Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

vendredi 25 mai 2018

Évaluation du bruit éolien et décibels pondérés A

http://fr.friends-against-wind.org/realities/evaluation-du-bruit-eolien-et-dba

Le “repowering” serait dispensé d’étude d’impact pour la raison que les éoliennes modernes seraient de moins en moins bruyantes !

Question n° 345 de Jean-Pierre Riou concernant l’évaluation du bruit éolien et les décibels pondérés A dans le débat sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) :
— Commission nationale du débat public (CNDP)
Lors de l’élaboration du rapport sur « L’impact sanitaire du bruit généré par les éoliennes » de mars 2008 par l’Agence française de sécurité sanitaire (AFSSET), l’ADEME indiquait la valeur de 101 dBA (décibels pondérés A) comme représentative de l’impact acoustique des éoliennes (page 69 du rapport).
Tous les calculs d’impact de ce rapport ont d’ailleurs été effectués sur cette base de 101 dBA. Dans les années qui ont suivi, les modèles d’éoliennes les plus généralement implantés (type Vestas V90, 2 MW) avaient une puissance acoustique de 104 dBA.
À l’heure actuelle, la fiche technique de la nouvelle Vestas V90, 3 MW spécifie une puissance acoustique de 107 dBA.
En acoustique, chaque augmentation de 3 décibels correspond au doublement de la source sonore, la pondération A rend compte de ce que l’oreille perçoit.

Les lois de l’acoustique L(r) = Lw − 11 − 20 log r + ID montrent d’ailleurs que l’impact d’une telle éolienne à 1500 m n’est pas anodin :
L(1500 m) = 107 dBA − 11 − 20 log 1500 = 32,5 dBA
alors que la réglementation sur le bruit de voisinage, dont les éoliennes sont dispensées, caractérisent l’infraction de l’émergence d’un bruit particulier dès le seuil de 30 dBA).
Ce qui explique d’ailleurs que le rapport de l’Académie de médecine du 9 mai 2017 affirme :
« Toutes les données de la littérature concordent pour souligner l’effet très négatif du bruit sur le sommeil. De fait, les troubles du sommeil représentent sans doute la doléance la plus constante des riverains. Ils sont d’ailleurs objectivés par les enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil. Ces études concluent qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km le bruit émis par les éoliennes perturberait la qualité du sommeil ».
Pourtant, les dispositions envisagées pour faciliter le repowering dispensent d’étude d’impact ce remplacement par des éoliennes plus puissantes au prétexte que les éoliennes plus modernes et plus puissantes seraient moins bruyantes, tandis que cet historique montre à l’évidence le contraire.
Ma question au maître d’ouvrage est donc : dans la mesure où ce sont les décibels pondérés A qui évaluent le bruit audible, est-ce la première évaluation de l’ADEME qui avait elle minimisé la puissance acoustique réelle des éoliennes de l’époque, ou bien est-ce actuellement que cette puissance est insuffisamment prise en compte ?