Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 13 octobre 2018

Projet éolien Yeu-Noirmoutier : un avis défavorable

Puffin des Baléares
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/challans-85300/projet-eolien-yeu-noirmoutier-un-avis-defavorable-6016328

Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN), nommé par le ministère de la Transition écologique a rendu un avis consultatif défavorable à une demande de dérogation qui concerne des espèces protégées.

L’étude d’impact du projet sur des espèces protégées a reçu un avis défavorable du CNPN par onze votes contre, deux pour et deux abstentions. Ce conseil est composé d’experts nommés par le ministère de l’Ecologie.

Grand Labbe
La dérogation a été présentée par Engie, porteur du projet de parc éolien au large des îles d’Yeu et Noirmoutier en Vendée. Elle concerne des espèces d’oiseaux protégées : goélands, mouettes, sternes, Fou de Bassan, Grand labbe, cormoran huppé, guillemot de Troïl et pingouin torda, mais aussi une chauve-souris, la pipistrelle.

Le CNPN s'interroge : 
«  l’impact cumulé des deux parcs Saint-Nazaire et Yeu-Noirmoutier est certainement minimisé ».Aux yeux des experts, « la réorientation du parc, à la demande des pêcheurs, devrait augmenter les collisions et l’effet barrière pour les oiseaux migrateurs ». Ils ne cautionnent pas « les mesures compensatoires ».Pour le CNPN, le dauphin commun, le marsouin et la tortue luth ont été oubliés par l’évaluation. « Il manque une dérogation au titre de la dégradation de l’habitat du puffin des Baléares (un oiseau en voie d’extinction), l’étude indiquant « une trop faible présence de l’espèce ».

Pas référencé dans l'enquête publique

Le collectif qui s’oppose au projet, Touche pas à nos îles, rebondit sur cet avis défavorable pour en faire « un plaidoyer pour la préservation de la nature et des écosystèmes ». Les opposants, conscients qu’il ne s’agit que d’un avis consultatif en profitent pour signaler que « l’avis a été rendu le 22 juin 2018 ». Mais que « l’enquête publique, achevée en le 9 août, n’en fait absolument pas référence », s’insurge Fabien Bouglé.

Les opposants s’appuient sur une des recommandations de la CNPN qui attend « une présentation globale du projet » à savoir l’implantation des éoliennes mais aussi le raccordement porté par la RTE. Ils en déduisent que la RTE n’a pas fait de demande de dérogation. La préfecture de Vendée reste plus évasive en indiquant « qu’il y a une dizaine de procédures indépendantes » et que ce n’est que « dans le cadre de l’une d’elle » que le CNPN a travaillé.

Article de presse :