Lundi 13 août, le collectif anti-éolien Yeu vent debout a organisé une réunion à Saint-Sauveur, la première en période de vacances scolaires.
Ils étaient plus de 160, lundi 13 août, à assister une réunion organisée par Yeu vent debout, collectif anti-éolien pour aborder le sujet d'une centrale éolienne qui en regrouperait une soixantaine. L'inquiétude était palpable dans la salle. Avant d'aborder les modalités d'action, le projet a été présenté. « Nous sommes ici pour décortiquer tous les éléments de ce dossier, afin de sensibiliser et de mobiliser », a expliqué Olivier Voisin, fondateur et administrateur de Yeu vent debout.
Pour l'occasion, un conférencier était présent pour préciser les risques de ce projet : « Nuisances sonores, catastrophe maritime (à cause du passage rendu étroit, pour les pétroliers, entre Saint-Nazaire et l'Île d'Yeu), dégâts sur la faune et la flore... Des risques pris en compte puisque des compensations sont d'ores et déjà prévues. »
Ils étaient plus de 160, lundi 13 août, à assister une réunion organisée par Yeu vent debout, collectif anti-éolien pour aborder le sujet d'une centrale éolienne qui en regrouperait une soixantaine. L'inquiétude était palpable dans la salle. Avant d'aborder les modalités d'action, le projet a été présenté. « Nous sommes ici pour décortiquer tous les éléments de ce dossier, afin de sensibiliser et de mobiliser », a expliqué Olivier Voisin, fondateur et administrateur de Yeu vent debout.
Pour l'occasion, un conférencier était présent pour préciser les risques de ce projet : « Nuisances sonores, catastrophe maritime (à cause du passage rendu étroit, pour les pétroliers, entre Saint-Nazaire et l'Île d'Yeu), dégâts sur la faune et la flore... Des risques pris en compte puisque des compensations sont d'ores et déjà prévues. »
Présents, Sébastien Arnaud, patron pêcheur du Bad boy et Bernard Martin, ancien président du comité local des pêches, ont d'ailleurs témoigné : « 68 marins-pêcheurs de l'île ont signé la pétition pour faire cesser le projet. Ils craignent la perte de leur territoire, la cessation de leurs activités. »
Enjeux politiques et financiers
L'État souhaite porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation en 2030. Or, « prendre en compte les retours sur expériences, comme celle des Allemands qui abandonnent aujourd'hui l'éolien, favoriserait des solutions, moins coûteuses et plus efficaces, d'un point de vue écologique », a remarqué un intervenant. En effet, cette énergie secondaire fonctionne par intermittence. Impossible à stocker, elle doit être complétée par des énergies fossiles émettant du CO2 et ne remplace pas les centrales nucléaires.
La volonté de la municipalité de créer des emplois (60 à 80 postes promis) a été relevée, mais le conférencier « s'est interrogé sur les qualifications requises et si elles ne sont pas trop drastiques pour le recrutement des Islais ».
Les recettes représenteraient un bénéfice non négligeable : 680 000 € par an. La taxe éolienne rapportera également de l'argent au comité régional des pêches (20 %), au comité national des pêches (15 %), à des associations oeuvrant pour la biodiversité (10 %) et à la SNSM nationale (5 %).
Alternatives et recours
Enfin, un organisateur a déploré « la totale négation de la parole citoyenne ». Avant même de revenir sur le climat tendu de l'enquête, les voix se sont justement élevées dans l'assistance pour demander les alternatives. Parmi celles évoquées : un parc éolien flottant.
Depuis, le résultat de la commission d'enquête publique est tombé : favorable. En attendant la décision du préfet, les anti-éoliens vont suivre les travaux de la commission d'enquête parlementaire et multiplier les recours.
Renseignements : www.neny-stop-offshore.com