Pour expliquer sa position, Isabelle de Gontaud-Biron évoque notamment « la gêne occasionnée pour la migration annuelle des oiseaux comme les oies, la peur que cela engendre chez les animaux, mais aussi le bruit, la nuisance visuelle, les massifs de béton, les chemins de service que l’on ne voit pas, etc. »
Son fils, Jeraud, qui exploite les terres du domaine de Rezay, ne voit dans cette implantation « qu’une affaire financière. Aucune machine n’est fabriquée en France. Il n’y a pas de mesures. Pourquoi ne pas développer le photovoltaïque ? En tout cas, chez nous, la société JP2E a essuyé un refus et, à ce que je sais, aucun propriétaire foncier et aucun chasseur n’ont donné leur accord pour des implantations. »
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04/05/18 : Indre : Mâron : Parc éolien : le projet se précise
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/maron/parc-eolien-le-projet-se-precise
Baisse des dotations de l’État, suppression de la taxe d’habitation, disparition des réserves parlementaires, etc. Dominique du Crest et Jean-Claude Ballon, maires des communes de Sassierges-Saint-Germain et Mâron, s’interrogent. « Sur le budget communal, c’est une baisse qui se chiffre entre 50.000 et 70.000 €, constatent-ils, alors que, dans le même temps, les charges augmentent. » Avec leur conseil municipal respectif, ils cherchent des solutions pour combler cette baisse de ressources. « Un parc éolien est une possibilité, estiment-ils. Une éolienne, c’est 20.000 € de revenus par commune, chaque année. Ce qui représente 6 % du budget de fonctionnement. A la livraison, les communes concernées se voient également attribuer une somme non négligeable destinée à financer des projets liés à l’énergie électrique. De plus, pour les propriétaires-exploitants des terrains sur lesquels sont implantées les éoliennes, c’est 9.000 € annuels assurés. L’implantation nécessite un quart d’hectare. Et tout cela est assorti d’un bail de 41 ans, avec remise en état du terrain, à la fin de l’exploitation. »
La construction d’un parc éolien rejoindrait la volonté de Châteauroux Métropole de s’inscrire dans une politique énergétique ambitieuse. Les élus se sont d’ailleurs prononcés favorablement sur le projet des deux communes.
Première éolienne en 2023 ?
L’étude a été confiée à société JP Énergie Environnement (JPEE). Le nombre d’éoliennes n’est pas encore arrêté mais « pratiquement l’intégralité » de la commune de Mâron est éligible alors que seule la partie Nord de Sassierges est concernée.
Le calendrier se précise. « JPEE rencontre actuellement les propriétaires exploitants, plus certains riverains et voisins, révèlent les deux maires. Les négociations sont en cours et certains accords sont déjà intervenus. Ensuite, en fonction des accords, sera lancée l’étude technique qui devrait durer un an. » Un plan de communication sera ensuite élaboré pour les deux communes et un cabinet indépendant sera mandaté. « Nous voulons associer la population jusqu’à la décision finale qui, dans tous les cas, sera prise par les conseils municipaux. »
Puis viendra le temps de l’enquête publique, suivie de la décision du préfet. Si celle-ci est positive, la première éolienne du parc Mâron - Sassierges-Saint-Germain pourrait être mise en service, en 2023.
27/03/18 : Indre : Deux projets éoliens à Mâron et Sassierges-Saint-Germain
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/maron/deux-projets-eoliens-a-maron-et-sassierges-saint-germain
Le conseil communautaire de l'agglomération de Châteauroux, qui se réunira vendredi 30 mars, devrait approuver les deux projets de cinq éoliennes sur les communes de Mâron et Sassierges-Saint-Germain.
Dans sa présentation du conseil communautaire qui se tiendra vendredi 30 mars à l'hôtel de ville de Châteauroux, le président Gil Avérous a annoncé que la communauté d'agglomération donnerait un avis favorable à l'implantation d'un parc éolien sur les communes de Mâron et de Sassierges-Saint-Germain. "Deux communes qui sont en dehors de l'espace aérien de l'aéroport Marcel-Dassault", souligne le président.
Dix éoliennes de trois mégawatts
C'est la société JP Energie Environnement (JPEE), spécialisée dans le développement des projets éoliens et photovoltaïques, qui a réalisé un diagnostic technique sur ces deux communes, avec une étude de faisabilité en cours. Le projet porte sur l'implantation de cinq éoliennes de trois mégawatts sur chacune de ces communes.
Il sera donc proposé aux élus communautaires de donner leur aval pour l'étude, avec les communes concernées, d'un montage financier permettant à ces dernières de bénéficier de retombées fiscales liées à ces implantations. Ce projet est soumis à la décision du préfet de l'Indre : en octobre dernier, celui-ci avait en effet refusé le projet d'un parc éolien à Montchevrier.
Dix éoliennes de trois mégawatts
C'est la société JP Energie Environnement (JPEE), spécialisée dans le développement des projets éoliens et photovoltaïques, qui a réalisé un diagnostic technique sur ces deux communes, avec une étude de faisabilité en cours. Le projet porte sur l'implantation de cinq éoliennes de trois mégawatts sur chacune de ces communes.
Il sera donc proposé aux élus communautaires de donner leur aval pour l'étude, avec les communes concernées, d'un montage financier permettant à ces dernières de bénéficier de retombées fiscales liées à ces implantations. Ce projet est soumis à la décision du préfet de l'Indre : en octobre dernier, celui-ci avait en effet refusé le projet d'un parc éolien à Montchevrier.