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| | | | Le Brésil : nouvel Eldorado des énergies renouvelables |
| | | | | Nous savions qu’en matière de contrôles acoustiques et environnementaux des centrales éoliennes, la réglementation française laissait aux exploitants toutes libertés pour choisir, missionner et rémunérer leurs propres bureaux d’études. Les services de l’État — les DREAL, n’ayant plus désormais pour seule responsabilité que de valider les rapports conclusifs présentés par ces bons apôtres du climat et des énergies vertes… | | | | |
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| | | Article de l'arrêté ministériel du 26 août 2011 | |
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| | | Mais, peut-on sérieusement imaginer qu’un bureau d’étude, réalisant une grande partie de son chiffre d’affaire avec la filière éolienne, puisse rendre des conclusions qui mettraient un frein ou limiteraient le développement des installations industrielles de ses clients ? Seuls peuvent s’en persuader ceux qui ont des intérêts à ce que tout le monde s’en persuade… Car, c’est bien connu, avec les EnR en général et dans l’éolien en particulier, c’est aussi « la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu »… | |
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| | La marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu... | |
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| | Et quant à la question de la santé des riverains et de celle de leurs animaux : on applique « strictement » une réglementation qui évolue avec l’expérience des oppositions rencontrées sur le terrain, pour continuer à sacrifier oui, mais «réglementairement», les populations locales. Car, c’est bien un régime d'exception sonore nuisible aux riverains et des zones de non-droit sanitaire que l’on établit aujourd’hui autour des centrales éoliennes dans la campagne française. Aberrant ? Et pourtant, le cas d’Echauffour, dans l’Orne, est encore plus caricatural et représentatif de l’impunité dont semble jouir et se prévaloir cette profession du vent : le 1er avril 2021, un tiers expert, proposé par l’exploitant et validé par la préfecture de l’Orne sur la base de son indépendance, de son impartialité, de sa transparence… est désigné pour auditer la centrale éolienne VOLTALIA (groupe Mulliez) d’Echauffour : ce sera Sébastien Garrigues, directeur général du bureau d'études GAMBA acoustique. Rappelons que depuis sa mise en route, en 2019, cette centrale de cinq éoliennes, installée par VOLTALIA (groupe Mulliez), fonctionne sans respecter la réglementation et occasionne de violentes nuisances sonores aux riverains. |
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| | Le centrale éolienne VOLTALIA d'Echauffour |
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| Cette décision préfectorale du 1er avril 2021 fait alors suite aux interventions infructueuses de deux autres bureaux d’études et à quatre campagnes de mesures acoustiques, dirigées et payées par l’exploitant, mais toutes entachées de fortes suspicions de fraudes et de manipulations. Le bureau d’étude GAMBA acoustique et son directeur Sébastien Garrigues, grand gourou de la mesure du bruit éolien, furent donc désignés pour assurer cette mission. Le texte de l’arrêté préfectoral précisait bien dans ses articles que : - Le tiers expert et les personnes à qui il confie l’exécution des tâches en relation avec la tierce expertise doivent être indépendants de l’exploitant.
- Le tiers expert doit avoir des règles lui permettant d’éviter et/ou d’interrompre toute expertise soumise à des pressions ou des influences financières, commerciales ou autres, que celles-ci soient externes ou internes, susceptibles de mettre en doute la qualité de ses travaux.
Vous imaginez donc notre stupéfaction de découvrir, sur le site internet du groupe Gamba acoustique, la mention de la société « Energia do Brazil » dans la liste de ses clients. Mais qui se cache donc derrière ce nom d'Energia do Brazil ? Il faut savoir que Gamba acoustique a bien développé une filiale Ecoa Consultoria à Rio-de-Janeiro au Brésil, et que « Voltalia Energia do Brazil Ltda. » a été créée en 2006 par le développeur français d'énergies renouvelables VOLTALIA pour agir en tant que sous-holding nationale du groupe pour ses actifs brésiliens (source : BNamericas - Endicott Growth Equity Partners, L.P). | |
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| | Les installations de VOLTALIA au Brésil. |
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| | Un groupe français comme Gamba peut-il s’engager à l’étranger sans avoir un modèle économique et des alliances solides avec des partenaires de confiance déjà implantés ? VOLTALIA est l’un des leaders de la production d’énergie renouvelable au Brésil. Il y développe et exploite notamment le complexe éolien et solaire de Serra Branca, le plus grand site éolien et solaire au monde, d’une capacité totale de 2,4 gigawatts (source : Voltalia, lettre aux actionnaires, novembre 2020). L’actualité récente alertait d’ailleurs sur la réalité de la mission que s’est donnée le groupe VOLTALIA d’« améliorer l’environnement mondial en favorisant le développement local », en dénonçant les graves menaces qu’il fait aujourd’hui peser sur un sanctuaire de la biodiversité dans l'état de Bahia. Si de tels liens d’intérêts économiques et stratégiques entre la société Gamba acoustique et VOLTALIA étaient avérés, ils seraient de nature à remettre radicalement en cause la légitimité de l’expert, sa probité et la validité des conclusions qu’il aurait pu émettre sur le fonctionnement de la centrale éolienne d’Echauffour. A ce jour, et toujours sans réponse, nous en appelons à nouveau à l’autorité des représentants de l’État pour obtenir tous les éclaircissements nécessaires sur cette question et prendre, s’il y a lieu, toutes les mesures qui s’imposeront. | |
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| | Association Echauffour Environnement |
| à but non lucratif et gestion désintéressée soumise à la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901 Le Val Soubry, 61370, Echauffour |
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