Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 18 octobre 2018

18 oct. 2018 : les titres


Les articles du jour

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V&T




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➤ SommeDeux ronds-points rabotés à Roye pour laisser passer les éoliennes

➤ Aveyron : 😥 Les éoliennes de Crassous sortent de terre
➤ PRESQUE AUSSI HAUTE QUE LA TOUR MONTPARNASSE, LES PLUS HAUTES ÉOLIENNES DE FRANCE SONT INAUGURÉES DANS LE JURA😡😠
https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-renouvelables/isr-rse/presque-aussi-haute-que-la-tour-montparnasse-les-plus-hautes-eoliennes-de-france-sont-inaugurees-dans-le-jura-146412.html


 AisneTrop d’éoliennes selon les habitants de Montcornet (article "abonnés")
Le chef-lieu est ceinturé d’éoliennes. Les pales clignotent toute la nuit, le bruit gêne les habitants et les interférences sur la télévision s’aggravent.
Interférences, images saccadées, couleurs qui se déplacent… Les habitants de Montcornet accusent les éoliennes de brouiller la télé. Catherine Dambesse estime même que la situation se dégrade.
« Le problème n’est pas nouveau, mais depuis deux mois, il y a des interférences pratiquement en permanence. Les images sont coupées. On entend deux mots et puis plus rien. Cela fait des années que l’on se plaint. Faut-il mettre un amplificateur, une antenne ? Financé par qui ? On n’en sait rien », s’interroge la commerçante.
«Nous n’avons rien contre les éoliennes mais trop, c’est trop»
Potentiellement, toutes les habitations peuvent être touchées selon le vent et l’orientation des éoliennes. Des habitants de Montcornet, Montloué, Lislet, Chaourse, Dizy-le-Gros, se tournent vers des solutions alternatives comme la télévision par satellite ou par internet. Le résultat n’est pas forcément meilleur.
Ces perturbations viendraient de la capacité des éoliennes à réfléchir et à diffracter les ondes électromagnétiques. Certains producteurs d’énergie renouvelable le reconnaissent.
Guy Lefèvre, au lieu-dit la Terrière, connaît des problèmes de télé identiques bien qu’un peu moins gênants. « Les interférences surviennent surtout le soir, à partir de 21 h 30 ou 22 heures ou parfois le midi. Les images sont pixelisées. C’est une vraie pollution technique », indique-t-il.
Ce retraité, mesuré dans ses propos, est loin d’être un activiste anti-éolien. Mais il trouve que le seuil de tolérance est dépassé. Il dénonce les nuisances visuelles et sonores engendrées par ces dizaines d’engins qui tournent jour et nuit.
« Trop, c’est trop. Il faut qu’on arrête maintenant. Nous n’avons rien contre les éoliennes mais pourquoi les installer toutes dans les communes qui surplombent Montcornet ? Regardez autour de vous, il y en a partout. Pourtant, nous avons une église classée Monument historique. »
D’où que l’on vienne, les éoliennes sont partout
Autre souci, la lumière. « Le soir, nous sommes obligés de fermer les volets parce que les éoliennes clignotent en permanence. Dans la maison, cela fait comme des éclairs, des flashs. C’est insupportable. Dans la famille, nous avons quelqu’un qui travaille à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Quand il vient chez nous, il nous dit que Roissy, c’est de la rigolade à côté… » sourit Guy Lefèvre.
Ce dernier pense que visuellement cela devient une catastrophe et il craint que les maisons perdent de leur valeur en cas de vente.
Un sentiment partagé par le maire de Montcornet, bien décidé à essayer de stopper cet emballement des promoteurs. Guy Le Provost regrette que de quelque endroit que l’on arrive, les éoliennes soient partout. « Nous subissons les nuisances visuelles et sonores. Et les retombées économiques vont chez nos voisins. »
Selon lui, le bruit est infernal par moments. « Quand le vent est à l’est, j’ai l’impression qu’il y a une autoroute à 100 mètres de chez moi », reconnaît-il.
Le maire prépare une délibération pour le prochain conseil municipal. Un projet a été annulé à Rozoy-sur-Serre en raison de la présence de la collégiale. Montcornet va utiliser cet argument. « Nous avons une église classée Monument historique et il y a une quantité phénoménale d’éoliennes qui se dressent derrière le monument. »
Pas sûr que cela soit suffisant pour mettre fin aux appétits des sociétés d’exploitation des éoliennes, des communes concernées (qui touchent une somme par habitant) et des agriculteurs qui reçoivent un revenu. « Une éolienne rapporte de 10 à 15 000 euros par an. C’est un tiroir-caisse, explique Guy Le Provost. Si vous en avez 5, 6, ou 7 sur un terrain, faites le calcul. »
Cela représente entre 50 et 150 000 euros par an.
 Deux-Sèvres : Saint-Léger-de-Montbrun : Pour la continuité du parc éolien (article "abonnés")
Extrait : 
Lors du dernier conseil municipal, un point de l’ordre du jour a porté sur les modalités financières et diverses autorisations concernant la continuité d’installations de nouvelles éoliennes sur le territoire. En effet, dans le cadre du prolongement du projet Tiper éolien, quatre nouveaux mâts s’élèveront entre Le Bouchet, Meulle, Tillé, Chenne, Vrères, Rigny et la commune frontalière Saint-Martin-de-Mâcon. Cinq élus concernés par les emplacements des nouveaux engins n’ont pas participé au vote. Sur les dix votants, trois abstentions, un vote contre et cinq pour.
Rappelons que les élus ont voté principalement les dédommagements financiers liés à ces infrastructures, avec notamment la rétribution de 3.500 € par an et par mégawatt produit sur le bien où est installée l’éolienne et 500 € par an sur le bien accueillant le poste de livraison et pour le survol d’une parcelle cela rapporte 200 € par an et 300 € pour l’utilisation d’une voie communale.


