En dix ans, ces derniers, pour l'ensemble de la planète sont passés des 2/3 de l'ensemble à plus de 95%.
En valeur absolue, les investissements concernant les autres renouvelables, biomasse, biocarburants, petite hydraulique, énergies marine, géothermie sont passés de 60 à 12 milliards de $/an.
Ceux correspondants aux biocarburants ont été divisés par treize.
Cette évolution majeure focalise encore plus les énormes investissements "renouvelables" sur l'électricité qui ne correspond qu'à 18,5% de la consommation d'énergie finale.
Nous présentons les conséquences sur l'évolution des mix énergétiques et la lutte contre le réchauffement climatique.
Lionel Taccoen
Directeur de la Lettre "Géopolitique de l'Electricité"
Il y a dix ans, un tiers des investissements mondiaux concernant les énergies renouvelables était consacré à d’autres sources que le solaire et l’éolien. En 2007, 60 milliards de dollars s’étaient dirigés vers les biocarburants, la biomasse, la petite hydraulique, la géothermie et les énergies marines. En 2017, ce montant s’est réduit à moins de 12 milliards. Solaire et éolien bénéficient désormais de 96% des fonds. Cette évolution est majeure.
L’électricité, seule débouché possible du solaire et de l’éolien, ne compte que pour 18,5% de la consommation finale d’énergie mondiale. L’impact de ces deux sources sur le mix énergétique est marginal. Il est faible pour les émissions de gaz à effet de serre.
Il existe une contradiction entre les baisses des prix de production du solaire et de l’éolien et une augmentation continue des factures des clients. La cause est une profonde mutation des secteurs électriques, dont les coûts suivant plusieurs Cour des Comptes ne sont pas maîtrisés voire mal connus. Les autres moyens de réduire les émissions manquent de moyens financiers.
L’établissement du monopole solaire+éolien pour les renouvelables apparaît comme dommageable à la lutte contre le réchauffement climatique.
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