Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 12 mai 2018

Aisne : Les projets éoliens qui ont le vent en poupe dans le Soissonnais 😡😡


Deux nouveaux projets d’implantation d’éoliennes, à Cuffies-Crouy et à Tartiers, sont en train d’avancer. Deux autres sont étudiés à Ambleny et Selens, près de Morsain.

1 - L’extension est en bonne voie du côté de Cuffies (😠)
La société Innovent (promoteur) prévoit une extension du parc éolien de Leury sur le village voisin de Cuffies avec trois moulins. Le permis de construire doit être déposé bientôt. « Innovent m’avait parlé d’un dépôt du permis fin avril. Depuis je n’ai plus de nouvelles », précise Jean-Pierre Corneille, le maire de Cuffies. Toujours est-il que les élus ont voté une délibération favorable, début avril, pour que les pales puissent surplomber le Vieux-Chemin-de-Leury, un axe
communal. L’élu de gauche ne cache pas que c’est sa « fibre écolo » qui l’a guidé dans son choix. Mais il tient à rassurer sa population : « L’éolienne la plus proche sera implantée à 900 mètres des habitations contre 500 mètres dans le projet initial présenté il y a huit ans. » (😡😡)

Sur ce, un cultivateur habitant Clamecy, mais possédant une aire de stockage pour ses betteraves à Crouy, a fait savoir à Innovent qu’il acceptait l’installation d’un aérogénérateur. Le maire de Crouy, Daniel Moitié, l’a appris lors d’un coup de téléphone d’Innovent : « Ce serait intéressant pour le promoteur car il n’aurait que 200 mètres de câbles à tirer, puisque le terrain du cultivateur se situe en face des éoliennes déjà installées, le long de la D1. À titre personnel, je n’ai rien contre, mais mon conseil doit se prononcer et ça risque de barder à l’Agglo. »

2 - À Tartiers, les choses sérieuses commencent
Vers Tartiers, cinq éoliennes sont sérieusement envisagées. « Pour l’instant, nous menons des études jusqu’à la fin de l’année. Il faudra encore ensuite quelque temps avant de déposer le permis de construire », explique le cogérant de la société Ventis Pierre Mat. Actuellement, la mairie de Tartiers et les propriétaires des terrains concernés ont été contactés et ont donné leur accord. (😡) « Nous avons installé ensuite un mât de mesure afin d’évaluer plus précisément le potentiel éolien, les couloirs de migrations des oiseaux, etc. », explique le responsable de la société. Au maximum, 6 éoliennes pourraient être érigées sur ce site.
La société a effectué également des démarches sur les communes de Nouvron-Vingré et Cuisy-en-Almont. Aucune suite favorable n’a été donnée pour le moment par les deux municipalités.


3 - À Ambleny, une première rencontre mais rien de plus
Deux parcs de 4 éoliennes ou un seul de 6. Voici les limites maximales du projet étudié par la société Enertrag sur le territoire de la commune d’Ambleny. Une première rencontre a eu lieu avec les élus de la commune, sur laquelle se trouvent les terrains, mais aussi des villages qui seraient impactés par le projet : Montigny-Lengrain, Laversine, Cutry, Pernant, Dommiers… Pour le moment, le conseil municipal d’Ambleny ne s’est pas prononcé sur le sujet et aucune étude n’est commencée.


4 - Morsain rejette le projet, Selens l’accepte
Les positions sont radicalement opposées au sujet du parc éolien que la société Elément veut ériger sur les communes de Morsain et de Selens. Alors que la mairie de Selens s’est prononcée favorablement (😠), le conseil municipal de Morsain a voté contre (😊) le 21 février. « Six élus étaient contre, un était pour, et quatre autres, dont moi-même, se sont abstenus, car nous pouvions être partie prenante, détaille Jean Cintrat, maire de Morsain. L’essentiel des opposants veut éviter que le paysage ne soit perturbé par ces grands mâts. D’autres ont aussi émis des considérations personnelles. »
Quoi qu’il en soit, ce projet clivant n’en est pour l’instant qu’à l’état embryonnaire, comme le précise un salarié du promoteur : « Il y a une étude de faisabilité, mais tant qu’elle n’est pas achevée, nous ne pouvons déterminer s’il y aura des éoliennes ou non et surtout combien ».


En matière d’information, des vents contraires
Des sociétés, à l’image de Ventis, qui mène le projet de Tartiers, communiquent plutôt bien sur leurs chantiers : coût, hauteur de mât, etc. Les données ne sont pas cachées. Dans d’autres cas, les échanges sont plus limités. L’entreprise Innovent, qui gère le parc de Leury, est difficilement joignable. Sans doute la crainte de manifestations hostiles. Il est compliqué de parler aux cultivateurs qui acceptent l’éolien sur leurs terres. Même les élus ont du mal à s’informer. Dans le cas du projet d’éolienne de Crouy, le maire Daniel Moitié a eu vent de l’affaire car Innovent lui a téléphoné : « Mes conseillers ne sont pas au courant. J’ai su cela il y a trois semaines. »