Et le 2ème arrêté d’alignement est arrivé au pont du Gourga.
Il privatise une autre partie de la RD52 en spoliant 4 autres propriétaires. Valéco va tenter de passer sur l'autoroute octroyée par le conseil départemental de l'Aude.... D’ailleurs vendredi quand le nouvel arrêté est arrivé, il était très important pour le conseil départemental de signifier devant un camion que l'on avait obligé à monter... pour ne pas passer ...que "les bons élèves" avaient fait leur travail et qu'en l'absence des propriétaires, l’arrêté ne pouvait pas être mis en place ce jour-là... Pour des gens qui sont sensés participer aux économies d'énergie , ça laisse songeur ... le témoignage de Bruno Ladsous de TNE qui était présent ce jour là est parfaitement édifiant.
Ce qui l'est aussi, c'est à la fois le gaspillage des deniers publics pour faciliter le passage d'une compagnie privée -qui a toujours dit qu'elle n'avait aucun problème avec les voies d'accès !- .... et l’attitude des responsables politiques , administratifs et judiciaires dont aucun n'a le courage de dénoncer la gabegie de ce projet en reconnaissant que ce permis n'aurait jamais du être octroyé ....
Y aura-t-il un courageux / une courageuse pour venir témoigner que les projets, comme celui-ci qui sont sensés participer à la réduction du CO2 tout en faisant le contraire et en faisant reculer la démocratie et la république, sont une gifle pour toute la démarche écologique ?
Une courageuse / un courageux pour dire que l'aide à la liberté d'entreprendre s’arrête où le mépris des citoyens et les abus de pouvoir commencent.
Parce qu'il va falloir un courageux ou une courageuse pour mettre un terme à ce projet ou ... participer, ensemble et complices, à une honte républicaine !
Nous en sommes à cette phase cruciale où les uns et les autres sont "embarrassés" ... Ne le soyez pas... l'affaire est claire. Les compagnies ont menti les unes après les autres en se passant la "patate chaude". Depuis le début elles savaient ne pas avoir les voies d'accès dont Valéco, la dernière, que nous avions informée par courrier de cette impossibilité.
Y-a-il eu des personnes qui ont pu l'induire en erreur ou lui faire croire qu'elle pourrait néanmoins passer ? Avec la cohorte de techniciens en tous genres et d'avocats "payés au mois" : nous avons du mal à imaginer que cette compagnie y soit allée sans aucune assurance...
Il est temps de savoir lesquelles et pourquoi ? La compagnie savait qu'elle ne passait pas ... elle ne passe pas. Il est peut-être temps de définir les responsables des manquements de ce projet .
Mesdames et messieurs les élus, si vous pensez qu'en autorisant des projets comme celui-ci vous participez à la transition énergétique, vous vous trompez. Vous ne faites que la freiner puisque les vieilles méthodes refont surface et les citoyens guettent autant "les passe droit" que" les passe pont"...
Au contraire une victoire citoyenne sur la RD52 serait un très bon signe pour tous ceux qui sont convaincus, comme nous, que la transition énergétique ne peut pas se faire en bafouant la démocratie mais au contraire en agissant d'une autre façon, dans la transparence, dans la concertation et dans le respect des citoyens. C'est une chance, à ne pas laisser passer, de démontrer qu'une nouvelle démocratie est, peut être, en marche en se servant du projet de Bouriège pour ne pas accepter ... l'inacceptable.
Il serait bon d'ailleurs de remercier les citoyens qui se battent depuis plus de 100 jours pour le respect de la loi, de l'environnement et de la propriété privée plutôt que d'en faire des "boucs émissaires" pour mieux s'en débarrasser... A ce jour nous demandons au législateur une loi anti-bâillon et à tous ceux qui ont les compétences pour l'élaborer à participer à un groupe de travail.
Nous appelons également à une grande manifestation le samedi 7 octobre à partir de 10h30 , place Carnot à Carcassonne .
