Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Offshore (V) (du 03/01/2019 au 27/06/2019)

OFFSHORE



Voir les articles précédents sur "Offshore" (I), (II)(III) et (IV)

Voir les articles suivants sur "Offshore" (VI)

27/06/19 : Éolien en mer : la France revoit ses ambitions à la hausse
Malgré les appels d’offres lancés en 2012 et l’important potentiel de développement lié à ses différents espaces maritimes, la France ne compte toujours pas de parcs éoliens offshores en activité sur son territoire.
Pourtant, l’éolien en mer est perçu comme une filière renouvelable d’avenir, à même d’aider la France à atteindre ses objectifs écologiques et d’accélérer sa croissance économique. C’est en tout cas une stratégie qu’ont adopté un certains nombres de nos voisins européens.
Afin de relancer une filière qui n’a jamais vraiment trouvé son premier souffle, le gouvernement a présenté une série de mesures destinées à poser clairement ses ambitions pour l’éolien offshore et pour dynamiser le développement de parcs dans les eaux françaises. Décryptage.
Le gouvernement fait des annonces concrètes
À l’occasion de son déplacement à Saint-Nazaire le 14 juin, le ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy a confirmé la volonté du gouvernement de rattraper le retard accumulé par la filière de l’éolien en mer ces dernières années.
Soucieux de faire des énergies renouvelables maritimes une composante essentielle de sa politique énergétique, l’État semble désormais décidé à se donner les moyens d’accélérer le déploiement de l’éolien en mer.
“Le vent étant plus fort et plus régulier en mer, les éoliennes y tournent environ deux fois plus que sur terre. Les éoliennes installées en mer sont par ailleurs en moyenne deux à quatre fois plus grandes que les éoliennes terrestres ; et produisent donc plus d’énergie. Enfin, la taille des espaces en mer permet d’installer un grand nombre d’éoliennes pour des puissances totales importantes, équivalentes à la moitié d’un réacteur nucléaire par parc”.
Ces caractéristiques font de l’éolien offshore une véritable opportunité pour l’atteinte des objectifs de notre transition énergétique. Le gouvernement a ainsi finalement décidé de revoir à la hausse ses ambitions en matière de déploiement de turbines éoliennes en mer.
Alors que le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie publié en janvier annonçait le lancement annuel de 750 MW de projets éoliens jusqu’en 2024, François de Rugy a officialisé le rehaussement de cette ambition en fixant un objectif annuel de 1 GW attribué par appels d’offres.
Fin du calvaire pour le parc éolien de Saint-Nazaire
La prise de parole du ministre en Loire-Atlantique était également le moment idéal pour officialiser le lancement du premier parc éolien en mer français.
François de Rugy a en effet indiqué que le Conseil d’État avait décidé de rejeter les recours déposés contre le projet de parc éolien de Saint-Nazaire. Ce site sera donc la première concrétisation des nouvelles ambitions françaises.
Développé par le groupe français EDF Renouvelables avec des turbines construites par le groupe américain General Electric dans la région, le parc éolien de Saint-Nazaire affichera une puissance cumulée totale de 480 MW. Pour atteindre cette puissance, ce ne sont pas moins de 80 éoliennes qui seront déployées au large des côtes nazaréennes d’ici l’horizon 2022.
Ce ne sont pas moins de 80 éoliennes qui seront déployées d’ici 2022 au large des côtes nazaréennes. Ces turbines, qui seront assemblées sur les sites industriels de Saint-Nazaire, afficheront une puissance cumulée totale de 480 MW.
“[Ces turbines éoliennes offshore] permettront de couvrir 20% de la consommation électrique du département de la Loire-Atlantique et généreront 8 millions d’euros par an de recettes fiscales pour les collectivités locales et les pécheurs”, s’est félicité le successeur de Nicolas Hulot.
De nouveaux projets émergent
Afin de donner un petit coup d’accélérateur à l’émergence d’un parc éolien offshore conséquent, François de Rugy a également officialisé la réalisation immédiate d’un nouveau projet. Il a en effet annoncé la décision d’attribuer la construction et l’exploitation du parc éolien de Dunkerque au groupement composé d’EDF Renouvelables, Innogy et Enbridge
Cet ambitieux projet éolien en mer alignera 45 éoliennes offshore au large de Dunkerque, dans les eaux de la mer du Nord.
Il affichera ainsi une puissance cumulée totale de 600 MW qui lui permettront de générer annuellement plus de 2,3 TWh d’électricité.
Ce volume devrait permettre de couvrir la consommation de près de 500.000 ménages d’ici l’horizon 2026.
“Le tarif proposé par le groupement, qui est notablement inférieur à 50€/MWh, a été le mieux classé par la Commission de régulation de l’énergie qui a réalisé l’instruction de l’ensemble des projets. Il s’agit ainsi d’un tarif comparable aux meilleurs résultats européens, qui démontre la compétitivité de la filière française de l’éolien marin”, a précisé le gouvernement dans un communiqué officiel.
Avec les projets offshore de Guérande-Saint-Nazaire (480 MW), du Fécamp (498 MW) et de Courseulles-sur-Mer (450 MW), il s’agit du quatrième parc éolien en mer dont EDF se voit confier le développement.
Reste qu’après plusieurs années de déboires qui ont perturbé son émergence, la filière éolienne offshore française semble plus que jamais prête à décoller.
https://www.lemondedelenergie.com/eolien-en-mer-france-offshore/2019/06/27/

26/06/19 : Les énergies marines et la biodiversité feront-elles bon ménage ?
En Méditerranée, la mise à l’eau d’une bouée sur le site d’un parc d’éoliennes flottantes doit révéler la réaction des espèces marines à la présence de ces engins flottants. En Manche, l’Ifremer étudie les impacts éventuels des câbles électriques sous-marins.
En 2021, quatre éoliennes exploiteront les forces du vent à 16 kilomètres de la côte, au large de Leucate (Aude). Le projet des éoliennes flottantes du golfe du Lion porté par le producteur d’énergie Engie est le premier à tester des machines qui ne seront pas ancrées au sous-sol marin. Sur l’espace choisi, les fonds sont en effet à 80 mètres, ce qui exclut d’y planter un pylône. Comment va réagir le milieu marin ? “Personne ne le sait, car on n’a jamais vu de telles structures mouiller à une telle distance de la côte”, s’interroge Gilles Lecaillon, président fondateur d’Ecocean, une entreprise spécialisée dans l’étude de la biodiversité marine côtière.
C’est pour répondre à cette question que BOB a été mis à l’eau mi-juin à l’emplacement exact du futur parc éolien. BOB signifie “bouée d’observation de la biodiversité”. C’est une sorte de ludion de 15 mètres de haut — dont 9 mètres sont immergés — pour un diamètre de 1,4 mètre et un poids de 3,8 tonnes. Entre -4 et -8 mètres, des “biohuts” ont été installés. “Ce sont des substrats d’huîtres, d’acier et de bois dont les anfractuosités sont favorables à l’installation et au développement des larves d’espèces marines”, poursuit Gilles Lecaillon. Car les chercheurs veulent savoir si des poissons, des coquillages ou des crustacés d’intérêt économique peuvent s’installer dans ces habitats artificiels.
Au large, les objets flottants attirent la vie marine
En théorie, la vie devrait vite coloniser ces structures posées sur la surface. Dans l'océan Indien et dans le Pacifique, la pêche au thon exploite des “dispositifs de concentration de poissons” (DCP). Selon des mécanismes encore inexpliqués, de véritables chaînes alimentaires ce reconstituent sous ces radeaux flottants, attirant les poissons migrateurs. Il n'y a aucune raison que les bases des éoliennes ne provoquent pas le même effet. D'autant que les larves des poissons éclosent en pleine mer avant de rejoindre les zones côtières pour se nourrir dès qu'elles acquièrent la “compétence” de suivre volontairement une direction. Les biohuts devraient donc attirer des candidats. “Lesquels ? En quelles quantités ? C'est toute la question”, s'enthousiasme Gilles Lecaillon.
Le lieu est désormais sous surveillance. Le Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Cefrem) de l’université de Perpignan va suivre l’évolution de la vie sur la bouée au cours des deux prochaines années. “Nos recherches portent sur le comportement des populations d’espèces commerciales dans les zones côtières, et notamment sur l’influence des récifs artificiels installés dans le golfe du Lion depuis plus de quarante ans sur la concentration et la productivité halieutique”, résume Philippe Lenfant, chercheur au Cefrem. Le laboratoire suit ainsi les chemins migratoires d’espèces comme la dorade ou le loup ou les habitudes sédentaires du sar commun. L’arrivée d’un habitat loin en mer excite donc les chercheurs. “Nous ne savons rien de ces zones éloignées et nous espérons ainsi voir se former des communautés nouvelles sur quatre niveaux de profondeur”, expose Philippe Lenfant qui pense aussi mieux comprendre les connections entre les récifs artificiels, les lagunes languedociennes, les zones littorales et le large.
Allier production d'énergie et biodiversité marine
L’intérêt n’est pas que scientifique. En créant de nouvelles nurseries en mer, les éoliennes pourraient améliorer la reproduction d’espèces intéressantes pour la pêche. “Les bateaux ne pourront pas intervenir dans ces zones, mais l’installation des biohuts favorables aux larves pourraient permettre d’augmenter la densité des populations des dorades mais aussi des langoustes et des homards”, espère Gilles Lecaillon. Une plaque lisse de PVC a également été fixée sur BOB pour examiner les espèces d’algues, de mollusques, de coquillages qui se fixent naturellement sur les supports afin d’établir des comparaisons avec d’autres régions marines méditerranéennes et atlantiques.
Car l’arrivée d’éoliennes offshore fixées au sol ou pas mobilise des chercheurs sur toutes les façades maritimes pour caractériser l’impact sur la nature de cette nouvelle activité. Ainsi, fin juin, l’Ifremer a mené une campagne de mesure du champ magnétique ambiant à proximité de trois câbles sous-marins reliant Paimpol-Bréhat à l’île de Jersey. Le but est de vérifier si le champ magnétique a augmenté autour de la trajectoire des câbles et s’il y a un impact sur les mollusques, les araignées de mer et les vers marins qui vivent à proximité. L’Ifremer inspecte également les structures de béton qui maintiennent au sol les câbles de la plate-forme d’essai d’hydroliennes située au large de Paimpol (Côtes-d'Armor). Les plongées et les suivis vidéo ont montré une colonisation animale, notamment par les homards qui cherchent refuge en dessous du béton !

25/06/19 : Éolien offshore : les projets décollent enfin en France 😠😡
Le 21 juin 2019, François de Rugy a dévoilé le nom des candidats retenus pour la construction et l’exploitation du parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord). Après plusieurs années d’expérimentation, la filière éolienne offshore semble enfin prête à décoller en France.
L’annonce était très attendue. Et pour cause : le marché du parc éolien de Dunkerque est d’envergure. D’ici 2026, 45 éoliennes devraient tourner à plein régime en mer du Nord pour une puissance maximale de 600 MW, soit de quoi alimenter 500 000 foyers en électricité. En déplacement aux chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), François de Rugy a donc annoncé que le groupement formé par EDF Renouvelables, Innogy et Enbridge avait remporté l’appel d’offres face à six concurrents. Selon le ministre de la Transition écologique et solidaire, le tarif proposé par les lauréats, inférieur à 50 euros du MWh et garanti pendant 20 ans, a largement joué en faveur d’EDF et de ses partenaires. « Il s’agit d’un tarif comparable aux meilleurs résultats européens, qui démontre la compétitivité de la filière française de l’éolien marin », a-t-il déclaré. Le ministre en a justement profité pour annoncer l’ambition à la hausse du gouvernement en matière d’éolien offshore, avec un objectif d’augmentation annuelle d’1 GW au lieu des 700 MW initialement prévus pour les énergies marines renouvelables.
La présence de François de Rugy à Saint-Nazaire ne tenait d’ailleurs en rien au hasard. C’était pour lui l’occasion de visiter le premier projet français de parc éolien en mer, qui se profile au large des côtes de Loire-Atlantique. D’ici à 2022, 80 turbines produites par General Electric sur les chantiers de l’Atlantique devraient être installées dans l’océan. D’une capacité totale de 480 MW, elles pourvoiront 20 % de la consommation électrique du département. D’après le ministère, leur production génèrera également 8 millions d’euros de recettes fiscales annuelles pour les collectivités locales ainsi que les pêcheurs. Le 7 juin, le Conseil d’État a donné le coup d’envoi de la construction en rejetant un recours contre le projet. Là aussi, EDF Renouvelables a été choisi avec Enbridge pour piloter l’exploitation du parc nazairien sous l’égide de la société Éolien Maritime France (EMF), lauréate de deux autres projets similaires à Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime). C’est le fruit d’une concertation menée depuis plus de 10 ans avec l’ensemble des acteurs locaux : collectivités, habitants, professionnels de la mer, etc. Le projet au large de Saint-Nazaire doit en outre mobiliser plus d’un millier d’emplois dans la région Pays de la Loire, dont une centaine seront pérennisés pour assurer l’exploitation et la maintenance des éoliennes. « Ce projet d’envergure s’inscrit pleinement dans la stratégie Cap 2030 d’EDF, dont l’objectif est de doubler les capacités installées en énergies renouvelables du Groupe dans le monde d’ici 2030. Nous espérons qu’il sera la première base d’une trajectoire de croissance accélérée de l’éolien maritime en France dans le cadre de la PPE [programmation pluriannuelle de l’énergie].» a déclaré Bruno Bensasson, Directeur Exécutif Groupe d’EDF en charge du Pôle énergies renouvelables et Président-Directeur Général d’EDF Renouvelables.
L’éolien français monte en puissance en mer et sur terre
François de Rugy a également annoncé le 21 juin le lancement de trois nouveaux appels d’offres pour des parcs éoliens flottants commerciaux au sud de la Bretagne, en Occitanie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une « première en Europe » selon lui, qui devrait ajouter 750 MW de capacité installée au niveau national… À travers ces différents projets, l’État français confirme la place à part entière de l’éolien en mer dans le processus de transition énergétique pour atteindre l’objectif de 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité du pays d’ici 2030. À ces chantiers s’ajoutent la construction de 21 parcs éoliens terrestres sur le territoire national annoncée le 12 juin par François de Rugy. « On se félicite de cette évolution positive, qui confirme que l’éolien en mer comme terrestre est une filière compétitive, mature, qui présente un intérêt majeur pour la transition énergétique et les territoires », a commenté Pauline Le Bertre, déléguée générale de France Énergie Éolienne.
En matière d’éolien, le savoir-faire français s’impose également dans le reste de l’Europe, où plusieurs groupes tricolores ont réussi à se positionner ces dernières années. Outre-manche, EDF Renouvelables a déjà inauguré en 2018 un parc de cinq éoliennes marines géantes face au port de Blyth, au nord de Newcastle. Ses 41,5 MW de puissance installée équivalent à la consommation de 34 500 ménages. Après cette première, l’énergéticien prépare un projet de plus grande envergure au large de l’Écosse, « Nert Na Gaoithe », qui doit produire à terme un total de 450 MW. Sur terre, l’autre géant français Engie multiplie les projets éoliens en Espagne, où il va participer à la construction de 10 parcs éoliens dans la province d’Aragon, au nord du pays, pour une capacité totale de 342 MW. En 2018, l’ex-GDF-Suez avait déjà signé un contrat pour la construction de neuf parc éoliens (300 MW) dans la même région. Enfin, le producteur français d’énergies renouvelables Valorem, basé à Bègles, a quant à lui annoncé début mai la construction prochaine de deux fermes éoliennes en Finlande. Les 17 turbines devraient commencer à produire jusqu’à 4,2 MW d’électricité d’ici la fin 2020.
https://www.enviro2b.com/2019/06/25/eolien-offshore-projets-france/

24/06/19
[Vidéo] La plus grande pale d'éolienne offshore au monde sort du hangar de son usine de Cherbourg
Avec ses 107 mètres, la LM 107.0 P est la plus longue pale d'éolienne offshore du monde. Le 24 juin, elle est sortie pour la première fois du hangar de son usine. Située à Cherbourg (Manche), celle-ci appartient à LM Wind Power, spécialiste danois des pales d’éoliennes racheté en mars 2017 par GE Renewable Energy, filiale parisienne de General Electric spécialisée dans l’énergie renouvelable.
Le géant est sorti de son antre. Le 24 juin, la LM 107.0 P, plus longue pale d’éolienne offshore du monde, d’une longueur de 107 mètres, est sortie de son atelier de Cherbourg (Manche) et a vu la lumière du jour pour la toute première fois. L’exhibition hors hangar est à voir dans la vidéo ci-dessous.
Elle constitue l’un des plus gros composants en composites jamais construit, et équipera la turbine Haliade X de 12 MW de General Electric, la plus puissante éolienne offshore du monde qui sera assemblée à Saint-Nazaire et testée à Rotterdam, aux Pays-Bas.
Cette pale a été mise au point dans l’usine cherbourgeoise de LM Wind Power, spécialiste danois des pales d’éoliennes racheté en mars 2017 par GE Renewable Energy, filiale parisienne de General Electric spécialisée dans l’énergie renouvelable. Longue de 260 mètres, et d’une superficie de 30 000 m², 120 personnes travaillent en son sein à la réalisation de turbines et prototypes.
En mai dernier, LM Wind Power a annoncé le recrutement de 150 nouvelles personnes pour le développement du mastodonte.
https://www.usinenouvelle.com/article/video-la-plus-grande-pale-d-eolienne-offshore-au-monde-sort-du-hangar-de-son-usine-de-cherbourg.N858755

