Les cinq éoliennes au Thil-en-Vexin sont toujours d'actualité. Le Conseil d'État a examiné l'affaire et les opposants sont déjà prêts à saisir la Cour européenne de Justice.
Depuis sept ans, l’association Alianse, présidée par Frédéric Muller, devenu en 2014 maire du Thil-en-Vexin, se bat contre le projet de parc éolien sur la commune.
Celui-ci prévoit en effet l’implantation de cinq éoliennes de 125 mètres de haut délivrant une puissance totale de 10 Mégawatts.
Dès la réunion publique qui s’est tenue en 2011, un vent de contestation a soufflé au Thil mais aussi dans les communes proches.
Les opposants nombreux au projet s’inquiétaient notamment de l’impact visuel de ces moulins à vent des temps modernes. Frédéric Muller rappelle :
"Nous avons attaqué la Zone de développement éolien mais entre-temps, la loi a changé. Puis nous avons récidivé lorsque le permis de construire a été délivré par le préfet de l’Eure en 2012."
Déboutée à deux reprises
Alianse a été déboutée par le tribunal administratif en première instance comme en appel. À chaque fois pour le même motif.
L’objet de l’association ne lui permet pas de saisir la justice pour demander l’abandon du parc éolien, comme le regrette désabusé le président.
"Nous n’avons plus le droit d’attaquer. C’est scandaleux. Avant, nous nous battions contre des moulins à vent mais maintenant c’est encore pire."
Au Conseil d’État
Pourtant, il ne veut pas rendre les armes. Après ces échecs, l’association a saisi le Conseil d’État.
Celui-ci a évoqué lors de sa séance du 3 mai le pourvoi formé au nom de l’Association pour la défense des habitants du Vexin Normand et autres, contre l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Douai du 29 juin 2017.
Une nouvelle fois, le rapporteur public a conclu à la non-admission de ce pourvoi. L’affaire a toutefois été mise en délibéré mais Frédéric Muller ne se fait guère d’illusion sur l’issue de ce recours.
Déjà 17 000 € de frais de justice
La prochaine étape pourrait donc être la Cour européenne de Justice. Mais les finances commencent à manquer. Le président d’Alianse confie :
"Nous avons déjà dépensé 17 000 € en frais de justice. Il faudra près du double si nous voulons continuer notre action."
Et de conclure :
"J’ai proposé une solution alternative qui consisterait à installer 2 hectares de panneaux solaires pour avoir une production équivalente à celle de cinq éoliennes à 11 % de capacité. Mais personne n’en veut."
Celui-ci prévoit en effet l’implantation de cinq éoliennes de 125 mètres de haut délivrant une puissance totale de 10 Mégawatts.
Dès la réunion publique qui s’est tenue en 2011, un vent de contestation a soufflé au Thil mais aussi dans les communes proches.
Les opposants nombreux au projet s’inquiétaient notamment de l’impact visuel de ces moulins à vent des temps modernes. Frédéric Muller rappelle :
"Nous avons attaqué la Zone de développement éolien mais entre-temps, la loi a changé. Puis nous avons récidivé lorsque le permis de construire a été délivré par le préfet de l’Eure en 2012."
Déboutée à deux reprises
Alianse a été déboutée par le tribunal administratif en première instance comme en appel. À chaque fois pour le même motif.
L’objet de l’association ne lui permet pas de saisir la justice pour demander l’abandon du parc éolien, comme le regrette désabusé le président.
"Nous n’avons plus le droit d’attaquer. C’est scandaleux. Avant, nous nous battions contre des moulins à vent mais maintenant c’est encore pire."
Au Conseil d’État
Pourtant, il ne veut pas rendre les armes. Après ces échecs, l’association a saisi le Conseil d’État.
Celui-ci a évoqué lors de sa séance du 3 mai le pourvoi formé au nom de l’Association pour la défense des habitants du Vexin Normand et autres, contre l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Douai du 29 juin 2017.
Une nouvelle fois, le rapporteur public a conclu à la non-admission de ce pourvoi. L’affaire a toutefois été mise en délibéré mais Frédéric Muller ne se fait guère d’illusion sur l’issue de ce recours.
Déjà 17 000 € de frais de justice
La prochaine étape pourrait donc être la Cour européenne de Justice. Mais les finances commencent à manquer. Le président d’Alianse confie :
"Nous avons déjà dépensé 17 000 € en frais de justice. Il faudra près du double si nous voulons continuer notre action."
Et de conclure :
"J’ai proposé une solution alternative qui consisterait à installer 2 hectares de panneaux solaires pour avoir une production équivalente à celle de cinq éoliennes à 11 % de capacité. Mais personne n’en veut."