Extrait :
Les causes du mal
Le 29 octobre 2004, à Cologne, Angela Merkel avait déclaré : « À la longue, il y aura tellement de profiteurs de l’énergie éolienne qu’il deviendra impossible de trouver de majorité pour en limiter le développement ».
Cette “foi” dans le développement des renouvelables est le cœur du problème. Elle contraint à une fuite en avant et à une mutualisation des difficultés (par des interconnexions toujours plus denses). Les succès annoncés se chiffrent en records de capacités installées sans en mesurer l’intérêt pour la collectivité. La finance s’est engouffrée par un effet d’aubaine dans ce phénoménale marché sur le dos des consommateurs / contribuables.
Mais cet empilement de moyens n’a toujours pas montré sa “valeur ajoutée” au système électrique.
Les Français ne se rendent pas compte que la convergence de l’idéologie quasi-religieuse des renouvelables et la fausse “concurrence subventionnée” imposée par la Commission européenne fragilisent les fondements économiques, technologiques, et humains de ce “service” fondamental qu’est la production d’électricité.
Le pari fou d’une transition énergétique fondée sur les énergies intermittentes, et notamment l’éolien et le photovoltaïque, est voué à l’échec en raison de la confusion monstrueuse entre productions pilotables et intermittentes. Il faudra probablement attendre des pénuries et des pannes catastrophiques pour ouvrir les yeux de nos contemporains.
Après plus de 15 ans d’orientation idéologique, la transition énergétique en France, centrée à tort surtout sur l’électricité, produit des résultats opposés à ceux qui étaient attendus sur la réduction des coûts, la sécurité d’approvisionnement et l’environnement.
L’Europe riche et frileuse se précipite vers sa ruine en se prosternant devant les chimères des énergies renouvelables.