https://www.franceinter.fr/emissions/chroniques-littorales/chroniques-littorales-16-fevrier-2018
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(cliquez sur le lien pour écouter l'interview en ligne)
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ça grogne, la cause en est le projet d’une centrale éolienne de 86 km² entre Noirmoutier et l’île d’Yeu avec 62 éoliennes…
Invité : Fabien Bouglé, porte-parole du collectif « touche pas à nos îles »
https://www.tpani-no-yeu.com/
touchepasnosiles@gmail.com
Article de presse :
16/02/18 : Vendée : Futur parc éolien : les marins pêcheurs de Noirmoutier viennent d’écrire à Nicolas Hulot
https://actu.fr/societe/futur-parc-eolien-marins-pecheurs-noirmoutier-viennent-decrire-nicolas-hulot_15557907.html
Ils s'insurgent contre l'implantation des futures éoliennes. Ceux de Saint-Gilles les ont rejoints dans leur « combat ». Ils dénoncent un manque de concertation.
Invité : Fabien Bouglé, porte-parole du collectif « touche pas à nos îles »
touchepasnosiles@gmail.com
Article de presse :
16/02/18 : Vendée : Futur parc éolien : les marins pêcheurs de Noirmoutier viennent d’écrire à Nicolas Hulot
https://actu.fr/societe/futur-parc-eolien-marins-pecheurs-noirmoutier-viennent-decrire-nicolas-hulot_15557907.html
Ils s'insurgent contre l'implantation des futures éoliennes. Ceux de Saint-Gilles les ont rejoints dans leur « combat ». Ils dénoncent un manque de concertation.
Les Marins Pêcheurs de Noirmoutier (Vendée), vent debout, contre les éoliennes ! : soutenus par leurs collègues de Saint-Gilles Croix de Vie et par la conserverie Gendreau, ils disent un non franc et massif à leur implantation programmée entre les îles de Noirmoutier et d’Yeu. Ils ont ainsi décidé d’adresser une motion au ministre de la Transition Écologique et Solidaire, Nicolas Hulot.
Une menace pour l’emploi ?
Par ce courrier, relayé par le collectif « Touche pas à nos îles », 152 « Travailleurs de la Mer » signifient au ministre qu’ils ne veulent pas que ce dernier "mette en péril leur activité économique et leur vie de famille en péril. En détruisant 86 km2 essentiels à l’entretien et la reproduction des poissons, ce projet constitue une menace directe pour nos emplois et pour toutes les activités liées à la pêche."
Alors que les quatre communes de l’île et la communauté de communes ont transmis un avis favorable au préfet de Vendée, les marins-pêcheurs mettent la pression : ils rappellent "qu’une fois de plus que toutes les décisions ont été prises sans concertation avec les professionnels de la pêche directement concernés."
En outre, ils avertissent "qu’ils ne se laisseront pas faire et qu’ils mettront tout en oeuvre pour s’opposer à ce carnage."
Ceux de St-Gilles montent aussi au front
Cette motion envoyée au ministre fait référence à la charte environnementale, issue de la convention d’Araahus, exigeant que toute décision politique ou administrative ayant un impact environnemental, soit prise avec la participation du public concerné.
Une pétition a été signée en totalité par tous les marins-pêcheurs de Noirmoutier (moins un), par la majorité des marins-pêcheurs de Saint-Gilles Croix de Vie et par Philippe Gendreau, patron de la conserverie employant 300 personnes.
L’association Neny a déposé un recours en justice
Vendredi 9 février, les juges nantais ont examiné un recours distinct, concernant toujours le même dossier : l’association « Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu » (Neny) leur a demandé d’annuler les autorisations d’exploitation que l’Etat avait accordées en juillet 2014 au consortium mené par Engie (ex-GDF-Suez).
Les opposants au parc éolien dit « des Deux-Îles » maintiennent par exemple que « l’absence d’étude d’impact environnemental » entache d’irrégularité la procédure. Ils invoquent aussi un « risque de conflits d’usages » autour des côtes vendéennes, en raison du « trafic maritime du port de Saint-Nazaire. » Les éoliennes en mer pourraient également « mettre en péril la sécurité des pêcheurs » en perturbant leur système de géolocalisation, soutient l’association.
La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis ses deux décisions en délibéré, rendra ses arrêts sous un mois.
Une menace pour l’emploi ?
Par ce courrier, relayé par le collectif « Touche pas à nos îles », 152 « Travailleurs de la Mer » signifient au ministre qu’ils ne veulent pas que ce dernier "mette en péril leur activité économique et leur vie de famille en péril. En détruisant 86 km2 essentiels à l’entretien et la reproduction des poissons, ce projet constitue une menace directe pour nos emplois et pour toutes les activités liées à la pêche."
Alors que les quatre communes de l’île et la communauté de communes ont transmis un avis favorable au préfet de Vendée, les marins-pêcheurs mettent la pression : ils rappellent "qu’une fois de plus que toutes les décisions ont été prises sans concertation avec les professionnels de la pêche directement concernés."
En outre, ils avertissent "qu’ils ne se laisseront pas faire et qu’ils mettront tout en oeuvre pour s’opposer à ce carnage."
Ceux de St-Gilles montent aussi au front
Cette motion envoyée au ministre fait référence à la charte environnementale, issue de la convention d’Araahus, exigeant que toute décision politique ou administrative ayant un impact environnemental, soit prise avec la participation du public concerné.
Une pétition a été signée en totalité par tous les marins-pêcheurs de Noirmoutier (moins un), par la majorité des marins-pêcheurs de Saint-Gilles Croix de Vie et par Philippe Gendreau, patron de la conserverie employant 300 personnes.
L’association Neny a déposé un recours en justice
Vendredi 9 février, les juges nantais ont examiné un recours distinct, concernant toujours le même dossier : l’association « Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu » (Neny) leur a demandé d’annuler les autorisations d’exploitation que l’Etat avait accordées en juillet 2014 au consortium mené par Engie (ex-GDF-Suez).
Les opposants au parc éolien dit « des Deux-Îles » maintiennent par exemple que « l’absence d’étude d’impact environnemental » entache d’irrégularité la procédure. Ils invoquent aussi un « risque de conflits d’usages » autour des côtes vendéennes, en raison du « trafic maritime du port de Saint-Nazaire. » Les éoliennes en mer pourraient également « mettre en péril la sécurité des pêcheurs » en perturbant leur système de géolocalisation, soutient l’association.
La cour administrative d’appel de Nantes, qui a mis ses deux décisions en délibéré, rendra ses arrêts sous un mois.