23/06/19
Les Hauts-de-France ont-ils besoin des éoliennes de Dunkerque ?
La presse s’enthousiasme sur le choix d’EDF pour le projet de champ d’éoliennes de Dunkerque. Qu’en est-il vraiment ?
La presse s’enthousiasme sur le choix d’EDF pour le projet de champ d’éoliennes de Dunkerque et le prix de vente évoqué du MWh, à moins de 50 euros (on parle de 44 euros…)
Il est pour l’instant assez difficile d’avoir une idée claire de la chose, et EDF n’est pas bavarde, contrairement au ministre de la Transition écologique.
Celui-ci déclare « un projet de près de 600 MW, 45 éoliennes, capables d’alimenter 500 000 foyers en électricité avec 2,3 TWh par an… des éoliennes de 12 MW… »
Ailleurs, on suppose plutôt 75 éoliennes de 8 MW, ce qui serait plus conforme aux 600 MW…
Mais le prix du MWh proposé, moins de 50 euros/MWh, et un taux de charge calculé de l’ordre de 44 % (d’après les chiffres du ministre) ferait pencher pour des éoliennes géantes, (220 mètres en bout de pale) capables d’attraper des vents en altitude. Les meilleurs taux de charge actuels sont de l’ordre de 47 % pour des parcs récents et très bien ventés.
Du point de vue tarif, seule une installation fait presque aussi bien en Europe pour l’instant. Et la seule éolienne de 12 MW jamais construite est un prototype en essai à terre dans le port de Rotterdam. On espère, pour notre portefeuille, qu’EDF a bien jaugé les risques. En tout cas, il semble que les concurrents écartés jugent le projet assez osé.
Quant à alimenter 500 000 foyers, ou même, selon certains, 40 % du Nord avec 600 MW, il faudra se serrer la ceinture surtout les jours sans vent. Cela fait 600W par foyer en moyenne sur l’année. Et à Dunkerque, il y a une des plus grosses usines d’aluminium d’Europe.
On ne connaît pas non plus le montant de l’investissement. Mais RTE a fuité : c’est lui (donc nous) qui paiera l’équipement de raccordement, un énorme machin de plusieurs étages, en mer lui aussi, pour diminuer les coûts. La chose est évaluée à 250 millions d’euros, et représente 15 à 20 % de l’investissement total. Cela nous mène entre 1,2 et 1,6 milliards d’euros pour le total.
On peut aussi s’interroger sur le sérieux des coûts et des prix annoncés dans cette industrie : les prix négociés en 2012 s’élevaient à 200 euros/MWh, et renégociés il y a un an 140 euros/MWh. Même les semi-conducteurs ne vont pas aussi vite avec leur loi de Moore !
En fait, ce prix ne peut être comparé à un prix « normal », puisque la probabilité d’obtenir le « produit » à un moment donné, quand on en a besoin, est très inférieure à un. Si le « coût » est de l’ordre de 50 euros, le « prix » de vente, lui, devrait inclure un rabais pour la prise de risque inhérente au fait que la délivrance du produit est incertaine. Si vous jouez à la loterie, avec votre billet vous achetez des objets sans savoir si vous les aurez, mais le prix du billet est très inférieur au prix des objets.
Nous ignorons, en outre si dans le prix de 50 euros est inclue la nécessité d’acheter des « capacités garanties » aux centrales nucléaires voisines.
Mais de toute façon, on ne va pas ergoter : tout cela est complètement inutile. À Gravelines, 5400 MW sont déjà installés, déjà anciens mais qui peuvent bien durer encore 20 ans ou plus. Cette centrale est la plus grosse d’Europe. Son eau chaude est récupérée pour de nombreux usages locaux. Les réacteurs datent de 1980 à 1985, et EDF a dépensé 1 milliard d’euros pour aller jusqu’à 2040/2045. Les éoliennes pourraient-elles alors remplacer au moins un des réacteurs à cette date ? En 2045, les éoliennes auront 20 ans : d’après l’ADEME, c’est la fin de vie pour elles aussi. Pas de chance.
Et à Grande Synthe, il y a une centrale à gaz de 600 MW, très écologique, car alimentée en gaz de récupération de la sidérurgie…

22/06/19 : L'éolien en mer français enfin (re)lancé
Et le gagnant de l’appel d’offres de Dunkerque (Nord) est... EDF. En consortium avec Innogy et Enbridge, l’opérateur national a été le
mieux-disant des sept candidats à la construction d’un parc éolien en mer de 600 mégawatts (MW) et 45 éoliennes au large de Dunkerque. Il a proposé un tarif inférieur à 50 euros le mégawattheure garanti pendant vingt ans.
Total, qui s’était associé au danois Orsted pour casser les prix, n’a pas gagné son pari, mais va pouvoir se refaire. Car les prix proposés par les candidats ont persuadé le gouvernement français de réévaluer à la hausse les objectifs de l’éolien en mer.
Sur le même thème: En attendant la France, l’éolien en mer se construit au Royaume-Uni
En déplacement à l’usine de General Electric de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) le 14 juin, le ministre de la Transition énergétique, François de Rugy, a dévoilé le résultat de l’appel d’offres de Dunkerque et révélé que l’État porterait à 1 gigawatt par an l’objectif fixé pour l’éolien par la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Il a en outre lancé la construction du parc de Saint-Nazaire, elle aussi remportée par EDF en 2012. Il avait, deux jours plus tôt, annoncé la construction de 150 éoliennes en France, sur terre cette fois.
Sur le même thème: Où sont situés les 21 nouveaux parcs éoliens sélectionnés par le gouvernement ?
https://www.usinenouvelle.com/article/l-eolien-en-mer-francais-enfin-re-lance.N855610

21/06/19RTE investira massivement dans l’éolien en mer
Réseau de transport d’électricité (RTE) consacrera 300 millions d’euros pour relier chaque parc à la terre.
En quelques jours, la filière éolienne offshore en France a connu un coup d’accélérateur. Les pouvoirs publics ont attribué le champ de Dunkerque (Nord) et se sont engagés sur la construction chaque année de 1000 mégawatts (MW) supplémentaires. Les observateurs saluent en premier le succès d’EDF qui, avant Dunkerque, avait remporté les trois premiers sites en 2012 - soit plus de la moitié des appels d’offres lancés depuis dix ans. Mais ils oublient peut-être un peu vite qu’il y a un autre opérateur en première ligne: depuis la loi du 30 décembre 2017, Réseau de transport d’électricité (RTE), qui est une filiale d’EDF mais est indépendante, est en charge de la maîtrise d’ouvrage et du financement du raccordement des énergies marines renouvelables. Car pour faire de l’éolien en mer, il ne suffit pas seulement d’implanter de gigantesques machines, il faut d’abord et surtout que leur production puisse s’écouler vers la terre ferme.

21/06/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire : Parc éolien marin : huit millions d’euros de retombées fiscales annuelles 😵😵
La mise en service, en 2022, du parc éolien offshore au large de Saint-Nazaire aura des conséquences juteuses pour les communes, les pêcheurs et même les sauveteurs de la SNSM.
7,8 millions d’euros exactement
C’est l’article 1519 B du Code général des impôts qui le stipule. Des millions vont venir irriguer le budget des communes voisines du parc éolien marin de Saint-Nazaire à partir de 2023. Exactement « 16 301 € par mégawatt installé », précise le texte. ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/parc-eolien-marin-huit-millions-d-euros-de-retombees-fiscales-annuelles-6409950

21/06/19Occitanie. Eolien flottant : la ferme audoise sera plus puissante que prévue
L’Etat conforte le projet de parc éolien flottant au large de Port-la-Nouvelle. Une vingtaine d’éoliennes produiront 250MW, de quoi alimenter une ville de 500 000 habitants.
François de Rugy, ministre de la transition écologique et solidaire, a profité du lancement du parc éolien en mer au large de saint Nazaire en début de semaine pour faire quelques annonces. Il a notamment confirmé que l’Etat revoit à la hausse ses objectifs dans le domaine des énergies marines renouvelables. Pour mémoire, rappelons que d’ici 2040, l’éolien flottant doit fournir à la France, qui prend exemple sur les pays nordiques, une puissance de 16 GW, ce qui permettra de remplacer 8 centrales nucléaires.
Un parc plus puissant pour l’Occitanie
Sur le volet de l’éolien flottant, les régions françaises des façades atlantiques et méditerranéennes avaient unanimement dénoncé le manque d’ambition de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). L’Etat a donc revu sa copie, annonçant de nouveaux objectifs de production portés de 750 MW à 1 GW annuels. Des mesures dont profite la région Occitanie.
Une vingtaine d’éoliennes à 15 km des côtes
Celle-ci prévoyait la création d’un parc composé de deux fermes, équipées chacune de 4 éoliennes, pouvant produire ensemble 250MW. Désormais, chaque unité pourra doubler sa production d’électricité en produisant 250MW chacune, soit la consommation d’environ 500 000 personnes. Cet équipement, reposant sur une vingtaine d’éoliennes, sera installé à 15 km de la côte audoise, au large de Gruissan, tandis qu’une ferme à la capacité similaire sera aussi installée au large des côtes de la région Sud (ex-PACA), sur la zone de Faraman.
Une décision qui répond bien à l’urgence écologique
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a tenu à saluer cette décision qui, selon elle, « répond bien à l’urgence écologique à laquelle nous devons répondre collectivement aujourd’hui ». L’élue estime que l’éolien flottant, une filière d’avenir, va réellement décoller : « Cette annonce nous conforte également dans notre ambition à devenir la première région française à énergie positive« .
Pas d’ouverture de site avant 2023
L’annonce du ministre ne modifie pas le calendrier. Fin juin débutera en Occitanie l’enquête publique pour la pose de quatre prototypes d’éoliennes de la future ferme. Si l’autorisation est espérée pour la rentrée, le tout premier parc éolien flottant d’Occitanie ne devrait pas entrer en activité avant 2023.
Comment EDF Renouvelables a-t-il remporté l’appel d’offres pour le parc éolien en mer de Dunkerque ? Des éléments de réponse ont été fournis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui a publié des informations sur le processus de décision (version originelle ci-dessous).
Un tarif de 44€/MWh
Huit groupements étaient candidats et aucun n’a été éliminé. Tous ont été notés sur 100 points, dont 80 sur le critère prix (70 points pour le tarif proposé et 10 points pour la solidité du montage contractuel et financier). C’est ce critère prix qui a fait pencher la balance vers EDF. L’électricien tricolore a proposé...
https://www.greenunivers.com/2019/06/eolien-en-mer-comment-edf-a-eu-la-meilleure-note-a-dunkerque-206022/

20/06/19 : Éolien flottant : 2 milliards d’euros vont sombrer !
Des éoliennes au large des côtes françaises (à vos frais) : bonne ou mauvaise idée ? Le gouvernement s’est chargé de trancher la question à votre place.
La France a décidé d’installer au large de ses côtes (Atlantique, Manche et Méditerranée), un ensemble éolien en mer, flottant ou posé sur le fond, à grands renforts de subventions publiques : plusieurs milliards d’euros.
PRODUCTION SURÉVALUÉE
La production du parc Robin Rigg implanté dans l’estuaire de la Solway à la frontière de l’Écosse et de l’Angleterre, un site a priori mieux venté que ceux où seront construits les parcs français, est un bon point de comparaison pour étudier l’impact potentiel de cette décision.
Les données disponibles heure par heure sur les 17 premiers mois d’activité du parc montrent que :
le temps de fonctionnement à pleine puissance sur une année (encore appelé le facteur de charge) est de 30 %. Le facteur de charge annoncé de 45 % pour les trois projets de parcs éoliens en Méditerranée semble donc très optimiste (50 % de mieux qu’en Écosse…).
cette production recouvre d’énormes fluctuations de production : de 0 % à presque 100 % de la puissance maximale, souvent en une à deux heures. De plus, le facteur de charge a été inférieur à 5 % pendant un tiers du temps. Cette faible fraction a duré près de la moitié du temps en décembre 2010, alors même qu’une vague de froid s’installait jusqu’en Europe occidentale.
de longs intervalles de temps pendant lesquels l’efficacité du parc a été inférieure à 1 % ont été observés. L’un d’eux a même duré près de quatre jours.
le facteur de charge des éoliennes en mer au nord de l’Allemagne semble atteindre 40 %.
COÛT DU SYSTÈME SOUS-ÉVALUÉ
Dans ce contexte rédhibitoire pour une production sûre et bon marché, la Commission européenne autorise l’aide d’État de 2 milliards d’euros accordée à quatre fermes pilotes d’éoliennes flottantes en mer en France pour une production annuelle de seulement 0,4 TWh, pourtant surévaluée d’environ 50 % par rapport à l’Écosse !



Il faudra renouveler dans 20 ans (c’est la durée prévue) le coût faramineux de ces quatre projets pour une production annuelle ridicule ; seulement 4 % de la production annuelle d’un EPR prévu pour durer 60 ans.
De plus, il est difficile d’imaginer qu’un stockage de taille adéquate puisse être construit au voisinage des côtes françaises concernées pour supprimer les intermittences des productions fatales, ou du moins pour en lisser les variations les plus brutales pour ne pas effondrer le réseau d’électricité.
Surtout si ces moyens de productions fatales devaient se généraliser comme le demandent les promoteurs de ces engins à la Commission européenne : « La production de cette installation représente une part très limitée de la production d’électricité française. À titre de comparaison, la production d’électricité en France était de 529,4 TWh en 2017. C’est pourquoi il est important d’aboutir dans le futur à un développement industriel à grande échelle ».
Le déploiement de nouvelles centrales à gaz (importé) émettrices de CO2 sera probablement nécessaire en parallèle pour lisser les importants problèmes d’intermittence associés aux éoliennes en mer (et aussi sur terre). Leurs coûts (financier et d’émissions de CO2) devraient leur être imputés… en plus des deux milliards d’euros prélevés sur les contribuables et qui vont sombrer en mer… pour rien.

20/06/19ÉOLIENNES EN MER : FRANÇOIS DE RUGY VEUT-IL DÉPENSER 25 MILLIARDS D'EUROS POUR RIEN ?
Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, vient d’annoncer officiellement à Saint-Nazaire l’attribution de la centrale des 45 éoliennes en mer de Dunkerque à EDF Énergies nouvelles. Alors que des rumeurs concordantes soulignaient toutes que le prix de rachat de l’électricité de cette centrale allait être particulièrement bas, le journal Les Échos nous a annoncé le 18 juin que le tarif de rachat de l’électricité validé par l’état après l’appel d’offres se situait sous le montant des 45 euros le mégawattheure.
Enfin un tarif raisonnable de l’électricité d’origine éolienne
Le tarif de rachat ainsi fixé s’établit donc tout simplement dans le sillage du prix de marché SPOT dévoilé par RTE à une moyenne de 44,97 euros le mégawatheure en 2017. Autant dire que le système d’appel d’offres qui a été mis en œuvre pour cette centrale a été d’une redoutable efficacité et permet enfin la fixation d’un tarif raisonnable de l’électricité d’origine éolienne.
Les collaborateurs de la Commission de régulation de l’énergie, sous la présidence de Jean-François Carenco, ont montré par ce résultat la nécessité absolue de faire jouer une concurrence entre les acteurs de l’éolien en mer, ce qui n’avait pas du tout été le cas lors des appels d’offres de 2011 et 2013 pour les 6 centrales éoliennes situées au bord du littoral français entre le Tréport et Noirmoutier et dont le tarif avait été fixé aux alentours de 200 euros le mégawatheure (hors raccordement).
Ironie du sort, selon nos informations, Jean-François Carenco aurait lui-même participé à la fixation de ce prix élevé de rachat de l’éolien en mer lorsqu’il était directeur de cabinet d’un ministre de l’écologie. Il semble aujourd’hui vouloir rattraper légitimement les erreurs du passé, ce qui est – il faut le reconnaître – exemplaire pour un haut fonctionnaire de l’État.
Il n’en demeure pas moins que l’annonce du tarif attribué à EDF pour la centrale éolienne de Dunkerque conduit mécaniquement à considérer que le tarif d’achat des 6 centrales éoliennes en mer des premiers appels d’offres reste scandaleusement considérable et inapproprié.
Alors que nous avions dénoncé dans ces lignes le tarif fixé à l’époque à 200 euros le mégawatheure (hors raccordement) soit 4 fois le prix habituel SPOT, le gouvernement a décidé il y a un an de renégocier ce tarif de rachat, conscient du risque politique majeur de maintenir un prix de rachat hors marché et financé par les consommateurs et le contribuable sur les factures d’électricité et d’essence.
À l’époque la feuille de route des fonctionnaires était d’obtenir une renégociation autour de 80 à 100 euros le mégawatheure, ce qui n’a pas empêché le président de la république d’outrepasser le travail des équipes du ministère des finances en fixant de son propre chef le tarif à 150 euros le mégawatheure (hors raccordement) après que les promoteurs éoliens eurent été pleurnicher dans la presse sur l’énorme risque pour la filière de l’éolien en mer. (NDLR : en acceptant depuis un tarif à moins de 45 euros, les acteurs de l’éolien en mer se sont totalement discrédités.)
Le maintien d’un prix fixé à 150 euros le mégawatheure pour les 6 centrales éoliennes en mer des deux premiers rounds constitue – depuis cette pseudo-renégociation – un énorme scandale de détournement des fonds publics dans la mesure où plus rien ne justifie de maintenir un tel prix subventionné.
La renégociation du tarif en 2018 très mal finalisée
Le député Julien Aubert a rendu récemment un rapport à la commission des finances de l’assemblée nationale sur le sujet et évoque un véritable gouffre financier. Les conclusions de ce rapport ainsi que celles de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables qu’il préside depuis mars devraient à cet égard être particulièrement riches d’enseignements sur les détournements de fonds considérables que subissent les Français au profit des industriels du vent.
En tout état de cause le tarif qui vient d’être fixé par François de Rugy concernant la centrale éolienne de Dunkerque à 45 euros le mégawatheure montre que les 6 centrales éoliennes initiales – considérées aujourd’hui unanimement par les professionnels de l’éolien eux-mêmes comme obsolètes – bénéficient d’un tarif 3 fois supérieur à la normale.
Ces projets disposent donc sans fondement d’une subvention de 105 euros le mégawatheure (150 euros moins 45 euros le mégawatheure). Si on prend en compte la production prévisionnelle annoncée par les promoteurs éoliens à savoir 12 millions de mégawatheures par an conformément au chiffre de 2 millions de mégawatheures produits par centrale éolienne en mer et par an, le montant total des subventions accordées aux promoteurs éoliens en mer est fixé à 25 milliards d’euros.
Cette subvention dépensée par François de Rugy correspond à une dépense pour rien. En effet la France ne dispose plus d’acteurs industriels qui auraient pu bénéficier de cette manne pour créer une filière industrielle. En outre, la fixation du prix de rachat de l’électricité des éoliennes en mer à 45 euros le mégawatheure montre clairement que la renégociation du tarif en 2018 a été très mal finalisée.
Cette dépense a également pour conséquence de geler le budget du ministère de l’écologie qui perd ainsi une énorme marge de manœuvre pour développer une véritable filière d’ENR ou stratégie d’économie d’énergie.
Il est temps pour l’actuel ministre de la Transition écologique de faire table rase de ces 6 projets dont tous les acteurs s’accordent aujourd’hui à dire qu’ils sont mal ficelés, très coûteux et très impactant en termes d’acceptabilité sociale. Le cas de Dunkerque le montre particulièrement : lorsque les projets sont ficelés avec professionnalisme, l’acceptabilité existe. L’appel d’offres pour les éoliennes flottantes envisagées au sud de la Bretagne à 30 km des côtes qui vient d’être annoncé montrera que le tarif de ces dernières sera fixé proche du tarif Spot. Rien n’empêche aujourd’hui techniquement d’envisager les éoliennes flottantes en mer à 40 km des côtes
Pour les 6 centrales éoliennes en mer des premiers appels d’offres il est urgent pour le ministre François de Rugy de ne rien faire pour en accélérer l’installation au risque qu’il passe pour un ministre ringard promoteur de solutions obsolètes et très coûteuses.
À l’heure de la crise des gilets jaunes maintenir un tel niveau de prix de rachat pourrait devenir très risqué politiquement.
http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-en-mer-francois-de-rugy-veut-il-depenser-25-milliards-d-euros-pour-rien-

