Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mardi 19 juillet 2022

19 juillet 2022 : revue de presse et autres infos (#éolien)(#moratoireéolien)

Grèce

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France
 AisneDans le Soissonnais, un projet éolien critiqué par la région
Extrait : Un avis publié le mois dernier par la région Hauts de France soulève un certain nombre d’inquiétudes quant au projet du parc éolien des trois communes autour de Brenelles, Courcelles et Saint-Mard.

 Sud-Vienne : Plaisance : un dolmen millénaire dressé contre les éoliennes
Extrait : Le dolmen de Chiroux, à Plaisance, vieux de plusieurs millénaires, peut-il stopper la ferme éolienne de Plaisance ? Le Conseil d’État doit trancher.
... Ce dolmen se retrouve au cœur du projet de ferme éolienne porté par Volkswind depuis 2013, avec cinq mats de 180 m de hauteur en bout de pales.Il représente le dernier espoir pour Mireille Charrier, présidente de l’Appel (Association pour la préservation des paysages et de l’environnement de Lathus). « J’espère que les milliers d’années l’emporteront sur le projet éolien », dit-elle. Elle attend en effet la décision du Conseil d’État que son association a saisi, et de savoir si la haute autorité suit l’avis de son rapporteur public.

Deux-Sèvres : Ménigoute : « Non » aux éoliennes des Forges (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Le conseil municipal ménigoutais, réuni le 11 juillet, a émis, après un long débat, un avis défavorable au projet éolien des Forges.

Aveyron : Verrières. Une enquête publique lancée pour un projet éolien
Extrait : le maire de Verrières invite la population à prendre connaissance du dossier d’enquête publique au sujet « d’un projet éolien unique en France » qui pourrait voir le jour sur la commune. Il en décrit les grandes lignes et précise sa position.

Jura : Dampierre : Séance d'information sur le projet éolien (article complet réservé aux abonnés)
Extrait :  Les porteurs du projet ont échangé avec les habitants sur le marché. 
A la suite du marché d’Orchamps le 11 juin s’est tenue à Dampierre une seconde manifestation d’information sur le Projet Arnéole. Ce projet éolien, porté par les communes de la Barre et Orchamps, les SEM EnR citoyennes et SEM Côte-d’Or...

MoselleLa commune de Nousseviller-Saint-Nabor contre les éoliennes du Hungerbach
Extrait : Lors du dernier conseil municipal, les élus ont redit leur « non » à un projet éolien, sur la table en 2019 et qui avait déjà essuyé le refus de la mandature précédente. Un courrier déposé dans les boîtes aux lettres a fait mouche : un projet serait dans les tuyaux. La commune soutient la création d’une association de défense pour empêcher son aboutissement.

 Côtes d'ArmorÀ Bulat-Pestivien, le maire fait le point sur le projet éolien (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Dans un communiqué publié samedi, l’édile a tenu à rappeler qu’à ce jour, « la commune n’est en aucun cas engagée dans une étape opérationnelle. Le conseil municipal, en date du 23 octobre 2020, a tout simplement autorisé les entreprises Vent Solaire et Ar Vro Énergie à entrer en contact avec les propriétaires susceptibles d’être concernés par l’implantation d’une éolienne sur leur terre ou par le survol des pales ».

Loire-Atlantique : Bouvron : Les festivités de La Bélinais
Extrait : Le projet éolien sur la commune de Bouvron, dénoncé par la municipalité et la majorité des administrés, a eu un retentissement encore plus important au village de la Bélinais, site retenu pour son implantation. Les 45 habitants ont ressenti le besoin de se rapprocher pour afficher leur opposition.

Seine-MaritimeSaint-Riquier-en-Rivière : Une association a été créée afin de lutter contre l'installation de 4 éoliennes près de Foucarmont
Extrait : Le projet éolien sur Fallencourt et Saint-Riquier-en-Rivière fait des mécontents. Afin de lutter contre l'implantation de quatre machines, des habitants ont créé une association.

Offshore
 Vendée
⭃ Projet de parc éolien Yeu-Noirmoutier : 800 entreprises de la région mobilisées (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Plus de 800 entreprises vendéennes et ligériennes sont invitées à un temps d’échange, en octobre à l’Hôtel du Département, à La Roche-sur-Yon. Cela, afin de présenter les perspectives du projet du parc éolien en mer, au large de l’Ile d’Yeu.

⭃ Mobiliser les entreprises vendéennes autour du projet de parc éolien en mer
Extrait : Le projet de parc éolien, mené par la société Emyn (Éoliennes en mer en mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier), franchit une nouvelle étape avec la signature des premiers contrats. Afin de poursuivre cette dynamique, le Département, la CCI Vendée et Emyn coorganisent, les 6 et 7 octobre prochains, une soirée d’information et des rencontres d’affaires ouvertes aux acteurs économiques du territoire.

 Technip énergies et X1 Wind testeront une éolienne flottante en Méditerranée
Extrait : Le consortium formé par Technip énergies avec X1 Wind et dix partenaires académiques et industriels a été sélectionné par la Commission européenne pour réaliser le projet Nextfloat, d’accélération de l’éolien flottant.