Nous comptons sur chacun et sur tous. Nous devons être nombreux
Le Collectif des Résistants du Pont du Rec
« Toute lutte qui réussit crée un nouveau possible, toute résistance crée de nouvelles possibilités d’émancipation et de vie, créant donc une jurisprudence au sens où cela devient faisable. » , Miguel Benassayag et Angélique Del Rey, De l’engagement dans une époque obscure, Le passager clandestin, 2011.
Nous appelons à une manifestation pacifique le samedi 7 octobre à partir de 10h3O sur la place Carnot à Carcassonne . Nous tenons à informer d'autres audois sur ce qui se passe quant à l'invasion éolienne dans l'Aude et comment notre département est entrain d’être "vendu" aux marchands de vent -les biens nommés !-
A cette occasion nous distribuerons des tracts d'explication. Nous parlerons de ce qui se passe sur la RD 52 entre Bouriège et St Sernin et comment des citoyens "résistent" depuis plus de 100 jours.
Nous vous raconterons l'histoire des ponts du Rec et du Gourga.
Nous vous demanderons de soutenir la demande d'une loi "anti baillon"
L'Aude est belle et généreuse, elle mérite d’être défendue.
Nous comptons sur la présence de tous.
Nous avons besoin de chacun .
Relayer ce message au plus grand nombre
La loi N°76-629 du 10 7 1976 dit : " Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publiques ou privées d'aménagement, d'équipement et de production doivent se confronter aux mêmes exigences ... "
Exprimer votre citoyenneté
Pour que cette manifestation soit l'expression d'un nouveau possible en terre d'Aude et en Occitanie nous vous demandons de nous signaler sur ce mail votre présence -ou non- à cette action.
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PRESSE :
29/09/17 : Aude : André Viola répond aux zadistes
Dans l'affaire qui oppose les habitants de Bouriège à Valéco, promoteur d'un parc éolien sur le terrain de cette commune, qui fait couler beaucoup d'encre, depuis plusieurs mois, le président du conseil départemental de l'Aude vient d'écrire aux responsables du comité de défense afin de répondre aux critiques exprimées contre l'institution. «La teneur de vos propos… laisse à penser que vous faites de l'institution que je préside l'une des parties prenantes actives de ce dossier et, en l'espèce, un allié de la société Valeco, titulaire du permis de construire dudit parc éolien, écrit André Viola. Je ne peux que m inscrire en faux contre cette assertion…». Dans les lignes qui suivent, le président du conseil départemental rappelle que le Département n'avait pas la compétence légale dans l'instruction du permis de construire en 2006. À cette époque la gestion des routes départementales, et l'expertise des gabarits, était assurée par la Direction de l'Equipement, service déconcentré de l'Etat.
«Il ne m'appartient pas aujourd'hui, de juger si les services de l'Etat d'alors, ont instruit en toute clairvoyance ce dossier mais sachez, cependant, que depuis cette prérogative échue au Département, à compter de 2008, il nous est arrivé d'exprimer des réserves formelles lorsque la route ne permettait vraisemblablement pas la circulation, prenant ainsi nos responsabilités, sans céder à de quelconques intérêts privés», poursuit André Viola. Le patron de l'exécutif précise, donc, que le rôle du Département, à la marge du permis de construire à Bouriège reconnu exécutoire par la justice, se borne à la délivrance d'arrêtés individuels d'alignement «lorsque la situation le nécessite pour faire appliquer le droit en matière de délimitation entre le domaine public et les propriétés privées le bordant». Ces arrêtés ont été délivrés à deux reprises par le Département. Dans ce dossier, André Viola oppose aux zadistes le respect du droit et la neutralité de l'institution départementale. «Ainsi, je ne peux laisser dire que c'est contre les habitants et pour les intérêts de la société que nous avons œuvré», conclut-il.
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29/09/17 : Bouriège : André Viola répond aux opposants des éoliennes
POLÉMIQUE. Le président rappelle la loi et remonte le fil de l’histoire.
