Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 11 juillet 2018

Indre-et-Loire : Dix éoliennes en projet sur les hauteurs du Petit-Pressigny


https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/le-petit-pressigny/dix-eoliennes-en-projet-sur-les-hauteurs-du-petit-pressigny

Ce sont au maximum dix éoliennes d’une hauteur de 200 mètres que la société WindVision souhaiterait installer au sud de la commune du Petit-Pressigny.

Au maximum, elles seraient au nombre de dix, installées sur la commune du Petit-Pressigny. WindVision, groupe belge spécialisé dans la production d’énergie renouvelable, est en train de conduire une étude de faisabilité pour implanter un parc éolien au sud du territoire communal. Elles se situeraient entre 1,5 et 2 km du village du Petit-Pressigny, sur quatre parcelles, dont l’une est limitrophe de la commune de Chaumussay à l’est et l’autre à celle de Charnizay à l’ouest. Leur répartition se ferait sur une distance estimée de 7 km de l’est à l’ouest.


“ Le projet pourrait se faire pour la fin de l’année 2021 ” 


WindVision envisage d’implanter des aérogénérateurs d’électricité de dernière génération de 3 MW chacun, d’une hauteur de 200 mètres. Le coût de l’étude est estimé à 200.000 €, le coût total par mégawatt d’environ un million d’euros. Cela porte le montant de l’investissement total de ce parc de dix éoliennes entre 30 et 40 millions d’euros.

« Nous n’en sommes qu’aux prémices du projet sur une zone potentielle », indique Flora Pastre, chef de projet chez WindVision. Pour la filiale française basée à Reims, le site du Petit-Pressigny fait partie des 43 communes du département « propice à l’accueil d’un projet éolien ». WindVision a déjà rencontré la mairie du Petit-Pressigny en mars 2017, puis a noué le contact avec les propriétaires et exploitants de la zone d’étude. En octobre 2017, elle a tenu une réunion publique. Ce début de mois de juillet, elle a organisé des permanences publiques dans les communes du secteur. « Sans accord des propriétaires et exploitants, il n’y aura pas de projet », résume Flora Pastre. La société sait qu’un projet éolien soulève un vent de contestation parmi la population locale (lire ci-dessous).


« On a commencé les études qui vont durer un an et demi environ, sur la zone et jusqu’à 20 km autour. On connaîtra les résultats de cette étude en fin d’année. Le projet pourrait se faire pour la fin de l’année 2021 », poursuit la chef de projet.


Pour l’heure, WindVision est en phase de communication avec la population de la commune et du territoire. Elle a créé un « classeur citoyen » qu’elle laisse à disposition du public dans les mairies du Petit-Pressigny, de Chaumussay, Charnizay, La Celle-Guénand, Le Grand-Pressigny, Bossay-sur-Claise, Boussay et Preuilly-sur-Claise, où elle a tenu des permanences publiques. « On souhaite que les gens se positionnent pour ou contre mais de façon informée », indique Flora Pastre. WindVision envisage également la mise en place d’un financement participatif « avec des annuités de 5 % ».


••• Des habitants s’opposent aux éoliennes en créant l’Apep


Apep pour association de protection de l’environnement pressignois.

Après avoir assisté à une réunion publique organisée par la société WindVision en mars dernier, des habitants Petit-Pressignois ont créé l’Apep pour faire entendre leur opposition. « On travaille sur le sujet depuis le mois de mai, précisent Jean-François Cron et André Guyomarch, membres de l’association. Il nous faut le temps de comprendre ce problème. On veut informer la population sur ce qui va se passer réellement pour contredire ce que communique WindVision. » Comme beaucoup d’habitants du village, ils ne sont pas experts en matière d’éolienne mais ils ont une crainte partagée par la cinquantaine d’adhérents à l’Apep. « C’est l’impact de ces éoliennes chez nous. Nous n’avons pas d’industrie mais quelques agriculteurs et le tourisme. Des étrangers s’installent ici car ils ont un coup de cœur pour le village. » Pour André Guyomarch, le parc éolien, c’est « le massacre de notre paysage, de notre art de vivre, mais aussi de la faune et de l’humain ». L’Apep réfute l’argument économique mis en avant par le développeur d’éoliens sur la fiscalité locale. « La commune peut toucher des subsides mais les biens immobiliers vont être dépréciés et les taxes foncières vont suivre ». La constitution de l’association leur permettra d’ester en justice si besoin. « On verra, en fonction de la réponse du préfet, on déposera un recours », disent-ils. Dans cette commune de 300 habitants, l’Apep compte fédérer au moins 200 d’entre eux. Elle va écrire aux élus mais aussi à des personnalités comme le généticien Axel Khan, enfant du village, ou Stéphane Bern. « Il a lancé un loto du patrimoine qui va sauver l’église de La Celle- Guénand. C’est juste à côté. Ces éoliennes auront un impact négatif sur notre patrimoine. »

> Sur Facebook : « Association pour la Protection de l’Environnement Pressignois - APEP » ; courriel : info.apep37@gmail.com.