Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

samedi 9 décembre 2017

Nord : Hondschoote : des éoliennes près de chez lui, il n’en veut pas

http://www.lejournaldesflandres.fr/flandre/hondschoote-des-eoliennes-pres-de-chez-lui-il-n-en-ia688b0n229684

Jean-Marc Boulet, 54 ans, est remonté. Lui qui pensait en avoir terminé avec les éoliennes en 2011, constate que le projet n’a toujours pas été abandonné.
Tout commence en 2004. Maïa Éolis présente son projet d’implantation d’éoliennes (quatre machines). La Municipalité approuve. Le projet est refusé par le préfet en 2008. L’entreprise conteste. La cour d’appel de Douai ne satisfait pas la société. Maïa Éolis poursuit son combat en conseil d’État. Le permis de construire est finalement accordé.

La réglementation de 2011 impose une distance de 500 mètres entre une éolienne et une habitation. Or, les quatre éoliennes s’implanteront à 300 mètres, selon des riverains, excédés comme Jean-Marc.





Mise à jour du 13/12/17
⇒ HONDSCHOOTE - Y aura-t-il des éoliennes dans la commune ? La justice rend son jugement ce jeudi
http://www.lavoixdunord.fr/279798/article/2017-12-13/y-aura-t-il-des-eoliennes-dans-la-commune-la-justice-rend-son-jugement-ce-jeudi
Les éoliennes sont évoquées depuis 2003 dans la commune, mais aucune des pales de 35 mètres au sommet des mâts de 65 m ne pointe encore à l’horizon. L’affaire est entre les mains de la justice, qui doit rendre son jugement ce jeudi, après le recours de riverains.

C’est une étape de plus dans un dossier de longue haleine… Ce jeudi 14 décembre, le tribunal administratif de Lille doit se prononcer sur le recours formulé en 2015 par des riverains qui ne veulent pas voir d’éoliennes pousser à proximité de leurs maisons, dans la campagne hondschootoise. Pour comprendre ce bras de fer, il faut remonter à 2003, lorsque le conseil municipal d’Hondschoote s’est prononcé en faveur du projet de la société Maïa Eolis d’implanter quatre éoliennes en pleine campagne aux lieux-dits Linde Houck, Hooge Seine Houck et le Verger vert. À l’époque, le maire avait présenté plusieurs arguments : énergie non polluante, « nuisances sonores quasiment inexistantes », apport financier pour les cultivateurs, taxe professionnelle unifiée versée à la communauté de communes de Flandre (intégrée depuis dans la communauté de communes des Hauts de Flandre), taxe locale d’équipement versée à la commune. Le permis de construire avait été déposé en 2005 par le promoteur et dix ans de procédures devant différentes instances administratives avaient été nécessaires pour parvenir à une autorisation, accordée en 2015.
Pour les riverains, rejoints par les chasseurs, la trop grande proximité des éoliennes avec certaines habitations (275 m) est évidente. Ils estiment à 40 % la dépréciation de la valeur des maisons, pointent « l’enlaidissement du cadre de vie ». Ils continuent à marteler que « le permis de construire ne tient pas compte de la nouvelle réglementation en vigueur stipulant qu’un aérogénérateur ne peut être placé à moins de 500 mètres d’une limite de propriété ».


Mise à jour du 19/12/17
⇒ Les riverains vent debout contre l’arrivée des éoliennes à Hondschoote
https://www.deltafm.fr/info-locale/flandre/riverains-vent-debout-contre-larrivee-eoliennes-a-hondschoote/
Vers la fin du feuilleton des éoliennes d’Honschoote ? Depuis 2001, le dossier d’installation de quatre éoliennes fait débat dans la commune. Si la municipalité s’est rangée depuis le début du côté du promoteur, un collectif de riverains se mobilise et multiplie les recours en justice. Une nouvelle décision du tribunal administratif de Lille devrait tomber dans les jours qui viennent et pourrait changer la donne dans ce dossier. Affaire à suivre…
Cette semaine, une nouvelle décision du tribunal administratif de Lille devrait tomber, elle pourrait être décisive. Pour Jean-Marc Boulet, un riverain associé à 12 autres plaignants, il est hors de question que ce projet voit le jour : Interview en ligne
De son côté le maire d’Honschoote, Hervé Saison, est favorable à l’arrivée de ces éoliennes.


