Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

vendredi 13 juillet 2018

Yonne : Vézelay menacé par des éoliennes !



Vezelay menacé par des éoliennes !
Après le Mont Saint Michel, Chartes, et des dizaines de sites français emblématiques qui font partie des plus grandes merveilles du monde, c'est au  tour de la basilique de Vézelay d'être attaquée par des promoteurs éoliens, véritables vautours  du patrimoine qui pour de l'argent osent vouloir  saccager ce site. 

- Honte au ministre de l'environnement Nicolas Hulot  et à ses service qui les encouragent


- Honte aux dirigeants et aux représentants nationaux qui cautionnent ces massacres 


-  Honte aux élus qui font passer leurs intérêts locaux avant l'intérêt national


- Honte aux partis écologistes complètement aveuglés, cramponnés à des idéologies et qui acceptent ce massacre au lieu d'aider les citoyens bénévoles  voulant simplemnt sauver la France.


Jean-Louis Butré

Président de la Fédération Environnement Durable 

                                                                                             

Communiqué de Presse : de l'Association pour la défense du patrimoine naturel du Morvan

VEZELAY Menacé,

Saint Agnan, le 10 juillet 2018

Le saviez-vous, Vézelay est menacé. Menacé de voir disparaitre un des éléments constituant la spiritualité du lieu. Vézelay est un site reposant sur plusieurs piliers : sa basilique, le village construit à ses pieds et l’écrin paysager au sein duquel s’exprime le tout.

En plein dans l’axe majeur de Vézelay, au sud est... des éoliennes de plus de 220 mètres !  Au nom du vent qui serait une « énergie gratuite et renouvelable », des industriels, financiers veulent implanter des structures industrielles de très grande hauteur, en mouvement, (bucoliquement appelées éoliennes) et ceintes de lumières rouges clignotantes.  Ces monstres hors d’échelle viendraient rompre l’harmonie d’un paysage, écrin depuis des siècles d’un ensemble d’art roman unique, empreint d’une grande spiritualité qui repose pour partie sur le paysage. De nuit comme de jour, la magie du lieu serait estompée par ces machines capables à elles seules de faire disparaitre le paysage.

Le paysage est aujourd’hui menacé comme jamais il ne l’a été au cours du millénaire passé :
  • L’éolien confisque les paysages. Il produit un effet de polarisation du regard qui tend à faire disparaitre du champ de vision tout autre élément.
  • L’éolien par sa verticalité hors d’échelle crée une vision où l’horizon devient une ponctuation rétrécie focalisée sur un élément industriel, véritable intrus sans sens ni fonction utile.
  • Véritable contresens de valeurs entre spiritualité millénaire et profits financiers à court termes.
  • L’éolien procède par colonisation. Constatons qu’une fois la première machine posée, la voie est ouverte pour d’autres déploiements. Ce n’est pas un procès d’intentions, mais un constat.
  • Nous le constatons la nuisance dépasse largement la parcelle où ces machines se dressent. L’éolien par son gigantisme investit ce bien collectif, il nous vole notre patrimoine commun, le paysage.
Outre les paysages, ce sont les biotopes forestiers, qui reçoivent ces machines, qui sont durablement atteints. Avec le chantier de mise en place c’est la faune qui en subit les conséquences. Avec l'exploitation ce sont les oiseaux et chauve-souris qui se trouvent menacés. Avec l’activité ce sont les infrasons qui se diffusent. Or à ce jour, personne n’est en mesure d’en apprécier l’impact tant sur les hommes que sur les animaux.

Avec pour alibi la production d'énergie renouvelable, ces « prometteurs, promoteurs » éolien n’ont qu’un seul objectif : le profit financier. Leurs équilibres économiques proviennent en majeur partie non du vent, mais des subventions financées par les citoyens, imposées par l’administration publique. Dans le cas du projet de St Léger Vauban, ce sont plus de 55% du chiffre d’affaire qui proviendrait de tarifs subventionnés ! Notons qu’une fois le projet autorisé, celui-ci est régulièrement revendu « sur plan » à des sociétés financières, dont chacun ignore la pérennité. La question resterait donc entière pour financer le démantèlement au terme de l’exploitation. Là encore ces projets n’apportent aucune réponse !

Pourtant l’UNESCO classe Vézelay comme une entité ayant une valeur universelle exceptionnelle.

Alors il nous appartient à tous de défendre au-delà de nos points de vue individuels, un site dont nous sommes les dépositaires. Ce site nous donne des droits sur l’instant, mais surtout des devoirs de sauvegarde de ce patrimoine pour partie paysager.

Morvent en Colère

L’histoire se répète - extrait d’un article paru dans le Parisien le 4 novembre 2000  STAVISKY, LE ROI DES ESCROCS, avait une conviction : « Toutes les consciences sont achetables, il suffit d'y mettre le prix. » Dans les années 1928-1929, c'était la ruée sur les actions qu'on achetait et revendait le jour même. Stavisky créait des sociétés fantômes. Aussitôt l'argent des souscripteurs naïfs encaissé, ces mêmes sociétés disparaissaient.