18/06/19 : Aude : l'Etat confirme la création d'un parc éolien au large de Port-la-Nouvelle pour 2025
L’Occitanie aura bien son parc éolien flottant en mer. Comme prévu, il sera construit au large de Port-la-Nouvelle au plus tôt en 2025. Il y aura une vingtaine de machines installées à 15km de la côte. Elles pourront produire 250 MW, soit la consommation électrique d'environ 500.000 habitants.
L’État revoit ses ambitions à la hausse dans le domaine de l’éolien en mer.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a annoncé vendredi 14 juin que des appels d’offres seront lancés en Méditerranée pour deux parcs de 250 MW, et non un seul, comme prévu initialement.
Cela signifie qu’il y aura un projet lancé en région PACA et un autre en Occitanie, au large de Port-la-Nouvelle. C’est évidemment une bonne chose pour la région, qui veut être en pointe dans ce secteur.
L'Aude, tête de pont de l'éolien en mer
L’ambition des acteurs locaux est de créer une industrie. Il s’agit de ne pas reproduire les erreurs du passé et de fabriquer et assembler les éoliennes sur place, et non de gérer uniquement leur maintenance, comme c’est le cas dans le domaine de l’éolien terrestre.
Pour cela, un quai flottant doit être construit à Port-la-Nouvelle. La PME locale Quadran est déjà sur les rangs. Il pourrait y avoir de nombreux emplois à la clé, même si on n’a pas encore d’estimations précises.
Autre problème, l’impact qu’un tel projet aura sur l’environnement, la faune marine, les oiseaux. Des espèces pourraient se développer sur les structures des éoliennes et cet «effet récif» pourrait attirer les poissons dans le périmètre du parc.
Il y a une chose que l’on sait déjà, en revanche : ces fermes en mer auront un impact sur le travail des pêcheurs. Des compensations sont déjà prévues, mais cela suffira-t-il ?
Quant à la pollution visuelle, elle devrait être moins importante que sur terre, puisque le parc sera situé loin des côtes, entre 15 et 17 kilomètres au large.
Une mise en service au plus tôt en 2025
Dans un premier temps, le parc sera d’une capacité de 250 MW, ce qui correspond à environ 20 éoliennes. Elles permettront de couvrir les besoins en électricité de 500.000 habitants.
Il faudra tout de même un peu de patience avant de voir le projet en service.
À la fin du mois de juin, une enquête publique pour la pose de quatre prototypes sera lancée. Elle va durer un mois. Une autorisation est attendue à la fin de l’été. Puis, il y aura le processus d’appel d’offres, qui prendra plusieurs mois.
Le premier parc éolien flottant ne devrait pas voir le jour avant 2025.

17/06/19 : BoB, la bouée qui observe la biodiversité autour des éoliennes flottantes
La société montpelliéraine Ecocéan vient de mouiller, à 16 km au large de Leucate, une bouée d’observation de la biodiversité marine, sur le site même où sera installée une future ferme-pilote d'éoliennes offshore. Objectif : étudier les espèces susceptibles de se développer aux abords et sur les structures éoliennes.
Ecocéan a développé un savoir-faire dans la collecte et de l'élevage de post-larves pour une valorisation durable de la ressource marine et la conservation de la biodiversité des écosystèmes marins.
L'entreprise montpelliéraine, créée en 2002, explique que « cette technique est une alternative à la surpêche dans les pays en voie de développement et permet d'obtenir une source de revenu durable pour les populations littorales ».
Aujourd'hui, l'entreprise articule les applications de cette technique autour de quatre métiers : l'élevage raisonné, la restauration écologique, la vente d'engins de pêche et d'élevage, et le diagnostic.
Poissons, crabes, oursins...
Le 2 juin dernier, cette technique a trouvé une nouvelle application concrète : Ecocéan a installé sa nouvelle bouée d'observation de la biodiversité au large de Leucate (11). Baptisé BoB, ce capteur passif de biodiversité a pour vocation d'étudier les espèces susceptibles de se développer aux abords et sur les structures métalliques de la future ferme-pilote "Éoliennes Flottantes du Golfe du Lion" (EFGL) au large de Leucate et du Barcarès (quatre éoliennes de 6 MW), un projet porté par Engie, EDPR et la Banque des Territoires.
Les poissons côtiers, les poissons pélagiques, les invertébrés (crabes, oursins, crevettes ou mollusques), ainsi que la faune et la flore fixées seront étudiés pendant deux ans.
"La biodiversité de cet environnement très au large, en plein cœur du Parc Naturel Marin du Golfe du Lion, est trop peu connue et nécessite encore d'acquérir des connaissances, explique Gilles Lecaillon, fondateur et président d'Ecocéan. Cette bouée s'inscrit dans le programme ConnexStere, un projet plus global de connectivité entre les jeunes stades de poissons et d'invertébrés depuis le large jusque dans les lagunes, en passant par des zones de récifs artificiels et les marinas côtières. Cette étude, qui englobe des projets portés par plusieurs maîtres d'ouvrage, permettra de mieux comprendre les processus et la connectivité biologique entre les différents écosystèmes artificiels côtiers, et de voir s'il y a une différence de biodiversité avec ou sans structures au large... Il s'agit d'une 1e mondiale, à notre connaissance, notamment parce qu'il y a encore peu de projets d'éoliennes offshore."
Ainsi, d'autres dispositifs d'habitats ont-ils également été installés dans le port de Leucate et à l'intérieur d'une zone lagunaire (des BIOHUT®) par Ecocéan, ainsi que sur des récifs artificiels à deux ou trois kilomètres de la côte par l'Université de Perpignan.
Immersion de 9 m à 16 km au large
Ecocéan a fait dessiner et construire la bouée BoB par les partenaires du projet EFGL, les experts franco-américains de la société Principle Power Inc. (PPI) et la société Eiffage Métal (basée à Fos-sur-Mer), soit une bouée de près de quatre tonnes, haute de 15 mètres (dont 9 m immergés).
Les usagers de la mer, et en premier lieu les pêcheurs professionnels, ont été consultés pour réduire au minimum l'emprise de l'installation de la bouée BoB, qui a pu être mouillée sur le site prévu des éoliennes, à 16 km au large, à proximité de la bouée « LIDAR », déjà installée par EFGL pour mesurer la vitesse des vents.
Elle compte plusieurs habitats de formes variées, constitués d'acier et remplis de substrats (coquilles d'huîtres, bois...).
"Ils ont été placés à différentes profondeurs afin de favoriser l'installation et le développement d'espèces marines d'intérêt, explique Gilles Lecaillon. L'Université de Perpignan, notre partenaire scientifique via son Centre de recherche sur les écosystèmes marins, ainsi que la chaire Chorus de l'Université́ de Grenoble, qui réaliseront les suivis visuels et acoustiques sur la bouée offshore durant deux ans, à raison de quatre sorties en mer par an. France Énergies Marines y a également positionné des plaques en PVC dans le but de suivre et de comparer la colonisation marine de la zone avec les autres parcs éoliens français."
Prospection à Taiwan
Ce projet innovant de bouée, réalisé par Ecocéan dans des conditions industrielles réelles, nécessite un investissement de 140 000 € sur le volet ConnexStere. Outre des fonds propres d'Ecocéan, il a reçu le soutien financier d'EFGL et de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse.
L'ambition d'Ecocéan et des industriels qui l'ont accompagnée est de pouvoir proposer, lors des futurs appels d'offres pour des projets éoliens en mer en France ou à l'international, cette option qui permettra de renforcer les connaissances scientifiques des zones des futurs projets et d'apporter une plus-value environnementale innovante et favorable à la biodiversité marine.
"Notre objectif, à terme, est de déployer ce dispositif sur tous les parcs d'éoliennes offshore, car les opérateurs se poseront les mêmes questions partout, ambitionne Gilles Lecaillon. Cette expérimentation pourrait leur faire gagner du temps dans le développement de leurs parcs... Ainsi, début juillet, Ecocéan part à Taiwan, dans le cadre d'une mission organisée par Business France et le Pôle Mer Méditerranée, pour rencontrer les futurs maîtres d'ouvrage de 14 projets éoliens en mer prévus dans ce pays."
17/06/19 : Eolien flottant : un appel d'offres bientôt lancé pour le sud de la Bretagne
François de Rugy a annoncé le 14 juin le futur lancement de trois nouveaux appels d’offres pour implanter des parcs éoliens flottants, dont un au sud de la Bretagne.
La filière éolienne en mer va-t-elle prendre son envol en France ? 
À l’occasion de son déplacement à Saint-Nazaire, le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a promis de mettre un coup d’accélérateur au développement de l’éolien en mer.
Il a annoncé le lancement prochain de trois nouveaux appels d’offres pour des parcs éoliens flottants, dont «un de 250 MW, soit une vingtaine d’éoliennes, qui sera sera bientôt lancé et attribué au sud de la Bretagne en 2021 avec une participation du public à venir en association avec le Conseil Régional de Bretagne ». Actuellement, la région est engagée dans un projet au large de Groix et Belle-Île-en-Mer qui a reçu en décembre dernier l’avis favorable de la commission d’enquête. Dans un premier temps, ce sont quatre éoliennes d’une puissance de six mégawatts chacune qui doivent être mises en service en 2021. Elles seront raccordées au continent par un câble sous-marin de 63 000 volts et long de 30 km.
Deux autres appels d’offres seront lancés pour deux parcs de 250 MW en Méditerranée dans les régions Occitanie et PACA. « Demain, nous lancerons et attribuerons des projets de plus grande envergure (pour l’éolien en mer) : 1 GW par an, contre 750 MW prévus initialement dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie », a déclaré François de Rugy.
En attendant, le ministre a annoncé, vendredi, le lauréat de l’appel d’offres du parc éolien qui sera construit au large de Dunkerque. Il s’agit du groupement composé d’EDF Renouvelables, Innogy et Enbridge. « D’une puissance de près de 600 MW et composé d’environ quarante-cinq éoliennes, (le parc éolien) permettra de produire 2,3 TWh/an d’électricité à partir de 2026, soit la consommation de 500 000 foyers français », indique le ministère.
Aucun parc actuellement en France
Pour l’heure, la France n’a aucun parc éolien marin en activité, sept ans après le lancement des premiers appels d’offres. Démarches administratives, recours judiciaires, renégociation de contrats... les six parcs écoliens sont encore au stade de projet.
Après le rejet, par le Conseil d’État, des recours déposés contre le projet du parc à Saint-Nazaire, c’est ce dernier qui devrait faire entrer la France dans le concret. Si tout se passe comme prévu, 80 éoliennes, produites à Saint-Nazaire par General Electric, seront installées en mer d’ici à 2022. Elles doivent permettre de couvrir 20 % de la consommation électrique de Loire-Atlantique. Au large de Saint-Brieuc, Iberdrola espère, de son côté, lancer les travaux en 2021.
https://www.meretmarine.com/fr/content/eolien-flottant-un-appel-doffres-bientot-lance-pour-le-sud-de-la-bretagne
16/06/19EDF développera le plus grand parc éolien offshore français
EDF a coiffé Elicio (Nethys) et d’autres concurrents pour remporter un méga projet d’investissement dans l’éolien offshore, au large de Dunkerque.
Le géant français de l’électricité, EDF, associé à l’Allemand Innogy et au Canadien Enbridge, a raflé la mise pour le projet de champ éolien en mer situé au large de Dunkerque. Il s’agit de la plus importante implantation de ce type en France, à ce jour. Comme l’explique le quotidien économique français Les Echos, la victoire du consortium a été révélée vendredi à Saint-Nazaire par François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire.
Dès 2026, ce champ éolien devrait produire près de 600 mégawatts (MW), l’équivalent de 75 éoliennes actuelles à 8 MW. François de Rugy a précisé que le consortium vainqueur bénéficierait d’un tarif garanti d’achat de l’électricité produite pour une durée de vingt ans. Une manière  ...
https://plus.lesoir.be/230981/article/2019-06-16/edf-developpera-le-plus-grand-parc-eolien-offshore-francais


15/06/19 : Seine-Maritime : Un million d'euros pour les éoliennes en mer de Dieppe Le Tréport
Le financement participatif concernant le projet des éoliennes au large de Dieppe Le Tréport (Seine-Maritime) est une vrai réussite. Il avait été lancé en avril 2019 pour financer une nouvelle campagne de mesure du vent. Le cap du million d'euros collecté a été franchi vendredi 14 juin 2019, grâce à l'investissement de 958 personnes. La collecte se clôture le 2 juillet 2019.

