Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 6 août 2020

J’ai décidé d’aller en justice pour protéger ma santé

Je m’appelle SOS Danger Eolien, et je vis dans l’Aisne, le département aux 500 éoliennes. 

Avant, je vivais tranquille à la campagne, j’avais une maison, un bout de jardin, des poules. J’aimais ma terre et ma région, et je n’imaginais pas qu'un jour je m’appellerais « SOS Danger éolien ». Drôle de nom pour un témoin, me direz-vous. Mais c’est bien mon nom, car je ne suis pas un cas isolé.
Au départ, j’ai commencé par souffrir seul dans mon coin et on me répétait que c’était psychologique. Une sorte de névrosé des éoliennes, en somme. Et puis je me suis aperçu qu’autour de moi on souffrait tous du même mal. J’ai réalisé que je n’étais qu’un malade parmi d’autres : je ne suis pas un corps qui souffre, je suis 100 corps qui souffrent. 

Aujourd’hui je suis un homme qui ne peut plus se lever de son lit tant les vertiges sont importants, je suis une femme qui n’entend plus la pluie tomber parce que les acouphènes sont incessants. Je suis un agriculteur qui pleure la perte de son troupeau, je suis un éleveur qui voit ses veaux mourir. Je suis celle qui est devenue sourde du jour au lendemain, je suis celui qui ne dort plus, je suis ce corps pétri de douleur et de migraines. Je suis celui qui vit au pied des champs électromagnétiques et des infrasons, 24 heures sur 24, et qui en subit les conséquences au nom, paraît-il, de l’énergie verte. Alors, à force de souffrance, j’ai décidé de cesser de me taire, et je suis devenu SOS Danger éolien. J’ai réuni des plaintes, contacté des médecins.

Avec un avocat, Maître Fabrice di Vizio, spécialisé dans la santé publique, j’ai décidé d’aller en justice, car cette fois cela suffit : moi qui représente toutes ces vies gâchées par la folie de milliers de mâts dressés, je ne veux pas que ce qui nous arrive s’étende à la France entière. Je sais qu’il y a d’autres malades un peu partout, je sais que beaucoup n’osent pas parler car les pressions sont fortes : peur que sa maison perde de la valeur, peur que mon voisin apprenne que le lait à vendre ne vaut plus rien… je respecte infiniment ces personnes qui souffrent en silence. Seul, écrasé sous les aérogénérateurs, on est si petit dans ces rouages financiers, si désemparé.

C’est pourquoi j’existe aujourd’hui. C’est moi qui endosserai les coups et les coûts pour vous : je pars en justice pour la France entière. C’est moi qui supporterai les menaces, c’est moi qui assumerai les conséquences de ce que j’affirme. Oui, nous sommes malades sous les éoliennes, nos animaux le sont aussi. Et on ne nous fera pas taire. Si vous souffrez, vous pouvez me rejoindre : je suis SOS Danger Eolien, je ne suis plus une personne, je suis un corps meurtri, je suis mille corps.

Témoignage recueilli par Sioux Berger
Juillet 2020

Association de lutte contre l’implantation anarchique des éoliennes, et leurs nuisances environnementales.
Lutte en particulier contre les effets nocifs sur la santé

Courriel : sosdangereolien@gmail.com
Adr : 3, rue de l’église 02120 PUISIEUX et CLANLIEU