https://www.youtube.com/watch?v=VZQJHu2N17E&noredirect=1
Voir les articles précédents sur "EOLIEN : Divers : politique, économie, technologie, ...." (I), (II), (III), (IV), (V), (VI), (VII), (VIII), (IX), (X), (XI) et (XII)
Voir les articles suivants sur "EOLIEN : Divers : politique, économie, technologie, ...." (XIV)
31/12/21 : « Croire que l'on peut protéger le patrimoine et, dans le même temps, développer des éoliennes est illusoire », Francis Monamy, avocat en droit public, cabinet Francis Monamy
Dans l'ensemble, les décisions vont dans le sens du développement des éoliennes. Il faut dire que les juges n'ont rien sur quoi s'appuyer : pas de planification, pas de document contraignant et une communication tonitruante autour du fait que, si l'on veut sauver la planète, il faut développer des éoliennes. Les juges sont naturellement libres de leur décision, mais il est difficile de ne pas subir l'influence de ce message. En outre, la question des paysages est délicate car subjective. Certains magistrats y sont sensibles, d'autres non. Il peut y avoir aussi un défaut de formation des juges à cet égard. En France, la législation protectrice des monuments historiques et des paysages est très imparfaitement appliquée.
Extrait : Éolien en remplacement du nucléaire : un non sens écologique et économique
Sous couvert de nécessaire diversification, mais en réalité pour atteindre un « objectif » idéologique de 50 % de nucléaire dans le mix électrique français, fruit d’un compromis politique négocié par F Hollande avec les verts en 2011 pour se faire élire président de la République, et repris par E Macron, la PPE publiée en avril 2020 engage un développement effréné de l’éolien dans notre pays, visant à atteindre dès 2028 environ 34 GW de puissance installée en éoliennes terrestres, pour 18 GW installés en 2021.
Cela conduit à installer 2.300 MW, environ 1.000 éoliennes, chaque année, soit un doublement du rythme de la dernière décennie, alors que les régions des Hauts de France et du Grand Est connaissent déjà une forte densité d’éoliennes, et qu’un nombre significatif de parcs produisent des nuisances insupportables pour les riverains (proximité des habitations), ou détériorent des paysages remarquables ou des sites classés.
Deux nouveaux arrêtés ministériels modifient la réglementation relative aux installations éoliennes terrestres à compter du 1er janvier 2022 en introduisant :
▪ un contrôle acoustique systématique à réception pour les parcs éoliens ;
▪ un nouveau critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo France ;
▪ la possibilité de réutiliser les postes de livraison, les câbles et les fondations en cas de renouvellement ;
▪ une augmentation du montant des garanties financières, cohérente avec l’évolution technologique de la filière.
Par ici, l’oseille ! Exemple avec le chantier du parc éolien lancé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), il y a quelques mois. 62 éoliennes en mer de 207 mètres de haut (la taille de la tour Montparnasse) sont prévues pour 2023. Les opposants à ce monstrueux projet (parmi lesquels les pêcheurs de la région) dénoncent notamment les avantages financiers exorbitants accordés par l’État au promoteur éolien espagnol Iberdrola : des recettes de 4,7 milliards d’euros garanties par l’argent public. Si ces sommes colossales sont financées par les contribuables par l’entremise des subventions d’État, elles le sont aussi par les consommateurs d’électricité.
20/12/21 : Les nouvelles règles pour l’éolien terrestre officialisées
20/12/21 : Eoliennes : protocole de mesure acoustique et contrôle systématique à réception
Il définit le protocole de mesure acoustique à appliquer et instaure un contrôle acoustique systématique à réception.
Ce texte entre en vigueur le 1er janvier 2022.
Concernant cette fois-ci les éoliennes soumises à autorisation au titre de la rubrique 2980, un autre arrêté du même jour a pour objectif de clarifier les prescriptions applicables en fonction de la date de dépôt de dossier d’autorisation ou du renouvellement, y compris concernant le critère d’appréciation de l’impact sur les radars Météo-France.
