Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 1 février 2018

Hautes-Alpes : éoliennes à Saint-Julien-en-Beauchêne

01/02/18 : Hautes-Alpes : éoliennes à Saint-Julien-en-Beauchêne, des associations vent debout
http://alpesdusud.alpes1.com/news/hautes-alpes/65907/hautes-alpes-eoliennes-a-saint-julien-en-beauchene-des-associations-vent-debout

Alors qu'une réunion publique d'information était organisée au sein de la municipalité pour présenter le projet Valorem, les associations s'opposent déjà à ce qu'elles annoncent comme un dégât sur l'environnement, la faune, la flore et le bien vivre.
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- Hautes-Alpes - 
C’est un appel à projets pour 5 éoliennes qui suscite déjà des oppositions à Saint-Julien-en-Beauchêne. En mai dernier, la municipalité mettait à l’ordre du jour une délibération : la mise en valeur de certaines parcelles communales en projet éolien. Huit sociétés étaient candidates et c’est aujourd’hui la société Valorem qui porte le projet. Une réunion publique de présentation se tenait ce mercredi après-midi.
Ils étaient une vingtaine d’habitants ou commerçants à avoir fait le déplacement, certains pour s’informer, d’autres pour s’y opposer.


Un dégât annoncé sur la faune, la flore et le bien-vivre

Plusieurs arguments avancés : le dégât environnemental et la nuisance sur les habitants. « Nos montagnes ne sont pas faites pour accueillir ce genre d’industrie », explique Hélène Saletti, présidente de l’association défense environnement Vallée Haut Buëch. Selon elle, ces éoliennes d’une hauteur de 144 mètres de haut « seront visibles à 35 km de distance, avec des flashs de nuit et de jour, des mouvements de circulation à une vitesse d’environ 300 km/h. Ce ne sera pas sans dégâts sur la faune et la flore, en particulier les oiseaux ». En plus de la vue de ces géants de fer, elle redoute également un « bruit continu ».


Pour la municipalité, il faut penser à demain
Le maire Jean-Claude Vallier quant à lui entend les oppositions, mais annonce faire toute confiance aux services de l’État qui décideront ou non de la faisabilité de ce projet. Il met en avant également la manne financière que cela rapportera : 2 fois le budget de fonctionnement de la commune qui est à 150.000 euros par an. « Les retombées financières dans la location de ces espaces seraient de cet ordre-là, sans parler du projet de co-développement proposé par Valorem », explique t-il.
En effet, la commune serait associée aux démarches « et si le projet va au bout, elle touchera une prime de résultat de cet ordre là également ».


« On a l’habitude de développer des projets participatifs », Valorem
Un projet qui pourrait, s’il est accepté, aboutir d’ici 2 à 3 ans. Quant à la société Valorem, elle était représentée par Clara Vrousos, chef de projet. Une société spécialisée en énergie verte, c’est-à-dire dans le développement d’énergies renouvelables, principalement de l’éolien. Une PME basée à Bordeaux qui veut donc implanter 5 éoliennes « de 15 mégawatts, soit la consommation de 45.000 habitants », précise t-elle. Quant aux opposants présents pour l’accueillir, elle rassure, « on a l’habitude de développer des projets participatifs mêlant la population. Le projet va être étudié sur tous les paramètres, environnementaux, acoustiques ou encore paysagers ».


01/02/18 : Hautes-Alpes : 
SAINT-JULIEN-EN-BEAUCHÊNE - Le projet éolien de Valorem fait débat
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2018/01/31/le-projet-eolien-de-valorem-a-la-moulinette-du-debat-public

Hier, une réunion publique s’est tenue, à la salle polyvalente, autour du projet éolien en cours dans la commune. La première depuis le choix par le conseil municipal, à la mi-janvier, de la société Valorem comme interlocuteur privilégié.
Clara Vroussos, chargée de projet dans cette entreprise, était la principale intervenante. Une cinquantaine de personnes sont venues : conseil municipal, habitants du village, du Buëch et ses environs, dont un certain nombre de voix critiques. Le projet éolien du col de Montanit, comme l’a rappelé Clara Vroussos, ce sont cinq éoliennes de 144 mètres de haut, un total de 15MW de puissance, une possibilité de participation financière des collectivités et des habitants, une rentrée de loyer pour la commune de 120 000€, plus 19 000€ de taxes et beaucoup plus pour le Département et la comcom. Du moins en l’état actuel de l’avancement du projet, car rien n’est arrêté, pas même le nombre d’éoliennes.

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Cinq à sept éoliennes
« Au vu du site et du vent, il y en aura cinq mais on peut aller jusqu’à sept », a risqué Clara Vroussos, suscitant des inquiétudes dans le public.
Le maire Jean-Claude Vallier a dû insister sur « un maximum de six éoliennes », autorisées par la commune. Un point particulier, celui de la participation publique au projet, qui avait précisément séduit le conseil dans son choix de la société Valorem, a provoqué bien des réactions. « Dès le départ le terme participatif est totalement galvaudé », a estimé Baptiste Vialet, conseiller municipal de Saint-Julien, rejoint par Magalie Bonifay, élue d'Aspremont : « Pourquoi plutôt que de prostituer nos montagnes on ne crée pas notre propre énergie ? », s’est-elle interrogée, appelant de ses vœux une fédération plus large des habitants et des collectivités autour d’autres énergies comme l’hydraulique. « Une vrai question mais qui dépasse un peu le maire d’une petite commune », a répondu J.-C. Vallier.


« Sans acceptation locale, le projet ne sera pas fait » a affirmé Clara Vroussos, mais sur l’évaluation de cette acceptation, notamment à travers un questionnaire aux habitants, des questions se sont aussi posées : « À quel moment, à quel pourcentage la décision de ne pas continuer le projet sera prise ? », a demandé Jean-Claude Gast, ancien maire de Saint-Julien. « Ce sera une enquête, pas une question oui ou non au projet », a précisé Clara Vroussos.
Le véritable engagement de la commune se prendra au moment de la promesse de bail. Une promesse, qui protégera pour dix ans la société retenue, pourrait intervenir dans les prochaines semaines. Valorem compte en tous les cas lancer sa phase d’étude au printemps, et installer un mât de mesure au col de Montanit au mois de mai. Installation prévue des éoliennes : 2022.