15/06/19 : Côtes d'Armor : VIDÉO. « Éoliennes et pêcheurs, ça ne colle pas » : le ministre interpelé à Saint-Quay
Les pêcheurs de Saint-Quay-Portrieux ont profité de la venue, ce vendredi 14 juin, de Didier Guillaume pour mettre le sujet sur la table. Le ministre de l’Agriculture a fait le tour des pontons.
Vendredi matin, 8 h 25. Le convoi de Didier Guillaume arrive avec quelques minutes d’avance au port de Saint-Quay-Portrieux. Il est attendu devant les locaux de la CCI pour aller à la rencontre des pêcheurs. Durant près d’une heure et demie, le ministre de...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-quay-portrieux-22410/video-eoliennes-et-pecheurs-ca-ne-colle-pas-le-ministre-interpele-saint-quay-6398462

15/06/19Charente-Maritime : Feu vert pour le projet éolien en mer d’Oléron
A Saint-Nazaire, vendredi, François de Rugy a annoncé le lancement du projet éolien en 2020.
En milieu de semaine dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre annonçait le relèvement des volumes produits par l’éolien en mer à inscrire dans la programmation pluriannuelle de l’énergie. Dans la foulée, hier à Saint-Nazaire où il se déplaçait, …
https://www.sudouest.fr/2019/06/15/feu-vert-pour-le-projet-eolien-en-mer-d-oleron-6213896-1233.php

14/06/19 : Nord : Un consortium piloté par EDF Renouvelables va construire les 45 éoliennes au large de Dunkerque
Ce parc d'éoliennes, au large de Dunkerque, devrait assurer la consommation en électricité de 500.000 foyers à partir de 2026.
Pour certains, c'est une bien mauvaise nouvelle pour les paysages des Hauts-de-France ; pour d'autres, c'est une bonne nouvelle pour l'environnement. Ce vendredi, le ministre de la Transition écologique et solidaire, François De Rugy, a profité d'une visite à Saint-Nazaire, sur le site de General Electric, pour annoncer le groupe qui a été retenu pour construire et exploiter le parc éolien en mer, au large de Dunkerque : c'est finalement le groupement EDF Renouvelables, Innogy et Enbridge qui a obtenu ce contrat particulièrement intéressant.
Sept offres avaient été déposées pour ce parc et le groupement mené par EDF a été choisi notamment en raison du tarif proposé inférieur à 50 EUR/MWh, un "prix garanti" pendant vingt ans, a indiqué François de Rugy. "Il s'agit d'un tarif comparable aux meilleurs résultats européens, qui démontre la compétitivité de la filière française de l'éolien marin", a estimé M. de Rugy. D'une puissance de près de 600 MW et comptant environ 45 éoliennes, ce parc éolien dans la Mer du Nord doit permettre de fournir en électricité 500.000 foyers à partir de 2026.
Cette annonce intervient au lendemain du discours de politique générale du premier ministre, Edouard Philippe, qui a notamment mis en avant les engagements renforcés du gouvernement en matière d'énergies renouvelables. "Nous prévoyons 1 Giga watt par an en faveur de l'éolien offshore au lieu des 700 mégawatts" prévus jusqu'ici, a confirmé François de Rugy ce vendredi.
Il ne s'agit pas du seul projet dans l'éolien de la région. François de Rugy a également lancé, à l'occasion de sa visite, le premier projet de parc éolien en mer, au large de Saint-Nazaire, avec 80 éoliennes produites dans cette ville par General Electric et qui doivent être installées d'ici 2022. Ces dernières doivent couvrir 20% de la consommation électrique de la Loire-Atlantique et doivent générer huit millions d'euros par an de recettes fiscales pour les collectivités locales et les pécheurs, a souligné le ministère dans un communiqué.
Contestées par des associations environnementales, qui avaient effectué un recours auprès du Conseil d'Etat, ce projet de parc de 80 éoliennes en mer avait finalement été validé par l'institution début juin.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/parc-eolien-de-dunkerque-le-groupement-edf-renouvelables-innogy-et-enbridge-retenu-20190614

14/06/19
: Charente-Maritime : 
Projet éolien au large d’Oléron : un appel d’offres va être lancé
Annonce encourageante du ministre de la Transition écologique, François de Rugy, ce vendredi pour le projet éolien en mer d’Oléron.
En déplacement ce vendredi matin aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le ministre de la Transition écologique François de Rugy a fait plusieurs annonces concernant l’éolien en mer. Il a notamment déclaré qu’un appel d’offres serait lancé pour le projet éolien en mer d’Oléron, dont la puissance sera située entre 500 et 1 000 MW. Le calendrier de ce projet, soumis depuis près de sept ans à de nombreuses péripéties entre espoir et renoncement, reste encore à préciser.
https://www.sudouest.fr/2019/06/14/projet-eolien-au-large-d-oleron-un-appel-d-offres-va-etre-lance-6211236-4628.php?fbclid=IwAR0_PpmuFPOAS4iaXRISAw9JHXtbI5_o2CwRCJQAwwEknDcGHXNj2KGY6WE

14/06/19
Trois annonces cruciales du gouvernement pour l’éolien en mer
François de Rugy a officialisé, vendredi, le lancement du premier parc éolien en mer en France, sept ans après les premiers appels d’offres.
La filière éolienne en mer française va-t-elle enfin décoller ? Vendredi 14 juin, François de Rugy a engagé, à Saint-Nazaire, une nouvelle étape pour l’éolien offshore, en annonçant de nouveaux projets, et l’attribution de l’appel d’offres de Dunkerque à EDF Renouvelables, une filiale d’EDF.
Le ministre de la transition écologique et solidaire a fait trois annonces cruciales pour le secteur. D’abord, il a officialisé le lancement du projet du premier parc éolien en mer en France, au large de Saint-Nazaire. Le Conseil d’Etat a donné son feu vert, vendredi 7 juin, pour ce projet de 80 éoliennes qui doit être développé par EDF Renouvelables avec des éoliennes construites dans la région par General Electric.
Il faut dire que l’Hexagone ne compte toujours aucun parc éolien en mer en activité, alors que les premiers appels d’offres ont été lancés en 2012. Embourbés dans des démarches administratives, les recours juridiques systématiques de la part d’opposants et les renégociations de contrats, les six parcs français ne sont toujours pas parvenus à sortir de mer. Si tout se passe comme prévu, ce premier parc éolien à voir le jour au large de Saint-Nazaire pourrait être raccordé au réseau en 2022 ou en 2023. Les cinq autres parcs, développés par EDF, Engie et Iberdrola, sont toujours dans l’attente de l’examen des recours et ne devraient pas voir le jour avant 2023, au mieux.
Environ 45 éoliennes pour le projet de Dunkerque
Vendredi, le ministre a également annoncé que le projet du futur parc éolien de Dunkerque a lui aussi été remporté par EDF Renouvelables, dans un consortium avec l’allemand Innogy et le canadien Enbridge. Composé d’environ 45 éoliennes, il était scruté de près par les acteurs du secteur : d’abord, parce que de nombreuses entreprises européennes avaient candidaté, dont les français Total et Engie ou le suédois Vattenfall. Mais aussi parce que les promoteurs de projets estimaient possible de proposer des tarifs de production de l’électricité à un prix très compétitif.
Selon le ministère de la transition écologique et solidaire, le tarif proposé par EDF est inférieur à 50 euros le mégawattheure, soit trois fois moins que les prix négociés avec le gouvernement en 2012 sur les précédents projets. « Il s’agit ainsi d’un tarif comparable aux meilleurs résultats européens, qui démontre la compétitivité de la filière française de l’éolien marin », note le ministère dans un communiqué, en précisant que le parc devrait être opérationnel en 2024.
Un choix qui fera grincer des dents les concurrents d’EDF, qui estimaient que le groupe public avait déjà remporté la majorité des parcs attribués. Mais c’est également une vraie victoire pour le PDG, Jean-Bernard Lévy, qui misait beaucoup sur cet appel d’offres.
Enfin, François de Rugy a confirmé les annonces faites par Edouard Philippe lors de son discours de politique générale, mercredi 12 juin. Alors que les professionnels du secteur se désolaient depuis des mois de la timidité du gouvernement sur le sujet, le premier ministre a promis une augmentation significative du volume des appels d’offres pour l’éolien en mer dans les dix prochaines années. Un nouveau projet doit également être lancé au large d’Oléron.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/14/eolien-en-mer-le-gouvernement-francais-promet-d-accelerer_5476188_3234.html

14/06/19 : Nord : Le groupement avec EDF retenu pour le parc éolien de Dunkerque
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a annoncé vendredi que le groupement EDF renouvelables, Innogy et Enbridge avait été retenu pour la construction et l'exploitation du parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), ainsi qu'une hausse de l'objectif de l'éolien en mer.
Alors que sept offres avaient été déposées pour ce parc, le groupement mené par EDF a été choisi notamment en raison du tarif proposé inférieur à 50 €/MWh, un "prix garanti" pendant vingt ans, a indiqué M. de Rugy en déplacement aux chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
D'une puissance de près de 600 MW et comptant environ 45 éoliennes, ce parc éolien dans la Mer du Nord doit permettre de fournir en électricité 500.000 foyers à partir de 2026. "Il s'agit d'un tarif comparable aux meilleurs résultats européens, qui démontre la compétitivité de la filière française de l'éolien marin", a estimé M. de Rugy.
Le ministre a aussi annoncé que l'objectif fixé dans la programmation pluriannuelle de l'énergie avait été augmenté à 1 Giga watt par an pour les énergies marines renouvelables.
"Nous prévoyons 1 Giga watt par an en faveur de l'éolien offshore au lieu des 700 mégawatts", a dit le ministre, confirmant les annonces du Premier ministre Édouard Philippe lors de sa déclaration de politique générale cette semaine.
Le ministre a aussi lancé à l'occasion de cette visite le premier projet de parc éolien en mer, au large de Saint-Nazaire, avec 80 éoliennes produites dans cette ville par General Electric et qui doivent être installées d'ici à 2022.
Ces éoliennes doivent couvrir 20% de la consommation électrique de la Loire-Atlantique et doivent générer huit millions d’euros par an de recettes fiscales pour les collectivités locales et les pêcheurs, a souligné le ministère dans un communiqué.
Le Conseil d’État avait validé le 7 juin ce projet de parc de 80 éoliennes en mer après le rejet des recours déposés par des associations de défense de l'environnement.
"Ce sont deux annonces extrêmement positives", a réagi auprès de l'AFP Pauline Le Bertre, déléguée générale de France énergie éolienne, qui rassemble les professionnels de la filière.
"On se félicite de cette évolution positive qui confirme que l'éolien en mer comme terrestre est une filière compétitive, mature, qui présente un intérêt majeur pour la transition énergétique et les territoires", a-t-elle ajouté.
M. de Rugy a également annoncé le lancement de trois appels d'offres pour des parcs éoliens flottants commerciaux, "une première en Europe" selon lui: l'un d'une vingtaine d'éoliennes (250 MW) attribué au sud de la Bretagne en 2021, et deux autres parcs de 250 MW chacun lancés en Méditerranée dans les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le ministre, qui devait visiter le site General Electric de Montoir-de-Bretagne, a dû modifier son programme en raison de manifestations du personnel de l'usine de Cordemais (Loire-Atlantique) mécontents de sa fermeture à brève échéance.
"Je comprends les inquiétudes mais ça ne justifie pas de bloquer les accès à une usine. C'est un choix politique que nous assumons de fermer plus tôt que prévu les centrales à charbon", a déclaré M. De Rugy.

14/06/19De la Normandie à la méditerranée: des éoliennes bientôt installées au large des côtes françaises 😭
C’était un engagement d’Edouard Philippe lors de son discours de politique générale. La France va tenter de combler son retard sur l’éolien en mer. A l'occasion d’un déplacement, François de Rugy a lancé le premier projet de parc éolien en mer français à Saint-Nazaire, et annoncé le lauréat de l’appel d’offres du parc qui sera construit au large de Dunkerque.
"Le développement des énergies renouvelables en mer, et notamment de l'éolien en mer, est une composante majeure de la stratégie de la France en matière de transition énergétique", écrit dans un communiqué le gouvernement qui a décidé d’accélérer le déploiement de l’éolien de la France pour en faire "un leader en matière d’énergie marine renouvelable".
Il faut dire que pour l’instant la France ne compte aucune éolienne en mer, alors que l’Europe du Nord en a déjà installé près de 5000.
Au total, 80 éoliennes, produites à Saint-Nazaire par Général Electric, seront installées en mer d’ici à 2022. Le projet était dans les cartons depuis sept ans, mais avait été ralenti par les recours d’associations et d’habitants. Il y a quelques jours, le Conseil d’État a levé les derniers obstacles au chantier, en rejetant ces requêtes.
Une énergie renouvelable rentable
"Le vent étant plus fort et plus régulier en mer, les éoliennes y tournent environ deux fois plus que sur terre", selon le gouvernement. Les éoliennes installées en mer sont par ailleurs en moyenne deux à quatre fois plus grandes que les éoliennes terrestres, et produisent donc plus d'énergie.
Les éoliennes de Saint-Nazaire devraient permettre, selon François de Rugy, de couvrir 20% de la consommation électrique de Loire-Atlantique et de générer 8 millions d’euros par an de recettes fiscales pour les collectivités locales et les pécheurs.
Dans les autres pays européens, notamment au Danemark et en Angleterre, les parcs éoliens en mer fournissent de l’électricité à un coût inférieur au nucléaire.
De nouveaux projets
Par ailleurs, François de Rugy annonce sa décision de retenir le groupement composé d’EDF Renouvelables, Innogy et Enbridge, pour la construction et l’exploitation du parc éolien de Dunkerque. D’une puissance de près de 600 MW et composé d’environ quarante-cinq éoliennes, il devrait permettre de couvrir la consommation de 500 000 foyers français à partir de 2026, pour un tarif inférieur à 50 €/MWh. "Un tarif comparable aux meilleurs résultats européens"
Enfin, François de Rugy a annoncé l’augmentation des objectifs des énergies marines renouvelables fixés par la France, de 750 MW par an d'ici 2024, à 1 GW par an.
"Plusieurs projets déjà lancés permettront de commencer à y répondre, notamment celui du parc de 1000 MW, prévu au large de la Normandie et qui fera bientôt l’objet d’un débat public".
Trois appels d'offres pour des parcs éoliens flottants commerciaux, une première en Europe, seront par ailleurs lancés, le premier attribué au sud de la Bretagne, les deux autres en Méditerranée, dans les régions Occitanie et PACA.
https://www.bfmtv.com/economie/de-la-normandie-a-la-mediterranee-des-eoliennes-bientot-installees-au-large-des-cotes-francaises-1712224.html

14/06/19Didier Guillaume. Le ministre en visite à Saint-Quay-Portrieux
Ce vendredi, Didier Guillaume est en visite à Saint-Quay-Portrieux (22). Avant de visiter la criée, le ministre de l’Agriculture a rencontré un équipage de pêcheurs qui lui a rappelé l’opposition de nombreux professionnels au projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc. « Pour l’instant, on utilise la méthode douce. Mais si on n’est pas entendus, on ira brûler des pneus sur les ronds-points », a prévenu Alain Coudray, président du Comité départemental des pêches.
https://www.letelegramme.fr/economie/didier-guillaume-le-ministre-en-visite-a-saint-quay-portrieux-video-14-06-2019-12310735.php

13/06/19 : Nord : Éolien offshore : veillée d’armes à Dunkerque
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/eolien-offshore-veillee-d-armes-a-dunkerque-820240.html

13/06/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Un port provisoire à Lézardrieux pendant la construction ?
Ailes Marines, le promoteur du futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc, cherche un lieu pour stocker du matériel et embarquer pendant la phase de construction. Le port de Lézardrieux est une piste sérieuse. La base de maintenance, une fois que les éoliennes seront en marche, devrait être installée à Saint-Quay.
Si le port de Saint-Quay-Portrieux est toujours envisagé pour être la base de maintenance du futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc à partir de 2023, le promoteur ...

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lezardrieux-22740/parc-eolien-en-baie-de-saint-brieuc-un-port-provisoire-lezardrieux-pendant-la-construction-6395723


12/06/19 : Vendée. Le projet éolien en mer collecte un million d’euros😡
La campagne de financement participatif qui s’est ouverte le 11 juin à toute la France est déjà terminée. En quelques heures, elle a collecté 660 000 € pour financer la recherche archéologique sus-marine.
Voilà une affaire qui a été vite bouclée. Emyn, le porteur du projet de 62 éoliennes au large des îles de Noirmoutier et Yeu, lançait le 23 avril une campagne de financement participatif auprès des Vendéens. Les particuliers pouvaient investir au minimum 85 € et 2 000 € au maximum avec la promesse d’un un taux d’intérêt de 5 et 6,5 % par an.
Le 21 mai, elle s’ouvrait aux habitants de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée.
Hier, le 11 juin alors que « 340 000 € avaient été collectés auprès de plus de 250 personnes », précisait Emyn, la campagne s’ouvrait à tous les Français.
Le mercredi 12 juin, à midi, la campagne était déjà terminée : « Un million d’euros ont été collectés », signale Emyn. 903 prêteurs ont investi dans la campagne de recherche archéologique sous-marine qui se déroulera cet été sur la zone du futur parc éolien. La campagne était évaluée à 850 000 €.

10/06/19Protection des oiseaux sur le futur parc éolien en mer de Dunkerque (Nord)
Pour un futur parc éolien en mer de Dunkerque respectueux de l’environnement et profitable aux PME françaises innovantes, Moulins de Flandre, le projet candidat de DEME, Quadran Energies Marines et Shell, ont officialisé mercredi dernier la signature de partenariats avec Fly’R Sea et Biodiv-Wind.
Ces deux partenariats exclusifs auront pour objectifs de :
– Connaitre précisément l’impact des éoliennes offshores sur l’avifaune, grâce à Fly’R Sea, service de détection et de dénombrement des oiseaux et des chauves-souris en mer, à l’aide d’un radar flottant 3D, porté par Akrocéan, Diadès Marines et Gaïa Terre Bleue, 3 PME françaises des énergies marines ;
– Développer des mesures d’évitement et si nécessaire, de réduction, qui soient pleinement appropriées à l’enjeu.
– Anticiper et éviter les éventuelles collisions, grâce à SafeWind, système innovant de détection automatisée en temps réel de la faune volante, développé par la start-up occitane Biodiv-Wind ;
– Fournir les données issues de ces études aux associations environnementales locales, aux universités, aux scientifiques… afin de contribuer à la connaissance du territoire vis-à-vis de son environnement.
Etude de l’avifaune en phase de développement du projet : le consortium Fly’R Sea
Akrocean, représentant du consortium Fly’R Sea est un acteur français de l’éolien offshore fournissant des données environnementales offshore directement relevées sur site. Akrocean assure des campagnes de mesures de vent et environnementales en mer à l’aide de flotteurs stabilisés et autonomes en énergies renouvelables, supervisés 365 par an.
Diadès Marine est spécialisée dans la conception et fabrication de solutions de surveillance et veille à dominante radar dont le 3DFlighTTrack, premier radar 3D flottant au monde, dédié à la détection, au pistage temps-réel et à l’analyse comportementale de l’avifaune dans le cadre de projets éoliens offshore.
Gaïa Terre Bleue est un bureau d’études spécialisé dans le développement de projets maritimes, portuaires et sur le littoral. Elle propose des services d’expertise, de conseil, d’AMO, de R&D en environnement marin et océanographie pour des clients privés et publics.
« Le groupement Fly’R Sea vise à répondre aux attentes des associations et des agences environnementales pour mieux évaluer les impacts des projets éoliens offshore sur l’avifaune marine et terrestre. Depuis plusieurs mois, nous avons dimensionné notre offre pour répondre aux équipes de Moulins de Flandre, soucieuses de l’environnement et conscientes des enjeux que représente l’avifaune au large des dunes de Flandre. » a déclaré Didier Grosdemange, environnementaliste et membre du groupement Fly’R Sea.
Anticiper et éviter les collisions en phase exploitation : Biodiv-Wind
Biodiv-Wind est une start-up technologique héraultaise, lauréate du Pass French Tech 2019, qui développe et commercialise des dispositifs technologiques de détection automatisée de la biodiversité et de réduction de l’impact environnemental des activités industrielles.
Biodiv-Wind a notamment développé SafeWind, un dispositif de vidéo détection en temps réel et d’analyse du risque de collision des oiseaux et chauves-souris sur les éoliennes par Intelligence Artificielle. SafeWind équipe d’ores et déjà plus de 60 éoliennes terrestres en France, Allemagne, Autriche et Finlande, et est reconnu comme une des solutions les plus efficientes du marché, avec zéro collision recensée sur les parcs en étant équipés.
« Grace au partenariat avec DEME, Quadran Energies Marines et Shell sur Moulins de Flandre, Biodiv-Wind va pouvoir poursuivre l’adaptation de SafeWind aux éoliennes en mer, qu’il s’agisse de durcir les équipements, d’adapter les algorithmes de détection et d’intelligence artificielle aux spécificités des oiseaux marins, ou encore de développer de nouvelles méthodes d’effarouchement proportionnées aux enjeux du site d’implantation. Ce projet est une opportunité importante pour notre société et nous permettra de proposer des solutions éprouvées sur un marché international en fort développement. » a ajouté Henri-Pierre Roche, Président de Biodiv-Wind.
http://www.enerzine.com/protection-des-oiseaux-sur-le-futur-parc-eolien-en-mer-de-dunkerque/27394-2019-06