20/12/21 : Éoliennes : 10 mesures pour un "développement maîtrisé et responsable"
20/12/21 : Éolien : un arrêté renforce les contrôles acoustiques pour lutter contre le bruit
20/12/21 : Éoliennes : comment éviter le vent de colère ?
L’exécutif a pris la mesure de la situation et des blocages. En juillet dernier, Emmanuel Macron avait expliqué vouloir être « pragmatique » et faire « du cas pas cas » sur les projets éoliens et solaires afin de ne pas « abîmer nos paysages », « une part de notre identité ». « Là où ils créent trop de tensions, dénaturent et défigurent le paysage, il faut savoir ou les adapter ou y renoncer », avait indiqué le chef de l’Etat.
19/12/21 : Éoliennes : Pompili reconnaît que ça a pu être « mal fait » par endroits
Pour calmer la fronde qui monte dans certaines campagnes, et surtout impliquer encore plus les acteurs locaux dans le processus, Barbara Pompili a donné une mission aux préfets. Dans les semaines à venir, ils devront lui transmettre « des cartographies » permettant de voir « où on peut mettre » des éoliennes.
La production massive et bon marché d’électricité décarbonée est un enjeu structurant et vital pour l’économie.
Quel est l’intérêt d’insérer à tout prix (coûtant aux contribuables des dizaines de milliards d’euros) des EnRI dans un système électrique qui n’en a nullement besoin et qui, pire encore, le détériore ?
Selon l’association « Défense du Patrimoine Nucléaire et du Climat » (PNC-France), le gouvernement doit dès maintenant proposer le cadre d’une politique réaliste pour orienter la future LPEC en cours d’élaboration. La nouvelle loi en 2024 arrivera trop tard pour corriger les erreurs du passé.
16/12/21 : "Une nouvelle donne électrique se dessine", pour Barbara Pompili
13/12/21 : Stéphane Bern élu "GG de l’année": son nouveau coup de gueule contre les éoliennes
Extrait : Et Stéphane Bern en a profité pour pousser un nouveau coup de gueule contre les éoliennes. "On me confie une mission sur le patrimoine et je vois qu’avec les éoliennes, on le détruit, a lancé l’animateur sur RMC. On détruit les paysages naturels. Il y a un déni de démocratie. Dans les collectivités, on fait voter les citoyens, ils sont contre. Et les préfets imposent, avec la complicité de Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique, ndlr), de Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, ndlr), qui vient de dire qu’il ne fallait pas qu’on demande leur avis aux maires. On trouve ça insupportable.
"Il y a un projet de 8 ou 12 éoliennes autour de Sancerre, qui a été élu village préféré des Français en 2021, a ajouté Stéphane Bern. Ça parait complètement fou. On va détruire ce qui fait que le monde entier vient visiter les Français. C’est n’importe quoi, il faut que ça s’arrête. A chaque fois que j’en parle au président, il me dit ‘oui, tu as raison’, et après Mme Pompili y va à fond. Ce ‘en même temps’ est devenu insupportable."
13/12/21 : Aura-t-on des schémas directeurs départementaux des implantations d’éoliennes ?
13/12/21 : Plus de160 milliards : C'est coût de l’éolien prévu par la PPE !
- Subventions, coût du retrait de capacités pilotable.
- Coûts de renforcement des réseaux publics.
- Force de secours nécessaire pour pallier l’intermittence de l’éolien.
En toute rigueur il faut y ajouter les externalités environnementales négatives de l’éolien, jamais chiffrées par le ministère.
Ces coûts ne sont pas régulièrement tracés par les autorités de contrôle (Cour des Comptes).
Ils ne se justifient pas s’agissant d’une industrie proclamée mature par les pouvoirs publics.
En réalité, il n’y a plus lieu de soutenir une énergie qui ne contribue pas à l’objectif officiel de réduction des émissions de CO2, puisque la France a déjà une électricité décarbonée.
12/12/21 : Nicolas Chaudun: «Au nom de l’écologie, on impose la laideur»
https://www.lemondedelenergie.com/electricite-ineptie-renouvelables/2021/12/10/
Le parc éolien atteint une puissance de 18 487 MW au 30 septembre 2021 avec 279 MW raccordés au cours du dernier trimestre. Sur un an la croissance s’élève à 1 285 MW. À fin 2023, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) vise un parc de 24 100 MW pour la filière éolienne terrestre. Le taux d’atteinte de cet objectif s’élève à 76,6 %.