A lire aussi


⇒ Hondschoote : Prise de bec au conseil pour les éoliennes (24 septembre 2015)
Lors du conseil municipal du vendredi 18 septembre, Hervé Saison, le maire, et François Delattre, chef de file de l’opposition, ont bataillé sur le sujet des éoliennes.
D’ordinaire, le conseil municipal est relativement calme à Hondschoote. Mais c’était sans compter sur le sujet qui fait débat depuis plusieurs semaines dans la commune, les éoliennes.
Quatre éoliennes devraient s’implanter dans la ville. Certains habitants s’y opposent, tout comme François Delattre. « Depuis le retour impromptu de ce projet, j’ai entendu les interrogations de nombreuses personnes. Les informations n’ont pas été diffusées de façon correcte et adéquate. Vous savez que c’est un sujet délicat. Je pense que la commune à une réponse à donner. Je souhaite un vote du conseil municipal sur ce sujet », annonce clairement l’élu. Hervé Saison a répliqué : « J’ai découvert comme les habitants les panneaux du permis de construire un matin. S’il n’y avait pas eu l’unanimité en 2004, le projet n’aurait peut-être pas été plus loin. Depuis le temps, je pensais que ce serait ajourné, abandonné par le président du Conseil d’état. Le permis de construire est signé. »


⇒ Hondschoote : les opposants au projet d’implantation d’éoliennes continuent de s’organiser (2 septembre 2015)
Des riverains, à Hondschoote, ont saisi le tribunal administratif pour contester le bien-fondé du permis de construire accordé à Maïa Eolis le 12 juin. Des chasseurs et des habitants d’autres communes se mobilisent également avec la création de l’Association de défense des paysages flamands.
Déjà plus de douze ans que le conseil municipal de l’époque s’était prononcé à l’unanimité en faveur du projet de la société Maïa Eolis : implanter quatre éoliennes en pleine campagne aux lieux-dits Linde Houck, Hooge Seine Houck et le Verger vert. Et rien n’indique que dans un horizon proche, on aperçoive bientôt tourner les pales de 35 mètres au sommet des mâts de 65 m.
« Nous avons reçu un recours déposé devant le tribunal administratif par 12 habitants. Ils contestent le permis de construire que nous venons d’obtenir après dix ans (de procédures devant diverses juridictions administratives), explique Delphine Faure, chef du service développement chez Maïa Eolis.
Et tant que les magistrats lillois ne se seront pas prononcés, difficile de commencer le chantier. D’autant plus que tout porte à croire que leur décision fera l’objet d’un appel d’une partie ou de l’autre.
1 800 tracts distribués
Les riverains comme Jean-Marc Boulet et Joël Legrand, parmi les premiers à monter au créneau, viennent de recevoir l’appui de chasseurs.
Le Bray-Dunois Louis Saint-Ghislain, président de l’Association des chasseurs côtiers du littoral Nord, indique : « Chasseurs et non-chasseurs, nous avons distribué 1 800 tracts, lundi, dans la commune d’Hondschoote. » Leurs arguments : la trop grande proximité des éoliennes avec certaines habitations (275 m), la dépréciation estimée à 40 % de la valeur des maisons, l’enlaidissement du cadre de vie… « Hondschoote deviendra-t-il un nouveau Fruges ? », s’interrogent-ils, allusion à ce coin du Pas-de-Calais hérissé d’éoliennes.
Une nouvelle association pour plusieurs communes
La toute nouvelle Association de défense des paysages flamands (ADPF) entend fédérer les opposants à l’implantation des éoliennes. Elle vise également plus large. Elle compte, entre autres, « défendre l’environnement et protéger les espaces naturels, le patrimoine bâti, la qualité des paysages, des sites et du patrimoine dans les communes d’Hondschoote, Ghyvelde, Bray-Dunes, Zuydcoote, Leffrinckoucke, Les Moëres, Uxem, Téteghem et de manière plus générale dans toutes les communes et communautés de communes situées dans la partie est de la ville de Dunkerque ».
Louis Saint-Ghislain en assure la présidence, la Ghyveldoise Murielle Aernout le secrétariat et le Hondschootois Éric Duez la trésorerie.
Association de défense des paysages flamands : Louis Saint-Ghislain
Depuis 2004, un projet d’implantation d’éoliennes est en cours dans la commune. Le permis de construire a été accepté, ce qui provoque la colère des riverains.
Les riverains des lieux-dits Linde Houcke, Seine Houck et le Verger vert sont dans l’incompréhension et se mobilisent contre l’implantation de quatre éoliennes dans la commune. Le permis de construire a été validé par le préfet. Ce qui pose problème, c’est la distance de ces éoliennes des habitations. « La nouvelle réglementation stipule qu’une éolienne ne peut pas être placée à moins de 500 mètres d’une propriété. Dans mon cas, elles seraient implantées à 278 mètres de chez moi. Nous sommes une soixantaine à être concernés », annonce Jean-Marc Boulet. Le projet datant de 2004, cette réglementation n’était pas encore en vigueur. Par conséquent, elle ne s’applique pas à ce dossier. D’autres arguments sont mis en avant par les Hondschootois, notamment le bruit. « Il y aura une rémanence de bruit. Ça va déranger et réveiller les gens », note Joël Leblanc. Les riverains s’inquiètent également de la probable dévaluation de leur maison. « On risque de perdre 40 % de la valeur des habitations », lance Jean-Marc Boulet.