Alors que le vendredi 30 juin, onze opposants au parc éolien de Bouriège étaient assignés en référé au tribunal de Carcassonne par la société Valeco, audience renvoyée au 7 juillet, le conseil départemental de l’Aude dans la foulée prenait un arrêté d’alignement. Arrêté qui n’était pas du goût des riverains du hameau de Saint-Sernin. Pour les opposants, le président du département André Viola « prenait cette position pour favoriser une compagnie ».
Un reproche non recevable pour le président du conseil départemental. « La teneur de vos propos à l’encontre du département de l’Aude laisse à penser que vous faites de l’institution que je préside l’une des parties prenantes actives de ce dossier et, en l’espèce, un allié de la société Valeco, titulaire du permis de construire dudit parc éolien. Je ne peux que m’inscrire en faux contre cette assertion. »
En évitant soigneusement de se laisser embourber dans un quelconque imbroglio juridique, André Viola répond aux opposants des éoliennes de Bouriège en rappelant les faits, et la loi. Les opposants arguaient également que les services du département, dans une conversation informelle, les avaient assurés dix jours plus tôt qu’aucun arrêté d’alignement ne serait pris, préférant laisser les services de l’État démêler cette question épineuse. Un argument étayé par le président du conseil départemental reprenant le fil de l’histoire des éoliennes de Bouriège, sans toutefois, affirme-t-il : « Émettre de jugement sur la clairvoyance des services de l’État dans ce domaine. » Il remet à jour les responsabilités de chacun chronologiquement : « Lors de l’instruction du permis de construire en 2006, le département n’avait pas vocation à instruire le dossier au titre de la gestion des routes départementales. En effet à cette époque c’était à la DDE, service de l’État qui assurait cette mission et était sollicité sur les gabarits. Sachez que depuis 2008, où nous incombe cette prérogative, il nous est arrivé d’exprimer des réserves formelles lorsque la route ne permettait vraisemblablement pas la circulation, prenant ainsi nos responsabilités, sans céder à de quelconques intérêts privés. »
Et le président du département de poursuivre en soutenant : « Concernant la situation de Bouriège, alors que le permis de construire est parfaitement exécutoire et reconnu comme tel par la justice, la compétence du Département ne se situe que dans la gestion du domaine public routier départemental. Ceci implique la délivrance d’arrêté individuel d’alignement lorsque la situation le nécessite pour faire appliquer le droit en matière de délimitation entre le domaine public routier et les propriétés privées le bordant. Par deux fois le Département l’a fait dans le cas qui nous préoccupe. Le Département l’a fait sur la base de constats établis par des agents publics assermentés, en fonction des relevés effectués sur le terrain et sans tenir compte du gabarit des véhicules utilisés par la société Valéco. »
29/09/17 : Aude : André Viola répond aux zadistes
Dans l'affaire qui oppose les habitants de Bouriège à Valéco, promoteur d'un parc éolien sur le terrain de cette commune, qui fait couler beaucoup d'encre, depuis plusieurs mois, le président du conseil départemental de l'Aude vient d'écrire aux responsables du comité de défense afin de répondre aux critiques exprimées contre l'institution. «La teneur de vos propos… laisse à penser que vous faites de l'institution que je préside l'une des parties prenantes actives de ce dossier et, en l'espèce, un allié de la société Valeco, titulaire du permis de construire dudit parc éolien, écrit André Viola. Je ne peux que m inscrire en faux contre cette assertion…». Dans les lignes qui suivent, le président du conseil départemental rappelle que le Département n'avait pas la compétence légale dans l'instruction du permis de construire en 2006. À cette époque la gestion des routes départementales, et l'expertise des gabarits, était assurée par la Direction de l'Equipement, service déconcentré de l'Etat.
