Je m’appelle Michel Felgines, et je suis éleveur dans le Cantal. Mes vaches sont en plein air toute la journée. Et je vis auprès d’elles.
Les sociétés qui comptent construire un parc éolien ont fait des réunions d’information dans le village. Avec ma femme, on y est allés. Dans le projet, je vais avoir une éolienne à moins de 500 mètres de ma stabulation. C'est légal, paraît-il, car mon étable n'est pas considérée comme une habitation. Pourtant j'y suis toute la journée, et souvent la nuit aussi, quand mes Salers mettent bas. Voilà les questions que j’ai posées :
- Trop près des éoliennes, on sait qu’il y a des cellules trop nombreuses dans le lait des vaches, ensuite, il est invendable. Que comptez-vous faire pour cela ?
- Ma stabulation est à moins de 500 mètres de l’éolienne. L’hiver, il fait jusqu’à moins 18 degrés par ici. Que comptez-vous faire pour la projection des blocs de glace par les pâles ? Elles peuvent être projetées bien plus loin que 500 mètres. Et moi je suis toute la journée dans ma stabulation.
Réponse du représentant de la société : pas d’inquiétude ! Nous installons ce parc sur un territoire où il y a seulement 0,7 habitant au kilomètre carré…le risque est donc minime !
Je ne savais pas, avant cette réponse, que je ne représentais pas une personne à part entière en France…maintenant je le sais.
Michel Felgines, Cantal, 15
Sioux Berger :
Ce témoignage est le troisième que je poste. Je poursuis mes interviews sur le terrain. Je vous invite à lire aussi les deux précédents : témoignage d'une agricultrice Bio, éoliennes, attention arnaque et le témoignage de l'agriculteur de Trizac.
Je prête ma plume aux personnes que l'on entend peu. Si ce témoignage vous parle, partagez. Et je vous invite surtout à réfléchir avant de poser un jugement.
Les sociétés qui comptent construire un parc éolien ont fait des réunions d’information dans le village. Avec ma femme, on y est allés. Dans le projet, je vais avoir une éolienne à moins de 500 mètres de ma stabulation. C'est légal, paraît-il, car mon étable n'est pas considérée comme une habitation. Pourtant j'y suis toute la journée, et souvent la nuit aussi, quand mes Salers mettent bas. Voilà les questions que j’ai posées :
- Trop près des éoliennes, on sait qu’il y a des cellules trop nombreuses dans le lait des vaches, ensuite, il est invendable. Que comptez-vous faire pour cela ?
- Ma stabulation est à moins de 500 mètres de l’éolienne. L’hiver, il fait jusqu’à moins 18 degrés par ici. Que comptez-vous faire pour la projection des blocs de glace par les pâles ? Elles peuvent être projetées bien plus loin que 500 mètres. Et moi je suis toute la journée dans ma stabulation.
Réponse du représentant de la société : pas d’inquiétude ! Nous installons ce parc sur un territoire où il y a seulement 0,7 habitant au kilomètre carré…le risque est donc minime !
Je ne savais pas, avant cette réponse, que je ne représentais pas une personne à part entière en France…maintenant je le sais.
Michel Felgines, Cantal, 15
Sioux Berger :
Ce témoignage est le troisième que je poste. Je poursuis mes interviews sur le terrain. Je vous invite à lire aussi les deux précédents : témoignage d'une agricultrice Bio, éoliennes, attention arnaque et le témoignage de l'agriculteur de Trizac.
Je prête ma plume aux personnes que l'on entend peu. Si ce témoignage vous parle, partagez. Et je vous invite surtout à réfléchir avant de poser un jugement.