ d'éoliennes qui pourrait voir le jour courant 2020 sur un ancien champ de bataille est à l'origine d'une discorde entre Paris et Canberra. Mercredi, l'Australie a même annoncé qu'elle allait demander des clarifications à la France à ce sujet. «Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications», a assuré le ministre australien des Anciens Combattants, Dan Tehan. «Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol.»
La veille, la chaîne australienne Sky News diffusait un reportage sur le futur champ de six éoliennes de 150 mètres de haut qui doit voir le jour entre les communes de Bullecourt et Riencourt-les-Cagnicourt, dans le Pas-de-Calais. Le projet, porté par la société Eolis-Les quatre chemins, filiale d'Engie Green, sera érigé à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. Certains descendants de soldats australiens s'en émeuvent d'autant plus que certaines dépouilles y gisent encore. Les activités agricoles actuellement menées sur le site ne les dérangent pas, explique Sky News. Mais l'installation d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément.
Quelque 10.000 Australiens tués ou blessés
Entre avril et mai 1917, dans ce secteur de deux kilomètres carrés, plusieurs divisions australiennes et une britannique avaient tenté de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Au soir d'une première offensive, le 11 avril, la 4e brigade australienne, engagée ce jour-là à Bullecourt, perdra pas moins de 2229 hommes sur les 3000 qu'elle comptait initialement. Le mois suivant, les Australiens repartent à l'assaut. Au cours de cette seconde bataille, 7000 soldats australiens supplémentaires seront tués ou blessés. Encore aujourd'hui, de nombreux Australiens font le voyage pour honorer la mémoire de leurs aïeuls. La ministre des Affaires étrangères australienne s'était en personne rendue sur place il y a trois ans. À ces 10.000 morts ou blessés, s'ajoutent également 7000 Britanniques et 10.000 Allemands.
Le projet d'éoliennes ne rencontre pas uniquement l'opposition des Australiens. Certains riverains voient d'un mauvais œil l'installation des six éoliennes. Le conseil municipal de Riencourt-les-Cagnicourt a voté le week-end dernier contre le projet. «On a eu beaucoup de retours liés au mémorial, rétorque dans La Voix du NordMaxime Louage, chef de projet chez Engie green. On a donc décalé le projet vers le sud, de plusieurs centaines de mètres. Quand on entrera sur le site, on ne verra pas les éoliennes, contrairement à ce qui était prévu au départ.» Une enquête publique a été ouverte en début de semaine mais le fin mot de l'histoire reviendra au préfet du Pas-de-Calais.
➽ RIENCOURT-LES-CAGNICOURT - Un projet éolien soulève un vent de contestation en Australie (08/11/2017)
http://www.lavoixdunord.fr/261259/article/2017-11-08/un-projet-eolien-souleve-un-vent-de-contestation-en-australie
L’affaire agite le sommet de l’État : le ministre des Anciens Combattants australien compte s’adresser à son homologue français. En cause, l’implantation de six éoliennes sur un terrain où ont péri 10 000 Australiens en 1917.
Dans le long reportage diffusé ce mercredi sur la chaîne d’information Sky News, Dan Tehan le dit tout de go. « Je vais parler avec mon homologue français et obtenir des clarifications sur ce problème », assure le ministre des anciens combattants australien. Le message a été entendu en France, le cabinet de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, doit réagir ce jeudi. Un commis de l’État proche du dossier assure d’ores et déjà que « la protection de la mémoire des soldats tombés à Bullecourt » sera prise en compte…
L’origine de ce potentiel imbroglio diplomatique ? Un projet d’implantation d’éoliennes lancé il y a cinq ans, à cheval entre les paisibles villages de Riencourt et Bullecourt, près d’Arras. De nombreuses pales tournent déjà sur les collines proches, car bien exposées. Mais cette fois, la pilule ne passe pas. « Ce projet-là, je n’en veux pas ! », grogne le maire de Riencourt, Gérard Crutel. Plusieurs associations locales se sont greffées au cortège contestataire, dont les griefs dépassent les habituelles réticences vis-à-vis des éoliennes.