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Ailleurs dans le monde
☸ Allemagne
Hambourg : Les écologistes critiquent le plan éolien de Tschentscher
Extrait : Le maire de Hambourg veut doubler le nombre d'éoliennes dans la ville - et utiliser également les réserves naturelles pour ce faire. Les groupes écologistes sont scandalisés.
https://www.welt.de/regionales/hamburg/article239956701/Energiewende-Naturschuetzer-kritisieren-Tschentschers-Windkraft-Plan.html?icid=search.product.onsitesearch

➾ Hesse : Que faire de toutes les éoliennes ?
Extrait : Le gouvernement fédéral a l'intention de réserver deux pour cent de la superficie du pays à l'énergie éolienne. Certains craignent maintenant que des forêts entières soient abattues et que de beaux paysages soient gâchés. Dans cette analyse spatiale interactive, nous montrons où sommeille le potentiel éolien sans conflit en Hesse.

☸ Suède
Une éolienne de Hästkullen s'est effondrée
Extrait : Samedi à 12 heures, une éolienne s'est effondrée dans le célèbre parc éolien de Viksjö, près de Härnösand. Personne n'a été blessé et le parc éolien sera fermé jusqu'à ce qu'une équipe d'accident examine le parc éolien.
- Nous nous posons aussi la question de savoir comment cela a pu arriver. Nous espérons que l'enquête pourra le découvrir, déclare Per Nordlund, membre du conseil d'administration et conseiller de Nysäter Wind.

 Un développeur suédois enquête sur l'effondrement d'une turbine à Nysater
Extrait : Une enquête est en cours après l'effondrement d'une turbine dans la partie Hastkullen du complexe éolien Nysater de 475 MW en Suède.
Le site est équipé de 104 machines Nordex N149/4.0-4.5 et 10 unités N131/3900.
Nysater Wind a déclaré que l'incident s'était produit le 16 juillet.
Un communiqué de la société a déclaré: "La zone autour de l'éolienne touchée est fermée et nous exhortons le public à ne pas essayer de s'approcher de cet endroit.
"Nous suspectons une fuite d'huile de la boîte de vitesses et les autorités compétentes en sont informées.

L'effondrement et la pollution mettent l'un des parcs éoliens les plus grands et les plus récents d'Europe à l'arrêt (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Un incident clôt le projet Nysäter équipé de Nordex en Suède quelques semaines seulement après l'inauguration par RWE
Une enquête est en cours après l'effondrement d'une turbine qui a fermé l'un des plus grands et des plus récents parcs éoliens terrestres d'Europe quelques semaines seulement après son inauguration.
Une turbine est tombée sur le projet Nysäter de 475 MW dans le nord de la Suède vers midi samedi, a indiqué un communiqué sur le site Web du projet.
Personne n'a été blessé, mais il y a eu une fuite d'huile suspectée de la boîte de vitesses de la turbine touchée et l'ensemble du parc éolien est maintenant arrêté, a-t-il ajouté, exhortant le public à rester à l'écart.

 Siemens Gamesa : projet éolien de 277 MW en Suède

 Finlande
 Neoen et Prokon lancent la construction du parc éolien de Björkliden (40,4 MW) en Finlande

 Norvège
 Soutenez Headwind Norway dans sa lutte contre le développement illégal, insensé et destructeur de l'énergie éolienne !

La Norvège comme puissance énergétique ?
Extrait : Le gouvernement a récemment présenté un "investissement puissant dans l'éolien offshore" dans lequel presque autant d'énergie éolienne offshore sera développée que nous avons d'hydroélectricité aujourd'hui. Cela garantira que "la Norvège reste une puissance énergétique industrielle" et permettra une nouvelle industrie verte. Des câbles étrangers supplémentaires sont redevenus pertinents, ce que l'industrie éolienne offshore estime nécessaire pour assurer la rentabilité.

 Royaume-Uni
 Les plaintes limitent temporairement le nouveau parc éolien de Kintyre (article complet réservé aux abonnés)

Pays-Bas 
 "Moulins à vent" bourdonnants pas encore réparés
Extrait : Des roulements ont été remplacés dans quatre éoliennes le long de l'A27 près d'Almere pour éliminer un bourdonnement, mais cela n'a eu aucun effet. À une certaine direction et vitesse du vent, les moulins à vent font encore du bruit. Ceci est vécu comme ennuyeux par certains habitants du district d'Oosterwold.

Résultat remarquable de la consultation entre les exploitants du parc et les résidents locaux : enquête plus approfondie sur les « bourdonnements exaspérants » du parc éolien N33
Extrait : Les « bourdonnements » causés par les turbines du parc éolien N33 à East Groningen, selon les résidents locaux, nécessitent une enquête plus approfondie.
C'est le résultat de consultations entre les habitants des villages environnants, tels que Meeden et Veendam, et les exploitants du parc RWE et Eurus Energy et le constructeur des éoliennes incriminées, Siemens.

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Eolien - EnR
☸ 500 millions d’amende pour les Français ? Ils sont fous ces Européens !
par Michel Gay
Extrait : Depuis le début des années 2000, des idéologues écologistes ont soumis l’opinion publique à un matraquage médiatique sur les bienfaits des EnR. Leurs discours relayés par des médias hypnotisés et complaisants, voire engagés dans la même voie, ont convaincu les politiques que l’éolien et le photovoltaïque, notamment, seraient la solution à tous les maux de la planète et aux risques du nucléaire civil.
Au diable les hydrocarbures et le nucléaire qui sont pourtant les moteurs essentiels du développement des pays riches ! Les nouvelles EnR sont La Solution aux problèmes de changement climatique… en y ajoutant la « sobriété » (forcée ?). Plus de 20 ans de « révolution énergétique » et autre energiewende outre-Rhin, ont montré que ces concepts fondés sur les EnR ne sont que des balivernes.
https://www.contrepoints.org/2022/07/19/435410-500-millions-damende-pour-les-francais-ils-sont-fous-ces-europeens?utm_source=Newsletter+Contrepoints&utm_campaign=9045efdf86-Newsletter_auto_Mailchimp&utm_medium=email&utm_term=0_865f2d37b0-9045efdf86-113970649&mc_cid=9045efdf86&mc_eid=7562c94020