Contact PresseChristophe NORMIER 
MorVent en ColèreAssociation pour la défense du patrimoine naturel du Morvan des Grands Lacs (association loi 1901 n° W581000786)
Mairie
58230 SAINT-AGNAN
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Archives : 

26/04/12 : Patrimoine et éoliennes : après le mont Saint-Michel, Vézelay ?
Dans les relations qui se tendent entre les porteurs de projets éoliens et les défenseurs du patrimoine, ces derniers viennent de marquer un point important avec la décision d'abandonner le projet d'installation de plusieurs éoliennes de grande taille à Argouges, dans la Manche (voir notre article ci-contre du 21 mars 2012). Ces installations auraient en effet été nettement visibles depuis le mont Saint-Michel. La menace d'un retrait de ce site exceptionnel de la liste du patrimoine mondial de l'Unesco a joué un rôle décisif dans la décision de renoncer au projet. Mais le site n'est pas forcément tiré définitivement d'affaire. Dans un courrier du 14 avril adressé au Premier ministre, huit associations regroupées au sein du "G8 du patrimoine" - dont Patrimoine Environnement, La Demeure historique, Vieilles Maisons françaises, Sauvegarde de l'art français... - s'inquiètent en effet d'un autre dossier.
A la suite de l'affaire d'Argouges, un périmètre d'exclusion serait en cours de mise en place, interdisant la présence d'éoliennes à moins de 40 km à l'ouest et à l'est du mont, mais seulement de 20 km au sud. Or, un projet de zone de développement éolien (ZDE), porté par la communauté de communes d'Antrain est en cours d'examen par la préfecture d'Ille-et-Vilaine. Selon les signataires, ce projet "comporte 46 éoliennes de près de 150 mètres de hauteur implantées sur des collines de 90 à 100 mètres d'altitude et situées, semble-t-il, entre 22 et 24 km du mont, soit au-delà des 20 km [...]". Dans son courrier, le G8 souhaite donc attirer à nouveau l'attention du Premier ministre "sur la menace qui continuerait ainsi à peser sur le mont Saint-Michel, de nature à porter atteinte à son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.
Trois projets autour de Vézelay
La menace du déclassement est également au cœur d'un nouveau dossier : celui des projets d'éoliennes autour du site de Vézelay, inscrit en 1979 au patrimoine mondial. Après avoir échoué à empêcher un premier projet à Joux-la-Ville (Yonne), au nord-est de la célèbre colline, le G8 du patrimoine a saisi François Fillon, dans un courrier du 16 avril, de deux autres projets encore en gestation. Les éoliennes du projet d'Arcy-sur-Cure, à quelques kilomètres au nord de Vézelay, seraient ainsi visibles de plusieurs endroits de la ville haute. Un second projet - qualifié de "très inquiétant" - concerne le site de Tannay, une commune située dans la Nièvre mais seulement à une vingtaine de kilomètres de Vézelay. Le G8 estime que "les pales seraient parfaitement visibles derrière la silhouette de Vézelay et de ses édifices, depuis la Croix-Montjoie, le lieu d'où les pèlerins découvraient la colline sur leur chemin de Saint-Jacques". A noter : Tannay possède d'ailleurs elle-même une collégiale du 13e siècle, certes moins renommée que Vézelay mais classée monument historique en 1840, l'année même où Prosper Mérimée chargeait Viollet-le-Duc de restaurer la célèbre basilique.
Aux arguments désormais bien affûtés - risque de retrait du site de la liste du patrimoine mondial, impact négatif sur l'activité touristique "principale ressource économique de la région"... -, le G8 en ajoute un autre, plus spécifique au site. L'Etat et les collectivités territoriales sont en effet en train d'investir des sommes importantes pour la création d'un "grand site du Vézelien", annoncée lors de la visite du président de la République à Vézelay en septembre 2010.
Enfin, les signataires de la lettre ont forcément en tête, même s'ils ne l'évoquent pas, une décision récente concernant une autre abbaye bourguignonne. En novembre dernier, la préfète de la région Bourgogne - s'appuyant notamment sur un avis défavorable du responsable du service territorial de l'architecture et du patrimoine (Stap) - a en effet rejeté le permis de construire d'un parc de neuf éoliennes qui devaient être implantées à moins de 5.000 mètres de l'abbaye de Fontenay, elle aussi inscrite au patrimoine mondial. L'un des considérants de l'arrêté indiquait notamment que le classement par l'Unesco "traduit la valeur exceptionnelle de ce lieu sacré et qu'il ne doit pas être remis en cause par l'implantation à sa proximité d'éléments en contradiction avec l'esprit des lieux" (voir notre article ci-contre du 31 janvier 2012).