Au milieu d’un champ de bataille
Elles sont en effet censées atterrir au milieu du champ de bataille qui a coûté la vie à 20 000 soldats au printemps 1917, dont la moitié d’Australiens. Depuis une trentaine d’années, l’endroit est devenu un lieu de pèlerinage pour les Australiens. Des centaines, voire des milliers, traversent chaque année la planète pour se recueillir au pied du mémorial et dans les champs alentour. Colette Durand en sait quelque chose. La fondatrice de l’association Amitiés France Australie, qui a remis sur le devant cette douloureuse bataille, a hébergé des dizaines de familles dans sa modeste maison d’Hendecourt. « Même si on n’a plus le droit de faire des fouilles, ils espèrent toujours qu’on retrouve quelque chose. Si on fait venir les tractopelles, la terre sera retournée en profondeur et c’en sera fini de l’espoir de retrouver des ossements, des bouts d’étoffes… » Elle poursuit : « La réaction des Australiens ne m’étonne pas. Ils ne se battent pas pour des silex ou des pièces, mais pour des humains qui sont venus se faire tuer, pour nous, à 20 000 km de chez eux ! » Le porteur, Engie Green, dit avoir déjà repoussé les éoliennes à distance du mémorial. Le maire est plus que dubitatif. Le préfet du Pas-de-Calais devrait rendre sa décision en avril. Soit 101 ans, pile, après la terrible bataille de la Grande Guerre.
➽ Des éoliennes sur un champ de bataille de 1917 ? (08/11/2017)
L'Australie demande des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Un reportage de la chaîne Sky News fait état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté, en avril et mai 1917, de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien. Environ 10 000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
Pire que l'activité agricole
«Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet», a-t-il dit. «Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol». «L'Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français», a-t-il ajouté.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Au total, 46'300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre mondiale.
L’origine de ce potentiel imbroglio diplomatique ? Un projet d’implantation d’éoliennes lancé il y a cinq ans, à cheval entre les paisibles villages de Riencourt et Bullecourt, près d’Arras. De nombreuses pales tournent déjà sur les collines proches, car bien exposées. Mais cette fois, la pilule ne passe pas. « Ce projet-là, je n’en veux pas ! », grogne le maire de Riencourt, Gérard Crutel. Plusieurs associations locales se sont greffées au cortège contestataire, dont les griefs dépassent les habituelles réticences vis-à-vis des éoliennes.
Au milieu d’un champ de bataille
Elles sont en effet censées atterrir au milieu du champ de bataille qui a coûté la vie à 20 000 soldats au printemps 1917, dont la moitié d’Australiens. Depuis une trentaine d’années, l’endroit est devenu un lieu de pèlerinage pour les Australiens. Des centaines, voire des milliers, traversent chaque année la planète pour se recueillir au pied du mémorial et dans les champs alentour. Colette Durand en sait quelque chose. La fondatrice de l’association Amitiés France Australie, qui a remis sur le devant cette douloureuse bataille, a hébergé des dizaines de familles dans sa modeste maison d’Hendecourt. « Même si on n’a plus le droit de faire des fouilles, ils espèrent toujours qu’on retrouve quelque chose. Si on fait venir les tractopelles, la terre sera retournée en profondeur et c’en sera fini de l’espoir de retrouver des ossements, des bouts d’étoffes… » Elle poursuit : « La réaction des Australiens ne m’étonne pas. Ils ne se battent pas pour des silex ou des pièces, mais pour des humains qui sont venus se faire tuer, pour nous, à 20 000 km de chez eux ! » Le porteur, Engie Green, dit avoir déjà repoussé les éoliennes à distance du mémorial. Le maire est plus que dubitatif. Le préfet du Pas-de-Calais devrait rendre sa décision en avril. Soit 101 ans, pile, après la terrible bataille de la Grande Guerre.
➽ Des éoliennes sur un champ de bataille de 1917 ? (08/11/2017)
L'Australie demande des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Un reportage de la chaîne Sky News fait état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté, en avril et mai 1917, de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien. Environ 10 000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
Pire que l'activité agricole
«Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet», a-t-il dit. «Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol». «L'Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français», a-t-il ajouté.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Au total, 46'300 Australiens sont tombés en France pendant la Première Guerre mondiale.
➽ Pas-de-Calais : Projet d'éoliennes sur un site de 1914-1918 : Canberra attend des explications de Paris (08/11/2017)
http://www.europe1.fr/international/projet-deoliennes-sur-un-site-de-1914-1918-canberra-attend-des-explications-de-paris-3486443
À la suite de la diffusion d'un reportage sur un projet de construction d'éoliennes sur un ancien champ de bataille où de nombreux Australiens ont péri, le ministre australien des Anciens combattants va contacter Paris.
L'Australie a annoncé mercredi qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Un projet d'Engie Green. Cette annonce est intervenue au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France.
Une tranche de l'histoire australienne. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien. Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
L'Australie va contacter la France. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille. "Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet", a-t-il dit.
"Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol". "L'Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français", a-t-il ajouté.
Des travaux trop profonds. Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément.
➽ Pas-de-Calais : un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens sont morts en 1917 fait polémique (08/11/2017)
http://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/pas-de-calais-un-projet-d-eoliennes-sur-un-champ-de-bataille-ou-des-milliers-d-australiens-sont-morts-en-1917-fait-polemique_2457372.html
👉 Pas-de-Calais (I) : Eoliennes et champ de bataille australien de Bullecourt (08/09/2017)
👉 Pas-de-Calais (II) : Des pales au pied du mémorial ? Riverains et élus sonnent la charge (05/11/2017)
http://www.europe1.fr/international/projet-deoliennes-sur-un-site-de-1914-1918-canberra-attend-des-explications-de-paris-3486443
À la suite de la diffusion d'un reportage sur un projet de construction d'éoliennes sur un ancien champ de bataille où de nombreux Australiens ont péri, le ministre australien des Anciens combattants va contacter Paris.
L'Australie a annoncé mercredi qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917.
Un projet d'Engie Green. Cette annonce est intervenue au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France.
Une tranche de l'histoire australienne. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons. Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient expérimentés, vétérans de Gallipoli ou Fromelles, et tous volontaires côté australien. Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
L'Australie va contacter la France. Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué mercredi qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille. "Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet", a-t-il dit.
"Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol". "L'Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français", a-t-il ajouté.
Des travaux trop profonds. Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'érection d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément.
➽ Pas-de-Calais : un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens sont morts en 1917 fait polémique (08/11/2017)
http://www.francetvinfo.fr/societe/guerre-de-14-18/pas-de-calais-un-projet-d-eoliennes-sur-un-champ-de-bataille-ou-des-milliers-d-australiens-sont-morts-en-1917-fait-polemique_2457372.html
Canberra va réclamer des explications car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du terrain.
Un projet écologique qui provoque une vive inquiétude. L'Australie a annoncé mercredi 8 novembre qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917. Cette annonce intervient au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt-lès-Cagnicourt (Pas-de-Calais), dans le nord de la France.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britannique et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons (Aisne). Environ 10 000 soldats volontaires australiens avaient été tués ou blessés lors de cet assaut. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
L'intégrité des dépouilles menacée ?
Le ministre des Anciens Combattants australien a indiqué qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
"Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol."
Dan Tehan, ministre des Anciens Combattants australien
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'installation d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Et potentiellement menacer l'intégrité des dépouilles encore présentes sur les lieux.
➽ VIDEO. Pas-de-Calais : L'Australie attend des explications au sujet d’un projet d’éoliennes sur un site de 1914-1918 (08/11/2017)
http://www.20minutes.fr/societe/2165199-20171108-video-calais-australie-attend-explications-sujet-projet-eoliennes-site-1914-1918
HISTOIRE - En 1917, des milliers de soldats australiens sont morts sur le champ de bataille où doivent être construites des éoliennes…
➽ Dans le nord de la France, un projet d’éoliennes sur un site de 1914-1918 inquiète les descendants des victimes (08/11/2017)
https://parismatch.be/actualites/societe/89075/nord-france-projet-eoliennes-site-1914-1918-polemique-descendants-victimes
La société Engie Green prévoit d’ériger plusieurs éoliennes sur un champ de bataille de la Première guerre mondiale.
C’est un projet écologique qui risque de rencontrer plus d’un obstacle.
Un reportage diffusé ce mardi 7 novembre sur la chaîne américaine Sky news révèle que le groupe Engie Green a pour projet d’ériger plusieurs éoliennes dans des villages du nord de la France. Un projet ambitieux alors que ces terres du Pas-de-Calais sont un ancien champ de bataille où des milliers de combattants Australiens ont péri en 1917. La nouvelle a rapidement suscité l’inquiétude de certains descendants des soldats australiens, toutes les dépouilles n’ayant pas été retirées du champ de bataille.
Au lendemain de la diffusion du reportage, le ministre australien des Anciens combattants Dan Tehan a annoncé qu’il contacterait Paris afin d’obtenir des « clarifications » au sujet de ce projet écologique. Le Premier ministre lui-même a été invité à « intervenir de toute urgence pour mettre fin à la profanation des sépultures de soldats australiens », rapporte Sky News.