☸ L'ÉOLIEN NE SERT À RIEN ET DÉTRUIT LA PLANÈTE
par Jean-Louis Butré
Extrait : Le 13 juillet 2022 à 8h30, les 10.000 éoliennes de la France ont fourni 2% du total de la production d'électricité. Ce chiffre minuscule démontre que ces machines pharaoniques sont incapables de fabriquer de l'électricité lorsque le pays en a besoin, leur production intermittente dépendant du vent et non de leur gigantisme ou de leur nombre. Même si on doublait ou triplait celui-ci le résultat serait le quasiment identique.

☸ Eolien, solaire : vers un jackpot d'au moins 8,6 milliards d'euros pour l'Etat (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : C'est inédit et c'est une conséquence directe de la flambée des prix de l'énergie qui frappe le continent européen. Pour la première fois, en 2022, les énergies renouvelables ne viennent pas alourdir le budget de l'Etat mais deviennent une source de profits pour les finances publiques.

Eolien, solaire : l’Etat va jouir d’un inattendu pactole de 8,6 milliards d’euros
Extrait : Selon la CRE, les énergies renouvelables devraient rapporter gros en 2022 et 2023, notamment grâce aux éoliennes terrestres

Energie : Les efforts de la France sur l’éolien et le solaire vont enfin payer
Extrait : L’énergie produite par les éoliennes et les panneaux solaires français va rapporter à l’Etat plus de 8 milliards d’euros en 2022 et 2023. Ce bénéfice exceptionnel lié à la crise de l’électricité causée par la guerre en Ukraine, récompense les nombreux efforts fournis par l’Etat afin de subventionner les énergies renouvelables et doit encourager davantage les actions permettant la transition écologique française.
43 milliards d’argent public ont été consacrés au développement des renouvelables en France
https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/energie-les-efforts-de-la-france-sur-leolien-et-le-solaire-vont-enfin-payer/

Des éoliennes cubiques, qui allient solaire et éolien, installées sur le toit d’un immeuble à Rouen (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : À Rouen (Seine-Maritime), de drôles éoliennes cubiques ont été installées sur le toit d’un immeuble HLM. Fruit d’un an de travail entre le bailleur social Rouen Habitat et la start-up Wind my Roof, elles combinent énergies éolienne et solaire et permettront aux habitants de l’immeuble de payer moins de charges.
https://www.ouest-france.fr/normandie/rouen-76000/des-eoliennes-cubiques-qui-allient-solaire-et-eolien-installees-sur-le-toit-d-un-immeuble-a-rouen-71b8a22e-06ab-11ed-b9e2-3e33becfd259

Logement : les éoliennes font-elles chuter le prix de vente d'un bien immobilier de 30% ?
Extrait : Reste que pour certains, la baisse de prix est quantifiable. Les Échos prend l'exemple d'une maison dans l'Aisne. D'abord estimé entre 190 000 et 200 000 euros, cette dernière avait était réestimée à la baisse, à 165 000 euros en 2019. L'agence ayant fait la deuxième estimation expliquait la dépréciation par plusieurs facteurs, « dont potentiellement les éoliennes », situées à deux kilomètres du domicile. Pire encore : alors qu'un nouveau projet éolien à 800 mètres de leur maison était à l'étude, une nouvelle estimation de l'agence immobilière concluait que « compte tenu de la vue imprenable dont bénéficiait ce pavillon mais avec les éoliennes existantes et celles projetées, celui-ci avoisinerait peut-être les 100 000 à 105 000 euros. » Interrogés par Les Échos, d'autres professionnels de l'immobilier estiment que les décote peuvent aller jusqu'à 30% du prix d'un bien en fonction de la proximité de l'éolienne.
https://www.moneyvox.fr/actu/89286/logement-les-eoliennes-font-elles-chuter-le-prix-de-vente-un-bien-immobilier-de-30

☸ Siemens Gamesa : « L'Europe doit donner à son industrie éolienne une certaine priorité » face à la concurrence chinoise (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Pris en étau entre un marché qui grandit moins vite que prévu et des coûts qui explosent, Jochen Eickholt, le patron de Siemens Gamesa, leader mondial de l'éolien en mer, craint la concurrence chinoise et ses coûts extrêmement réduits.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/siemens-gamesa-leurope-doit-donner-a-son-industrie-eolienne-une-certaine-priorite-face-a-la-concurrence-chinoise-1777302

☸ Electrifier les usages est indispensable à la transition, mais compliqué (article complet réservé aux abonnés)
Extrait : Pour en revenir à l’électrification des usages, il est évidemment possible de l’étendre dans les transports, dans le chauffage des bâtiments et un jour dans la fabrication de l’acier. Mais il faudra franchir de nombreux obstacles. A commencer donc, par les capacités de production, notamment si elles sont renouvelables intermittentes.
S’il y a bien deux fois plus de capacités renouvelables, comme il pourrait y en avoir dans les années 2030 compte tenu des programmations et des contraintes mises en place dans les pays européens et par les institutions européennes, le réseau aurait accès en théorie à toute l’énergie dont il a besoin. Quand il y a du vent et du soleil. Mais après le coucher du soleil et pendant de longues périodes sans vent, le réseau serait en danger.
Pour le moment, les solutions à ce problème sont théoriques et élaborées par les penseurs des différents organismes publics et pire des ONG qui ont un sens limité des réalités techniques, industrielles, économiques, sociales et géopolitiques.