La production éolienne s’est établie à 6,2 TWh sur le trimestre écoulé, en baisse de 2 % par rapport au troisième trimestre 2020. Le taux de couverture de la consommation par l’éolien s’élève à 6,4 % pour ce troisième trimestre 2021 (8,2 % sur les douze derniers mois).
Mais alors où se situe donc la réalité ? Il y a quelques années à peine l’on nous promettait que l’énergie éolienne était la plus « verte », qu’elle permettait à elle-seule de lutter contre les énergies fossiles et qu’enfin leur installation massive sur notre territoire national était la solution miracle pour notre environnement ?
Hélas, le vent a changé de sens et l’on constate aujourd’hui que notre terre a plus à perdre qu’à gagner. Que l’éolien pris dans son ensemble est plus polluant que décarboné, et qu’enfin son déploiement irait à l’encontre de son objectif à savoir produire de l’énergie avec le plus faible impact carbone possible.
Enfin, un autre inconvénient, c'est que le vent ne souffle pas tout le temps avec la même force. On ne peut donc pas mettre des éoliennes seules dans un réseau. Si on veut rester dans une société planifiée, on a besoin d'un approvisionnement électrique qui soit prévisible. Et donc, le principal inconvénient de l'éolien, c'est que le monde n'est pas prévisible. Objectivement, on ne peut pas compter dessus de manière sûre et donc on ne peut pas avoir que ça dans un réseau. Il faut le compenser avec autre chose.
La loi repense d'abord le volet « énergies renouvelables » de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), en prévoyant la déclinaison des objectifs nationaux en objectifs régionaux, lesquels seront établis par décret sur proposition des « comités régionaux de l'énergie » (art. L. 141-5-1 et L. 145-5-2 du Code de l'énergie). Chaque région aura six mois à compter de la publication dudit décret pour engager la modification de son schéma d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (Sraddet) et le rendre compatible avec ses objectifs.
Eolien en mer. S'agissant de l'éolien en mer, la loi révise à la hausse les objectifs nationaux : au moins 1 GW de capacités installées par an d'ici à 2024, contre 1 GW maximum auparavant (
art. L. 100-4 C. énergie). Elle prévoit la possibilité de fixer des objectifs quantitatifs par façade maritime (
art. L. 141-3 al. 3 C. énergie).
Au-delà de ces dispositions générales, la seule grande nouveauté en la matière concerne le rôle renforcé des collectivités territoriales dans la procédure d'instruction des projets éoliens. L'objectif est d'en améliorer l'acceptabilité locale.
Ainsi, s'agissant de l'éolien en mer, la Commission nationale du débat public (CNDP) devra inviter les collectivités territoriales situées sur le littoral de la façade maritime concernée à formuler un avis lors de la procédure de participation du public (
art. L. 121-8-1 du Code de l'environnement). Faute de précisions dans le texte, il s'agira d'un avis simple, non contraignant.
Eolien terrestre. Pour les projets éoliens terrestres soumis à autorisation environnementale, la loi introduit un droit de regard du maire en amont du dépôt du dossier, sans toutefois retenir la proposition des sénateurs de lui octroyer un véritable droit de veto. En effet, la loi prévoit seulement que le maire de la commune d'implantation pourra adresser au porteur de projet ses observations dans un délai d'un mois à compter de l'envoi du résumé non technique de l'étude d'impact et après délibération du conseil municipal. En l'absence de réaction dans ce délai, le maire sera réputé avoir renoncé à adresser ses observations. Le porteur de projet devra adresser sous un mois une réponse aux observations éventuellement formulées, en indiquant les évolutions du projet proposées pour en tenir compte. Ces dispositions seront applicables aux projets dont le dossier de demande d'autorisation sera déposé après le 22 février 2022 (
art. L. 181-28-2 C. env.). Pour pouvoir tenir compte des observations du maire et des réponses du porteur de projet avant dépôt, ce dernier aura plutôt intérêt à lui adresser le résumé non technique deux mois avant le dépôt.
