Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 29 mai 2018

Indre-et-Loire : les projets d’éoliennes divisent au pays des châteaux

http://www.leparisien.fr/societe/indre-et-loire-les-projets-d-eoliennes-divisent-au-pays-des-chateaux-28-05-2018-7739901.php

Le département est l’un des derniers en France à ne compter aucune éolienne. Mais plusieurs projets sont à l’étude au grand dam d’élus locaux.

Les éoliennes de Bridoré pourraient bien être les premières dans le sud de la Touraine, qui compte moult châteaux et parcs. Si le département d’Indre-et-Loire est sans doute celui qui abrite le plus de monuments au mètre carré, c’est aussi l’un des derniers en France à ne compter aucune éolienne.


« On peut pourtant mêler l’ancien et le moderne, clame Christian Baritaud, maire de Bridoré, fervent défenseur des énergies renouvelables. A Paris, la tour Eiffel a bien été implantée en vue de monuments classés ! »


Un projet de 5 machines porté par la société Soleil du midi devrait voir le jour prochainement dans un bois de sa commune.


Non loin de là, à Brizay, le conseil municipal a validé un autre projet compris entre 4 et 8 éoliennes.


«On ne peut pas brader notre paysage pour des impôts»

Dans le département limitrophe de la Vienne, c’est le projet de Nueil-sous-Faye qui fait bondir Hervé Novelli, maire de Richelieu et ancien secrétaire d’Etat au Tourisme : « Conçue au XVIIe, ma ville compte 103 monuments classés intra-muros. Si les éoliennes se font, on les verra depuis le parc. Qui viendra encore le visiter ? Je ne souhaite pas un encerclement de ce patrimoine.»

L’élu, qui a porté l’affaire en justice, craint surtout un « appel d’air » pour d’autres, d’autant plus que les investisseurs promettent des retombées fiscales substantielles aux élus locaux.



« Je ne suis pas contre les énergies renouvelables, au contraire, mais il faut un cadre, poursuit l’ancien ministre. On ne peut pas brader notre paysage pour des impôts. »