Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 8 février 2018

Bretagne : Baie de Saint-Brieuc. Pour compenser les pertes d'oiseaux, le vison chassé

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/baie-de-saint-brieuc-pour-compenser-les-pertes-d-oiseaux-le-vison-chasse-5550944

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Quelques oiseaux heurteront les futures éoliennes en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Pour "compenser" ces pertes, la société Ailes marines va financer l'éradication de visons d'Amérique, prédateurs des oiseaux.

Dans le projet d'éoliennes en baie de Saint-Brieuc, tout est pris en compte. Ainsi, on a évalué le nombre d'oiseaux qui heurteront les pales. Certes, ce ne sera pas l'hécatombe. Mais des mesures de compensation environnementale sont prévues.

Étonnamment, c'est l'éradication de visons d'Amérique sur l'île Tomé (en face de Perros-Guirec) qui va servir de contrepartie à la mort de quelques oiseaux à cause des futures éoliennes.

« Le vison d'Amérique est considéré comme nuisible, explique Bertrand Guidez, responsable du développement du projet au sein de la société Ailes marines. Sur l'île Tomé, il fait du tort aux oiseaux. »

L'île appartient depuis vingt ans au Conservatoire du littoral, et on n'a plus le droit d'y accoster. Mais le vison d'Amérique, espèce invasive qui a déjà très largement pris la place du vison d'Europe, ne s'embarrasse pas de telles considérations. Il y a six ans, il a été observé sur Tomé. Et y a rapidement fait des ravages : les oiseaux ont quasiment disparu !


Les charniers 
pourrissent

Pourquoi une telle fureur ? « Les visons d'Amérique ont gardé leur comportement, expliquait Stéphane Riallin, du Conservatoire du littoral, lors de la campagne de piégeage, au printemps dernier. En Amérique du Nord, il chasse et se constitue des charniers que le froid conserve. Ici, ses réserves pourrissent, et il tue énormément pour les reconstituer. » Il s'inquiète : « Il ne faudrait surtout pas que Tomé soit une tête de pont pour permettre aux visons d'arriver dans la réserve des Sept-Îles.» 

L'action d'Ailes marines sera sans doute bénéfique. « Tomé bénéficiait d'un partenariat avec Total, précise Bertrand Guidez. Mais la société s'est désengagée. » Piéger les visons n'est pas facile. Lors de l'opération du printemps dernier, aucun n'avait été capturé.

Pendant les quarante années d'exploitation du futur parc éolien d'Ailes marines, 20 à 25 millions d'euros seront affectés aux mesures de compensations environnementales.


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Que le vison d'Amérique soit nuisible et qu'il soit chassé afin de préserver l'écosystème local, c'est une chose, mais que cette chasse soit la solution au massacre des oiseaux par les aérogénérateurs en est une autre ! (NB : V&T)


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Le Vison d'Amérique sur l'île Tomé :


➻ Le vison d'Amérique a envahi l'île Tomé -16/06/2015-
http://www.lannion-tregor.com/fr/archives-actualites/actualite-archivee/495-le-vison-d-amerique-a-envahi-l-ile-tome.html
Préservation de la biodiversité
Le vison d'Amérique est un petit mammifère qui ressemble à un gros furet. Contrairement à son cousin européen, il est considéré comme une espèce nuisible sur le territoire national. Importé en France pour sa fourrure, relâché ou échappé d’élevage depuis, sa présence sur l'île Tomé met en péril l'écosystème local. Ce prédateur est responsable de la diminution de la population d'oiseaux nicheurs, il s'attaque aussi bien aux œufs, aux poussins, qu'aux adultes. Les dégâts sont graves, le risque écologique est sérieux. Afin de préserver le patrimoine naturel de l'île, le Conservatoire du Littoral et ses partenaires* se sont associés pour gérer cette menace.
Préserver la biodiversité de l'île Tomé et des sept-îles
Un premier travail de recherches mené en 2014 a permis de capturer neuf visons sur l’île Tomé, preuve d'une population installée. Le programme 2015 se construit autour de trois objectifs : mettre en place une campagne d'éradication ou de forte régulation du vison d'Amérique sur l'île Tomé, vérifier l'absence de l'espèce sur la réserve nationale des Sept-îles, capturer plusieurs individus sur le littoral de Perros-Guirec à Penvénan en vue d'analyses génétiques. Organisée d'avril à fin septembre, la campagne de piégeage sur Tomé, est encadrée par la Fédération départementale des chasseurs des Côtes d'Armor. L'installation de pièges spécifiques permet une capture vivante et ciblée de l'animal. L'objectif est de révéler si sa présence est strictement insulaire ou s'il y a des échanges réguliers avec le continent, sachant que l'animal peut nager jusqu'à 6 km. Les résultats de cette enquête détermineront la future campagne d'éradication sur l'île, seule garante de la préservation du site.
* La Fédération départementale des chasseurs des Côtes d'Armor FDC 22, la Ligue de Protection des Animaux LPO, Lannion-Trégor Communauté, l'Institut National de Recherche Agronomique INRA, la commune de Perros-Guirec, la compagnie Armor navigation, la Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement DREAL, la Fondation Total

