Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 23 juin 2018

Le Tréport : la confirmation du parc éolien offshore déçoit les associations

http://www.paris-normandie.fr/region/le-treport--la-confirmation-du-parc-eolien-offshore-decoit-les-associations-HE13246203

Le Tréport. L’ État a annoncé que les six projets de parcs éoliens en mer en cours allaient pouvoir se poursuivre. Déception au Tréport.

Si l’accord trouvé entre l’État et les industriels - baissant d’un tiers le prix de rachat de l’électricité - satisfait le maire, Laurent Jacques, néanmoins, il manque quelque chose dans l’annonce faite par Emmanuel Macron. « Le président de la République s’est bien gardé de s’exprimer sur les garanties données en matière d’emplois. Il a aussi « oublié » de mentionner la casse de la pêche. Nous devons réaffirmer haut et fort, notre ferme opposition au projet de parc éolien en mer Dieppe-Le Tréport tel qu’il se présente et cela quel que soit le prix de rachat finalement consenti par les industriels. Cela ne résout pas le problème des pêcheurs, un problème qui est aussi le nôtre ». Le maire s’exprimait mercredi en préambule du conseil municipal. Cette annonce du chef de l’État a fait bondir les présidents d’associations vent debout, depuis l’origine, contre cette implantation. « Une baisse du soutien public à l’éolien en mer de 15 milliards d’€, c’est très bien mais encore très insuffisant puisque le tarif du kilowattheure accordé aux promoteurs restera encore très au-dessus de celui du marché », tempère Gérard Bilon le président de Sans offshore à l’horizon. Pour autant, la confirmation de la construction du parc au large du Tréport est pour lui « un déni de démocratie ». Il insiste : « l’enquête publique où la population de notre région peut enfin officiellement s’exprimer, n’a pas eu lieu. À quoi pourra-t-elle servir après cette confirmation ? Cette annonce n’a même pas attendu l’avis des autorités administratives, de l’Autorité environnementale et des autorités militaires concernant notre sécurité maritime, littorale et aérienne ».

Une mauvaise nouvelle
Côté mersois, le président de la Scopa (Sauvegarde des côtes d’opale, picardes et d’albâtre), Georges Clément s’étonne de l’annonce présidentielle alors que la discussion, à l’Assemblée nationale, de la loi « Un État au service de la confiance » ne démarrera que la semaine prochaine. « Cela démontre une volonté manifeste de griller les étapes au mépris de la démocratie et de la confiance. Le déplacement des zones n’est pas évoqué et l’impact du projet sur l’activité économique et la biodiversité reste entier. C’est une mauvaise nouvelle » commente-t-il tout en souhaitant en
« savoir un peu plus pour définir le détail d’une stratégie afin de mettre en œuvre tous les moyens légaux pour que le projet ne se fasse pas ».

 AUTRES ARTICLES DE PRESSE :

23/06/18 : Les marins-pêcheurs des Hauts-de-France inquiets après le maintien des six parcs éoliens offshore
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/marins-pecheurs-hauts-france-inquiets-apres-maintien-six-parcs-eoliens-offshore-1499679.html
Le gouvernement a confirmé mercredi les six premiers projets de parcs éoliens qu'il menaçait d'annuler, mais en réduisant considérablement l'aide financière de l'Etat de 40%. Mauvaise nouvelle pour les marins-pêcheurs, ils ont déposé un recours auprès de l'Union européenne.
Les six premiers parcs d'éolien offshore sont maintenus mais avec moins d'aide publique. Parmi les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et des
îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée), et un par l'espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Ils représentent chacun une puissance d'environ 500 mégawatts (MW).
Dans un communiqué, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a réitéré son intention de "poursuivre" le développement de l'éolien en mer dans le cadre de la feuille de route énergétique de la France actuellement en cours d'élaboration.
"Soulagement pour la filière", a réagi sur Twitter la directrice générale des énergies renouvelables en France d'Engie, Gwenaëlle Huet, tandis que Bruno Bensasson, nouveau directeur exécutif d'EDF en charge des énergies renouvelables s'est dit "heureux" de cette décision.
Pour les marins-pêcheurs, cette décision menace leur profession. Nous sommes allés au Tréport là où les patrons pêcheurs amarent leur bateau depuis qu'ils n'ont de port de pêche sur la côte picarde. Ils ne veulent toujours pas de ces éoliennes. Pour eux l'éolien ofshore est une menace pour la biodiversité dans une mer qui est très poissonneuse. 


21/06/18 : Six parcs éoliens en mer confirmés en Manche et en Atlantique
https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/six-parcs-eoliens-en-mer-confirmes-en-manche-et-en-atlantique_2812401.html
Dans les Côtes-d'Armor mercredi 20 juin, Emmanuel Macron a donné son feu vert à six projets de parcs éoliens dans la Manche et l'Atlantique. Une énergie verte contestée localement.
L'énergie éolienne en mer va bientôt sortir du brouillard. C'est ce qu'est venu annoncer Emmanuel Macron mercredi 20 juin à Plévenon (Côtes-d'Armor). Avec Nicolas Hulot, ils ont débloqué des projets lancés en 2012 et 2014 restés dans les cartons : six parcs éoliens en pleine mer représentant l'équivalent de deux réacteurs nucléaires selon le ministre de la Transition écologique. Ils seront quatre dans la Manche et deux dans l'Atlantique.
Les pêcheurs en colère
Pour Emmanuel Rollin, directeur du projet éolien en mer, "c'est une vraie bonne nouvelle pour l'environnement et pour l'emploi, car enfin, on va pouvoir concrétiser cette filière industrielle de l'éolien en mer en France". À la clé, au moins 7 000 nouveaux emplois. Les industriels ont accepté une baisse de 30 à 40% des subventions de l'État. Mais à Saint-Brieuc, tout le monde ne partage pas l'enthousiasme du gouvernement. Les pêcheurs affirment que les éoliennes seront une catastrophe pour la reproduction des homards et des coquilles Saint-Jacques. "On ne veut pas de ce parc, explique Julien Tréhorel, de l'Association de défense de la pêche artisanale.Tous les gens qui sont ici sont là parce qu'ils n'en veulent pas, ils savent très bien que si ce parc s'installe, on met la clé sous la porte".