« Je suis furieux, des monstres pareils dans le paysage ! », chuchote Jean-Claude, cadre dirigeant à la retraite, face à la maquette d’éolienne installée près de la scène. Au micro l’un des organisateurs précise : « elle est à l’échelle, c’est une éolienne de 180 mètres de haut, et vous voyez la taille par rapport à la végétation, un avion, une église, une maison… ».
L’avocat de l’Anast, Me François Lafforgue (cabinet TTLA), s’apprête à soutenir en justice dix autres plaintes d’agriculteurs, pour trouble anormal du voisinage. Les plaignants sont encouragés par le récent arrêt de la Cour d’appel de Toulouse qui a reconnu, pour ce motif, les conséquences néfastes des éoliennes sur deux habitants du Tarn. Six ans et demi après le dépôt de sa plainte, Yann Joly se dit toujours victime de « fatigue persistante, nausées et fourmillements dans les mains ».
https://www.revolution-energetique.com/guides/voici-les-5-meilleures-cartes-pour-localiser-les-eoliennes-en-france/
Mais si la filière s’impose comme une composante incontournable de la transition climatique, elle est aussi exposée aux variations de la météo. Ses mauvaises performances actuelles en Europe doivent être vues comme un avertissement : l’éolien ne pourra occuper la place qui lui est destinée sans apporter de garanties sur sa vulnérabilité climatique.
L'animateur de France 2 a alors énuméré plusieurs solutions écologiques alternatives à l'éolien comme par exemple "les tuiles photovoltaïques", et a fermement apporté son soutien aux "gens de la campagne" qui sont "vent debout contre les éoliennes. Ils n'en peuvent plus, c'est les parisiens qui décident pour eux et il y en a marre". "Ou les maires !", a ajouté Patrick Cohen. "Les éoliennes n'ont pas été installées sur décision de Paris sans consultation des maires et des communes concernées ! C'est faux de dire ça !". Stéphane Bern a alors étayé son point de vue : "Vous connaissez le système, si un maire refuse, on lui dit : 'on ne vous donne pas de subvention mais on va aller voir le maire d'à côté, et vous aurez de toute façon les nuisances. (...) Les maires m'écrivent en disant : 'on subit une pression telle du lobby éolien, qui est impressionnant' !". En septembre dernier sur ce même plateau, Jean-Pierre Pernaut s'engageait lui aussi contre les éoliennes, qu'il avait d'ailleurs qualifiées de "catastrophe écologique".
Valérie Pécresse était bien seule, lundi soir, lors du premier débat des candidats LR à la présidentielle, lorsqu'elle a estimé qu'on ne pourrait pas "se passer" des éoliennes à l'avenir. Autour d'elle, en effet, l'opposition à l'éolien fait consensus. "La France, ce sont des paysages, ça fait partie de ce qu'est notre grand pays, on est en train de massacrer des paysages", a estimé Xavier Bertrand en dénonçant ces "satanées éoliennes''. Le président des Hauts-de-France est un adversaire acharné de ces dispositifs, alors que sa région est pourtant celle qui en compte le plus sur le territoire.
https://www.lemondedelenergie.com/justice-eoliennes/2021/11/08/
Extrait : Répondant à une commande du gouvernement en vue d'accélérer les projets nécessaires à la transition écologique, le CGEDD propose d'identifier les enjeux et d'associer le public plus en amont. Le rôle des commissaires enquêteurs est remis en cause.
https://www.ifop.com/publication/limage-de-lenergie-eolienne-aupres-des-francais/
« Des évolutions récentes nous ont interpellées », explique Charles Thimon, auteur du documentaire. « Notre film s’est attaché à dénoncer la supercherie à l’origine de l’engouement pour cette source d’énergie...
Extrait : À l’approche de la COP26, les rapports s’accordent : la transition énergétique nécessite un développement massif des énergies renouvelables, y compris en France. Avec deux principaux pivots : l’hydrogène et l’éolien offshore. La question est de savoir quelle place laisser au nucléaire dans ce nouveau système.