➤ Vitrey-sur-Mance : le premier parc éolien en service en Haute-Saône (article "abonnés")
Le premier parc éolien de Haute-Saône a été inauguré ce mercredi après-midi à Vitrey-sur-Mance en présence d'élus, de la population et du porteur du projet.
Vous remarquerez une des photos : l'arbre est presque plus grand que les éoliennes !! Nous prennent-ils pour des imbéciles ?! ou l'art et la manière de faire croire que ... V&T

➤ Indre-et-Loire : La Chapelle-Blanche-Saint-Martin : Éoliennes : l’argent du vent pour les communes (article "abonnés")
De nouvelles prospections pour des sites éoliens ont cours à Charnizay, Bossay… Combien gagneraient les communes avec l’argent des éoliennes ?
Décidément, les développeurs de parc éolien ont des vues sur le sud-Touraine. Des prospections sont en cours dans la commune de Charnizay mais aussi pour un parc à cheval sur Bossay-sur-Claise et Tournon-Saint-Pierre. « Ces communes ont été contactées, des démarches envers des propriétaires ont démarré », assure Éric Moreau, vice-président de Loches Sud Touraine.
Les éoliennes n’ont pas fini de faire parler dans cette zone retenue favorable dans le département pour accueillir ces aérogénérateurs.
Des projets sont déjà amorcés sur les communes de Bridoré (entre trois et cinq éoliennes), du Petit-Pressigny (dix maximum) et de Sepmes (trois à cinq).
Le permis de construire du parc de cinq éoliennes sur les communes de Vou et de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin reste suspendu à la signature de la préfète d’Indre-et-Loire. A ce jour, ce sont 21 éoliennes a minima, 25 éoliennes a maxima susceptibles d’être érigées sur ces terres sud tourangelles. Sans compter le projet de parc de six éoliennes refusé par le préfet de Région en avril 2016 (lire en repères).
20.000 € par éolienne
A quelles retombées fiscales peuvent s’attendre les collectivités locales ? Dans les 20.000 € par éolienne de 2 MW par an, si on se base sur le guide « L’élu et l’éolien » éditée conjointement par Amorce et l’Ademe (*).
Tout n’irait pas dans les caisses de la commune. Selon Amorce et l’Ademe, les deux tiers des recettes fiscales seraient affectés au pole commune et communautés de communes, un quart au conseil départemental et moins de 10 % à la Région.
Ces recettes fiscales dépendent de plusieurs paramètres comme la taxe foncière, la cotisation foncière des entreprises, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER).
Pour un parc de trois à cinq éoliennes, comme à Sepmes ou Bridoré, la manne fiscale s’échelonnerait de 40 à 66.000 €. La communauté de communes Loches Sud Touraine en percevrait 80 %, la commune 20 % (lire ci-dessous).
Pour 21 à 25 éoliennes envisagées à ce jour dans le Lochois, cela représenterait une recette fiscale annuelle cumulée comprise entre 420.000 et 500.000 €. Soit entre 6,4 et 8 millions d’euros au terme de 20 ans d’exploitation dans les caisses de Loches Sud Touraine.
(*) Amorce : Association nationale des collectivités territoriales et des professionnels pour une gestion locale des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur. Ademe : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
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Des milliers d’euros à prendre ou pas
ÉNERGIE - SEPMES