La transition éolienne et solaire signifie la transition vers le rationnement de l'énergie et la flambée des factures d'électricité

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Sénat
☸ Question posée de nouveau
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Associations - Collectifs - Fédérations
 Toutes Nos Energies - Occitanie Environnement
Nous comptons sur vous !
Extrait : Contre toute attente, la Préfète de l’Aveyron a décidé de lancer une enquête publique sur le projet éolien de Verrières : un projet délirant, de 5 machines de 180 mètres de haut (autrement dit cinq immeubles de 60 étages chacun) situé dans une zone forestière non loin de l’A 75.

⦔ L’enfer est pavé de bonnes intentions

⦔ Un projet de livre sur les énergies renouvelables…
https://toutesnosenergies.fr/index.php/2022/07/12/un-projet-de-livre-sur-les-energies-renouvelables/

Vendée  : Collectif NENY

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Vidéos
 Ce spécialiste en économie démonte la "folie" du tout-électrique en 2035 avec un argumentaire fort
https://www.youtube.com/watch?v=ytuxEyBx6Pw


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Divers
Nucléaire
☸ Nucléaire : Berlin n'exclut plus une prolongation de ses centrales
Extrait : Après avoir fermé la porte en mars à un recours au nucléaire au-delà de la fin de l'année, le ministère de l'Economie réétudie la question. La perspective d'une rupture précoce de l'approvisionnement en gaz russe force au pragmatisme. Un nouveau test de résistance est en cours.

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Sur les réseaux sociaux
☸ Grèce
Allemagne

