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Ludovic Dupin avec AFP
Avec les fortes chaleurs qui s’abattent depuis plusieurs jours sur la France, ventilateurs et climatiseurs tournent à plein régime. Aussi, des pics de consommation électrique apparaissent désormais au cœur de l’été. Ce fut le cas le jeudi 26 juillet, et même si l’on est loin des records absolus, cette tendance est partie pour durer.
Jeudi 26 juillet, la consommation électrique française a connu un pic en raison de la canicule, qui pousse à recourir aux climatiseurs et ventilateurs, a indiqué le gestionnaire du réseau RTE. La pointe a eu lieu à 12h40 pour une valeur de 58 177 mégawatts (MW). On est plus de 3 000 MW (l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires) au-delà de la norme des années passées en juillet. D'après les prévisions actuelles, cela devrait représenter le pic de l'été, a-t-on expliqué chez RTE. Désormais, l’été, chaque degré de plus par rapport aux normales de saison entraîne une consommation supplémentaire de 500 MW. Actuellement, les normales saisonnières sont dépassées de 4°C. Malgré la canicule qui recouvre la moitié du pays, le record estival, qui date du 22 juin 2017 avec 59 500 MW, n'a toutefois pas été battu.
L’éolien en retrait
Ces consommations ne présentent pour l’instant aucun risque pour l’approvisionnement du pays. Avec une production largement supérieure à 60 000 MW, l’Hexagone est exportatrice nette d’électricité vers ses voisins européens. À noter que dans cette situation anticyclonique, sans vent, environ 70 % de l’électricité provient du nucléaire, 10 % de l’hydraulique, 10 % du solaire, 6 % du gaz, 2 % du charbon, 1 % de la biomasse et seulement 1 % de l’éolien.
Ces pics sont très loin de ceux observés en hiver, lorsque le chauffage électrique très majoritaire en France, pousse le système électrique hexagonal dans ses derniers retranchements. Le pic de consommation absolu date de la vague de froid de 2012, où en février, la puissance appelée avait atteint 102 000 MW.
Des possibles coupures
Malgré la marge de sécurité qui existe pour la période d’été, des coupures d’électricité ne sont pas à exclure pour autant, a prévenu le gestionnaire du réseau de distribution Enedis. "Des coupures de courant peuvent se produire avec un pic entre le jeudi 26 juillet et le dimanche 29 juillet inclus", selon la société.
Les câbles souterrains sont sensibles à la surchauffe, a expliqué Enedis sur son site internet. Lorsqu'une coupure a lieu, des techniciens doivent intervenir, ce qui nécessite plusieurs heures de travail. Mais les coupures ne sont normalement pas ressenties par les clients, a précisé la société.
Jeudi 26 juillet, la consommation électrique française a connu un pic en raison de la canicule, qui pousse à recourir aux climatiseurs et ventilateurs, a indiqué le gestionnaire du réseau RTE. La pointe a eu lieu à 12h40 pour une valeur de 58 177 mégawatts (MW). On est plus de 3 000 MW (l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires) au-delà de la norme des années passées en juillet. D'après les prévisions actuelles, cela devrait représenter le pic de l'été, a-t-on expliqué chez RTE. Désormais, l’été, chaque degré de plus par rapport aux normales de saison entraîne une consommation supplémentaire de 500 MW. Actuellement, les normales saisonnières sont dépassées de 4°C. Malgré la canicule qui recouvre la moitié du pays, le record estival, qui date du 22 juin 2017 avec 59 500 MW, n'a toutefois pas été battu.
L’éolien en retrait
Ces consommations ne présentent pour l’instant aucun risque pour l’approvisionnement du pays. Avec une production largement supérieure à 60 000 MW, l’Hexagone est exportatrice nette d’électricité vers ses voisins européens. À noter que dans cette situation anticyclonique, sans vent, environ 70 % de l’électricité provient du nucléaire, 10 % de l’hydraulique, 10 % du solaire, 6 % du gaz, 2 % du charbon, 1 % de la biomasse et seulement 1 % de l’éolien.
Ces pics sont très loin de ceux observés en hiver, lorsque le chauffage électrique très majoritaire en France, pousse le système électrique hexagonal dans ses derniers retranchements. Le pic de consommation absolu date de la vague de froid de 2012, où en février, la puissance appelée avait atteint 102 000 MW.
Des possibles coupures
Malgré la marge de sécurité qui existe pour la période d’été, des coupures d’électricité ne sont pas à exclure pour autant, a prévenu le gestionnaire du réseau de distribution Enedis. "Des coupures de courant peuvent se produire avec un pic entre le jeudi 26 juillet et le dimanche 29 juillet inclus", selon la société.
Les câbles souterrains sont sensibles à la surchauffe, a expliqué Enedis sur son site internet. Lorsqu'une coupure a lieu, des techniciens doivent intervenir, ce qui nécessite plusieurs heures de travail. Mais les coupures ne sont normalement pas ressenties par les clients, a précisé la société.