S’agissant des personnes physiques, l’intérêt à agir s’apprécie au regard des inconvénients et dangers que présente pour elles le projet d’ICPE, compte tenu notamment de la situation de leur résidence par rapport au terrain d’assiette du projet et de la configuration des lieux.
En l’espèce, l’autorisation concerne une éolienne unique, située à 1 450 m des habitations les plus proches. Les habitations des requérants sont situées, respectivement, à 1 950 m et 2 075 m du terrain d’assiette du projet. Pour le juge d’appel, les distances sont telles que les requérants ne risquent pas de subir des nuisances sonores. Par ailleurs, que l’éolienne soit visible depuis leurs habitations ne leur confère pas, compte tenu de la distance, un intérêt suffisamment direct pour demander l’annulation de l’autorisation. Ces personnes ne justifient donc pas d’un intérêt à agir.
S’agissant des associations, l’intérêt à agir s’apprécie au regard des inconvénients et dangers que présente l'installation classée pour les intérêts qu’elles défendent, compte tenu de leur objet statutaire, de leur ressort géographique et de la configuration des lieux.
En l’espèce, les statuts des associations requérantes leur donnent vocation à défendre l’environnement de la commune concernée par le projet et des communes voisines et à s’opposer aux atteintes aux paysages. Cependant, l’éolienne litigieuse sera implantée dans une plaine agricole, à proximité d’une autoroute, dans l’alignement de 4 éoliennes déjà autorisées, dans un secteur qui ne bénéficie d’aucune protection particulière. L’ajout d’une seule éolienne au parc déjà installé ne peut pas être vu comme modifiant sensiblement le paysage existant. Les associations requérantes ne justifient donc pas d’un intérêt suffisamment direct et certain pour demander l’annulation de l’autorisation.
12,7 g CO2 eq/kWh pour l'éolien terrestre ;
14,8 g CO2 eq/kWh pour l'éolien offshore.
Des chiffres qui placent l'éolien loin devant la géothermie, le photovoltaïque et les énergies fossiles nettement plus polluantes.
Dans une réponse ministérielle du 2 septembre 2021, l'administration précise que les nuisances visuelles et sonores spécifiques à l'habitation résultant de l'installation d'éoliennes sont prises en compte pour fixer ce coefficient de situation.
- Les installations de production d'électricité éolienne annuelle doivent être multipliées par quatre par rapport aux niveaux actuels pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 ; les prévisions actuelles permettent d'obtenir moins de la moitié de ce qui est nécessaire.
Extrait : D'ici la fin de l'année, le réseau national d'accompagnement des collectivités dans les projets éoliens et photovoltaïques devrait être opérationnel. Point d'étape de cette proposition issue du groupe de travail national sur l'éolien.
Extrait : Pour calmer la tempête contre les éoliennes Mme Barbara Pompili, Ministre de la Transition Écologique, encadrée par les industriels du vent a annoncé dix mesures «pour un développement responsable de l'éolien». À cette occasion, elle a pris acte que les 8500 éoliennes déjà en fonctionnement sur le territoire avaient été implantées de manière «irresponsable». Son discours en faveur des industriels du Vent est le parfait exemple de «comment brasser de l'air».
13/10/21 : Éolien : bruit, emplacement, recyclage... les annonces de Barbara Pompili changent-elles vraiment la donne ?
Extrait : A l’occasion du colloque national de l’éolien qui a débuté ce mercredi à Paris, Le Parisien passe en revue les six principales mesures présentées par la ministre de la Transition écologique pour la production d’énergie éolienne, à la lumière des avis d’opposants et de spécialistes.