 Offshore
Six raisons pour ne pas construire des usines éoliennes en mer :
Une opposition motivée essentiellement par les aspects environnementaux, pour protéger l’environnement et la biodiversité principalement. Certes, argument majeur, sans oublier l’atteinte aux oiseaux en mer.
Evitons parallèlement, la destruction des lieux de pêche, la dégradation des zones protégées et la défiguration de notre littoral tant prisé par tous les touristes français et européens, mais aussi parce que l’éolien n’est pas du tout la solution pour faire face à l’urgence climatique et ne peut que nuire au pouvoir d’achat des Français. De surcroît, cette énergie du vent aléatoire est inutile à cause de son intermittence dans le contexte énergétique de notre pays.
1ère raison : Le vent n’est pas plus régulier en mer que sur terre.
Il est bien connu que la vitesse moyenne du vent et donc sa puissance moyenne est plus élevée en mer qu’à terre, mais que ses variations de puissance y sont plus brutales. Cela étant dû à ce que le vent n’est pas freiné et amorti comme à terre par la rugosité du sol, la végétation et le relief.
Ainsi l’affirmation selon laquelle le vent serait plus régulier sur mer que sur terre est fausse. La variation de puissance par unité de temps (gradient de puissance) est même bien plus élevée en mer qu’à terre, ce qui rend les centrales pilotables qui doivent assister l’éolien encore plus difficiles à gérer. Celles-ci sont nécessaires pour faire coïncider la production totale de notre « mix électrique » avec notre consommation.
Cette fluctuation incessante de la vitesse et donc de la puissance du vent entraîne que le facteur de charge annuel de la production éolienne est faible. Mais de cette puissance plus élevée en moyenne en mer qu’à terre résulte bien sûr en un facteur de charge annuel nettement plus fort pour les éoliennes en mer que pour les éoliennes à terre.
Mais ce n’est pas seulement la faiblesse du facteur de charge qui handicape l’électricité éolienne : c’est encore plus la rapidité, l’importance et le caractère aléatoire des fluctuations de sa production, rendent cette électricité inutilisable et donc inutile sans l’assistance de centrales pilotables dont elle est donc inséparable. A cet égard, l’éolien en mer est donc encore plus problématique que l’éolien terrestre.
Il n’y a donc pas toujours du vent quelque part… Les variations importantes de la puissance éolienne sont pratiquement synchrones à l’échelle de toute l’Europe. Cela est dû à ce que les grands phénomènes météorologiques, anticyclones s’accompagnant de vents très faibles pendant parfois plus d’une semaine, et dépressions accompagnées de vents forts, sont largement synchrones à l’échelle de l’Europe entière. Il en résulte que la puissance garantie par l’éolien, c’est-à-dire celle qu’il peut fournir quelles que soient les conditions de vent, n’est que d’environ 1% de sa puissance nominale totale en Allemagne ou en France, et guère plus, 4 à 5 % à l’échelle de l’Union européenne.
Il y a aussi synchronisme entre éolien en mer et éolien à terre, pour les mêmes raisons.
Cela signifie entre autres que la variabilité de puissance des parcs éoliens en mer ne serait que très peu compensée par la variabilité de parcs éoliens situés ailleurs en France ou en Europe à terre ou en mer :
Le « foisonnement » est donc extrêmement limité, même à l’échelle européenne. Ainsi l’intermittence de l’éolien n’est pas du tout résolue si on augmente le nombre et la puissance des éoliennes en France comme en Europe.
2ème raison : Avec les parcs éoliens nous ne produirons pas toute l’électricité consommée.
Grâce aux autres sources d’énergie électrique (nucléaire 80%, hydroélectricité 7%, solaire 5%, éolien terrestre 3%, bioénergie 3%, thermique 2%. Cela est un mensonge d’affirmer le contraire… Ainsi on ne peut pas faire croire que de l’électricité éolienne, en mer comme à terre, on pourrait fournir l’électricité des habitants d’une région française. Ce type de mensonge par les promoteurs éoliens et l’Etat est systématiquement utilisé pour convaincre les habitants de son utilité.
La production éolienne, peut même pour toute la France être aussi faible que 1% de sa puissance installée totale. Ses fluctuations se produisent en France et même en Europe à peu près en même temps quelle que soit la localisation géographique des éoliennes, car les fluctuations de la météorologie ont lieu à l’échelle de l’Europe tout entière.
L’électricité produite par l’énergie du vent ne peut pas correspondre à la demande de consommation des habitants. Nous ne pouvons pas commander l’apparition et la vitesse du vent. Il nous faut alors impérativement associer l’électricité produite par les éoliennes avec des centrales dites pilotables, c’est-à-dire, soumises à la volonté humaine, que l’on fait produire à la demande en contrepoint de l’éolien, pour assurer la coïncidence entre production et consommation électrique. En France, ce sont principalement des centrales nucléaires et hydroélectriques, très peu émettrices de CO2 (pendant leur cycle de vie). En Allemagne, par exemple, ce sont des centrales à charbon et de plus en plus à gaz, très émettrices de CO2 qui compensent les manquements de la production éolienne, la demande d’électricité devant toujours s’ajuster à l’offre sur le réseau.
Ajouter des éoliennes aux éoliennes déjà installées ne changerait rien. On assisterait juste à des difficultés croissantes dans la gestion du réseau électrique.
Enfin, les éoliennes françaises, 8.000 déjà, produisent seulement 8% de notre électricité, ce qui démontre bien leur faible efficacité. Accroître cette proportion n’aurait aucun intérêt pour le climat, car les émissions de CO2 de notre production d’électricité sont actuellement de loin les plus faibles de tous les grands pays industrialisés. Cela ferait en revanche grimper
considérablement le prix de l’électricité, comme cela a été le cas en particulier en Allemagne, ce qui augmenterait la précarité énergétique des ménages les plus défavorisés.
La nécessité pour les éoliennes d’être associées constamment à des centrales pilotables entraîne qu’en l’absence de possibilités de remplacement par de puissants stockages d’électricité, les parcs éoliens ne pourront jamais se passer des centrales pilotables. L’éolien ne permettant pas de remplacer celles-ci, l’investissement dans l’éolien s’ajoute à l’investissement dans les centrales pilotables. C’est pourquoi en vérité ll n’y a pas de transition (remplacement) mais accumulation de nouveaux systèmes énergétiques lorsqu’on implante des éoliennes .
3ème raison : Les parcs éoliens ne sont pas indispensables pour faire face à l’urgence climatique.
