Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 11 septembre 2018

Aveyron AMASSADA



"Alors que le mouvement d'occupation des zones à défendre (ZAD) commençait à essaimer, une analyse plus générale de la place de l'éolien industrielle dans le système énergétique et politique s'élaborait." Grégoire Souchay, "Les mirages de l'éolien " 

Mais il y a toujours quelque chose qui résiste à cette gestion généralisée. Quelque chose qui se refuse à ce lissage total." Jean-Baptiste Vidalou, "Être forêts" 

Bonjour à toutes et tous, 

L'été se prolonge dans les pays aveyronnais, et la rentrée offre son lot de réflexions, d'actions, de fêtes, de rencontres. Les jours se remplissent de nombreuses dates importantes pour se mobiliser contre le méga-transfo et les éoliennes industrielles. Les alliances bâties se retrouvent, pour converger contre les projets des aménageurs et le vide qu’ils veulent instaurer dans nos campagnes... 

Mercredi 12 septembre, au bar la Loco à Millau, 20h, présentation croisée des ouvrages de Grégoire Souchay et Jean-Baptiste Vidalou. L'occasion aussi de faire le point sur les prochains évènements. 

Samedi 22 septembre, devant l’hôpital de Saint Affrique, 10h, départ de la marche pour le soulèvement des territoires. Organisation de navette pour récupérer les véhicules, pique-nique proposé à mi-parcours, ramener de quoi le compléter. 

Du vendredi 21 au dimanche 23 septembre, fête du vent #4, concerts, discussions, assemblée, théâtre, cantine & bien +. Programme en pièce jointe. Teaser de la fête du vent et toutes les infos sur le blog : douze.noblogs.org 

Dès le départ de la fête du vent, appel à OCCUPATION PERMANENTE du lieu, cabane, caravanes, camions, tentes... Faisons barrage à RTE, construisons l'occupation. 

Mercredi 26 septembre, devant la mairie de Saint Victor, 10h, venu du juge des expropriations pour fixer le montant des indemnisations. Ces terres ne sont pas à vendre, elles n'ont pas prix, soyons nombreux-ses à la proclamer. Rendez-vous pris pour une nouvelle action ! 

Grande crémaillère de l'Amassada du 28 au 30 septembre. 

Retrouvons nous dès à présent, et restons ensemble pour faire face aux bétonneurs et à leurs complices. 

PAR RES NOS ARRESTA, 
RTE dégage, nous ne voulons pas de ton argent ! 

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Texte d'appel à la marche (à faire circuler largement) : 

Cela fait 9 ans que l'association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique. 

Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le hameau de l'Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner l'avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et lutter ensemble. 

Des années aussi que nous avons compris l'intérêt réel de ce poste : l'implantation de milliers d'éoliennes industrielles et la dépossession progressive de nos lieux de vie. 

Durant toutes ces années, nous avons affiné nos perceptions des phénomènes à l’œuvre, par des témoignages, des rencontres, des lectures... pour aujourd'hui affirmer que toutes nos luttes se rejoignent contre l'industrialisation de nos territoires ruraux ! 

Ce qu'il se joue au travers de la lutte contre les éoliennes industrielles et le méga transformateur n'est qu'un prémisse de ce qui nous attend réellement : les campagnes se transforment sous les coups de pelleteuse des aménageurs en espace de production dédié exclusivement à la croissance des métropoles. L'état tente par sa politique d'aménagement de vider les campagnes de toutes vies afin d'y installer plus facilement les énormes infrastructures dont dépendent les métropoles (décharge, centre d'enfouissement de déchets radioactifs, centrale de production d'énergie, fermes géantes, center-parc et autres structures de loisir, etc.). Les écoles ferment les unes après les autres, les hôpitaux de proximité disparaissent, nombre de villages n'ont plus de poste, de boulangerie, de bar où se retrouver. L'organisation en communauté de commune et pôles de compétitivité recréent une logique urbaine de centralisation. Le métier de paysan se transforme en producteur d'énergie, les biens alimentaires indispensables à la vie devenant des sous produits agricoles. 

Mais de tout cela nous pouvons dégager un sens commun, celui de défendre les espaces où nous habitons. L'état a fait le choix de faciliter la colonisation de nos vies par les promoteurs en tout genre, d'imposer des compteurs Linky inutiles et dangereux, de créer une totale soumission aux entreprises privées présentées comme les nouveaux messies, mais nous ne nous laisserons pas faire ! 

Nous ne braderons pas nos vies sous le prétexte de la fatalité. Des solutions sont à porter de nos mains, il faut maintenant nous en saisir ensemble. 

C'est pour construire ces solutions, pour ouvrir grand les yeux sur les mensonges du capitalisme et de ses complices, pour refuser de se soumettre aux aménageurs et pour résister à la colonisation des campagnes que nous vous invitons à rejoindre la marche pour le soulèvement de nos territoires.

Le temps des expulsions à Saint Victor approche, nous ferons revenir celui des cerises, celui où nous récolterons les fruits de ces années de lutte, pour nous retrouver et faire face à l'artificialisation de nos vies. 

SAMEDI 22 SEPTEMBRE à Saint Affrique, nous serons là pour défendre nos territoires et construire ensemble un sens commun. Cette grande marche dès 10h marquera le départ depuis l’Hôpital Emile Borel vers l'Amassada, en passant par la ville. Un pique-nique sera proposé en chemin, et nous nous retrouverons là-haut pour une assemblée des luttes à 16h. 

Pas res nos arresta, ici comme ailleurs, construisons nos solutions et refusons de laisser mourir ces espaces qui habitent en nous.