➻ Le vison d’Amérique traqué sur l’île Tomé et le continent -17/07/2015-https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/le-vison-damerique-traque-sur-lile-tome-et-le-continent_8034091.html
Depuis 2014, le conservatoire du littoral a entrepris une campagne de piégeage sur l'île Tomé contre le vison d'Amérique, considéré comme un danger pour les 7 îles.
Le vison d’Amérique a été déclaré species non grata sur l’île Tomé. L’espèce invasive, plus massive que son cousin d’Europe, fait l’objet d’une campagne de piégeage.
À la suite d’une observation photographique fortuite d’un vison durant l’été 2012 par un kayakiste, le premier programme d’actions a été lancé en 2014 sur l’île Tomé.
Entre les mois de mars et août 2014, neuf individus ont ainsi pu être capturés sur l’île, révélant la présence d’une population clairement établie mais dont le caractère supposé insulaire reste à confirmer. En 2015, deux individus ont été pris dans les pièges de la fédération de chasse.
Menace écologique
Cette présence sur l’île Tomé est à rapprocher d’une chute, depuis trois ans, de la population d’oiseaux. Selon le conservatoire du littoral, en charge des lieux, « le vison d’Amérique représente une véritable menace écologique, notamment par son impact sur les populations nicheuses d’oiseaux marins, car il s’en prend aux oeufs, aux oisillons et même aux adultes ».
La crainte des gestionnaires du site des 7 Îles est de voir apparaître ce nuisible sur la réserve. « Tomé pourrait être une tête de pont de colonisation vers les 7 Îles » précise Stéphane Riallin du conservatoire du littoral. Avec en ligne de mire Rouzic qui abrite la plus grosse colonie française de Fous de Bassan. À ce jour, aucun vison n’a été capturé ni sur les 7 Îles, ni sur le continent.
Nage sur 4 km
La campagne baptisée Trégor-Gestion-Vison vise un double objectif : la préservation naturelle du site et la recherche scientifique. Les piégeurs vont se concentrer sur l’île Tomé, mais aussi vérifier l’absence du vison sur la réserve. Et capter plusieurs individus sur le littoral, entre Perros-Guirec et Penvénan, en vue d’analyses génétiques.
Cela permettra notamment d’apporter des réponses sur l’origine de l’introduction de l’espèce sur l’île. Pour l’heure, trois hypothèses sont à vérifier : l’implantation longue ; l’arrivée à la nage sur l’île d’une femelle en gestation ; l’échange régulier entre l’île et le continent, le vison étant capable de nager sur une distance de 4 km.
Un coût de 50 000 €
Pour répondre à ces questions, le conservatoire s’est entouré d’une équipe constituée de la fédération départementale des chasseurs du département, la LPO, l’Inra, la commune de Perros-Guirec, Lannion Trégor communauté, la DREAL, Armor Navigation, l’association des piégeurs agréés et la fondation Total. Le groupe pétrolier finance 60 % du programme qui s’élève à 50 000 €.
Les piégeages vont se prolonger jusqu’à la fin de l’année sur les îles et sur la frange littorale comprise entre Perros-Guirec et Penvénan, incluant essentiellement le domaine public maritime mais aussi quelques propriétés départementales et privées.