Faire face à l’urgence climatique, c’est diminuer le plus rapidement possible nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et en particulier de gaz carbonique (CO2), le plus important d’entre eux en termes de quantité émise.
Pour la production d’électricité, les centrales émettrices de GES sont celles à combustibles fossiles, charbon, gaz, fuel, et à biomasse solide (bois).
Les émissions en grammes de CO2 pour l’ensemble de leur cycle de vie (extraction et transport des matières premières, fabrication des matériaux, construction, fonctionnement, démantèlement, stockage des déchets) sont en France de l’ordre de 1.000 g pour les centrales à charbon et de 500 g pour le gaz. Pour comparaison, elles sont maintenant de moins de 4 g pour les centrales nucléaires, de 5 à 10 g pour les centrales hydroélectriques, de 10 à 15 g pour l’éolien et de 40 à 50 g pour le solaire photovoltaïque.
La France se distingue par sa faible émission de moins de 100 g de CO2, elle le doit à l’importance de l’hydroélectricité et/ou du nucléaire dans son mix de production électrique.
Il est vrai que la France a un avantage naturel de ses ressources hydrauliques par habitant très élevées.
On constate que dans des pays d’Europe de l’Ouest, l’éolien, même en quantité importante, n’a pas significativement contribué à faire baisser les émissions de CO2 de la production d’électricité.
Il vaudrait mieux investir les sommes considérables ainsi gaspillées dans l’éolien, pour de très maigres résultats dans des actions réellement efficaces pour faire baisser les émissions de CO2, comme l’isolation thermique des bâtiments, le développement de la géothermie de surface et des pompes à chaleur, celui du solaire thermique ou encore le covoiturage, le développement des voitures et vélos électriques et des pistes cyclables…
Par ailleurs, le développement en France de la production éolienne accompagné de la fermeture définitive de réacteurs nucléaires aurait automatiquement pour conséquence de devoir les remplacer par une puissance équivalente de centrales pilotables à combustibles fossiles pour compenser la perte de puissance pilotable nécessaire au fonctionnement de l’éolien.
Nos émissions de CO2 augmenteraient et cela nous ferait régresser progressivement jusqu’à la position de l’Allemagne si nous utilisions surtout du charbon, ou de celle du Royaume-Uni si nous utilisions surtout du gaz.
On le constate, prétendre que construire des parcs éoliens en mer, est utile et même indispensable pour la défense du climat est totalement infondé.
Si nous fermons nos réacteurs nucléaires, cela provoquera en fait une augmentation des émissions de CO2 de notre production d’électricité, car il faudra assister ces parcs éoliens par des centrales à combustibles fossiles, des centrales à gaz. Cela serait certes une régression pour le climat.
Attention ! Le gaz, essentiellement constitué de méthane est certes moins émetteur de gaz carbonique (CO2) que le charbon par kWh d’électricité produite. Mais la filière industrielle du gaz envoie du gaz dans l’atmosphère, du fait de fuites lors de son extraction et de son transport. Or le méthane est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le gaz carbonique (CO2). Il est donc loin d’être certain que la production d’électricité à partir de gaz soit une meilleure affaire pour le climat que sa production à partir de charbon, et de plus en plus de climatologues s’en inquiètent !
4ème raison : Les parcs éoliens ne produiront pas une électricité très bon marché.
Depuis peu, du fait de la crise énergétique en cours, l’Etat s’engage à verser la différence entre un tarif inférieur et le prix de vente de l’électricité produite. Ainsi le producteur reçoit une subvention pour ne jamais gagner moins que ce tarif par MWh produit.
Il est vrai que les appels d’offres pour les parcs éoliens se sont conclus jusqu’à présent en Europe à des tarifs moyens en diminution, ce qui reflète effectivement une baisse des coûts de production au cours du temps. Mais pour combien de temps ? Car pour une même quantité d’électricité produite pendant leur cycle de vie, les éoliennes requièrent pour leur construction 10 à 15 fois plus de matières premières rares que ce qui est nécessaire aux centrales pilotables, à charbon, à gaz, nucléaires, ou encore hydroélectriques qui les assistent dans leur production. Or on assiste maintenant à une augmentation rapide des prix de ces matières premières sur le marché mondial. Le tarif ne couvre pas le coût du raccordement des parcs au réseau électrique à très haute tension, qui est financé non par le promoteur comme pour l’éolien terrestre, mais par le Gestionnaire du Réseau de Transport de l’Electricité (RTE), donc par nous les Français.
Mais alors si ces coûts de production baissent, pourquoi le prix de l’électricité pour les ménages augmente-t-il en Europe à peu près proportionnellement à la puissance installée d’éolien et de solaire photovoltaïque par habitant ?
La raison en est que l’éolien, en mer comme à terre, fait peser sur le système électrique dans son ensemble des coûts considérables qui s’ajoutent à son coût de production, notamment :
1- Par la nécessité impérative d’associer des centrales pilotables aux parcs éoliens, non pilotables. Elle entraîne automatiquement, aussi bas que deviennent leurs coûts de production, une augmentation du prix de l’électricité par rapport à une production uniquement par des centrales pilotables. En effet :
- L’éolien s’ajoute aux centrales pilotables, il ne les remplace pas. Il faut donc un double investissement en capital pour produire au total la même quantité d’électricité, parcs éoliens d’une part, indispensables centrales pilotables d’autre part.
- Le coût de l’électricité produit par les centrales pilotables augmente parce que, devant par obligation légale sacrifier une partie de leur production possible pour laisser la place à de l’électricité intermittente, ces centrales doivent quand même payer leurs charges fixes (intérêts d’emprunts, salaires, maintenance…) alors qu’elles produisent moins d’électricité que prévu.
On doit de plus en plus les subventionner d’une manière ou d’une autre, car elles sont indispensables. Ces subventions sont financées par des taxes sur la consommation d’électricité. C’est ainsi que la centrale à gaz qui vient d’être construite à Landivisiau en Bretagne, recevra une subvention de 40 millions d’euros par an pendant 20 ans.
2- Le développement de l’éolien (et celui du solaire photovoltaïque), exige aussi la création de puissantes lignes électriques nouvelles pour évacuer l’électricité produite, mais aussi un renforcement des anciennes. Les lignes électriques doivent en effet être dimensionnées pour supporter la puissance électrique maximale délivrable par ces EnR intermittentes, qui est leur puissance nominale installée. Pour les éoliennes elle est de l’ordre de 4 fois leur puissance effective moyenne, pour les centrales solaires de l’ordre de 8 fois. Il en résulte un surinvestissement très coûteux qui a été évalué récemment pour la France par le Président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à environ 100 milliards d’euros dans les quinze ans à venir.
