https://bulletindescommunes.net/energies-renouvelables-un-plan-daction-a-revoir-durgence/
Énergies renouvelables : un plan d’action à revoir d’urgence.
La Cour des comptes critique depuis plusieurs années la mise en place des mesures visant à développer en France les énergies renouvelables. Elle les juge en effet trop coûteuses, peu efficaces, et soutenues par des budgets consentis de manière incohérente.
Énergies renouvelables : un plan d’action à revoir d’urgence.
La Cour des comptes critique depuis plusieurs années la mise en place des mesures visant à développer en France les énergies renouvelables. Elle les juge en effet trop coûteuses, peu efficaces, et soutenues par des budgets consentis de manière incohérente.
Son précédent rapport consacré aux « politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables » jugeait déjà de façon très sévère le développement de ces énergies, présentées comme plus écologiques.
Pour la Cour des Comptes, les initiatives menées actuellement en faveur des installations de panneaux solaires et d’éoliennes, attribuées par l’État, s’accompagnent d’engagements financiers trop élevés.
Les magistrats se montrent même inquiets, n’hésitant à pointer du doigt des risques financiers qui pourraient apparaître dans les prochaines années.
Le dernier rapport de la Cour des comptes, publié ce mercredi, aboutit aux mêmes conclusions et à des critiques similaires à celles émises il y a cinq ans. Ce nouveau texte réclame donc sans détour de définir une stratégie énergétique plus cohérente.
La France souhaiterait aller plus loin que la politique énergétique de l’Union Européenne. Pour cela, elle s’est fixée l’objectif, sous l’impulsion précédente de Ségolène Royale, d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables pour l’année 2030.
Cette décision doit cependant cohabiter, d’ici à 2025, avec la nécessité de baisser de 75 à 50 % la part d’électricité produite par le nucléaire. Ce choix a été celui fait par François Hollande lors de sa présidence.
Problème : cette baisse d’apport fourni par le nucléaire inquiète beaucoup la Cour des comptes, qui considère cette pratique incompatible avec « […] la trajectoire d’augmentation des capacités d’énergies renouvelables. »
La stratégie actuelle est donc, selon la Cour, impraticable, car les énergies vertes ne seront pas capables de compenser assez vite le manque énergétique causé par l’abandon du nucléaire. Par conséquent, il faut maintenant redéfinir une autre approche, et réévaluer le rôle que peuvent véritablement jouer les énergies renouvelables dans le pays.
Il faut dès à présent revoir la part attribuée au solaire et à l’éolien, en recalculant les dépenses publiques qui seront par la suite destinées à ce secteur. En 2023, si la stratégie initiale était maintenue, la somme allouée pourrait avoisiner les 7,5 milliards d’euros.
Une facture excessive pour la Cour des comptes, qui met en garde contre une dynamique qu’elle juge irréaliste. Les résultats ainsi obtenus pourraient selon elle être très décevants.
La récente révision à la baisse de plusieurs appels d’offres concernant l’installation de futures éoliennes prévues en mer illustre bien la position du dernier rapport de la Cour. Ces projets, présentés en 2011 et 2013, risquent de coûter près de 41 milliards d’euros. En fait, ils ne produiront environ que 2 % de la production électrique globale du pays.
Lire :
Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes
Pour la Cour des Comptes, les initiatives menées actuellement en faveur des installations de panneaux solaires et d’éoliennes, attribuées par l’État, s’accompagnent d’engagements financiers trop élevés.
Les magistrats se montrent même inquiets, n’hésitant à pointer du doigt des risques financiers qui pourraient apparaître dans les prochaines années.
Le dernier rapport de la Cour des comptes, publié ce mercredi, aboutit aux mêmes conclusions et à des critiques similaires à celles émises il y a cinq ans. Ce nouveau texte réclame donc sans détour de définir une stratégie énergétique plus cohérente.
La France souhaiterait aller plus loin que la politique énergétique de l’Union Européenne. Pour cela, elle s’est fixée l’objectif, sous l’impulsion précédente de Ségolène Royale, d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables pour l’année 2030.
Cette décision doit cependant cohabiter, d’ici à 2025, avec la nécessité de baisser de 75 à 50 % la part d’électricité produite par le nucléaire. Ce choix a été celui fait par François Hollande lors de sa présidence.
Problème : cette baisse d’apport fourni par le nucléaire inquiète beaucoup la Cour des comptes, qui considère cette pratique incompatible avec « […] la trajectoire d’augmentation des capacités d’énergies renouvelables. »
La stratégie actuelle est donc, selon la Cour, impraticable, car les énergies vertes ne seront pas capables de compenser assez vite le manque énergétique causé par l’abandon du nucléaire. Par conséquent, il faut maintenant redéfinir une autre approche, et réévaluer le rôle que peuvent véritablement jouer les énergies renouvelables dans le pays.
Il faut dès à présent revoir la part attribuée au solaire et à l’éolien, en recalculant les dépenses publiques qui seront par la suite destinées à ce secteur. En 2023, si la stratégie initiale était maintenue, la somme allouée pourrait avoisiner les 7,5 milliards d’euros.
Une facture excessive pour la Cour des comptes, qui met en garde contre une dynamique qu’elle juge irréaliste. Les résultats ainsi obtenus pourraient selon elle être très décevants.
La récente révision à la baisse de plusieurs appels d’offres concernant l’installation de futures éoliennes prévues en mer illustre bien la position du dernier rapport de la Cour. Ces projets, présentés en 2011 et 2013, risquent de coûter près de 41 milliards d’euros. En fait, ils ne produiront environ que 2 % de la production électrique globale du pays.
Lire :
Énergies renouvelables : la charge sévère de la Cour des comptes