08/06/19
Validation du parc éolien en mer : les réactions politiques
Le Conseil d'État a rejeté les derniers recours déposés par les associations environnementales, validant ainsi la construction du parc.
D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire fournira l’équivalent de 20% des besoins électriques de la Loire-Atlantique. L’implantation des 80 éoliennes de 6 mégawatts chacune sur le banc de Guérande, couvrira une surface de 78 km² située entre 12 et 20 km des côtes.
Voir les réactions en ligne
https://www.saintnazairenews.fr/news/validation-du-parc-eolien-en-mer-les-reactions-politiques

07/06/19Le Conseil d'Etat valide l'autorisation du parc éolien en mer de Saint-Nazaire
Le Conseil d'Etat a validé, vendredi 7 juin, l'autorisation d'exploiter du parc éolien offshore prévu au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). EDF Renouvelables et Enbridge, entreprise nord-américaine spécialisée dans les infrastructures énergétiques, se félicitent de cette décision. Selon le consortium à l'origine du projet, elle "confirme la robustesse du projet" développé par leur société commune Éolienne Maritime de France (EMF). Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l'exploitation du projet sont désormais sécurisées.
Maître François-Henri Briard, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, représentant le consortium piloté par EDF Renouvelables, commente cette décision : "Dans cette décision qui autorise l'exploitation du premier parc éolien en mer de France, le Conseil d'État a accepté de régler l'affaire au fond après une cassation attendue. Cette démarche rare lui a permis de préciser sa jurisprudence sur ce contentieux presque neuf, notamment sur la nature du cahier des charges établi dans le cadre de l'appel d'offres prévu par l'article L. 311-10 du code de l'énergie."
Remporté en 2012 par Eolien Maritime France, le projet éolien en mer de Saint-Nazaire sera d'une puissance de 480 MW. L'installation produira l'équivalent de 20% de la consommation électrique de Loire-Atlantique. Les éoliennes du projet seront situées entre 12 et 20 km des côtes.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Conseil-etat-autorisation-parc-eolien-mer-saint-nazaire-33574.php4
07/06/19
Energies marines en France, à la croisée des chemins (2/2) : autres énergies
Si, parmi les Energies Marines Renouvelables (EMR) de France, l’éolien en mer semble enfin émerger, les autres filières peinent à s’imposer, malgré un potentiel conséquent. Abandons industriels en cascade pour l’hydrolien, énergie marémotrice et énergie thermique des mer au point mort, houlomoteur et osmotique progressant excessivement lentement : le tableau est peu enthousiasmant. Revue de détail.
Nous avons vu, dans la première partie de notre étude de la partie ERM du Baromètre 2018 des énergies renouvelables électriques en France, que l’éolien en mer (posé et flottant) était promis à un très bel avenir en France, malgré un sérieux retard au décollage et un manque d’ambition gouvernemental dans la nouvelle PPE.
Hydrolien : une hécatombe de grands groupes
En revanche, les voyants sont loin d’être au vert pour les autres EMR. L’une des plus prometteuse, l’hydrolien, a subi de sérieux coups d’arrêt ces dernières années. Pour rappel, l’hydrolien consiste à transformer l’énergie cinétique des courants marins ou fluviaux en électricité ; une hydrolienne peut être installée tant en mer que sur un fleuve.
En la matière, les défections se sont multipliées en quelques mois. En janvier 2017, General Electrics et Engie abandonnent le projet Nephtyd dans le Raz Blanchard (Manche) ; en 2018, Naval Energie et EDF jettent l’éponge sur le site de Paimpol-Bréhat (Côte d’Armor). Pire, en juillet 2018, Naval Energie, peu après avoir inauguré une usine d’hydrolienne à Cherbourg, véritable acte de naissance de la filière en France, abandonne complètement le secteur et ferme l’usine à peine ouverte.
De nouveaux démonstrateurs émergent
De nombreuses filières seraient mortes d’une telle hécatombe, provoquée selon les industriels par le refus du gouvernement de lancer immédiatement des appels d’offre commerciaux. D’autres sociétés, de dimensions plus modestes, ont pourtant repris le flambeau.
L’écossais Atlantis Ressource a ainsi investi le site du Raz Blanchard, et devrait y installer dix hydroliennes de 2 MW dans le cadre d’un projet test. Au large de Ouessant, Sabella a mis à l’eau, avec succès, son hydrolienne D10 dans le courant du Fromveur ; elle sera prochainement remplacée par deux hydroliennes D12 d’une puissance de 1 à 2 MW, en partenariat avec Akuo Energy, dans le cadre du projet Phares. Elles seront le pilier de l’ambition de faire de Ouessant une île autonome en électricité renouvelable. Le site de Paimpol-Bréhaut, lui, va être équipé d’une hydrolienne de 1 MW dans le cadre d’un démonstrateur mené par HydroQuest et CMN.
L’hydrolien fluvial construit son écosystème
HydroQuest est également présent sur le front de l’hydrolien fluvial. Après le succès de ses démonstrateurs, l’entreprise a immergé ses premières hydroliennes commerciales dans le Rhône, en 2018 (320 kW au total), et devrait poursuivre sur la même voie en 2019, avec l’immersion de 39 hydroliennes entre 40 et 80 kW, toujours dans le Rhône, pour un total de 2 MW. Deux hydroliennes test son également présentes dans l’estuaire de la Gironde.
Les appels d’offre commerciaux ne sont donc pas encore pour cette année, ni, probablement, pour l’année prochaine, mais la filière est riche de nombreux démonstrateurs, qui ne demandent qu’à prouver que son potentiel estimé est réel.
Marémotrice et ETM : aucun potentiel de développement supplémentaire
Evoquons rapidement deux autres EMR complètement à l’arrêt en France. L’énergie marémotrice, qui transforme en énergie le mouvement des marées, est une technologie fiable et mature, mais très peu de sites naturels sont propices à sa valorisation. Le principal, en France, a été réalisé dès 1966, le fameux barrage de la Rance ; avec sa puissance de 240 MW, il produit toujours 500 GWh d’électricité par an, mais aucun autre site n’est économiquement viable en France.
Quant à l’énergie thermique des mers (ETM), qui produit de l’électricité par la différence de température entre l’eau en surface et l’eau en profondeur, elle n’est rentable que dans les zones intertropicales, et la France n’a développé aucun démonstrateur d’ETM en Outre-Mer.
Houlomotrice : un potentiel énorme, mais une lenteur dommageable
L’énergie houlomotrice, en revanche, possède un potentiel considérable, notamment sur les eaux territoriales métropolitaines. Cette énergie utilise le mouvement des vagues (et non des courants) pour la convertir en électricité. Le Conseil Mondial de l’Energie estime que l’houlomotrice pourrait produire jusqu’à 10% de l’électricité mondiale.
Malgré ce potentiel, son développement est excessivement lent. Différents projets menés en France ont ainsi été stoppés. D’autres ont cependant pris le relai. La start-up Hydro Air Concept Energy a ainsi mis à l’eau une machine test de 50 kW en août 2018 dans le port de la Rochelle, avec de hautes ambitions.
Une filière dynamique et pourvoyeuse d’emplois, mais loin de ses capacités
Le cas de l’osmotique est à part : cette technologie, qui produit de l’électricité en utilisant la différence de salinité entre l’eau de mer et l’eau douce (typiquement dans les estuaires), est encore purement expérimentale. Des équipes de chercheurs travaillent sur des solutions techniques, notamment à Paris dans le laboratoire Phenix, mais aucun démonstrateur n’a encore prouvé sa viabilité.
Au total, les EMR sont donc encore loin de valoriser leur potentiel en France. L’ensemble de la filière rassemble tout de même 2 650 emplois, donc 61% pour l’éolien posé, 21% pour l’éolien flottant et 11% pour l’hydrolien, avec un chiffre d’affaire de 7,7 millions d’euros en 2017, dont 80% à l’export. En cette même année 2017, plus de 150 millions d’euros ont été investis dans l’ensemble des EMR, soit un total de 1,5 milliards d’euros depuis 2007.
https://les-smartgrids.fr/energies-marines-france-2-2/

07/06/19 : Eolien en mer: le Conseil d’Etat valide le parc au large de Saint-Nazaire
Le Conseil d’État a validé vendredi le projet de parc de 80 éoliennes en mer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), rejetant les recours déposés par des associations environnementales, a-t-on appris auprès de la juridiction.
Réglant l’affaire au fond, la plus haute juridiction administrative française a rejeté les requêtes du Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et de l’Association pour la protection du site et de l’environnement de Sainte-Marguerite, selon un arrêt consulté par l’AFP.
En première instance, comme en appel, la justice administrative avait déjà rejeté la demande d’annulation formulée par les associations.
“Cette décision du Conseil d’État confirme la robustesse du projet”, s’est félicité Bruno Bensasson, PDG d’EDF Renouvelables, dans un communiqué de presse.
“L’arrêt rendu par le Conseil d’État va permettre à EDF Renouvelables et à (la société canadienne) Enbridge de poursuivre le développement du projet, en vue d’une décision finale d’investissement”, ajoute EDF Renouvelables dans le communiqué.
Le projet vise à implanter 80 éoliennes de 6 mégawatts chacune sur le banc de Guérande, sur une surface globale de 78 km³ située entre 12 et 20 km des côtes.
“D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire fournira l’équivalent de 20% des besoins électriques de la Loire-Atlantique”, selon EDF Renouvelables.
https://www.lemondedelenergie.com/eolien-mer-conseil-etat-saint-nazaire/2019/06/07/
07/06/19 : Feu vert définitif aux éoliennes off-shore de Saint-Nazaire
NANTES, 7 juin (Reuters) - Le Conseil d’État a rejeté vendredi le dernier recours contre le parc éolien off-shore prévu au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui devrait être opérationnel en 2022, au grand soulagement de la filière française des énergies renouvelables.
Ce recours avait été introduit par l'Association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite (Prosimar), à Pornichet (Loire-Atlantique), et le Groupement des résidents secondaires de la Baule et associés (GRSB).
"Je salue cette analyse concrète, rigoureuse, qui reconnaît que ce projet exemplaire (…) est parfaitement respectueux de l'environnement", a dit François-Henri Briard, avocat du consortium piloté par EDF Renouvelables, la filiale de l'énergéticien français en charge de ce projet d'éoliennes.
"Il est essentiel au développement des énergies renouvelables en France et au respect des engagements internationaux de notre pays."
"Toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l'exploitation du projet sont désormais sécurisées", se réjouit de son côté EDF Renouvelables dans un communiqué. L'arrêt du Conseil d’État survient en effet sept ans après que le consortium menée par l'énergéticien eut remporté l'appel d'offres gouvernemental, en 2012.
1.000 EMPLOIS ATTENDUS
D'une puissance de 480 MW, le futur parc éolien off-shore de Saint-Nazaire fournira désormais à lui seul 20 % des besoins électriques de la Loire-Atlantique, selon l'entreprise. Il "contribuera significativement" à l'objectif de la France d'atteindre les 32 % d'énergies renouvelables d'ici 2030.
Il doit mobiliser plus de 1.000 emplois pendant sa construction sur l'ensemble des cinq départements de la région Pays de la Loire, et une centaine d'emplois locaux pérennes en phase d'exploitation. Sa maintenance sera assurée depuis le port voisin de La Turballe (Loire-Atlantique).
"Nous espérons qu'il sera la première base d'une trajectoire accélérée de l'éolien maritime en France », considère pour sa part Bruno Bensasson, le PDG d'EDF Renouvelables.
Le retard pris par la France dans le lancement de ses parcs éoliens off-shore a en effet entraîné un recul des emplois de la filière, qui emploie 2.085 personnes contre 2.650 lors de la précédente édition de l'Observatoire des énergies de la mer.
Quatre autres parc éoliens off-shore sont prévus au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime).
L'arrêt du Conseil d’État survient trois jours après les 6e Assises nationales des énergies marines renouvelables, organisées à Dunkerque (Nord) par le Syndicat des énergies renouvelables (SER).
Dans un message vidéo à l'attention des congressistes, le ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie y a ouvert "la possibilité d'une révision à la hausse des ambitions" pour l'éolien en mer dans le cadre de la future Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).
"La CRE [Commission de régulation de l'énergie, ndlr] rendra très prochainement son avis, sur la base duquel je rendrai [ma décision]", a déclaré François de Rugy. "Je ne doute pas que les prix feront la démonstration de la compétitivité de la filière et, si tel est le cas, cela ouvrira la possibilité de revoir à la hausse les objectifs fixés dans la PPE pour l'éolien en mer."
Cette révision à la hausse constitue "une priorité absolue" pour les acteurs de la filière, selon le Syndicat des énergies renouvelables, dans la mesure où cela leur "donnera de la visibilité" sur la rentabilité de leurs investissements. (Guillaume Frouin, édité par Yves Clarisse)
https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/feu-vert-definitif-aux-eoliennes-off-shore-de-saint-nazaire-1854368.php
07/06/19
Saint-Nazaire : le Conseil d'Etat valide le projet de parc éolien en mer
Il était contesté par l'association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite et le Groupement des résidents secondaires de La Baule. 
Des recours qui ont été rejetés ce vendredi par le Conseil d'Etat.
"Cette décision confirme la robustesse du projet développé par la société Eolien Maritime France (EMF), déclare EDF Renouvelables dans un communiqué. Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées."
Bruno Bensasson, le Directeur Exécutif du Groupe EDF se réjouit de cette décision de justice : "Nous espérons, dit-il, qu’il (ce projet) sera la première base d’une trajectoire de croissance accélérée de l’éolien maritime en France dans le cadre de la PPE [programmation pluriannuelle de l’énergie].»
"Cet avis était la dernière épée de Damoclès qui menaçait le projet, suite à la contestation de deux associations" - David Samzun, maire de Saint-Nazaire 
"Je me réjouis que cette menace soit levée. J’avais déjà souligné que cette décision du Conseil d’Etat méritait d’être prise dans les meilleurs délais, pour donner de l’air à une filière industrielle émergente", a précisé le maire de Saint-Nazaire, dans un communiqué, "je suis très heureux que cette décision de bon sens permette enfin au projet de voir le jour. Grâce à lui, Saint-Nazaire pourra prouver une nouvelle fois son savoir-faire industriel et contribuer fortement aux enjeux de la Transition écologique".
Le projet de parc éolien de Saint-Nazaire avait été officialisé il y a déjà sept ans.
Il comprend 80 éoliennes en mer d'une capacité de 6 megawatts chacune pour un total de 480 megawatts.
Les éoliennes doivent être implantées entre 12 et 20 kilomètres du littoral au large du Pouliguen, à des profondeurs variant de 12 à 25 mètres.
La mise en service est prévue en 2022 pour une production qui permettrait de couvrir 20% de la consommation d'électricité de la Loire-Atlantique.
La décision du Conseil d'Etat a également réjoui le maire de Saint-Nazaire David Samzun :
"Je suis très heureux dit-il que cette décision de bon sens permette enfin au projet de voir le jour. Grâce à lui, Saint-Nazaire pourra prouver une nouvelle fois son savoir-faire industriel et contribuer fortement aux enjeux de la Transition écologique."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/saint-nazaire-conseil-etat-valide-projet-parc-eolien-mer-1682230.html

07/06/19Saint-Nazaire. Feu vert accordé au parc éolien marin
Après près de deux ans d’instruction et d’attente, le Conseil d’État vient d’autoriser l’installation et la mise en service du projet de parc de 80 éoliennes au large de Saint-Nazaire.
Le Conseil d’État vient de valider l’autorisation d’exploiter le parc éolien en mer de Saint-Nazaire porté par EDF Renouvelables et l’entreprise nord-américaine Enbridge. Soit 80 machines de 125 m qui seront installées à 12 kilomètres des côtes de La Baule Le Croisic pour une puissance équivalent à 20 % de la consommation électrique de la Loire-Atlantique.
Les porteurs du projet « se félicitent de la décision rendue qui rejette le recours portant sur l’autorisation d’exploiter du projet ». Toute la filière régionale des énergies marines renouvelables attendait de cette décision.
« Cette décision confirme la robustesse du projet développé par la société Eolien maritime France (EMF), co-contrôlée par EDF Renouvelables et par Enbridge, se réjouit EDF Renouvelables. Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées. »
EMF a été désignée lauréate des trois projets éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2012, lors du premier appel d’offres organisé par l’État français.
D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire va ainsi contribuer à l’objectif de l’État français visant à atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité du pays d’ici 2030.
« Ce projet d’envergure s’inscrit pleinement dans la stratégie Cap 2030 d’EDF, dont l’objectif est de doubler les capacités installées en énergies renouvelables du groupe dans le monde d’ici 2030, estime Bruno Bensasson, président directeur général d’EDF Renouvelables. Nous espérons qu’il sera la première base d’une trajectoire de croissance accélérée de l’éolien maritime en France dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie. »
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-feu-vert-accorde-au-parc-eolien-marin-6387109