Une semaine après les annonces de la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, le colloque national de l’éolien qui a commencé ce mercredi réunit quasiment tous les acteurs du secteur. L’occasion de s’intéresser de plus près aux nouvelles mesures de la ministre pour « un développement maîtrisé et responsable » des énergies renouvelables et leur faisabilité, en particulier de l’éolien, grâce à l’éclairage des opposants et des experts que nous avons interrogés.
https://www.leparisien.fr/environnement/eolien-bruit-emplacement-recyclage-les-annonces-de-barbara-pompili-changent-elles-vraiment-la-donne-13-10-2021-6FOJCLHRANEABLZD2YPFNCXBSQ.php
Mieux planifier les implantations de parcs éoliens sur l'ensemble du territoire français : c'est la solution choisie par le gouvernement, au printemps dernier, pour tenter de renforcer leur acceptabilité. Publiée le 26 mai, une circulaire demande aux préfets de région de déterminer, avec l'appui des Dreal, les zones propices au développement de cette énergie, en concertation avec les collectivités, les associations et les développeurs.
Censé s'achever mi-2022, ce travail doit reposer sur « des données objectives et existantes » : distance aux habitations, contraintes radar, biodiversité, aspects paysagers, gisements de vent…
Il a même martelé qu’elle sont non renouvelables !
Je pense qu’il s’agit là de l’inconscient profond.
Les énergies renouvelables sont pour l’essentiel une escroquerie intellectuelle et ne sont pas à la hauteur des besoins et de l’enjeu.
Et voilà qu’à l’heure où l’électricité est clairement perçue comme l’énergie de demain, tant pour l’industrie que pour les transports, la logistique et le numérique, on veut se priver de l’électricité nucléaire au profit du soi-disant renouvelable : l’éolien et le solaire !
On marche sur la tête.
https://www.bvoltaire.fr/electricite-le-crime-parfait/
Extrait : En matière d'énergie renouvelable, la France est en retard par rapport à ses objectifs. En cause : les nombreux recours qui allongent la mise en place des projets éoliens. Début octobre, le gouvernement a annoncé dix mesures pour encourager leur acceptabilité. Il compte notamment s'appuyer sur la majorité de la population française qui soutient le développement de cette énergie en France.
L'inflation qui se propage ne devrait pas épargner les énergies renouvelables, prévient CapGemini dans son rapport annuel sur les marchés mondiaux de l'énergie. «L'envolée des cours des métaux nécessaires à la transition énergétique pourrait effacer une partie de la baisse des coûts enregistrés dans le solaire et l'éolien ces dix dernières années », prévient l'auteur du rapport et conseillère énergie auprès du président de CapGemini, Colette Lewiner.
Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro et publié fin septembre, l’opinion positive des Français à leur égard aurait fondu de 17 points en deux ans. À l’opposé, le nucléaire a gagné 17 points d’opinions favorables. Malgré cette chute, les éoliennes conservent une longueur d’avance: 63% des Français continuent d’en avoir une opinion favorable, contre une courte majorité (51%) concernant le nucléaire. Un comble dans un pays dont les trois quarts de l’électricité dépendent de l’atome.
Depuis plusieurs mois, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer le développement à marche forcée de ces aéromoteurs. De la baie de Saint-Brieuc, où 62 éoliennes de 207 mètres doivent être installées à l’emblématique montagne Sainte-Victoire, dans le Haut-Var, où des éoliennes ont poussé jusque dans la réserve naturelle, en passant par les élevages bovins décimés de Nozay (Loire-Atlantique), la colère gronde dans les campagnes et les recours se multiplient contre les projets éoliens.
Extrait : Alors que la droite et l'extrême droite ne cessent de taper contre le solaire et l'éolien à l'approche de la présidentielle, la filière rappelle son rôle indispensable dans la transition énergétique.
La désinformation, cela suffit ! Il y avait comme un air de rébellion ce jeudi au siège parisien de l'Unesco, où le Syndicat des énergies renouvelables tenait son colloque annuel. Dans un contexte de médiatisation grandissante de l'opposition, notamment à l'énergie éolienne, la filière a martelé son rôle indispensable dans la transition énergétique. Et en a profité pour montrer ses muscles également.
Extrait : Beaucoup leur reprochent de saccager le paysage ou de tuer les oiseaux. Mais le vrai défaut des géantes blanches est ailleurs : elles n’ont aucune utilité environnementale ou économique.