«Il ne m'appartient pas aujourd'hui, de juger si les services de l'Etat d'alors, ont instruit en toute clairvoyance ce dossier mais sachez, cependant, que depuis cette prérogative échue au Département, à compter de 2008, il nous est arrivé d'exprimer des réserves formelles lorsque la route ne permettait vraisemblablement pas la circulation, prenant ainsi nos responsabilités, sans céder à de quelconques intérêts privés», poursuit André Viola. Le patron de l'exécutif précise, donc, que le rôle du Département, à la marge du permis de construire à Bouriège reconnu exécutoire par la justice, se borne à la délivrance d'arrêtés individuels d'alignement «lorsque la situation le nécessite pour faire appliquer le droit en matière de délimitation entre le domaine public et les propriétés privées le bordant». Ces arrêtés ont été délivrés à deux reprises par le Département. Dans ce dossier, André Viola oppose aux zadistes le respect du droit et la neutralité de l'institution départementale. «Ainsi, je ne peux laisser dire que c'est contre les habitants et pour les intérêts de la société que nous avons œuvré», conclut-il.
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29/09/17 : Bouriège : André Viola répond aux opposants des éoliennes
POLÉMIQUE. Le président rappelle la loi et remonte le fil de l’histoire.
Alors que le vendredi 30 juin, onze opposants au parc éolien de Bouriège étaient assignés en référé au tribunal de Carcassonne par la société Valeco, audience renvoyée au 7 juillet, le conseil départemental de l’Aude dans la foulée prenait un arrêté d’alignement. Arrêté qui n’était pas du goût des riverains du hameau de Saint-Sernin. Pour les opposants, le président du département André Viola « prenait cette position pour favoriser une compagnie ».
Un reproche non recevable pour le président du conseil départemental. « La teneur de vos propos à l’encontre du département de l’Aude laisse à penser que vous faites de l’institution que je préside l’une des parties prenantes actives de ce dossier et, en l’espèce, un allié de la société Valeco, titulaire du permis de construire dudit parc éolien. Je ne peux que m’inscrire en faux contre cette assertion. »
En évitant soigneusement de se laisser embourber dans un quelconque imbroglio juridique, André Viola répond aux opposants des éoliennes de Bouriège en rappelant les faits, et la loi. Les opposants arguaient également que les services du département, dans une conversation informelle, les avaient assurés dix jours plus tôt qu’aucun arrêté d’alignement ne serait pris, préférant laisser les services de l’État démêler cette question épineuse. Un argument étayé par le président du conseil départemental reprenant le fil de l’histoire des éoliennes de Bouriège, sans toutefois, affirme-t-il : « Émettre de jugement sur la clairvoyance des services de l’État dans ce domaine. » Il remet à jour les responsabilités de chacun chronologiquement : « Lors de l’instruction du permis de construire en 2006, le département n’avait pas vocation à instruire le dossier au titre de la gestion des routes départementales. En effet à cette époque c’était à la DDE, service de l’État qui assurait cette mission et était sollicité sur les gabarits. Sachez que depuis 2008, où nous incombe cette prérogative, il nous est arrivé d’exprimer des réserves formelles lorsque la route ne permettait vraisemblablement pas la circulation, prenant ainsi nos responsabilités, sans céder à de quelconques intérêts privés. »
Et le président du département de poursuivre en soutenant : « Concernant la situation de Bouriège, alors que le permis de construire est parfaitement exécutoire et reconnu comme tel par la justice, la compétence du Département ne se situe que dans la gestion du domaine public routier départemental. Ceci implique la délivrance d’arrêté individuel d’alignement lorsque la situation le nécessite pour faire appliquer le droit en matière de délimitation entre le domaine public routier et les propriétés privées le bordant. Par deux fois le Département l’a fait dans le cas qui nous préoccupe. Le Département l’a fait sur la base de constats établis par des agents publics assermentés, en fonction des relevés effectués sur le terrain et sans tenir compte du gabarit des véhicules utilisés par la société Valéco. »
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🖍 Pétition : http://s579467944.onlinehome.fr/sauvons-le-village-de-stsernin-dun-massacre-a-leolienne
👉 Voir tous les autres articles sur ce blog (Aude : Destruction environnementale I, II, III, ..., XXXII)