07/06/19EDF : VA RÉALISER LE PARC ÉOLIEN EN MER DE SAINT-NAZAIRE
https://www.tradingsat.com/edf-FR0010242511/actualites/edf-edf-va-realiser-le-parc-eolien-en-mer-de-saint-nazaire-865709.html


07/06/19Éolien en mer : le Conseil d'Etat valide le parc au large de Saint-Nazaire
Les recours déposés par des associations environnementales ont été ainsi rejetés.
Le Conseil d'État a validé ce vendredi le projet de parc de 80 éoliennes en mer au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), rejetant les recours déposés par des associations environnementales, a-t-on appris auprès de la juridiction. Réglant l'affaire au fond, la plus haute juridiction administrative française a rejeté les requêtes du Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et de l'Association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite.
En première instance, comme en appel, la justice administrative avait déjà rejeté la demande d'annulation formulée par les associations. «Cette décision du Conseil d'État confirme la robustesse du projet», s'est félicité Bruno Bensasson, PDG d'EDF Renouvelables, dans un communiqué de presse. «L'arrêt rendu par le Conseil d'État va permettre à EDF Renouvelables et à (la société canadienne) Enbridge de poursuivre le développement du projet, en vue d'une décision finale d'investissement», ajoute EDF Renouvelables dans le communiqué.
Le projet vise à implanter 80 éoliennes de 6 mégawatts chacune sur le banc de Guérande, sur une surface globale de 78 km² située entre 12 et 20 km des côtes. «D'une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire fournira l'équivalent de 20% des besoins électriques de la Loire-Atlantique», selon EDF Renouvelables.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/eolien-en-mer-le-conseil-d-etat-valide-le-parc-au-large-de-saint-nazaire-20190607

07/06/19Feu vert pour le parc éolien au large de Saint-Nazaire
La décision était attendue depuis de longs mois par les porteurs de projet. Ce vendredi, le Conseil d'Etat a validé l'autorisation d'exploiter le projet de parc de 80 éoliennes à une douzaine de kilomètres au large de Guérande. La juridiction a rejeté les recours d'associations environnementales.
Après près de deux ans d'instruction, le Conseil d’État vient de valider l’autorisation d’exploiter le parc éolien en mer de Saint-Nazaire porté par EDF Renouvelables et l’entreprise nord-américaine Enbridge. 80 machines de 125 m de haut seront installées entre 12 et 20 kilomètres des côtes de La Baule et du Croisic pour une puissance équivalent à 20 % de la consommation électrique annuelle de la Loire-Atlantique. Deux associations de riverains, le Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de la Baule et l'association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite, avaient effectué des pourvois auprès de la juridiction pour demander l'annulation des arrêtés autorisant la création du parc éolien. Leurs requêtes ont été rejetées. Les travaux d'installation devraient démarrer rapidement. La mise en service est prévue à l'horizon 2022.
« Cette décision confirme la robustesse du projet développé par la société Eolien Maritime France (EMF), co-contrôlée par EDF Renouvelables et par Enbridge, se réjouit EDF Renouvelables dans un communiqué. Elle signifie également que toutes les autorisations administratives nécessaires à la construction et à l’exploitation du projet sont désormais sécurisées". EMF a été désignée lauréate des trois projets éoliens en mer de Courseulles-sur-Mer, de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2012, lors du premier appel d’offres organisé par l’État français. D’une capacité installée de 480 MW, le futur parc éolien en mer de Saint-Nazaire va ainsi contribuer à l’objectif de l’État français visant à atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité du pays d’ici 2030.
Soulagement pour les industriels
Toute la filière régionale des énergies marines renouvelables attendait de cette décision depuis des mois. La construction du projet mobilisera plus de 1 000 emplois. De nombreuses entreprises de la région ont déjà investi dans ce domaine. En phase d'exploitation, une centaine d'emplois pérennes seront nécessaires pour assurer la maintenance et l'exploitation du parc, depuis le port de la Turballe. Les 80 éoliennes auraient dû entrer en service l'an dernier. Pour l'instant, la France ne compte qu'une seule éolienne en mer, une flottante au large du Croisic.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/feu-vert-pour-le-parc-eolien-au-large-de-saint-nazaire-1559916487

07/06/19Eolien marin : François de Rugy a dit...
«Des prix compétitifs à Dunkerque permettront de revoir à la hausse les objectifs de la PPE pour l’éolien. La France ne passera pas à côté de cette filière» a assuré le ministre de la Transition écologique devant les professionnels des énergies marines réunis à Dunkerque pour le salon Seanergy. Ces propos engageants ont (un peu) rassuré une filière en proie au vague à l’âme. Et pour cause. Il n’y a toujours pas un début de commencement de parc éolien à l’horizon (la profession attend avec inquiétude le verdict du Conseil d’Etat pour celui de Saint-Nazaire qui ne saurait tarder). En outre, le nombre d’emploi dans les EMR a chuté de près d’un tiers, l’an dernier en France.
La Normandie passe entre...
https://www.paris-normandie.fr/len/environnement/eolien-marin--francois-de-rugy-a-dit-KH15129377


06/06/19Saint-Nazaire. Comment planter des éoliennes en mer ?
80 éoliennes pourraient être installées à 12 km devant Saint-Nazaire, La Baule et Le Croisic. EDF Renouvelable remet en ligne une vidéo pédagogique sur l’installation de ses énormes machines.
Le projet de fermes éoliennes devant Saint-Nazaire est toujours suspendu à la décision du Conseil d’État, après l’audience qui a eu lieu lundi 20 mai. Si le projet est validé, c’est un vaste chantier qui s’engagera sans tarder sur les 80 km2 concernés par le parc face à la côte croisicaise et bauloise.
Des navires spécialisés viendront d’abord planter par forage ou par battage, les 80 pieds d’éoliennes haut de 100 m. Il faudra ensuite installer tout en haut les rotors de 400 tonnes, plus les trois pâles de 75 m de longueur chacune.
EDF Renouvelable qui porte ce projet vient de rediffuser le court film vidéo résumant ce futur chantier, s’il est validé.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-comment-planter-des-eoliennes-en-mer-6385804

06/06/19Energies marines en France, à la croisée des chemins (1/2) : éolien en mer
Les Energies Marines Renouvelables (EMR) peinent à se faire une place en France, malgré un des potentiels les plus élevés du monde. L’éolien en mer, qu’il soit posé ou flottant, est symptomatique de ce hiatus : hautement prometteur, il ne produit pour l’heure pas le moindre mégawattheure. Des démarches administratives trop complexes et les recours réguliers d’opposants ont ralenti la filière, qui devrait toutefois (enfin) prendre son envol.
Suite de notre analyse du Baromètre 2018 des énergies renouvelables électriques en France. Après l’état des filières photovoltaïque, éolienne, hydro-électrique et biomasse en France, place aux énergies marines renouvelables (ETM).
Les EMR regroupent l’ensemble des technologies permettant de produire de l’électricité grâce aux océans. Nous étudierons dans un premier temps la plus mature, celle de l’éolien en mer, qu’il soit posé ou flottant. Avec 10 millions de kilomètres carré (en incluant l’Outre-Mer), la France dispose du second espace maritime mondial. Son potentiel pour l’éolien en mer la place au second rang de l’Union Européenne, derrière le Royaume-Uni.
L’éolien en mer : un potentiel intact, mais des retards qui s’accumulent
Mais, alors que l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et, justement, le Royaume-Uni ont déjà largement valorisé leur potentiel, en construisant des parcs qui commencent à être rentables, y compris sans soutien public, la France n’a pas encore une seule éolienne en mer commerciale en service.
L’éolien posé en mer est pourtant largement soutenu depuis une dizaine d’année. Pour rappel, cette technologie s’appuie sur des éoliennes qui sont posées sur les fonds marins dans des zones peu profondes (entre 5 et 40 mètres). Six projets ont remportés des appels d’offre entre 2012 et 2014, et devaient entrer en service avant 2020. Mais des procédures administratives particulièrement complexes et des recours quasi-systématiques d’opposants ont enlisé l’avancée de ces chantiers.
Premières mises en service à l’horizon 2021
Mais le bout du tunnel semble proche. Le parc de Saint-Nazaire devrait être mis en service en 2021, celui de Fécamp en 2022, ceux de Courseulles-sur-Mer, de Saint-Brieuc et du Tréport en 2023 et celui de Noirmoutier-île d’Yeu en 2024. Les coûts de cette technologies ayant considérablement baissé, l’Etat a négocié avec les entreprises lauréates, pour faire passer les tarifs d’achat de 200 euros à 150 euros le MWh en moyenne. Cette négociation a permis de faire baisser le coût du soutien public à ses six projets de 40 milliards d’euros sur 20 ans à environ 25 milliards d’euros.
Deux appels d’offre lancés en 2016, sous une nouvelle procédure permettant de réduire les délais de validations, devraient quant à eux connaître leurs lauréats – et leur calendrier de mise en service – dans le courant de l’année 2019. Ils sont situés au large de Dunkerque et de l’île d’Oléron.
Simplification des procédures
Par ailleurs, un texte de loi voté en juillet 2018 a permis de simplifier les futures procédures et limiter fortement les retards pour la filière de l’éolien en mer. La mesure phare de cet ensemble législatif est le « permis enveloppe ». Il s’inspire des procédures mises en place au Danemark ou au Royaume-Uni. Son principe ? Le gouvernement se charge désormais de l’étude d’impact avant la désignation des lauréats de l’appel d’offre ; jusqu’ici ce sont ces derniers qui s’en chargeaient une fois qu’ils avaient été désignés. Désormais, le public est invité à se prononcer sur le zonage et les grandes lignes du projet en amont du résultat de l’appel d’offre.
Ainsi, les lauréats pourront, dés leur désignation, demander ce fameux « permis enveloppe », qui englobera la concession d’utilisation du domaine maritime, l’autorisation environnementale et l’autorisation d’exploiter. Cette procédure devrait ainsi réduire considérablement les délais et les coûts des futurs parcs d’éolien posé en mer.
L’éolien flottant : enfin les premiers appels d’offre commerciaux ?
De son coté, l’éolien flottant devrait enfin connaître ses premiers appels d’offre commerciaux. Cette technologie consiste à utiliser des éoliennes munies de fondations flottantes, et les ancrer aux fonds marins par des câbles. Elle permet d’installer des éoliennes dans des fonds entre 40 et 200 mètres. France Energie Eolienne estime le potentiel de la France dans ce secteur à 120 GW.
Pour l’heure, l’éolien flottant (qui est déjà exploité commercialement par nos voisins du nord de l’Europe) se résume en France à une éolienne de démonstration, mise en service en septembre 2018 au large du Croisic, et à quatre parcs pilotes en construction, dont la mise en service est prévue entre fin 2020 et 2021.
Une PPE trop timide ?
Publié début 2019, la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) a fixé de nouveaux objectifs à l’éolien en mer. Ils peuvent paraître élevés pour une filière qui ne produit pas encore d’électricité. La PPE table ainsi sur 2,4 GW installés fin 2023, et entre 4,7 GW et 5,2 GW fin 2028.
Mais cette proposition a fortement déplu aux professionnels de la filière et au Syndicat des Energies Renouvelables, qui estiment que le potentiel réalisable est beaucoup plus élevé. Ils militent pour que la France mise sans retenue sur cette énergie à l’énorme potentiel. D’après eux, au rythme fixé par la PPE, l’éolien en mer ne peut trouver son modèle économique.
En janvier 2019, le SER et les syndicats de la filière ont donc proposé un objectif compris entre 4 et 6 GW dès 2024. En mai 2019, alliés aux présidents de six régions littorales françaises (Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur), ils montent à nouveau au créneau et réclament un objectif d’au moins 1 GW par an de puissance éolienne en mer installé.
Le SER, les professionnels et les élus locaux montent au créneau
Ils l’estiment largement réalisable : « Sur le volet éolien offshore, le projet de décret est à ce jour très insuffisant au regard des attentes de nos territoires et de leurs habitants, en termes de transition énergétique. Nous attendons aujourd’hui de l’État des volumes programmés à la hausse et davantage de régularité dans les appels d’offres » ont demandé conjointement les six présidents des régions en question (Loïg Chesnais-Girard, Carole Delga, Christelle Morançais, Hervé Morin, Renaud Muselier et Alain Rousset).
Ils demandent également d’ajouter des appels d’offre spécifiques pour l’éolien flottant, dès que possible. Ils proposent ainsi trois appels d’offre à 250 MW dès cette année, deux appels d’offre à 500 MW en 2021 et un appel d’offre à 1 000 MW en 2023.
« Une des filières énergétiques les plus compétitives en Europe, et la France n’y fera pas exception »
« L’éolien en mer posé est aujourd’hui l’une des filières énergétiques les plus compétitives en Europe, et la France n’y fera pas exception. De la même manière, l’éolien en mer flottant est une filière d’avenir et a vocation à converger vers des prix compétitifs, sur l’horizon de temps de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, en cours de révision, c’est-à-dire d’ici 2028 », ont déclaré France Energie Eolienne et le Syndicat des Energies Renouvelables.
Le dynamisme et le potentiel de cette filière lui offrent, quoi qu’il arrive, un très bel avenir, même si une plus grande ambition du gouvernement pourrait aider à accélérer son développement et, partant, la transition énergétique française. En revanche, les autres EMR, malgré des potentiels parfois très élevés, sont dans des positions plus délicates, comme nous le découvrirons demain, dans la suite de notre étude.

06/06/19– 27% d’emplois dans les EMR en France à relativiser, mais quand même !
https://www.lemondedelenergie.com/emplois-emr-france-seanergy/2019/06/06/

04/06/19 : Nord : Parc éolien en mer de Dunkerque : Moulins de Flandre s'engage à protéger l'avifaune
Ce mardi 4 juin, le consortium Moulins de Flandre qui répond à l’appel d’offres pour le parc éolien en mer au large de Dunkerque, a signé des partenariats avec Fly’R Sea et Biodiv-Wind, pour la protection des oiseaux sur le futur parc.
Le consortium Moulins de Flandre – composé de Deme, Quadran énergies marines et Shell – vient d’officialiser deux partenariats avec 4 PME françaises pour la protection des oiseaux sur le futur parc éolien en mer au large de Dunkerque. Un premier partenariat est signé avec le consortium Fly’R Sea, composé d’Akrocean, Diadès Marine et Gaïa Terre Bleue, pour une étude de l’avifaune en phase de développement du projet. Il s’agira de « connaître précisément l’impact des éoliennes offshore sur l’avifaune, grâce à Fly’R Sea, service de détection et de dénombrement des oiseaux et des chauves-souris en mer, à l’aide d’un radar flottant 3D », précise Moulins de Flandre dans un communiqué. Ce qui permettra de développer des mesures d’évitement et de réduction.
Un second partenariat, signé avec la jeune pousse occitane Biodiv-Wind, concernera la phase d’exploitation du parc éolien en mer, avec le système SafeWind de détection automatisée en temps réel de la faune volante. Un système qui permettra d’anticiper et éviter les collisions, mais également de fournir des données aux associations environnementales locales, aux universités et scientifiques « afin de contribuer à la connaissance du territoire vis-à-vis de son environnement », indique Moulins de Flandre. A noter que le système SafeWind équipe déjà 60 éoliennes terrestres en France, Allemagne, Autriche et Finlande.
Les résultats de l’appel d’offres pour ce parc éolien devraient être annoncés fin juin ou début juillet prochain.