La discussion a été cinglante. Plusieurs députés ont vivement débattu autour de la question des éoliennes lors d'un débat à l'Assemblée nationale le 7 octobre. Tandis que certains députés de droite ont qualifié cette source d'énergie renouvelable de "massacre des paysages", d'autres élus de gauche l'ont défendue, affirmant que les éoliennes sont une "chance pour les territoires". Le député Julien Aubert (LR) a soumis une proposition de loi qui appelle à "raisonner le développement éolien". Celle-ci a été examinée dans le cadre d'une journée réservée à des textes du groupe LR et a été retoquée, article après article, par voie d'amendements de suppression de la majorité.
Extrait : « Massacre des paysages » contre « chance pour les territoires » : un vif débat a opposé jeudi à l’Assemblée nationale députés de droite critiques des éoliennes et partisans dans la majorité et à gauche de cette source d’énergie renouvelable.
Extrait : Le ministère de la Transition écologique a présenté mardi dix mesures pour encourager le développement de la filière, mais surtout désamorcer les conflits qui l'accompagnent.
06/10/21 : EOLIENNES ET LES FRANÇAIS : LE VENT TOURNE !
À chaque nouveau projet éolien sur le territoire, sa polémique. Sur le terrain, les associations sont mobilisées depuis des années et, à la faveur de la campagne présidentielle, les candidats s’emparent aussi du sujet.
06/10/21 : Face à la fronde anti-éoliennes, des mesures pour encadrer les installations
Extrait : À six mois de l’élection présidentielle, le gouvernement a, d’évidence, entendu les opposants aux éoliennes. La grogne a pris de l’ampleur au moment des élections régionales ; elle s’est accentuée avec la prise de position très ferme contre les éoliennes de Stéphane Bern, le Monsieur patrimoine du gouvernement ; et plusieurs des candidats déclarés à la présidentielle, comme Xavier Bertrand, affichent leur hostilité à cette énergie renouvelable.
06/10/21 : Énergies : la France veut augmenter la part de l'éolien dans la production électrique du pays
https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/eoliennes-pourquoi-barbara-pompili-tend-la-main-aux-detracteurs_783504
https://www.greenunivers.com/2021/10/eolien-le-gouvernement-et-la-filiere-sinquietent-270420/
Extrait : Création d’un « médiateur de l’éolien », d’un fonds pour le patrimoine, bridage sonore... Le gouvernement a annoncé mardi, aux côtés de la filière, des mesures pour favoriser l’essor « maîtrisé » des parcs éoliens, dont le déploiement est insuffisant pour tenir les objectifs énergétiques et climatiques de la France.
https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/051021/eolien-en-france-des-mesures-pour-soutenir-une-croissance-maitrisee
04/10/21 : Nouvelles mesures pour un développement responsable de l'éolien : conférence de presse le 5 octobre
01/10/21 : Procédure - Le sursis à statuer ne peut être opposé à une demande d'autorisation environnementale
Le sursis à statuer, en cours d'élaboration d'un PLU, peut-il être opposé aux demandes d'autorisation environnementale ?
Réponse
Non. En cours d'élaboration d'un PLU, le sursis à statuer ne peut être opposé qu'aux demandes d'autorisations relevant du Code de l'urbanisme. Il n'est donc pas possible d'opposer un sursis à statuer - sur le fondement de l'article L. 153-11 précité - à une demande d'autorisation environnementale qui n'est pas régie par le Code de l'urbanisme. Pour les éoliennes, la cohérence entre le projet et le PLU en cours d'élaboration pourra toutefois être assurée par l'obligation de recueillir l'avis favorable de l'organe délibérant de l'EPCI ou du conseil municipal de la commune concernée, avant toute implantation d'éoliennes qui apparaîtrait incompatible avec le voisinage des zones habitées.
01/10/21 : Pas de sursis à statuer pour les autorisations environnementales dans l’attente d’un futur PLU
01/10/21 : Les défenseurs du patrimoine montent le ton contre le déploiement des éoliennes industrielles
Les défenseurs du patrimoine sont vent debout contre les éoliennes. 76.824 signataires protestent dans une pétition adressée au Président de la République Emmanuel Macron et au ministère de la Transition écologique contre l’implantation d’éoliennes industrielles qui seraient présentes « quasi partout, y compris dans les parcs naturels régionaux ».