Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 4 octobre 2018

Indre-et-Loire : La Chapelle-Blanche-Saint-Martin : Éoliennes : “ A-t-on encore le droit de dire non ?

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/la-chapelle-blanche-saint-martin/eoliennes-a-t-on-encore-le-droit-de-dire-non?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=2&pageId=57da5cf8459a4552008b4b17

La récente décision de justice favorable au parc éolien envisagé dans les communes de Vou et de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin (NR du 1er octobre) ne passe pas. En tout cas pas auprès du maire de Ligueil. Même s’il concède que « la justice a le droit de rendre ses avis », Michel Guignaudeau verrait presque le désaveu par la cour administrative d’appel de Nantes de l’opposition de l’État au projet comme un déni de démocratie. Rappelant la forte opposition locale au projet, il martèle que « la démocratie locale s’est exprimée. Par la voix des maires des deux communes concernées et, surtout, par l’opinion publique – les habitants – massivement défavorable à l’installation d’éoliennes à cet endroit ». Il évoque également l’association des maires du Ligueillois qui, « il y a quelques semaines s’est exprimée contre le projet, hormis une abstention ».

Pour l’ancien président de l’ex-Grand Ligueillois, « on ne peut que se féliciter d’avoir eu, à l’époque, des préfets, de département et de région, qui ont suivi l’avis de la population » en refusant d’accorder à la société Volkswind le permis de construire et l’autorisation d’exploitation nécessaires à la mise en route du parc de cinq éoliennes. Refus que la justice vient donc de balayer. « A quoi servons-nous en tant qu’élus ? A-t-on encore le droit de dire non ? Si ces pratiques continuent, il n’y aura même plus besoin d’aller aux urnes », proteste Michel Guignaudeau.


“ Qu’ils nous foutent la paix ! ”


Selon lui, la communauté de communes ne serait pas non plus respectée, dans cette histoire. Elle entame juste l’élaboration de son plan climat (NR des 29 septembre et 1er octobre) qui évoquera forcément la question des énergies renouvelables. « Lorsque nous serons prêts à rendre notre copie [dans quelques mois, NDLR], la décision d’implanter les éoliennes risquent d’être déjà prise, craint le maire de Ligueil. Comment pourrait-on se faire imposer des éoliennes alors qu’il s’agit de notre compétence ? »

Michel Guignaudeau redoute « à tout moment le dépôt d’une demande de permis de construire pour les éoliennes, qui pourrait être accordé ». Il n’exclut pas l’installation d’éoliennes sur le territoire de Loches Sud Touraine, mais « sur des terrains en friche, dans des secteurs où la population y est favorable ». Puis, de manière moins policée, « si des gens veulent absolument des éoliennes chez eux, qu’on les leur donne. Mais qu’ils nous foutent la paix ! ».


Et le maire de Ligueil de conclure : « Les éoliennes gagnent peut-être une manche [référence au titre de l’article paru dans la NR lundi, NDLR]. On essaiera de gagner les suivantes ».


à chaud

> « Pas un sujet tabou ». Ultime regret, pour Michel Guignaudeau : la réunion publique qui s’est tenue le 19 septembre à Manthelan sur la future politique énergétique de la communauté de communes. Et où les éoliennes n’ont suscité que des échanges rapides. Ce soir-là, estime le maire de Ligueil, « les éoliennes auraient nécessité un débat plus franc, plus net. Des gens présents étaient prêts à s’exprimer, mais ne l’ont pas fait. Or, les éoliennes ne sont pas un sujet tabou ».

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