Ces surcoûts sont financés par l’augmentation des taxes d’acheminement sur nos factures d’électricité, qui représentent maintenant environ un tiers de ces factures.
3- Par ailleurs les coûts de production de l’électricité éolienne restent supérieurs en temps normal aux prix de marché de l’électricité en Europe, ce qui la rend non rentable. Pour encourager le développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque, la Commission Européenne a donc décidé, en opposition totale avec son credo de concurrence libre et non faussée, d’accorder de généreuses subventions à leurs producteurs par le système des appels d’offres. En France, les petits parcs éoliens à terre (d’au plus 6 mâts et 18 MW de puissance), bénéficient quant à eux d’un tarif de rachat garanti par contrat pour des durées de 15 à 20 ans.
Les compagnies d’électricité ont de plus l’obligation d’acheter à ces prix imposés toute l’électricité ainsi produite.
Ces compagnies d’électricité ont longtemps récupéré la différence entre prix imposé et prix de marché sur la facture des consommateurs d’électricité sous forme de taxes diverses.
Pour les ménages, elles ont en France été payées jusqu’en 2017 par des taxes sur les factures d’électricité croissant très rapidement, en particulier la Contribution au service public de l’électricité (CSPE). Pour mémoire celle-ci représente actuellement près de 8 Mds d’€ par an en France et elle est soumise à une TVA de 20 %. Il n’est donc pas étonnant que les prix de l’électricité aient considérablement augmenté en France de 2007, date du Grenelle de l’Environnement, où il a été décidé de miser sur le développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque sous la pression des mouvement écologistes, à 2017.
Depuis 2017 ces subventions ne sont plus prélevées sur les factures d’électricité, mais sur un compte du budget de l’Etat alimenté par une augmentation des taxes sur les carburants et autres produits énergétiques incluses dans la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) à hauteur d’environ 7 milliards d’euros par an, mais sans pour autant que la CSPE ait été supprimée.
Vingt milliards d’euros par an, c’est environ ce que coûte en ce moment aux contribuables et aux consommateurs français, tous comptes faits, le développement de l’éolien et du solaire PV.
Or ces sommes doubleront ou même tripleront dans les dix ans qui viennent si les projets actuels du gouvernement se concrétisent.
En Allemagne, le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté pour les mêmes raisons de 100% entre 2000 et 2014. Après 2014, les coûts supplémentaires de l’éolien et du solaire n’ont plus été répercutés sur les factures d’électricité mais sur le budget de l’Etat, comme en France après 2017.
Non, la baisse des coûts de production de l’éolien en mer ne fera pas baisser les charges dues à l’éolien qui pèsent sur les ménages, mais celles-ci augmenteront, faisant croître sans cesse le nombre des ménages en état de précarité énergétique.
5ème raison : Les parcs éoliens ne serviront pas à supprimer des centrales à charbon et des réacteurs nucléaires.
Notre Gouvernement, mais aussi les producteurs d’électricité éolienne, les médias et une grande partie de la classe politique disent : produire de l’électricité éolienne (et de l’électricité photovoltaïque) permettrait en soi de produire moins d’électricité sous d’autres formes, à partir de charbon et de nucléaire en particulier, et donc de fermer les centrales qui les produisent.
Ceci n’est pas vrai ! Par contre, il est exact que produire de l’électricité éolienne permet de produire moins d’électricité avec les centrales pilotables qui les assistent. Mais avec des dommages collatéraux importants : Augmentation du coût de production de ces centrales, diminution de leur rendement énergétique et usure accélérée du fait de leur changement de régime incessant pour faire face à l’intermittence de l’éolien, et plus généralement forte augmentation du prix de l’électricité pour les ménages. Pour autant cela ne permet pas de fermer de manière significative nos centrales à charbon et nos centrales nucléaires, parce que celles-ci sont des centrales pilotables, contrairement aux parcs éoliens.
Pour comprendre pourquoi, il faut se souvenir qu’il y a des périodes parfois d’une semaine ou plus où le vent ne souffle pas suffisamment sur une large partie de l’Europe, en particulier lors des puissants anticyclones d’hiver. C’est aussi la période la plus froide, où la pointe de puissance de la consommation électrique est la plus forte. Il faut qu’à ces moments la puissance totale des centrales pilotables disponibles soit au moins égale à cette pointe de consommation pour faire face à ces défaillances de l’éolien et du solaire. Mais il faut y ajouter une importante marge de sécurité pour faire face aux indisponibilités imprévues d’une partie des centrales pilotables.
En France, on observe une diminution de la puissance pilotable à partir de 2012, d’abord et surtout en charbon et en fuel, puis en nucléaire avec la fermeture des 1,8 GW de Fessenheim. Elle est compensée partiellement par une augmentation du gaz. Au bilan, la diminution de la puissance totale de centrales pilotables est d’environ 10 GW, la production électrique pilotable passant de 118 à 108 GW. Cette diminution entraîne d’ores et déjà un risque très important pour la sécurité de notre réseau électrique.
La politique de diminution en France de cette indispensable marge de sécurité malgré la nécessité d’être toujours en mesure de faire face à des pointes exceptionnelles de consommation pour éviter les blackouts est une absurdité qui se révèle de plus en plus être très périlleuse.
Si l’on savait stocker l’électricité en masse avec de très bons rendements énergétiques on pourrait, pour faire face à l’intermittence de l’éolien et du solaire photovoltaïque et à l’absence prolongée de vent et de soleil, remplacer par de puissants stockages d’électricité nos actuellement indispensables centrales pilotables. On parle beaucoup pour cela de ce qu’on appelle le power-to-power (P2P). Cela consisterait à produire avec ces électricités intermittentes de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. Cet hydrogène serait stocké à des pressions de quelques centaines de bars en période d’excédent de production d’électricité par rapport à la consommation, et utilisé à l’inverse pour produire de l’électricité dans des centrales électriques à hydrogène ou dans des piles à combustible. Mais ce procédé aurait un rendement énergétique très faible, de l’ordre de 25 % en conditions industrielles, ce qui signifie qu’il faudrait alors 4 fois plus d’éoliennes encore pour produire la même quantité d’électricité, et avec des coûts exorbitants.