04/06/19 : Avec le Voltaire, Jan de Nul se positionne sur la pose de très grandes éoliennes
Si l’éolien offshore est en plein développement, la taille croissante des turbines pose de vrais défis en matière d’installation. Avec l’émergence de machines de plus de 10 MW, qui seront équipées de pales allant jusqu’à 120 mètres de long, pour des hauteurs culminant en position verticale à plus de 250 mètres au-dessus de la mer, les premiers navires de pose actuellement en service vont rapidement trouver leurs limites. Il faut donc concevoir et réaliser de nouvelles unités capables de manutentionner et installer en mer la nouvelle génération d’éoliennes de fortes puissances.
Or, si le marché semble devoir rapidement croître dans ce domaine, avec un inévitable manque de moyens adaptés, les commandes sont pour l’heure limitées. Les armateurs hésitent en effet à faire construire de tels navires, car ils nécessitent de très lourds investissements devant être amortis dans la durée, et que la polyvalence de ces plateformes n’est pas forcément évidente si d’aventure le marché de la pose d’éoliennes finit par se tasser et qu’il faut leur trouver un autre emploi.
Ceux qui font le choix d’investir aujourd’hui sont en revanche assurés de voir leurs bateaux très sollicités dans les années qui viennent. C’est le cas du groupe luxembourgeois Jan de Nul, qui a commandé en avril un troisième navire de pose d’éoliennes. Il s’ajoutera aux deux unités dont il dispose déjà, le Vole au Vent (2013) d’une capacité de levage de 1500 tonnes, et le Taillevent (2011) capable de soulever des charges de 1000 tonnes.
Prévu pour entrer en service en 2022, le futur Voltaire sera réalisé en Chine par le groupe COSCO Shipping Heavy Industries. De type jack-up, comme ses aînés, il sera nettement plus imposant, avec une capacité de levage allant jusqu’à 3000 tonnes. Pour donner un ordre d’idée, lorsque le navire aura ses jambes déployées sur des fonds de 60 mètres, la flèche de sa grue principale pourra culminer à 325 mètres (dont 265 au-dessus de la surface), soit un mètre de plus que la hauteur de la tour Eiffel.
Long de 169.3 mètres pour une largeur de 60 mètres et un port en lourd de 21.500 tonnes, le Voltaire sera doté de quatre jambes de 130 mètres lui permettant d’opérer dans des fonds allant jusqu’à 80 mètres. Sa surface de pont sera de 7000 m², soit quasiment le double des Vole au Vent et Taillevent, avec la possibilité d’embarquer 14.000 tonnes de cargaison. De quoi accueillir les pièces des plus grandes éoliennes et leurs fondations qui elles-aussi seront amenées à voir leur taille augmenter. La grue principale, on l’a vu, pourra soulever des charges allant jusqu’à 3000 tonnes, avec en portée une capacité de 250 tonnes à 135 mètres.
Equipé d’un helideck pouvant recevoir des hélicoptères de plus de 10 tonnes, comme un EH-101, le navire pourra loger 100 personnes en cabines individuelles. Côté énergie/propulsion, il sera équipé de huit générateurs principaux (4 x 3535 kW et 4 x 2650 kW), quatre propulseurs azimutaux de 3000 kW chacun, deux propulseurs rétractables de 2600 kW et deux propulseurs d’étrave de même puissance. Doté d’un système de positionnement dynamique (DP2), sa vitesse maximale est prévue pour atteindre 11.5 nœuds.
En dehors de la pose d’éoliennes, le futur navire de Jan de Nul a été conçu pour pouvoir travailler sur d’autres marchés, notamment dans l’Oil&Gas, par exemple pour la déconstruction de champs offshore.

24/05/19Vidéo : six premiers hectares prêts sur le polder EMR de Brest
Après des années de travaux, le polder de Brest dédié aux énergies marines renouvelables franchira très bientôt une nouvelle étape. Un virage promu par la région Bretagne dans cette vidéo mise en ligne le 23 mai.
Cet été, le nom de l’entreprise qui construira les jackets des 62 éoliennes posées pour Ailes marines et destinées au parc de Saint-Brieuc sera connu. L’entreprise, qui s’installera sur le polder, sera vraisemblablement la première à investir le terre-plein préexistant, un espace de 40 hectares stabilisé, drainé et aménagé entre 2017 et 2019. Une première zone de six hectares est disponible.
Par la suite, une zone de 14 ha gagnés sur la mer à l’arrière du quai EMR sera aménagée et stabilisée entre 2021 et 2024. Un délai imposé par les campagnes de dragage opérées en hiver, sur deux saisons : 2019-2020 et 2020-2021.
Le groupement Société de dragage international, réunissant Vinci construction maritime et fluviale, Vinci construction terrassement, Menard agence ouest et Idra environnement, a été retenu par la région Bretagne en mai pour assurer le dragage des vases à la base du nouveau quai EMR, des autres quais et dans les chenaux d’accès du port de commerce, puis de remplir, avec les sédiments extraits, le casier de 14 ha. Les travaux préparatoires débuteront cet été, et les opérations de dragage après le 1er octobre.
Les navires pourront accoster au quai EMR dès l’été 2020. Et la région poursuit donc ses opérations de communication pour attirer les industriels du secteur.
https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/34304-video-six-premiers-hectares-prets-sur-le-polder-emr-de
22/05/19Éolien offshore : "Engie veut construire l'équivalent de 6 réacteurs nucléaire en mer"
Axel de Tarlé, Engie ambitionne de devenir le numéro 2 mondial de l’éolien offshore. Dites-moi, ça marche vraiment ces éoliennes en mer ?
D'abord, c'est rassurant de voir qu'un géant du CAC 40, qui pèse 30 milliards en bourse, veut devenir l'un des leaders mondiaux de cette technologie. C'est qu'elle a du potentiel. En l'occurrence Engie (c'est l'ancien Gaz de Farnce) s'associe avec l'EDF du Portugal. A eux deux, ils ambitionnent d'être présents un peu partout dans le monde, avec pour objectif d'exploiter 5 à 7 Gigawatt d'éolien offshore d'ici 2025. C'est l'équivalent de 6 réacteurs nucléaires qu'Engie veut construire en mer.
Oui, mais à quel prix ? C'est plus cher l'électricité produite en mer ?
Ça l'a longtemps été, mais justement toutes ces technologies sont nouvelles et les prix baissent très vite. Pour le nouvel appel d'offre au large de Dunkerque, le prix de revient de l'éolien offshore est d'environ 50 euros le MegaWatt/heure. On est tout à fait dans le marché, c'est même deux fois moins cher que l'électricité qui sortira de l'EPR, la nouvelle centrale nucléaire de Flamanville.
Que fait-on quand il n'y a pas de vent ?
Justement, c'est beaucoup moins vrai en mer où le vent est continu. Si bien, qu'une éolienne en mer produit la moitié du temps. Alors que sur terre, c'est seulement le quart du temps. Et - surprise - contrairement à ce qu'on pourrait croire, vous savez où est-ce qu'il y a le plus de vent ? Ce n'est en Atlantique, c'est en Méditerranée ! C'est pour cela que l'Etat vient de lancer des appels d'offre - au large de Narbonne, (à Port La nouvelle et Leucate) pour capter les vents puissants de la Tramontane, mais aussi au large de Fos sur Mer pour capter le Mistral.
Que disent les habitants ? Sur la plage, la "vue sur mer" va en prendre un coup !
Justement, il y a une nouvelle technologie, c'est l'éolien flottant. L'éolienne, n'est plus fixée au fond de la mer, elle flotte et est simplement rattachée au fond marin via une ancre comme un bateau. Ça permet de les installer beaucoup plus loin : à 25 kilomètres, donc bien moins visible. Oui, c'est sûr, il faut installer ces éoliennes, là où elles gênent le moins. Mais, ça vaut le coup : on à la une énergie propre, presque en continue, et à un prix compétitif.
https://www.europe1.fr/emissions/axel-de-tarle-vous-parle-economie/eolien-offshore-engie-veut-construire-lequivalent-de-6-reacteurs-nucleaire-en-mer-3900045

21/05/19
: Nord : 
Eolien en mer : la filière retient son souffle à Dunkerque
L'attente se fait longue. Les candidats à la construction du projet éolien en mer au large de Dunkerque espéraient que le lauréat de cet appel d'offres de 500 mégawatts serait annoncé début juin, lors du forum sur les énergies marines prévu dans la ville du Nord : trop tard, les délais sont désormais trop courts. Neuf semaines après avoir reçu les candidatures des consortiums (EDF, Engie, Vattenfall, Total, Shell…), la Commission de régulation de l'énergie (CRE) n'a toujours pas rendu son avis au gouvernement.
Ces délais nourrissent une rumeur : qu'une offre, au moins, proposerait un prix d'achat de l'électricité bien inférieur aux autres. Dans un tel cas, la CRE a la possibilité de déclencher une procédure de complément d'information pour prix « anormalement bas », afin de vérifier que la proposition n'est pas une forme de dumping et que le projet pourra bien être mené à son terme. Si le régulateur refuse de se prononcer sur l'existence d'une telle offre, son président Jean-François Carenco a évoqué, lors d'un colloque la semaine dernière, un prix moyen des candidatures autour de 50 euros par mégawattheure (MWh), selon plusieurs sources.
Ce niveau de prix moyen, semblable aux prix de marché actuels, marquerait déjà une rupture avec les six précédents champs attribués en appel d'offres en France. Ceux-ci, qui incluaient encore le coût de raccordement au réseau électrique et valorisaient une production locale des composants, avaient été emportés avec des prix autour de 200 euros/MWh, pour une durée de vingt ans. La CRE, qui avait souligné le poids massif de l'engagement financier sur les finances publiques, a depuis poussé à la renégociation entre le gouvernement et les lauréats.
Pour Dunkerque, le prix sera déterminant sur le choix du consortium gagnant : 80 % de la note sera attribuée sur des critères financiers . A cet égard, certains candidats redoutent d'ailleurs que leurs concurrents pétroliers, qui se diversifient dans la production d'électricité , ne pèsent de tout leur poids.
Alors qu'un prix plancher à 60 euros/MWh était initialement prévu dans le cahier des charges de l'appel d'offres, il a été abandonné pour faire jouer à plein la concurrence et donner des gages de compétitivité au gouvernement, soucieux des dépenses budgétaires. La filière de l'éolien fait de l'appel d'offres de Dunkerque une vitrine pour convaincre l'exécutif de lui accorder davantage de projets ces dix prochaines années dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/eolien-en-mer-la-filiere-retient-son-souffle-a-dunkerque-1022673
18/05/19Le président du Syndicat des énergies renouvelables estime que le projet du Tréport «montre ce qu’il ne faut pas faire»
L’éolien en mer n’a pas fini de faire débat. Cette fois, c’est le Syndicat des énergies renouvelables qui tacle le projet du Tréport.
Auditionné ce mardi 14 mai par la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a étrillé le projet de parc éolien en mer Dieppe Le Tréport (62 machines)
« Je ne sais pas s’il se réalisera un jour, mais c’est un projet qui montre ce qu’il ne faut pas faire », a déclaré Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables au sujet du parc éolien offshore Dieppe Le Tréport (Seine-Maritime).

17/05/19 : Le président du Syndicat des énergies renouvelables estime que le projet du Tréport «montre ce qu’il ne faut pas faire»
« Je ne sais pas s’il se réalisera un jour, mais c’est un projet qui montre ce qu’il ne faut pas faire », a déclaré Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables au sujet du parc éolien offshore Dieppe Le Tréport.
Auditionné ce mardi 14 mai par la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), a étrillé le projet de parc éolien en mer Dieppe Le Tréport (62 machines)
Les pêcheurs « m’ont dit que si on avait pu bouger ce parc de quelques miles marins, il n’y aurait eu aucun problème »
« Je ne sais pas s’il se réalisera un jour, mais c’est un projet qui montre ce qu’il ne faut pas faire », a-t-il déclaré en réponse aux questions du député (LR) Emmanuel Maquet. « On a eu une concertation avec une zone qui était déjà figée et qu’on ne pouvait pas faire évoluer. J’en ai beaucoup discuté avec les pêcheurs, ils m’ont dit que si on avait pu bouger ce parc de quelques miles marins, il n’y aurait eu aucun problème. »
Il assure qu’il y aura pour les futurs projets « beaucoup plus de souplesse sur la détermination des zones et sur la prise en compte des évolutions technologiques pendant la durée de développement du projet ».
Le potentiel de l’éolien flottant
Le changement de zone aurait-il été plus facile avec des éoliennes flottantes ? C’est ce que pense Emmanuel Maquet, qui était le mois dernier au Croisic pour visiter le premier prototype français. « En 2010-2012, nous n’avons pas regardé comment il pouvait être intelligent d’implanter ces éoliennes en mer, et on a fait un peu n’importe quoi », regrette le député. « Il faut désormais mettre le paquet sur l’éolien flottant afin de développer une vraie filière qui permettrait à la France d’avoir une avance technologique. »
Un constat que partage le Syndicat des énergies renouvelables. « Nous sommes tout à fait favorables au développement de l’éolien flottant », affirme le président du SER, ajoutant que cette filière représente « un potentiel industriel très appréciable ».
Pour l’instant, seuls quatre projets pilotes d’éoliennes flottantes sont prévus pour une mise en service en 2021, avec une puissance totale de 72 MW, soit moins de 15 % du projet au large du Tréport et de Mers-les-Bains.

https://premium.courrier-picard.fr/id10939/article/2019-05-17/le-president-du-syndicat-des-energies-renouvelables-estime-que-le-projet-du?_ga=2.86932312.1714507502.1558182308-1169958035.1557484628


17/05/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire. Le projet de parc éolien marin sera examiné lundi par le Conseil d’État
Le pourvoi des associations d’opposants au projet de ferme éolienne au large du Croisic sera examiné lundi 20 mai 2019, à 14 h.
Le projet de parc éolien de Saint-Nazaire face au Croisic sera enfin examiné par le Conseil d’État à Paris, lundi 20 mai 2019, à partir de 14 h.
Le projet d’installer 80 éoliennes marines à une dizaine de kilomètres au large du Croisic est contesté, depuis le départ, par deux associations : le Groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de La Baule et l’association pour la protection du site et de l’environnement de Saint-Marguerite (Pornichet).
En face, c’est toute une filière industrielle émergente qui soutient ce projet pourvoyeur d’emplois et d’excellence technologique. Le consortium est piloté par EDF Renouvelables depuis 2012 avec nombreuses entreprises derrière, parmi lesquelles le fabricant d’éoliennes General electric qui a ouvert une usine à Saint-Nazaire en 2014. Le coût du total du projet est de deux milliards d’euros.
« Ça fait des années qu’on attend cette décision »
« S’il faut attendre un mois de plus, c’est une année entière qui est perdue car les premiers travaux ne peuvent s’effectuer que l’été, » expliquait en mars dernier, Véronique Le Mintec, patronne d’une PME liée à la filière de l’éolien près de Saint-Nazaire.
« Ça fait des années qu’on attend cette décision, ajoute Matthieu Blandin, vice-président de Néopolia qui représente d’une centaine de PME de la filière EMR (énergies marines renouvelables). Autant d’années durant lesquelles les industriels s’organisent, investissent en outillage, en ressources humaines, en formation. C’est énormément de temps et d’argent engagé. »
Le Conseil d’État pourrait prendre plusieurs jours avant de se prononcer, à l’issue de cette audience publique.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-le-parc-eolien-marin-au-conseil-d-etat-lundi-6355053

17/05/19 : La CPDP éolien est au complet
Chantal Jouanno a nommé cinq experts pour épauler le président de la Commission Particulière du débat public (CPDP) sur le ou les futurs projets d’éolien marin au large de la Normandie. Jean-Pierre Tiffon est rejoint par l’ex-présidente du tribunal administratif de Rouen Mireille Heers, l’ancien patron de la base navale de Cherbourg Jean-Philippe Anckaert, la sophrologue Sarah Melhenas, la biographe Martine Bartoloméi ainsi qu’Alexandra Moreau-Cordisco, ex-secrétaire générale de la CPDP pour le parc éolien de Courseulles.

16/05/19Éoliennes en mer : Le projet au large du Tréport et de Dieppe « montre ce qu’il ne faut pas faire »
Président du Syndicat des énergies renouvelables, Jean-Louis Bal estimerait que le projet d'éoliennes au large de Dieppe Le Tréport « montre ce qu'il ne faut pas faire ». Détails.
Auditionné ce mardi 14 mai par la commission d’enquête parlementaire sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) Jean-Louis Bal, a étrillé le projet au large de Dieppe – Le Tréport.
Interrogé par le député de la 3° circonscription de la Somme Emmanuel Maquet, il a déclaré :
"Je ne sais pas s’il se réalisera un jour, mais c’est un projet qui montre ce qu’il ne faut pas faire ",
Une électricité rachetée au double du prix du marché
Emmanuel Maquet, de son côté, fustige dans un communiqué le système de rachat obligatoire par EDF de l’électricité produite : alors que le prix du marché se situe « entre 60 € et 80 € le MWh »:
"Est-il raisonnable de racheter cette électricité 150€ le MWh ? "
Selon le même communiqué d’Emmanuel Maquet, Jean-Louis Bal « a ensuite étrillé le projet au large du Tréport et de Mers-les-Bains, en estimant que le projet montre ce qu’il ne faut pas faire » :
"On a eu une concertation avec une zone qui était déjà figée et qu’on ne pouvait pas faire évoluer. J’en ai beaucoup discuté avec les pêcheurs, ils m’ont dit que si on avait pu bouger ce parc de quelques miles marins, il n’y aurait eu aucun problème "
Le potentiel de l’éolien flottant
Le changement de zone aurait-il été plus facile avec des éoliennes flottantes ? C’est ce que pense Emmanuel Maquet, qui était le mois dernier au Croisic pour visiter le premier prototype français :
"En 2010-2012, nous n’avons pas regardé comment il pouvait être intelligent d’implanter ces éoliennes en mer, et on a fait un peu n’importe quoi. Il faut désormais mettre le paquet sur l’éolien flottant afin de développer une vraie filière qui permettrait à la France d’avoir une avance technologique."
Pour l’instant, seuls quatre projets pilotes d’éoliennes flottantes sont prévus pour une mise en service en 2021, avec une puissance totale de 72 MW, soit moins de 15% du projet au large du Tréport et de Mers-les-Bains.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie, actuellement en phase de révision, prévoit le lancement de projets d’éoliennes flottantes à hauteur de 750 MW d’ici 2024.
https://actu.fr/normandie/treport_76711/eoliennes-mer-projet-large-treport-dieppe-montre-ce-quil-ne-faut-pas-faire_23797193.html


