Stop Ă  l'Ă©olien industriel

Stop Ă  l'Ă©olien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colÚre s'élÚve partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 8 septembre 2018

Indre-et-Loire : Eoliennes : feu vert en vue pour Vou et La Chapelle-Blanche-Saint-Martin 😠😠😠

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/la-chapelle-blanche-saint-martin/eoliennes-feu-vert-en-vue-pour-vou-et-la-chapelle-blanche-saint-martin

Guillaume Frouin (PressPepper)

Le rapporteur public a préconisé, ce vendredi, à la cour administrative d'appel de Nantes, de désavouer le ministÚre de l'Environnement, qui s'oppose depuis plusieurs années au projet de parc éolien de Vou et La Chapelle-Blanche-Saint-Martin

Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, a suggĂ©rĂ©, ce vendredi 6 septembre 2018, Ă  la cour d'appel de Nantes, de confirmer le jugement rendu en premiĂšre instance par le tribunal administratif d'OrlĂ©ans. Un premier jugement de 2017 qui Ă©tait favorable au projet de parc de cinq Ă©oliennes Ă  Vou et La Chapelle-Blanche-Saint-Martin, mais contre lequel l'Etat avait dĂ©posĂ© un recours. 


Pour rappel, en juillet et aoĂ»t 2015, les services de l'Etat avaient successivement refusĂ© de dĂ©livrer Ă  la sociĂ©tĂ© Volkswind les permis de construire et l'autorisation d'exploitation nĂ©cessaires Ă  la mise en route de son parc Ă©olien. Le commissaire-enquĂȘteur, au terme de l'enquĂȘte publique, avait lui-mĂȘme Ă©mis un avis dĂ©favorable au projet.


Co-visibilité avec les monuments historiques ?
Pour justifier ses dĂ©cisions, le prĂ©fet avait mis en avant les "insuffisances" de l'Ă©tude d'impact du projet sur la cigogne noire, un "enjeu local fort s'agissant d'une espĂšce protĂ©gĂ©e". Surtout, il avait listĂ© les "soixante-douze" monuments historiques qui risquaient, dans un rayon de 15 km, d'ĂȘtre "en co-visibilitĂ©" avec ces cinq Ă©oliennes de 120 m de haut.


Ce vendredi, devant la cour administrative d'appel de Nantes, le rapporteur public a ainsi comparĂ© les nombreux photomontages de la prĂ©fecture d'Indre-et-Loire - "pris avec l'hĂ©licoptĂšre de la gendarmerie" - et ceux des Ă©lus locaux opposĂ©s au projet - "qui se sont transformĂ©s en photographes amateurs pour l'occasion" - avec ceux de Volkswind.


"D'un cÎté on nous montre quasiment des tours Eiffel du XXIe siÚcle, et de l'autre des éoliennes pratiquement invisibles... Tout est question d'appréciation", s'est amusé le magistrat, qui a invité les juges à faire preuve de "prudence" dans ce type de dossier. Il rappelait encore que la plupart des monuments sont "à plus de 5 km" du site.


Risque de collision avec une cigogne noire ? 
"Il n'y a aucun Ă©lĂ©ment au dossier pour certifier qu'un risque de collision avec une cigogne noire perdure dans la rĂ©gion", a par ailleurs ajoutĂ© le magistrat. Il a prĂ©conisĂ©, en consĂ©quence, de rejeter le recours de l'Etat contre le jugement du tribunal administratif d'OrlĂ©ans et de le condamner Ă  verser 1.500 € Ă  Volkswind pour ses frais de justice.


La cour administrative d'appel de Nantes, qui a mis sa dĂ©cision en dĂ©libĂ©rĂ©, rendra son arrĂȘt dans les prochaines semaines.


Plus de 240 Ă©oliennes pour Volkswind
Volkswind a dĂ©jĂ  montĂ© "plus de 240 Ă©oliennes" en France, soit "l'Ă©quivalent de la consommation Ă©lectrique d'une ville comme Nantes", explique la sociĂ©tĂ© sur son site. L'entreprise se prĂ©vaut aussi d'avoir dĂ©veloppĂ© en 2001 "le plus grand parc Ă©olien d'un seul tenant" en France, Ă  Cormainville et Guillonville (Eure-et-Loir) : il compte 30 Ă©oliennes.


