Chapitre 1, Sous-chapitre 6 : Le délire de la politique énergétique française
Les "responsables" politiques sabordent notre économie au profit des EnR malgré les mises en garde de l'Académie des sciences, de la Cour des comptes (rapport de la cour des comptes de février 2011, janvier 2012, juillet 2013 et janvier 2014), et de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Il semble même que le mouvement s'accélère. Les surcoûts des EnR ne cessent de croître. La CRE affiche une prévision 2017 de 5,7 milliards d'euros, dont 1,5 milliard d'euros pour nos seules éoliennes. L'Allemagne a déjà dépassé les 25 milliards d'euros annuels.
Des démagogues opportunistes rencontrent un écho favorable auprès d'une population ayant majoritairement peu de connaissances sur ces sujets techniques complexes. L'émotion submerge la raison, ce qui conduit nos élus à légiférer de manière affligeante.
La gestion énergétique de la France fut longtemps rationnelle tant que les hommes politiques s'appuyaient aussi sur des ingénieurs compétents pour prendre des décisions stratégiques. Aujourd'hui, des politiciens, entourés de militants technologiquement illettrés, ignorent sciemment les réalités pour essayer, coûte que coûte, d'accomplir leur rêve de monde merveilleux reposant sur une production d'énergie idyllique grâce aux EnR.
Tocqueville, il y a près de deux siècles, mettait déjà en garde : une démocratie peut graduellement se transformer en dictature. Le public, mal informé et passif, montre trop peu d'intérêt pour la production d'énergie. Son ignorance permet sa manipulation à grande échelle."