⇒ Hondschoote: le permis de construire quatre éoliennes soulève un vent de fronde (1er août 2015)
http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/hondschoote-le-permis-de-construire-quatre-eoliennes-ia17b47598n2972707
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Une main anonyme a tracé en noir un « non » rageur sur l’un des panneaux porteurs de la nouvelle. La justice administrative a accordé à la société Maïa Eolis le permis de construire quatre éoliennes dans la campagne au sud d’Hondschoote. Des riverains manifestent leur incompréhension et leur colère.
À peine connue en ce début de semaine, l’information a suscité l’incompréhension et la colère chez des riverains des lieux-dits Linde Houck, Hooge Seine Houck et le Verger vert. Deux d’entre eux, Joël Leblanc et Jean-Marc Boulet, multiplient les arguments : « dégradation visuelle », « nuisances sonores », « dévaluation du prix des propriétés » qu’ils estiment de 20 à 40 %, possesseurs de huttes de chasse « durement touchés », passage migratoire des canards et des oies perturbé…
Et surtout : « Le permis de construire ne tient pas compte de la nouvelle réglementation en vigueur qui stipule qu’un aérogénérateur ne peut être placé à moins de 500 mètres d’une limite de propriété ».
La riposte n’a pas tardé. Jean-Marc Boulet a envoyé mercredi un courrier au tribunal administratif de Lille pour demander l’annulation de ce permis de construire.
Dans le même temps, il a écrit, toujours en recommandé, à la mairie, au préfet, à Maïa Eolis ainsi qu’à la cour administrative d’appel de Douai (c’est elle qui, dans ce dossier, a rendu la dernière décision le 19 mars). Il ajoute : « J’ai aussi écrit, par lettre simple, à la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales pour qu’elle nous soutienne ».
Au moment de son dépôt, en 2005, Joël Leblanc et Jean-Marc Boulet s’opposaient déjà à ce permis de construire. Aujourd’hui, ils comptent toujours sur l’appui des riverains : « L’habitat a beau être dispersé dans ce secteur, il y a quand même une soixantaine de foyers concernés par l’implantation des éoliennes ».
Le « oui » unanime des élus
Le conseil municipal a émis à l’unanimité (opposition comprise) un avis favorable au projet d’implantation lors de sa séance du 26 juin 2003. Hervé Saison, maire, avait présenté plusieurs arguments : énergie non polluante, « nuisances sonores quasiment inexistantes », apport financier pour les cultivateurs, taxe professionnelle unifiée versée à la communauté de communes de Flandre (intégrée depuis dans la communauté de communes des Hauts de Flandre), taxe locale d’équipement versée à la commune.
En chiffres
– 65 mètres : la hauteur du pylône jusqu’au moyeu
– 100 mètres : la hauteur totale en tenant compte de la longueur des pales (35 mètres)
– 2 mégawatts : la puissance de chaque éolienne, de quoi alimenter environ 2 000 personnes (éclairage, chauffage)
– 120 : le nombre d’éoliennes de Maïa Eolis en fonctionnement aujourd’hui en France.


⇒ « On s'oppose à ces hachoirs à volailles » (22 mai 2013)
http://www.lepharedunkerquois.fr/actualite/La_Flandre_interieure/Bourbourg/2013/05/27/on-s-oppose-a-ces-hachoirs-a-volailles.shtml
Le Phare dunkerquois / Journal des Flandres - Les risques liés à l'implantation d'éoliennes terrestres et off shore seront le thème d'une réunion publique samedi 1er juin.

