Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 16 décembre 2017

Qu’est-ce qu’une «obligation verte» ?

https://www.connaissancedesenergies.org/quest-ce-quune-obligation-verte-170504


Une obligation « verte » (« green bond » en anglais) est une obligation, c’est-à-dire un titre de créance, émise sur le marché par une entité publique ou une entreprise afin de financer des projets liés spécifiquement à l’environnement et s’inscrivant souvent dans le cadre d’une transition énergétique : développement des énergies renouvelables, amélioration de l’efficacité énergétique, développement d’infrastructures de transports faiblement émetteurs de gaz à effet de serre, etc.

Une obligation verte se distingue d’une obligation classique par le fait que son émetteur s’engage à présenter un reporting détaillé sur les investissements réalisés pour attester l’affectation de ceux-ci à des projets liés à l’environnement. Les entités publiques et les entreprises peuvent ainsi, avec ces emprunts, communiquer sur leur stratégie environnementale et séduire les gérants de fonds « ISR » (Investissement Socialement Responsable) et de nouveaux investisseurs désirant contribuer à la transition énergétique.

Notons toutefois qu’aucun critère précis ne permet à ce jour de caractériser de manière standardisée la dimension environnementale des projets financés. Cette absence de définition des projets « verts » et les différents modèles de reporting entre les émetteurs d’obligations vertes entretiennent un certain flou autour desdites obligations.

Les obligations vertes ont été développées à l’origine par de grandes institutions à l’image de la Banque mondiale qui a émis sa première obligation verte dès 2008 et mobilisé depuis lors des milliards de dollars dans des projets de développement des énergies renouvelables. Plus récemment, la France a émis en janvier 2017 sa première obligation verte portant sur un montant total de 7 milliards d’euros sur une échéance de 22 ans(2). Les entreprises sont également de plus en plus présentes sur le marché des obligations vertes(3). Mi-mars 2017, Engie a notamment émis une deuxième obligation verte d’un montant de 1,5 milliard d’euros(4).

Le placement annuel relatif aux obligations vertes a avoisiné 55 milliards de dollars(5) au niveau mondial en 2016(6).


Sources / Notes

1 - Le label transition énergétique et écologique pour le climat.
2 - Pour rappel, chaque obligation est associée à une durée de vie.
3 - En octobre 2012, Air Liquide a été la première entreprise à émettre des obligations répondant aux critères des investisseurs « ISR» (investissement socialement responsable), avec un emprunt obligataire de 500 millions d'euros (coupon à taux fixe de 2,125%, terme fixé au 15 octobre 2021). Communiqué d’Air Liquide, 8 octobre 2012.
4 - Cette obligation verte comporte deux tranches : une tranche de 700 millions d’euros à 7 ans (portant un coupon de 0,875 %) et une deuxième de 800 millions d’euros à 11 ans (1,5 %).
5 - Notons que « les projets financés actuellement par les obligations vertes étaient auparavant financés par le financement général de l’entreprise ou des financements dédiés. Il n’y a donc pas nécessairement d’additionnalité en termes de montants d’investissement », précise Claire Tutenuit, Délégué général d’Entreprises pour l’Environnement (EpE).
6 - « Entretien : Le marché des obligations vertes ou green bonds », Natixis.