Loiret |
Extrait : Un pygargue à queue blanche strictement protégé a été déchiqueté près de Blankenburg. Le chef de l'association de chasse Karl-Heinz Seedorf craint d'autres victimes.
710 kilomètres de longueur ; 1,4 GW d’électricité ; 2,8 milliards d’euros d’investissement. Les chiffres donnent vite le tournis dans le monde de l’énergie.
L'équipe du CRECEP (Bourgogne - Franche-Comté)
En 2021, la France a produit 529,2 TWh d'énergie électrique (https://www.rte-france.com/
- Hydraulique : 62.5 TWh
- Eolien : 36.8 TWh
- Solaire : 14,3 TWh
- Biomasse : 3.1 TWh
Le projet de directive REPowerEU fait l’objet d’une consultation publique qui se termine le 27 juillet.
Soyons très nombreux à nous insurger contre cette fuite en avant en participant à la consultation publique. Merci de cliquer sur le lien suivant (pour plus de détails, prière de vous référer à notre précédent courriel joint) :
LISTE DES CRITIQUES TECHNIQUES A L’ENCONTRE DU PROJET DE DIRECTIVE
- absence d’analyse d’impact de la proposition de directive :
Cette analyse d’impact est pourtant obligatoire dès lors qu’un projet est susceptible d’avoir des conséquences économiques, environnementales ou sociales.
Sources : accord interinstitutionnel du 13 avril 2016 ; site de la Commission sur les analyses d’impact; « lignes directrices pour une meilleure règlementation » et sa « boîte à outils » ; Convention d’AARHUS
- violation de la Convention d’AARHUS au niveau des zones propices :
A l’échelle de chaque projet en zones propices, il n’y aura pas d’étude d’impact environnemental, ni d’information du public, ni d’enquête publique..
- violation des principes de subsidiarité et de proportionnalité :
L’un des rôles de l’analyse d’impact préalable est précisément d’apprécier si ces principes sont respectés.
Le principe de subsidiarité permet à la Commission d’agir à la place des Etats si ceux-ci sont défaillants : or la France, de par son bouquet énergétique, est particulièrement vertueuse en termes d’émissions de CO2 et la procédure d’autorisation environnementale française avait été citée comme modèle à suivre, dans une communication récente de la Commission.
Le principe de proportionnalité commande de n’adopter que des mesures strictement nécessaires : or pour la France, les mesures préconisées ne sont pas nécessaires, elles ne peuvent donc être proportionnées. En toute hypothèse, il n’est pas établi que l’objectif recherché par la proposition de directive, soient pour la France, proportionnées aux graves restrictions apportées aux garanties fondamentales (droit à un haut degré de protection de la santé et de l’environnement, exigence d’information et de participation du public en matière environnementale )
- la violation des directives 92/43/CEE et 2009/147/CEE concernant la préservation des espèces protégées et leurs habitats
en instaurant une présomption d’absence notable d’incidence sur l’environnement dans les zones dites propices et en décrétant le caractère « accidentel » des éventuelles destructions et perturbations d’espèces protégées
- L’extrême facilité ouverte aux ENR en zone propice,
qui permettra au promoteur de se contenter d’un accord tacite du service instructeur, s’il ne répond pas dans le délai de 30 jours. Il s’agit là d’une autorisation quasiment automatique.
- L’immixtion intolérable dans les procédures administratives et judiciaires propres à chaque Etat ( qui sont pourtant le domaine réservé de chaque Etat )
en appelant à des procédures administratives et judiciaires plus rapides (Art.1 paragr.7 du projet)
- L’invocation inadmissible (Art.1 parag.10 du projet) d’intérêt public supérieur (ou majeur)
servant la santé et la sécurité publique. Et cette notion d’intérêt public supérieur recouvre aussi les raccordements aux réseaux autant que les installations et les actifs de stockage
- la présomption d’innocuité environnementale en zones propice,
avec inversion quasi impossible de la charge de la preuve (délai de 30 jours et nécessité de démontrer que le projet est « projet fortement susceptible d’avoir des incidences négatives notables imprévues »)
- La perspective intolérable d’allègement substantiel des procédures dans le cas de repowering
baptisé rééquipement ou encore en cas d’extension de projets existants « les procédures d’octroi de permis y compris les évaluations environnementales devraient être limitées aux incidences potentielles résultant des modifications. »
Si vous ne voulez pas ruiner vos combats passés, présents et futurs, mobilisez-vous tous ainsi que vos associations, afin que nous puissions avoir des centaines de contributions à cette "consultation européenne".Dans la journée du 21 juillet 2022 le réseau de transport de l'électricité a importé en moyenne plus de 7000 MW sur le marché spot européen, soit 15 % de la consommation nationale, au prix exorbitant de 397 euros le MWh contre 42 euros, tarif auquel EDF est contraint de vendre de l’électricité à ses concurrents.
Au même moment les 10.000 éoliennes terrestres dont la puissance installée est de 17.000 MW étaient incapables par manque de vent de fournir plus de 2% de la consommation totale.
A ce rythme les importations d’électricité correspondraient à une perte pour la France de 59 millions d'euros par jour, soit 1,8 milliards par mois et 22 milliards par an.
Ces chiffres sont à comparer au budget 2022 du gouvernement qui pour différer l'explosion inéluctable des tarifs d'électricité des ménages à voté un « bouclier tarifaire » provisoire de 5 milliards d'euros.
Ces mesures d’urgence destinées à masquer la réalité ne compenseront pas les pertes engendrées qui se répercuteront inexorablement un jour ou l’autre sur les consommateurs par des hausses vertigineuses des tarifs.
Cette situation est le fruit d’une politique électrique de la France qui s’est pliée aux ordres de Bruxelles et de l’Allemagne ce qui a entrainé le déclin de nos filières traditionnelles de production d’électricité pour les remplacer par des Energie renouvelables intermittentes.
Lorsqu'ils réaliseront que l’électricité est devenue inaccessible, les français se révolteront pour avoir été trahis par leurs élus.
Avec plus de la moitié des éoliennes érigées sur le site en mer, les habitants commencent à se rendre compte du nouvel horizon de leur territoire marin.
Extrait : Face à l'impact de la canicule et avec la faible disponibilité du nucléaire, l'électricité de base journalière française a atteint un nouveau record de 630 € par MWh.