Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

dimanche 6 mai 2018

Creuse : Feu rouge pour les éoliennes sur les Monts de Guéret

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/feu-rouge-pour-les-eoliennes-sur-les-monts-de-gueret-1525511595

La préfecture de la Creuse refuse le projet de six éoliennes entre Lépinas et Sainte-Feyre. Cela faisait plus de 15 ans que la société Boralex l'avait lancé.


Il n'y aura pas d'éoliennes sur les Monts de Guéret. Le préfet de la Creuse vient de rejeter le projet déposé par la société Boralex, elle souhaitait installer six mâts sur les communes de Sainte Feyre, Lépinas, Peyrabout et Savennes. Le premier projet, qui comprenait une dizaine d'éoliennes, avait été déposé il y a plus de 15 ans.

"Ca ne me surprend pas puisqu'on n'avait plus de nouvelles depuis presque quatre ans", raconte le maire de Peyrabout.

Ce projet avait notamment fait l'objet d'études environnementales, un couloir migratoire passe par là. Les éoliennes auraient pu perturber des oiseaux comme la grue cendrée (lors des migrations), mais aussi des espèces protégées comme le milan royal. De plus, avec une hauteur de 150 mètres de haut, les éoliennes auraient été trop visibles sur les crêtes des monts de Guéret, celà aurait dénaturé le paysage.

"Pour une petite commune rurale en grande difficulté c'était une opportunité, environ 12.000 euros par an pour deux éoliennes", regrette un peu le maire de Lépinas. (😡)


Les élus des quatre communes sont partagés sur cette décision. Amoureux des beaux paysages, certains déplorent tout de même le manque à gagner. La société Boralex n'a pas encore annoncé si elle allait déposer une nouvelle version de son projet. Le maire de Peyrabout n'y croit guère : "je pense que l'affaire est classée", dit Jean-Pierre Brignoli. Il ajoute : "Personne ne veut des éoliennes, personne ne veut du nucléaire, personne ne veut de barrages sur les rivières, et pourtant tout le monde veut de l'éléctricité... il va falloir trouver autre chose."


La Préfecture a encore sur sa table sept dossiers de parc éolien à examiner, sans compter les projets non encore déposés. Un parc de neuf mâts pourrait par exemple voir le jour autour d'Evaux les bains. Des opposants ont prévu de se réunir samedi 12 mai à 18h à la Maison des jeunes.


Archives
02/05/18 : Creuse : Pas d’éoliennes pour Sainte-Feyre, Lépinas, Peyrabout et Savennes
Du côté des Monts de Guéret, c’est une bonne nouvelle (pour l’instant) pour les opposants au projet éolien de la société Boralex : la demande d’autorisation unique soumise en préfecture le 23 décembre 2015 a été déboutée par Philippe Chopin.
Le préfet de la Creuse a tenu compte de l’impact paysager et de l’impact sur la biodiversité de ce projet de six aérogénérateurs qui concerne les communes de Sainte-Feyre, Lépinas, Peyrabout et Savennes.
Un impact sur la biodiversité trop important
L’arrêté pris le 19 avril stipule que l’implantation du projet se situe au sein d’une forêt « où un grand nombre d’espèces protégées à fort enjeu patrimonial est recensé » et notamment sur un « axe migratoire à fréquentation élevée […] à des hauteurs de vol correspondant à la hauteur des pales des éoliennes » pour des espèces sensibles et « à fort enjeu de pérennisation » comme la grue cendrée ou le milan royal.
La présence d’espèces nicheuses protégées, menacées ou quasi-menacées a également été prise en compte, tout comme le fait qu’il s’agisse de « parcelles forestières en exploitation sylvicole dont les caractéristiques écologiques et donc la valeur d’habitats d’espèces vont évoluer en cours d’exploitation ».
Et un impact paysager et patrimonial non négligeable
Concernant l’impact paysager, le refus a été également motivé par « la valeur identitaire et de la perception sociale des Monts de Guéret », « la présence de villages authentiques » et l’incompatibilité de l’envergure du projet « avec la nature du site envisagé du fait de son relief et de sa topographie ». En effet, la différence d’altitude entre la base et le sommet du massif est de 150 mètres, soit l’équivalent de la base du mât d’une éolienne au bout de pale, ce qui « annihilerait la valeur emblématique des sommets qui constituent les Monts de Guéret ».