➤ Indre-et-Loire : Sepmes : Des milliers d’euros à prendre ou pas (article "abonnés")
> Régine Rezeau, maire de Sepmes, ne se risque pas à donner un montant sur la part que pourrait toucher sa commune. « On parle de 20 % qui seraient reversés aux communes en recettes fiscales sur ce que toucherait le pole commune-communauté de communes, dit-elle, mais ce sujet est en train de bouger à l’Assemblée nationale. Ce que j’ai comme chiffres, c’est qu’une éolienne de 3 MW assure une recette de 35.000 € par an. »
Elle estime logique que la commune perçoive une fiscalité mais l’essentiel doit revenir à la communauté de communes.
A Bridoré, Christian Baritaud se base sur une estimation faite à partir de sept éoliennes. « Pour ce cas, c’est 13.957 € par an pour la commune et 122.285 € par an pour la communauté de communes, 62.645 € par an pour le Département et 4.939 € pour la Région, indique le maire.
« Pour un parc qui fonctionnerait 20 ans, c’est environ 2,5 millions d’euros dans la poche de la communauté de communes ». Il ajoute « les 9.000 € par an et par éolienne que touche l’agriculteur, ce qui va indirectement dans la poche du territoire en maintenant une activité ».
Daniel Douady, maire du Petit-Pressigny, n’avance pas de chiffres aussi précis. Tout dépend des taxes, fait-il comprendre. « Si on instaure une taxe d’aménagement, c’est un montant versé une seule fois, comme on le fait pour une construction de maison, dit-il. Pour les éoliennes, ça peut être 10.000 € mais une seule fois ».
Au Petit-Pressigny, il évoque que ce sujet « est sensible » tant le village est déchiré entre pro et anti-éoliens.
Martine Tartarin est maire de la Chapelle-Blanche-Saint-Martin. C’est chez elle, et à Vou, que la préfète pourrait autoriser le premier parc éolien de Touraine : « L’opposition des élus remonte au mandat précédent. Les retombées pour la commune seront “ peanuts ”. En fait, la décision de refuser les éoliennes vient de l’opposition de la population. »
L’élue a très démocratiquement suivi et soutenu ses concitoyens. A titre personnel, « je suis partagée sur l’efficacité des éoliennes et, en même temps, ce sont des projets qui nous dépassent, contre lesquels on rame sans doute à contre-courant. Je ne suis pas hostile au principe des éoliennes mais on a le droit de réfléchir à leur efficacité, à leur bilan carbone ».
L’argent n’a pas été un argument déterminant mais plutôt « le choix des énergies renouvelables qu’on souhaite avoir avec notre patrimoine ».

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➤ Côte d'OrHuit éoliennes vont bientôt être implantées dans le Pays châtillonnais
La société WKN France travaille à l’implantation d’un parc éolien dans le Châtillonnais depuis plusieurs années. À l’horizon 2019, c’est le parc des Useroles qui sera créé sur les communes de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière et Billy-lès-Chanceaux.
Début 2019, on verra les pâles de huit éoliennes tourner sur les hauteurs de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière et Billy-lès-Chanceaux. Les travaux d’implantation du parc éolien des Useroles ont déjà démarré. C’est à proximité de la route de Dijon (la D 971) que ces éoliennes seront installées, à la sortie de Laperrière lorsque l’on arrive de Châtillon-sur-Seine. Il y en aura quatre de chaque côté de la route.
Encore une simulation à l'échelle !! V&T




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