Autre article de presse

08/09/18 : Indre-et-Loire : La Chapelle-Blanche-Saint-Martin : Ă‰oliennes en Ligueillois : feu vert en vue malgrĂ© l’opposition.
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/la-chapelle-blanche-saint-martin/eoliennes-en-ligueillois-feu-vert-en-vue-malgre-l-opposition
La justice administrative pourrait bien donner son feu vert au parc Ă©olien Ă  La Chapelle-Blanche-Saint-Martin et Vou. C’est l’avis du rapporteur public.
C’est peu de dire que, localement, les cinq Ă©oliennes envisagĂ©es entre La Chapelle-Blanche-Saint-Martin et Vou ont soulevĂ© une fronde massive.
La mobilisation fut telle qu’elle a pesĂ© dans l’avis nĂ©gatif rendu par le commisaire-enquĂȘteur. Dans la foulĂ©e, le prĂ©fet de RĂ©gion s’était opposĂ© au projet de parc Ă©olien.
En 2015, les services de l’État avaient, en effet, successivement refusĂ© de dĂ©livrer Ă  la sociĂ©tĂ© Volkswind les permis de construire et l’autorisation d’exploitation nĂ©cessaires Ă  sa mise en route.
Pour justifier ses dĂ©cisions, le prĂ©fet de RĂ©gion avait mis en avant les « insuffisances » de l’étude d’impact du projet sur la cigogne noire, une espĂšce protĂ©gĂ©e. Surtout, il avait listĂ© les « soixante-douze »monuments historiques qui risquaient, dans un rayon de 15 km, d’ĂȘtre « en co-visibilitĂ© » avec ces cinq Ă©oliennes de 120 m de hauteur.
La « topographie spĂ©cifique du site », sur un Ă©peron rocheux, aura pour consĂ©quence de rendre les Ă©oliennes « clairement visibles depuis le donjon de Loches, haut lieu patrimonial et touristique », s’inquiĂ©tait l’administration.
DĂ©jĂ , en premiĂšre instance, le tribunal administratif d’OrlĂ©ans avait donnĂ© tort au prĂ©fet de RĂ©gion et annulĂ© ses deux arrĂȘtĂ©s qui bloquaient le projet Ă©olien. Cette fois, c’est la cour administrative d’appel de Nantes qui pourrait bien aller dans le mĂȘme sens et donner son feu vert aux cinq Ă©oliennes.
Hier, le rapporteur public – dont les avis sont souvent suivis par les juges – a ,en effet ,prĂ©conisĂ© de dĂ©savouer l’État et de confirmer le premier jugement.
L’étude de l’État “ sujette Ă  caution ” ?
Il a ainsi comparĂ© les nombreux photomontages de la prĂ©fecture d’Indre-et-Loire – « pris avec l’hĂ©licoptĂšre de la gendarmerie » – et ceux des Ă©lus locaux opposĂ©s au projet – « qui se sont transformĂ©s en photographes amateurs pour l’occasion » – avec ceux de Volkswind. « D’un cĂŽtĂ©, on nous montre quasiment des tours Eiffel du XXIe siĂšcle et ,de l’autre ,des Ă©oliennes pratiquement invisibles
 » Et de trouver les photomontages de l’État « moins convaincants » que ceux de la sociĂ©tĂ©, en concluant que « la crĂ©dibilitĂ© de la contre-Ă©tude de l’État est donc sujette Ă  caution ».
Il a ,en outre, estimĂ© qu’il n’y avait « aucun Ă©lĂ©ment au dossier pour certifier qu’un risque de collision avec une cigogne noire perdure dans la rĂ©gion ».
L’avocate de Volkswind a insistĂ© sur les photomontages « absolument pas fiables », selon elle, de l’État. Elle a aussi rappelĂ© que ses clients s’étaient dĂ©jĂ  heurtĂ©s Ă  trois refus de permis de construire et deux d’autorisation d’exploitation successifs

Elle a donc invitĂ© les juges Ă  ordonner au prĂ©fet de dĂ©livrer ces documents, et pas seulement de rĂ©examiner sa demande. La cour administrative d’appel de Nantes rendra sa dĂ©cision dans les prochaines semaines.