Une enquête publique va démarrer dans quelques jours à Courcelles-les-Lens. Elle concerne l’implantation, sur les communes de Flers-en-Escrebieux, Esquerchin et Courcelles-les-Lens, de quatre «aérogénérateurs», autrement dit des éoliennes. On fait le point sur ce projet.
1 Le projet
Il est porté par la société Les vents de l’Est Artois (bureau d’études Ecotera), dont le siège est à Lille. Il concerne quatre engins qui viendraient s’installer dans le prolongement de quatre autres déjà existants : c’est donc un projet d’extension du parc éolien dit de la Plaine d’Escrebieux, implanté sur le territoire de Lauwin-Planque. Il a été mis en service en 2014 et est exploité aujourd’hui par EDF EN.
2 Quels engins ?
On parle ici de quatre éoliennes de 156 m de haut chacune, les mêmes que les premières : 113 m de diamètre pour le rotor et 99,5 m de mât. Énormes : comptez 250 tonnes pour le seul mât d’un engin, 70 tonnes pour une nacelle et encore une dizaine de tonnes pour le rotor et les pâles. Dans un premier projet, elles devaient être plus grandes (165 m de haut). Puissance : 3,2 mégawatts chacune, les plus puissantes au Nord de Paris. L’électricité produite serait ensuite acheminée via un réseau de câbles jusqu’à un « poste de livraison » qui, lui, serait installé sur le territoire de Noyelles-Godault. Ce nouveau parc éolien devrait produire 40 millions de kWh chaque année (un foyer consomme environ 3 500 kWh par an).
3 Où ?
Dans un premier projet, un cinquième engin devait être implanté à Noyelles-Godault, mais cette configuration a été abandonnée. Finalement, il y aurait quatre éoliennes construites dans les champs, réparties en deux lignes le long de l’A1, dans le prolongement de celles de Lauwin-Planque, déjà très visibles du territoire d’Hénin-Beaumont, et qui seraient cette fois situées pour l’une à Flers-en-Escrebieux, pour deux autres à Esquerchin, et pour la dernière à Courcelles-les-Lens. Où à Courcelles ? En bordure de la commune, en plein champs, derrière le château d’eau, accessible par un chemin perpendiculaire à la D643. Rien de très impactant pour le maire, Bernard Cardon, qui insiste sur la situation « en bout de territoire, sans habitation… »
4 Quand ?
La phase de développement se termine, la phase de construction va durer entre un à deux ans. On est donc ici à l’horizon 2020. L’exploitation est prévue pour une durée minimum de 18 ans.
5 L’enquête publique
Elle va s’ouvrir en mairie d’Esquerchin. Les habitants concernés ou intéressés pourront, à dates précises, y rencontrer le commissaire-enquêteur, lui faire part de leurs questions, consulter le dossier. Les dates : mercredi 23 mai de 9 h à 12 h ; vendredi 1er juin de 14 h à 17 h ; mercredi 6 juin de 14 h à 17 h ; samedi 16 juin de 9 h à 12 h et enfin vendredi 22 juin de 14 h à 17 h. Le dossier est également consultable sur le site internet de la Préfecture du Nord.
Il est porté par la société Les vents de l’Est Artois (bureau d’études Ecotera), dont le siège est à Lille. Il concerne quatre engins qui viendraient s’installer dans le prolongement de quatre autres déjà existants : c’est donc un projet d’extension du parc éolien dit de la Plaine d’Escrebieux, implanté sur le territoire de Lauwin-Planque. Il a été mis en service en 2014 et est exploité aujourd’hui par EDF EN.
2 Quels engins ?
On parle ici de quatre éoliennes de 156 m de haut chacune, les mêmes que les premières : 113 m de diamètre pour le rotor et 99,5 m de mât. Énormes : comptez 250 tonnes pour le seul mât d’un engin, 70 tonnes pour une nacelle et encore une dizaine de tonnes pour le rotor et les pâles. Dans un premier projet, elles devaient être plus grandes (165 m de haut). Puissance : 3,2 mégawatts chacune, les plus puissantes au Nord de Paris. L’électricité produite serait ensuite acheminée via un réseau de câbles jusqu’à un « poste de livraison » qui, lui, serait installé sur le territoire de Noyelles-Godault. Ce nouveau parc éolien devrait produire 40 millions de kWh chaque année (un foyer consomme environ 3 500 kWh par an).
3 Où ?
Dans un premier projet, un cinquième engin devait être implanté à Noyelles-Godault, mais cette configuration a été abandonnée. Finalement, il y aurait quatre éoliennes construites dans les champs, réparties en deux lignes le long de l’A1, dans le prolongement de celles de Lauwin-Planque, déjà très visibles du territoire d’Hénin-Beaumont, et qui seraient cette fois situées pour l’une à Flers-en-Escrebieux, pour deux autres à Esquerchin, et pour la dernière à Courcelles-les-Lens. Où à Courcelles ? En bordure de la commune, en plein champs, derrière le château d’eau, accessible par un chemin perpendiculaire à la D643. Rien de très impactant pour le maire, Bernard Cardon, qui insiste sur la situation « en bout de territoire, sans habitation… »
4 Quand ?
La phase de développement se termine, la phase de construction va durer entre un à deux ans. On est donc ici à l’horizon 2020. L’exploitation est prévue pour une durée minimum de 18 ans.
5 L’enquête publique
Elle va s’ouvrir en mairie d’Esquerchin. Les habitants concernés ou intéressés pourront, à dates précises, y rencontrer le commissaire-enquêteur, lui faire part de leurs questions, consulter le dossier. Les dates : mercredi 23 mai de 9 h à 12 h ; vendredi 1er juin de 14 h à 17 h ; mercredi 6 juin de 14 h à 17 h ; samedi 16 juin de 9 h à 12 h et enfin vendredi 22 juin de 14 h à 17 h. Le dossier est également consultable sur le site internet de la Préfecture du Nord.