Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

dimanche 5 août 2018

Oise : Vent de colère du côté des opposants au projet de parc éolien de Broquiers

https://actu.fr/hauts-de-france/broquiers_60110/vent-colere-cote-opposants-projet-parc-eolien-broquiers_18035782.html

Broquiers, Sarcus, Brombos ou encore Cempuis, les opposants au projet du parc éolien de Broquiers ont décidé de faire entendre leurs voix. Les reproches sont nombreux.

Le groupe Valeco a pour projet un parc éolien composé de 11 aérogénérateurs sur la commune de Broquiers (Oise). Si les éoliennes doivent être implantées sur cette commune, les habitants des villages alentour (Sarcus, Moliens et Feuquières (Oise)) sont directement concernés. Ces derniers ont été amenés à se rendre en mairie, l’une des quatre de leur choix. Les habitants pouvaient du 16 au 31 juillet consulter le dossier de concertation publique et le cas échéant, remplir le recueil prévu à cet effet. Le projet estimé à 13 200 000 € fait grincer des dents.

Non-respect de la biodiversité

« Je me suis installé à Broquiers pour être au calme, voir les oiseaux, la nature », note un habitant de Broquiers pour qui « il n’y a pas de concertation ». Celui qui vit depuis de nombreuses années dans la commune, n’est pas le seul à s’alarmer des répercussions que pourraient entraîner les onze aérogénérateurs.

« Je ne vois pas les membres de la CCPV (Communauté de communes de la Picardie Verte) déposer contre le projet alors qu’ils font de la publicité pour les vallées de Picardie Verte », s’étonne Patrick Martin, membre de l’association éolien 60.

« On cherche un peu le côté écolo », s’inquiète Hubert Boulnois, habitant de Sarcus, qui a eu connaissance du projet dimanche 22 juillet en dînant chez des amis. Aude Boulnois, son épouse, a écrit au préfet et prévoit d’écrire au président de la Région, Xavier Bertrand.

« Je suis persuadée que c’est une belle fumisterie, on abîme l’environnement », s’alarme Véronique Grognet, habitante de Brombos qui s’inquiète de voir les éoliennes arriver un jour jusque chez elle.

Une concertation publique décriée

« La concertation n’en est pas une, nous avons un dépliant début juillet » remarque un habitant de Broquiers. « Elle ne dure que 15 jours et de plus en pleine période de vacances » s’insurge Patrick Martin, membre de l’association éolien 60.

Un avis partagé par l’habitant de Broquiers. Et ce dernier d’ajouter : « À Broquiers, le dossier n’était consultable en mairie seulement les jeudis 19 et 26 ».
« Je ne comprends pas que l’on puisse lancer cela en catimini, se désole Patrick Martin, Valeco va faire le bilan de la concertation, ils seront juge et partie ».

Une vraie saturation

« Nous étions bien, dans un endroit calme, vert et protégé et un peu à l’écart de tout, là ça devient catastrophique », se désole Hubert Boulnois, habitant de Sarcus. « Le pire c’est la nuit, on ne voit plus qu’un halo de feux rouges », souligne ce dernier. Et son épouse d’ajouter : « Les gens vont se retrouver avec des maisons et des terrains qui ne vaudront plus rien, ils ne voient pas le projet à long terme ».

« Est-ce que quelqu’un connaît le coût de démontage d’une éolienne ? 600 000 €
, s’indigne Hubert Boulnois, les sociétés de Montpellier ou d’ailleurs seront-elles encore là pour les démonter le moment venu ? »

Au 31 mars 2017, la région Hauts-de-France abritait 354 éoliennes au 31 mars 2018 selon les renseignements fournis par l’État et consultables en ligne . Ces données faisaient alors des Hauts-de-France la région de l’hexagone la plus équipée en parc éolien.

Patrick Martin, Hubert et Aude Boulnois et bien d’autres habitants des communes alentour ne voient pas le projet d’un bon oeil.

Patrick Martin, Hubert et Aude Boulnois et bien d’autres habitants des communes alentour ne voient pas le projet d’un bon oeil. (©Le Réveil de Neufchâtel)