Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 26 septembre 2018

Morbihan : Belle-Île-en-Mer : Ferme éolienne flottante. Le projet inquiète l’Ubed

https://www.letelegramme.fr/morbihan/belle-ile-en-mer/ferme-eolienne-flottante-le-projet-inquiete-l-ubed-25-09-2018-12089002.php?vptoken=3267a26070ef9bdf6b52e20cb415650c0a7e114c

Alors que l’enquête publique préalable aux demandes d’autorisation sollicitées par les sociétés Ferme Éolienne Flottante de Groix & Belle-Île (FEFGBI) et Réseau de Transport d’Électricité (RTE) pour démarrer le projet de la ferme pilote d’éoliennes flottantes au large de Lorient, arrive bientôt à terme, l’Union belliloise pour l’environnement et le développement (Ubed) veut faire entendre son point de vue.

« L’enquête publique pour l’implantation de quatre éoliennes au large de Belle-Ile (20 km) et de Groix (13 km) s’achèvera le 28 septembre prochain, expliquent Jean Daumas et Micheline Lockwood-Daumas, respectivement président et secrétaire de l’association. Or, pour l’instant, tous les conseils municipaux n’ont pas encore donné leur avis. Approuver ce plan est très tentant pour les communes, car 50 % de la taxe sur l’éolien en mer leur serait reversés. Mais nous pensons que beaucoup de questions restent floues ».


En 2001 déjà, l’Ubed s’était opposée à l’implantation de six éoliennes, cette fois en pleine terre, dans le centre de Belle-Ile.


Considérant que leur campagne d’information de l’époque avait pesé dans la balance pour décider l’ancien maire de Locmaria, Jean-Yves Banet, et le conseil général, à refuser le projet, l’association entend à nouveau donner de la voix.


« Concernant l’environnement, on est très inquiets, notamment au sujet des anodes, dont le métal va se dissoudre dans la mer ».


« Concernant l’environnement, on est très inquiets, notamment au sujet des anodes, dont le métal va se dissoudre dans la mer. Là-dedans, il y a de l’aluminium, du cuivre, du cadmium, etc. Sans compter le risque accru de marées noires, vu que ça ajoute des obstacles sur la route des tankers ».


Pour ce qui est de l’aspect économique, le couple Daumas s’inquiète de ce que, selon eux, rien n’a été prévu pour le démantèlement des éoliennes en fin de vie, après 20 ans d’usage.


Pour l’heure, seule la commune de Palais a donné son avis, positif, sur le projet. Concernant les trois autres municipalités belliloises, la question figurera à l’ordre du jour des prochains conseils municipaux.


Pratique
Pour toute information concernant le dossier et le déroulement de l’enquête, consulter le site https://www.registre-dematerialise.fr/876 ou s’adresser à sa mairie.