Site historique
Bullecourt et Riencourt. Si ces noms de villages ch’tis ne vous disent peut-être rien, ils sont pourtant des symboles de la guerre 14-18. C’est dans ce secteur, où plusieurs divisions britanniques et australiennes ont tenté en 1917 de briser la ligne allemande de Hindenburg (entre Arras et Soissons), que le groupe Engie Green entend installer une ferme éolienne. Or, environ 10 000 soldats volontaires côté australien sont morts ou ont été blessés en ces lieux, tout comme 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands, rapporte l’AFP. Encore aujourd’hui, Bullecourt reçoit la visite d’Australiens qui viennent rendre hommage à leurs défunts.
« Les Français, comme les Australiens, comprennent l’importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol », a déclaré le ministre australien des Anciens combattants. « L’Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français », a-t-il ajouté.
Dépouilles protégées
Si jusqu’à présent, les activités agricoles – à condition d’être superficielles – étaient autorisées sur ce site de la Première guerre mondiale, les associations de descendants de victimes mettent le holà face au projet d’Engie Green. En effet, l’érection de plusieurs éoliennes impliqueraient de creuser d’énormes trous dans une terre qui recouvre encore plusieurs dépouilles…
👀 Voir sur ce blog : Un projet écologique qui provoque une vive inquiétude. L'Australie a annoncé mercredi 8 novembre qu'elle allait demander des clarifications à la France au sujet d'un projet d'éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d'Australiens ont péri en 1917. Cette annonce intervient au lendemain de la diffusion d'un reportage de la chaîne Sky News faisant état d'un projet du groupe Engie Green d'ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt-lès-Cagnicourt (Pas-de-Calais), dans le nord de la France.
C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britannique et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons (Aisne). Environ 10 000 soldats volontaires australiens avaient été tués ou blessés lors de cet assaut. Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
L'intégrité des dépouilles menacée ?
Le ministre des Anciens Combattants australien a indiqué qu'il contacterait Paris au sujet du projet d'éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats car toutes les dépouilles n'ont pas été retirées du champ de bataille.
"Les Français, comme les Australiens, comprennent l'importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol."
Dan Tehan, ministre des Anciens Combattants australien
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu'elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l'installation d'éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément. Et potentiellement menacer l'intégrité des dépouilles encore présentes sur les lieux.
➽ VIDEO. Pas-de-Calais : L'Australie attend des explications au sujet d’un projet d’éoliennes sur un site de 1914-1918 (08/11/2017)
http://www.20minutes.fr/societe/2165199-20171108-video-calais-australie-attend-explications-sujet-projet-eoliennes-site-1914-1918
HISTOIRE - En 1917, des milliers de soldats australiens sont morts sur le champ de bataille où doivent être construites des éoliennes…
Des éoliennes doivent être construites sur un champ de bataille de 1917 par le groupe Engie Green.
L’Australie s’en émeut, parce que des dépouilles de soldats restent enterrées en ce lieu.
L’Australie a annoncé, ce mercredi, qu’elle allait demander des clarifications à la France au sujet d’un projet d’éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d’Australiens ont péri en 1917. Le mois dernier, 20 Minutes dévoilait ce projet mené par le groupe Engie Green. L'information a traversé les océans.
Un reportage sur une chaîne australienne
Cette annonce est intervenue au lendemain de la diffusion d’un reportage de la chaîne Sky News (le BFMTV australien) faisant, à son tour, état de ce projet d’ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt, dans le Pas-de-Calais.
>> A lire aussi : Quand un projet d'éoliennes empiète sur un lieu de mémoire de la Guerre 14-18 dans le Pas-de-Calais
C’est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Des dizaines de milliers de morts
Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient tous volontaires côté australien. Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd’hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué qu’il contacterait Paris au sujet du projet d’éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n’ont pas été retirées du champ de bataille. Il en reste entre 3 et 4.000.
> A lire aussi : Pourquoi des soldats de la guerre 14-18 n'auront peut-être jamais de sépultures
« Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet, a-t-il dit. Les Français, comme les Australiens, comprennent l’importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol ».
Récupération des dépouilles
« L’Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français », a-t-il ajouté.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu’elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l’érection d’éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément.
Au total, ce sont 46.300 Australiens qui sont tombés en France pendant la Première Guerre Mondiale.
L’Australie a annoncé, ce mercredi, qu’elle allait demander des clarifications à la France au sujet d’un projet d’éoliennes sur un champ de bataille où des milliers d’Australiens ont péri en 1917. Le mois dernier, 20 Minutes dévoilait ce projet mené par le groupe Engie Green. L'information a traversé les océans.
Un reportage sur une chaîne australienne
Cette annonce est intervenue au lendemain de la diffusion d’un reportage de la chaîne Sky News (le BFMTV australien) faisant, à son tour, état de ce projet d’ériger plusieurs éoliennes entre les villages de Bullecourt et Riencourt, dans le Pas-de-Calais.