Les risques liés à l'implantation d'éoliennes terrestres et off shore seront le thème d'une réunion publique samedi 1er juin.
L'association de défense de l'environnement et des paysages flamands (ADEPF), présidée par le Brouckerquois Guy Pruvost, veut alerter l'opinion publique et les décideurs.
Y a-t-il encore des projets en gestation ? Outre Téteghem, on a aussi Bourbourg, le long du canal. À Spycker, on pourrait évoquer des projets entre le village et le canal à grand gabarit. C'est d'ailleurs le projet le plus insistant. D'après nos informations, des agriculteurs auraient déjà été contactés. Des prétractations en somme.
Qu'en est-il des projets d'implantations d'éoliennes sur Hondschoote, Warhem ou Ghyvelde ? Téteghem était le projet le plus en cours d'aboutissement. On avait réussi à se procurer des documents stipulant l'implantation et des commentaires pour huit à douze éoliennes. Or on se trouve bien dans la plus grande zone migratoire avec le passage des trois quarts des oiseaux de l'Europe de l'Est et du Nord-Est transitant vers nous. À Hondschoote, le maire Hervé Saison a toujours défendu l'implantation d'éoliennes chez lui. Ghyvelde, on n'en entend plus parler.
Parle-t-on toujours d'éoliennes en mer, au large de Dunkerque ? L'étude d'impact est toujours dans les tuyaux.
Cela ne fera pas énormément d'emplois générés en France, malgré ce que j'ai pu lire ici ou là. Des groupes étrangers viendront, et cela ne restera finalement qu'uniquement du montage. Pire, les installations dans l'estuaire de la Tamise, en Grande-Bretagne, ont démontré la disparition du poisson.
Qu'en est-il de la tranquillité des riverains de ces installations éoliennes ? On informe les chasseurs, les pêcheurs, la population des soucis sur la santé. Mais à l'exemple de Téteghem, dans le cas d'implantation d'éoliennes à proximité d'une zone pavillonnaire, on sait que ce type de réalisations déprécie de 40 % la valeur du foncier bâti. Vraiment, il y avait un grand besoin de réagir... et on a réagi.
Avez-vous réussi à bloquer l'implantation d'éoliennes à Téteghem ? Oui. Les maires avaient alors encore leur mot à dire. Ainsi pour les extensions envisagées du parc éolien de Téteghem vers Warhem et Uxem, les maires respectifs, Pierre Boutemy et André-Pierre Becquet, en ont été avisés. Ils ont réagi vivement prenant des déclarations montrant que ces Municipalités étaient formellement opposées.
Pourquoi avez-vous créé l'Association de défense d'environnement et des paysages flamands (ADEPF) ? L'association a été fondée en mars 2013. Cela fait suite au combat mené par l'association de chasse aux migrateurs que je préside, et une autre association de chasse.
Nous avions réagi à l'implantation d'éoliennes sur le territoire de la Communauté urbaine de Dunkerque, notamment à Téteghem. Mais la loi Brottes (François Brottes), sous l'effet de telles levées de bouclier, coupe désormais l'herbe sous le pied des maires. Ils n'ont plus rien à dire ; c'est le préfet qui décide. L'ADEPF a la possibilité d'ester en justice. L'association est relativement en stand-by... mais nous sommes vigilants.
L'énergie éolienne garde des défenseurs ? Ces hachoirs à volailles ne sont, et ne seront jamais rentables. Les éoliennes nécessitent des kilomètres de câbles pour se raccorder. Le drame est bien que l'électricité ne se stocke pas. Et les pics des besoins se situent l'hiver et la nuit, des périodes où en général le vent est plus faible que la journée. Finalement, une éolienne ne produit que 22 % du temps. Il faudrait les coupler à une centrale thermique au fuel ou au charbon, qui à preuve du contraire ne sont pas les installations qui polluent le moins. L'éolien, c'est beaucoup d'inconvénients pour un rendement très faible et des coûts très élevés. Une note qui ira en grandissant, et qu'on supporte déjà sur nos factures.
Vous avez invité des scientifiques et des personnalités, est-ce que ce sera abordable pour le grand public ? Les intervenants auront un temps de parole déterminé. Il faut que le public puisse réagir et avoir réponse à ses questions.


👉 Collectif de riverains contre l'installation des éoliennes à Hondschoote