➻ Écologie. Chasse au vison d'Amérique sur l'île Tomé, à Perros-Guirec - 19/08/2015-
https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/ecologie-chasse-au-vison-damerique-sur-lile-tome-perros-guirec-3629489
Trégor Gestion Vison tente d'éradiquer les visons d’Amérique sur l’île. Une décision nécessaire à la préservation de la biodiversité de l’île, menacée par le prédateur.
En écharpe ou sur les capuches, fut un temps ou la fourrure de vison d’Amérique faisait la joie des fashionistas. Mais ça, c’était avant. Avant que la cause animale prenne de l’ampleur et que les consciences s’éveillent. De nombreux éleveurs ont alors libéré les bêtes dans la nature. Depuis en Côtes-d’Armor, où de nombreux élevages étaient installés, le vison d’Amérique est très présent.
Neuf visons éliminés en 2014
Bien que plutôt mignon, le vison d’Amérique est un prédateur redoutable pour les oiseaux, leurs œufs et leurs oisillons. En 2012, le Conservatoire du littoral a détecté la présence de cet animal sur l’Île de Tomé, située environ 2 km au large de Perros-Guirec. Alerté, il organise une première série de piégeages en 2014 et attrape 9 spécimens. Dans le même temps, il observe une importante chute des colonies d’oiseaux. Devant le danger qui menace la biodiversité de l’île, le conservatoire crée en mars 2015, le programme Trégor Gestion Vison.
Les objectifs de l’organisme sont d’éradiquer le vison de l’île deTomé pour la préserver et de faire des prélèvements sur les prédateurs pour identifier leur origine. Du côté des p'tites bêtes à fourrure, on doit maintenant se dire, "visons heureux, visons cachés"!

➻ Tentative d’élimination du vison d’Amérique sur l’île Tomé (Perros-Guirec, 22) -13/09/2016-
https://helpsarl.com/2016/09/13/reference-etudes-4/
Commanditaire : Conservatoire du littoral – Délégation Bretagne
Résumé : Depuis 2012, le vison d’Amérique, espèce animale introduite en France, a colonisé l’île Tomé. C’est pourquoi, le Conservatoire du littoral (Cdl), propriétaire de l’île, a lancé, avec l’aide de partenaires associatifs et institutionnels, le programme TGV (Trégor Gestion Vison). Dans ce cadre, a participé à la campagne de piégeage 2016, en collaboration avec les agents du Cdl, de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, de Lannion Trégor Agglomération, de la fédération départementale des chasseurs et de l’association de piégeurs agréés. Il a également fourni une assistance nautique pour accéder à l’île.

Pour consulter le rapport de mission, cliquez sur rapport-vison-tome-2016 .

➻ Sur l’Île Tomé, le vison d’Amérique demeure insaisissable -16/03/2017-
Du 9 au 13 mars, une mission de piégeage a été mise en place sur l’île Tomé pour atténuer la menace que constitue cette espèce invasive pour les oiseaux de la réserve naturelle. Mais les visons encore présents sur l’île ont réussi à passer entre les mailles du filet…
Depuis 2014, les campagnes de piégeage se succèdent sur l’île Tomé, au large de Perros-Guirec. La présence d’une espèce carnivore invasive, le vison d’Amérique, y est avérée depuis 2012.

Les populations d’oiseaux s’en ressentent de façon dramatique puisqu’elles y sont aujourd’hui quasiment réduites à néant.
Une vingtaine de mustélidés a déjà été capturée via un programme élaboré par différents partenaires dont le conservatoire du littoral, la ligue de protection des oiseaux, l’institut national de recherche agronomique, la fédération de chasse ou encore la mairie de Perros-Guirec et Lannion-Trégor communauté.
Seulement, la dernière mission qui s’est déroulée du 9 au 13 mars n’a pas permis d’intercepter d’autres visons.
« Nous avons pourtant relevé chaque jour de nouveaux indices de sa présence sur l’île »,fait savoir Louis Dutouquet, chargé de déployer et de contrôler le dispositif de piégeage.
Les individus présents sur Tomé seraient moins nombreux qu’au cours des premières campagnes de piégeage mais le risque de leur prolifération persiste.
« Des demandes d’autorisation sont en cours pour l’organisation d’une battue administrative, indique Louis Dutouquet. Si on n’intervient pas, le vison d’Amérique risque de prospérer sur l’Île. Lorsqu’elle sera saturée, certains visons pourraient partir à la conquête d’un nouveau territoire, vers le continent ou les Sept-Îles. »
La réserve des Sept-Îles abrite notamment le seul site de nidification des fous de Bassan en France.