L’Allemagne ne s’est pas engagée dans cette direction incertaine voire économiquement impossible, mais a décidé de remplacer progressivement de plus en plus de centrales à charbon par des centrales à gaz, celui-ci provenant en particulier de Russie, pour faire baisser (mais pas d’éliminer, et cela de très loin) les émissions de CO2 de sa production d’électricité. Avec les augmentations spectaculaires du prix du gaz sur le marché international dues à une production mondiale insuffisante pour faire face à la demande, puis la guerre en Ukraine, on en voit actuellement les conséquences désastreuses, non seulement pour l’Allemagne, mais pour le reste de l’Europe.
Les parcs éoliens ne permettront donc de fermer ni centrales à charbon, ni réacteurs nucléaires. Les risques inhérents aux réacteurs nucléaires n’en seront donc aucunement diminués, ils pourraient être même augmentés du fait de leur utilisation dans de mauvaises conditions physiques et économiques.
Il serait toutefois possible de fermer par d’autres moyens quelques centrales à charbon et centrales nucléaires. Par exemple en réduisant drastiquement le chauffage électrique des bâtiments.
Mais il faudrait alors soit se chauffer au fuel et au gaz comme l’Allemagne et donc augmenter considérablement nos émissions de CO2 et de polluants atmosphériques, soit – solution plus vertueuse- miser à plus grande échelle, comme les Suisses, sur l’isolation thermique des bâtiments et la géothermie de surface qui permet de récupérer les calories du sol et / ou du sous-sol pour chauffer ou rafraîchir les bâtiments , et même pour produire de l’eau chaude sanitaire.
Cela permettrait de diminuer notre consommation d’électricité et d’énergie fossile.
Cependant nous savons que les usages de l’électricité vont se développer, pour l’industrie comme pour la mobilité électrique. L’éolien ne pourra pas assouvir nos besoins de consommation d’électricité, à moins de le marier avec le charbon ou le gaz comme le font les Allemands, à nos risques et périls, et cela d’autant plus que nous fermerons des réacteurs nucléaires.
6ème raison : Les parcs éoliens ne créeront pas beaucoup d’emplois locaux.
Les deux-tiers environ des sommes investies en milliards d’€uros le seraient dans les pays constructeurs de ces éoliennes, Allemagne, Danemark, Espagne.
Ces sommes n’étant pas investies en France, l’aggravation du déficit de notre balance commerciale a pour conséquence une destruction nette d’emplois dans notre pays, et une baisse de notre PIB.
Il y aurait aussi destruction des emplois locaux liés à la pêche, plusieurs milliers, ce qui est scandaleux car cela touche directement les emplois d’artisans traditionnels locaux.
Il existe une bien meilleure utilisation de ces milliards d’euros : il serait possible avec une telle somme de procéder à l’isolation thermique d’environ 200.000 logements, ce qui créerait environ 36.000 équivalents-emplois plein temps.ans.
Il s’agirait alors d’emplois locaux pour des artisans et des PME, non délocalisables, avec l’avantage de réellement lutter contre le changement climatique et de procurer du confort à des gens qui n’en ont guère.
Une autre façon de bien employer cet argent serait de créer des maisons médicales dans les déserts médicaux qui se multiplient sur notre territoire. Avec le prix d’une seule éolienne en mer de 12 MW comme l’Haliade X-12, soit environ 50 millions d’euros, il serait possible de créer environ 25 maisons médicales employant chacune 25 personnes dont la moitié hautement qualifiées.
Ainsi, les quelques emplois créés par l’éolien maritime occultent le fait qu’ils seront juste importants pendant la construction des éoliennes, qu’ils ne seront pas pérennes, et qu’ils bénéficieront surtout aux turbiniers allemands et danois qui construisent les machines et ont la maîtrise de l’œuvre. Les emplois pendant l’exploitation n’existeront pratiquement que dans les grandes villes, et peu localement.
Pourtant, l’argument de la création d’emplois en France grâce à l’éolien maritime est le principal point (avec la défense du climat !) affiché par notre gouvernement pour justifier sa politique d’expansion de ce vecteur d’énergie !
En conclusion :
Les projets d’éolien en mer, comme le montre l’actualité, trouvent leur justification dans des affirmations trompeuses de la part des maîtres d’ouvrage. Il manque aussi aux dossiers de nombreuses études sur les impacts potentiels. Enfin trop de questions du public ont été laissées sans réponse lors des débats publics.
Des questions ont par exemple été posées quant aux interactions de ces éoliennes avec leur milieu physique, du fait de la puissance totale considérable qu’auraient ces parcs, mais aussi sur les risques pour la navigation, les risques pour la biodiversité et les risques sanitaires. Aucune réponse sérieuse n’a pour l’instant été apportée par les maîtres d’ouvrage, et il semblerait même qu’ils n’aient pas envisagé de mener des études sur ces sujets avant de soumettre leur dossier au débat public.
En définitive, nous ne comprenons pas pourquoi notre gouvernement a choisi « la politique du tout éolien en mer » au large des côtes françaises, alors qu’il ne servira à rien dans le contexte énergétique français : il n’aura pas d’effet positif sur le climat, fera augmenter encore plus le prix de l’électricité pour les ménages, sera un handicap pour la pêche locale et la navigation et nuira de bien d’autres façons à la collectivité.
Et si la puissance financière des lobbies du vent (et du gaz) était devenue telle que l’Etat français ne pourrait plus rien décider avec raison et objectivité pour le bien commun de tous les français ?
Nous voulons que l’Etat et les promoteurs éoliens prennent en considération la demande commune des associations environnementales de réduire drastiquement voire d’abandonner les programmes éoliens maritimes prévus sur nos côtes françaises, non seulement pour éviter la destruction des lieux de pêche, la dégradation des zones protégées et la défiguration de notre littoral tant prisé par tous les touristes français et européens, mais aussi parce que l’éolien n’est pas du tout la solution pour faire face à l’urgence climatique et ne peut que nuire au pouvoir d’achat des Français. De surcroît cette énergie du vent aléatoire est inutile à cause de son intermittence dans le contexte énergétique de notre pays.
Eric G.

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