>> A lire aussi : Quand un projet d'éoliennes empiète sur un lieu de mémoire de la Guerre 14-18 dans le Pas-de-Calais
C’est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.
Des dizaines de milliers de morts
Les soldats qui ont combattu lors de ces deux batailles étaient tous volontaires côté australien. Environ 10.000 sont morts ou ont été blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands. Encore aujourd’hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.
Le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan, a indiqué qu’il contacterait Paris au sujet du projet d’éoliennes, qui inquiète certains descendants de soldats australiens car toutes les dépouilles n’ont pas été retirées du champ de bataille. Il en reste entre 3 et 4.000.
> A lire aussi : Pourquoi des soldats de la guerre 14-18 n'auront peut-être jamais de sépultures
« Je parlerai avec mon homologue français pour obtenir des clarifications à ce sujet, a-t-il dit. Les Français, comme les Australiens, comprennent l’importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol ».
Récupération des dépouilles
« L’Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français », a-t-il ajouté.
Sky News explique que les activités agricoles actuellement menées sur le site du champ de bataille ne dérangent pas les associations de descendants de victimes en ce qu’elles restent superficielles. Mais la chaîne observe que l’érection d’éoliennes impliquerait de creuser la terre beaucoup plus profondément.
Au total, ce sont 46.300 Australiens qui sont tombés en France pendant la Première Guerre Mondiale.
➽ Dans le nord de la France, un projet d’éoliennes sur un site de 1914-1918 inquiète les descendants des victimes (08/11/2017)
https://parismatch.be/actualites/societe/89075/nord-france-projet-eoliennes-site-1914-1918-polemique-descendants-victimes
La société Engie Green prévoit d’ériger plusieurs éoliennes sur un champ de bataille de la Première guerre mondiale.
C’est un projet écologique qui risque de rencontrer plus d’un obstacle.
Un reportage diffusé ce mardi 7 novembre sur la chaîne américaine Sky news révèle que le groupe Engie Green a pour projet d’ériger plusieurs éoliennes dans des villages du nord de la France. Un projet ambitieux alors que ces terres du Pas-de-Calais sont un ancien champ de bataille où des milliers de combattants Australiens ont péri en 1917. La nouvelle a rapidement suscité l’inquiétude de certains descendants des soldats australiens, toutes les dépouilles n’ayant pas été retirées du champ de bataille.
Au lendemain de la diffusion du reportage, le ministre australien des Anciens combattants Dan Tehan a annoncé qu’il contacterait Paris afin d’obtenir des « clarifications » au sujet de ce projet écologique. Le Premier ministre lui-même a été invité à « intervenir de toute urgence pour mettre fin à la profanation des sépultures de soldats australiens », rapporte Sky News.
Site historique
Bullecourt et Riencourt. Si ces noms de villages ch’tis ne vous disent peut-être rien, ils sont pourtant des symboles de la guerre 14-18. C’est dans ce secteur, où plusieurs divisions britanniques et australiennes ont tenté en 1917 de briser la ligne allemande de Hindenburg (entre Arras et Soissons), que le groupe Engie Green entend installer une ferme éolienne. Or, environ 10 000 soldats volontaires côté australien sont morts ou ont été blessés en ces lieux, tout comme 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands, rapporte l’AFP. Encore aujourd’hui, Bullecourt reçoit la visite d’Australiens qui viennent rendre hommage à leurs défunts.
« Les Français, comme les Australiens, comprennent l’importance de cette terre et ont le plus grand respect pour le sacrifice fait par les Australiens sur leur sol », a déclaré le ministre australien des Anciens combattants. « L’Australie a une relation de travail étroite avec le gouvernement français au sujet de la récupération des dépouilles des Australiens sur les champs de bataille français », a-t-il ajouté.
Dépouilles protégées
Si jusqu’à présent, les activités agricoles – à condition d’être superficielles – étaient autorisées sur ce site de la Première guerre mondiale, les associations de descendants de victimes mettent le holà face au projet d’Engie Green. En effet, l’érection de plusieurs éoliennes impliqueraient de creuser d’énormes trous dans une terre qui recouvre encore plusieurs dépouilles…
👉 Pas-de-Calais (I) : Eoliennes et champ de bataille australien de Bullecourt (08/09/2017)
👉 Pas-de-Calais (II) : Des pales au pied du mémorial ? Riverains et élus sonnent la charge (05/11/2017)