15/05/19 : Côtes-d’Armor - Baie de Saint-Brieuc : la peur d’une «barrière clignotante»
La construction d’éoliennes dans la Manche à 16 kilomètres des terres fait l’objet de vives protestations des militants environnementaux.
L’équivalent de 62 tours Montparnasse à 16 kilomètres du cap Fréhel. Tel apparaît aux yeux des opposants le parc d’éoliennes offshore prévu en 2023 au large de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), avec des structures - pales comprises - de 210 mètres au-dessus de la mer. «Ça détruit tout et ça va gâcher les derniers grands panoramas de la côte»,résume Katherine Pujol, présidente de Gardez les caps, une des huit associations environnementales qui ont multiplié les recours et sont depuis des années vent debout contre le projet. Parmi leurs principaux griefs, outre la transformation du paysage en «barrière clignotante»,vient en premier lieu l’effet redouté sur la ressource halieutique dans une zone connue pour être un des principaux gisements naturels de coquilles Saint-Jacques en France et qui fait vivre près de 280 bateaux de pêche artisanale.
Bruit.
«Comment peut-on justifier un tel projet né dans la précipitation et sans étude d’impact environnemental préalable ?» dénonce Gardez les caps, qui met en cause «un projet industriel espagnol avec des éoliennes allemandes et des terres rares chinoises qui produira en un an à peine une journée de consommation électrique française».
Porté depuis 2012 par la société Ailes marines, détenue à 70 % par le producteur d’électricité espagnol Iberdrola, pour un investissement prévisionnel de 2,5 milliards d’euros, ce parc serait toutefois capable selon son promoteur d’alimenter en électricité 885 000 Bretons (un chiffre très surestimé d’après les opposants au projet). Il ferait en outre l’objet d’études approfondies sur l’impact du bruit généré durant le chantier (prévu sur deux ans) sur les poissons et les crustacés, avec des forages susceptibles de produire quelque 206 décibels dans l’eau.
«En ce moment, des chercheurs envoient l’équivalent de la sono du festival des Vieilles Charrues sous l’eau pour mesurer l’effet du bruit sur la ressource et nous attendons le résultat des études scientifiques avant de nous prononcer», indique le président du Comité des pêches des Côtes-d’Armor, Alain Coudray, qui se veut pragmatique. Il précise qu’une petite partie seulement des gisements de coquilles Saint-Jacques se trouve dans la zone des éoliennes.
«Terrasse».
De leur côté, les associations environnementales énumèrent de nombreuses autres nuisances potentielles, telles la destruction de zoosphères et d’habitats marins, le départ des grands dauphins qui se promènent aujourd’hui entre La Hague et Bréhat, l’impact sur les réserves ornithologiques, ou encore la pollution marine générée par les machines elles-mêmes, sans oublier les champs magnétiques induits par les câbles sous-marins. «Protégée de l’oxydation par des anodes en aluminium, les éoliennes en libéreront chaque jour 160 kilos dans les eaux qui contribueront à contaminer la chaîne alimentaire», s’inquiète Katherine Pujol.
Un autre système serait toutefois à l’étude, selon Alain Coudray, qui moque des opposants surtout soucieux, selon lui, de ce qu’on voit «de leur terrasse». Pour l’heure, deux des six recours déposés ont été retoqués, et Emmanuel Rollin, directeur d’Ailes marines, a indiqué que la poursuite ou non du projet pourrait être formellement décidée début 2020.

13/05/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire. Le « transfo » éolien des chantiers certifié
C’est une sous-station électrique pour les parcs en mer. Le concept SeeOs a franchi une étape dans le processus d’homologation.
C’est une sorte de transformateur électrique gigantesque, au centre des parcs éoliens en mer. Les Chantiers de l’Atlantique, qui en ont déjà fabriqué plusieurs, ont mis au point un nouveau concept de sous-station, modulable en fonction de la puissance nécessaire, des besoins du client, etc. « Grâce à sa modularité, ce concept peut s’adapter à toutes les puissances nécessaires, de 200 MW à plus d’1 GW, et être installé sur tous types de fondations, monopile, jacket ou flotteur, selon les contraintes du site en jeu », indique, dans un communiqué, Atlantique Offshore Energy, la branche des Chantiers dédiée à cette activité.
Le concept, en cours de mise au point depuis plusieurs années, vient de recevoir la certification d’une entreprise spécialisée norvégienne. « C’est une étape clef indispensable dans le processus d’homologation de la conception d’une sous-station électrique en mer, permettant de valider les hypothèses retenues et les études réalisées jusqu’ici, ce qui bénéficiera aux futurs projets d’Atlantique Offshore Energy. »
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-le-transfo-eolien-des-chantiers-certifie-6348365

10/05/19Eolien flottant : quatre technologies font surface
Les enjeux de l'énergie du vent du large stimulent l'innovation. Grands groupes et start-up testent les technologies du futur. D'ici à 2021, le projet Provence Grand Large installera 3 éoliennes dotées d'un système de flotteur et d'ancrage à câbles tendus qui s'inspire des technologies des plates-formes pétrolières.
Quatre technologies se disputent les colossales perspectives du marché de l'éolien flottant, qui promet l'installation d'environ 600 machines dans les mers tricolores. Elles doivent permettre de s'affranchir des contraintes économiques de l'éolien dit « posé », insoutenables passé 30 mètres de profondeur. Deux régions particulièrement ventées sont concernées : le large des côtes de Bretagne et du littoral méditerranéen.
La première va être testée par EDF Renouvelables à 17 km en mer de Port-Saint-Louis-du-Rhône où souffle un vent fort et régulier....


10/05/19Deux fermes pilotes lancées en Occitanie
La région Occitanie est la seule, en France, à expérimenter deux fermes pilotes d'éoliennes offshore flottantes, dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Le port de Port-la-Nouvelle va servir de hub d'assemblage des 8 turbines et de site de construction de 4 énormes flotteurs en béton.
Deux fermes pilotes d'éoliennes offshore flottantes devraient être expérimentées, si tout se déroule comme prévu, à partir de 2022, pour une durée d'environ vingt ans, au large de Port-la-Nouvelle. EFGL (Eolienne flottante marine au golfe du Lion) est porté par Engie, au large de Leucate et du Barcarès, et EolMed par Quadran Energies Marines, au large de Gruissan et Port-la-Nouvelle. L'investissement cumulé s'élève à environ 450 millions d'euros.
Propriété de la région Occitanie, le port va être étendu pour accueillir la construction des 4 énormes flotteurs en béton, innovation du projet EolMed. « Chaque flotteur sera un carré de 45 mètres de haut, de 15 mètres de haut et pèsera environ 10.000 tonnes. L'approvisionnement en matériaux sera local », détaille Christian Egal, directeur opérationnel du holding Lucia, détenant Quadran Energies Marines, porteur du projet EolMed aux côtés d'Ideol, de Bouygues TP et de Senvion. La technologie acier, pilotée par Principle Power, est, elle, « éprouvée, notamment dans le milieu de l'offshore pétrolier », précise Ad'Occ, agence régionale de développement économique. « On ne peut pas savoir, à ce jour, quelle technologie se détachera des autres », admet Christian Egal. Le port accueillera aussi l'assemblage des 8 turbines, d'une capacité unitaire de 6 mégawatts, et leur remorquage vers les sites en mer. 150 emplois, liés à l'électronique, à la mécanique et aux métiers maritimes (remorqueurs, plongeurs…), seront occupés pendant dix-huit mois, de mi-2020 à fin 2021.
170 mètres de haut
En phase d'exploitation, à partir de 2022, les fermes pilotes, installées à environ 17 kilomètres du littoral, emploieront chacune une quarantaine de personnes, pour les opérations de maintenance et de logistique maritimes.
Les deux projets, distants d'environ 15 kilomètres, abordent l'étape cruciale de l'enquête publique. « Le niveau d'acceptabilité est satisfaisant, après un important travail mené par les consortiums, sur les marchés, les plages, dans des réunions publiques, auprès des pêcheurs, avec le Parlement de la mer [une instance régionale, NDLR]… Le parc naturel marin du golfe du Lion a donné un avis favorable l'an dernier », explique Ad'Occ.
L'éolien flottant veut convaincre l'Etat de sa viabilité industrielle
Les éoliennes, hautes de quelque 170 mètres, ne seront quasiment pas visibles depuis la côte, assurent les promoteurs. Chacune des deux fermes produira environ 100.000 mégawattheure à l'année, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 40.000 foyers. Le prix de rachat est fixé à 260 euros par kilowattheure. Un tarif très supérieur au marché de l'électricité, « mais ces fermes préfigurent ce que l'on proposera ensuite à des échelles plus importantes, à travers des fermes commerciales, à des prix plus bas, autour de 100 euros par kilowattheure » justifie Christian Egal. Ad'Occ veut tisser des liens entre l'industrie aéronautique et les énergies marines renouvelables, notamment sur les aspects logistiques et organisationnels. Un savoir-faire pointu en termes de process rodé en région toulousaine par les sites d'assemblage d'Airbus.
https://www.lesechos.fr/pme-regions/occitanie/deux-fermes-pilotes-lancees-en-occitanie-1017635

08/05/19 : Morbihan : Lorient. Ils examinent la vie sous-marine avant l’installation des éoliennes flottantes à Groix
Les machines à vent, flottantes, ne seront ancrées qu’en 2021, au large, entre Groix et Belle-Ile. Leur présence modifiera-t-elle la vie sous-marine ? Pour le savoir, il faut d’abord dresser un état environnemental de référence. C’est la mission scientifique du Côtes de la Manche.
Comment se portent les petits vers et les petits crustacés qui nichent dans les sols marins, au large de l’île de Groix ? Et les soles, les limandes, les cardines, quels âges ont-elles ? Combien mesurent-elles ? Et l’eau, quelle est sa salinité ? Sa température ? Et le plancton, où en est-il ?
Huit scientifiques à bord du Côtes de la Manche
C’est pour répondre à ces interrogations multiples que le navire océanographique Côtes de la Manche entame une nouvelle mission de prélèvements, après celle de 2018 effectuée à la même période de l’année. Le bateau de 24,90 m, propriété du CNRS, appareille de Brest ce mercredi 8 mai, il sera à Lorient jeudi. La mission durera jusqu’au 20 mai. Elle reprendra à l’automne. À bord, de 5 à 8 scientifiques et un équipage de marins professionnels
À bord et au labo
C’est le programme Appeal. Il est piloté scientifiquement par l’Université de Bretagne Occidentale et coordonné par l’institut national France Énergies Marines. Rejoints par une myriade de dix-sept partenaires académiques et privés, dont le comité des pêches du Morbihan.
Le but ? Recueillir un maximum de données sur la vie sous-marine avant l’ancrage, en 2021, de quatre éoliennes flottantes, expérimentales, entre Groix et Belle-Ile. Autrement dit, dresser un état environnemental de référence qui permettra de comparer l’écosystème avant et après l’installation des machines à vent.
« Au terme des deux campagnes, nous aurons une vision complète du site : les espèces présentes, leur évolution, etc. Des mesures sont faites à bord mais elles sont prolongées en laboratoire par une modélisation numérique », explique Georges Safi, coordonnateur du programme.
Des données qui datent de 1960
Les données les plus récentes datent de 2000. Sinon il faut remonter aux années 1960. « On a constaté qu’il y a moins de vase aujourd’hui qu’en 1960. Sans doute en raison du chalutage, qui s’est développé au fil de ces années. Mais ce n’est pas le seul facteur de l’évolution des fonds », indique François Le Loc’h, pilote de la mission.
Quel serait l’impact des éoliennes sur la vie locale, avec leurs flotteurs à demi-immergés et leurs chaînes reliées aux ancres par 50 m de fond ? « Dès qu’une structure est implantée en mer, il y a un effet récif, explique Morgane Lejart, responsable du programme scientifique et technique. D’un côté, il y a une colonisation des structures par des micro-organismes, des algues, des filtreurs ; de l’autre, il y a une concentration de poissons. » Plutôt bon pour les pêcheurs, non ?
Quatre éoliennes flottantes, 24 mégawatts
La société Eolfi porte le projet des quatre éoliennes expérimentales. Celles-ci, raccordées au continent par un câble enfoui, produiront 24 mégawatts. L’équivalent de la consommation annuelle de 20 000 foyers.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-ils-examinent-la-vie-sous-marine-avant-l-installation-des-eoliennes-flottantes-groix-6341122

07/05/19Eolien flottant : un écosystème en construction
Alors que les régions littorales françaises préparent l'arrivée des fermes pilotes d'éolien flottant et plaident pour plus d'ambition, les industriels s'apprêtent à tester leurs technologies sur des démonstrateurs déployés aux quatre coins du monde.L'éolien flottant entre dans une période cruciale. En Ecosse, au Japon, en France, en Espagne, les technologies sont testées ou s'apprêtent à l'être dans des projets de démonstration. Le défi : valider les choix technologiques, assurer la résistance des installations aux intempéries et aux conditions marines et rechercher des baisses des coûts. De ce dernier critère dépendra l'avenir de la filière. L'objectif : atteindre des coûts de production situés entre 40 et 60 €/MWh en 2030, pour entrer en compétition avec les autres technologies de production d'électricité.
En France, le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoit le lancement de deux appels d'offres de 250 MW en Bretagne en 2021 et en Méditerranée en 2022. Les régions littorales demandent plus d'ambition. Un appel entendu au sommet de l'Etat : "Le gouvernement réfléchit à une augmentation des volumes mais cette décision dépendra des coûts", a rappelé Laurent Michel, le directeur général de l'énergie, lors du salon FOWT, dédié à l'éolien flottant, organisé du 24 au 26 avril à Montpellier. La filière doit faire ses preuves et les projets de démonstration seront déterminants.
Vers une révision des volumes dans la PPE ?
En France, pour l'heure, une seule éolienne flotte, au large du Croisic (Loire-Atlantique). La technologie Floatgen, installée sur la plateforme de test Sem-Rev en 2018, doit faire l'objet de tests pendant deux ans. Elle sera ensuite déployée au large de Gruissan (Aude), à l'horizon 2020, sur l'une des quatre fermes pilotes qui verront le jour.
Trois autres fermes pilotes seront lancées sur la même période, deux en Méditerranée et une en Bretagne. Le projet Provence Grand Large, porté par EDF au large de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), est le premier à avoir obtenu toutes ses autorisations. Il devrait être mis en service d'ici fin 2020.
Mais les régions littorales préparent déjà l'après. Elles ont identifié quatre zones propices, deux en Méditerranée et deux en Bretagne, pour le déploiement de fermes commerciales flottantes, sur près de 3.000 km2. En Bretagne, la conférence régionale mer et littoral, qui réunit l'ensemble des acteurs de la mer, a déjà proposé une première zone commerciale de 500 km2, pour un potentiel de 1 GW, au sud de l'île de Groix.
Les régions demandent au gouvernement de revoir à la hausse les volumes prévus dans la PPE : elles voudraient 4 GW d'éoliennes flottantes en 2030, dont 1,5 GW en Bretagne. "J'ai fait part au ministre [François de Rugy] de mes attentes et de celles de tout un tissu économique régional et national sur la publication d'appels d'offres plus ambitieux en Occitanie, mais également en région Sud et Bretagne, a indiqué la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, lors du salon FOWT. C'est justement avec des volumes supplémentaires dès la première phase de la PPE que nous rendrons cette énergie compétitive plus vite en permettant une baisse des coûts plus rapide". Dans l'attente, les régions préparent les infrastructures portuaires et le tissu industriel, espérant de nombreux emplois à la clé.
L'Ecosse fait la course en tête
Les industriels, eux, entrent en phase de démonstration de leurs technologies. Equinor, l'ex Statoil, est le plus en avance avec sa ferme expérimentale de 30 MW, Hywind Ecosse, mise en service depuis septembre 2017. Pour l'instant, tous les signaux sont verts. La ferme flottante, située à 25 minutes des côtes, a déjà résisté à plusieurs tempêtes et a permis de valider plusieurs choix. "On peut l'opérer à distance, d'une plateforme située à plus de 700 km. Nous n'avons pas besoin d'avoir recours à des solutions spécifiques, ce qui est positif pour les futurs projets commerciaux", explique Natalia Altermark, représentante d'Equinor. L'entreprise a également mené des tests pour réduire l'amplitude de tangage de ses éoliennes "et ça fonctionne : cela réduit l'usure de l'installation et augmente donc sa durée de vie". Les éoliennes flottantes écossaises affichent un facteur de capacité moyenne de 57 % et une disponibilité proche de 95 %.
Prochaine étape en 2021-2022 avec le projet Hywind Tampen en mer du Nord (11 turbines de 8 MW). Les éoliennes seront plus grandes, l'amarrage simplifié, avec une sous-structure en béton plutôt qu'en acier pour réduire les coûts et prévoir une production locale.
2019, l'année de la démonstration
Ailleurs, les projets se précisent. Aux Canaries, le projet WIP 2, qui fait le pari d'installer deux éoliennes sur une même plateforme flottante, sera bientôt en test.
Au Japon, le projet Nedo entrera en démonstration ce mois-ci jusqu'en 2022, avec la technologie flottante d'Ideol, testée également sur Floatgen. Originalité du projet : l'éolienne Hibiki de 3 MW ne compte que deux pâles pour résister aux typhons.
"L'intérêt de ces deux projets de démonstration en France et au Japon, exposés à des environnements différents, est de valider la technologie, de comprendre les points faibles et les points forts, de valider les courbes de puissance et les procédures de maintenance", explique Thomas Choisnet, d'Ideol. Pour l'heure, l'éolienne installée sur Sem-Rev livre des résultats positifs : "Les performances de l'amarrage sont au-delà des attentes. Après plusieurs tempêtes, il n'y a pas eu besoin de retendre les câbles. Quant à nos prédictions de charges, elles étaient conservatrices. Enfin, on a pu confirmer la chaîne logistique", indique Thomas Choisnet. Ideol vise une production en série avec l'ambition de fournir un flotteur par semaine.
Même ambition du côté de Naval Energies : produire un flotteur par semaine, en acier ou hybride, avec une base en béton. "Nous travaillons à développer un système sans maintenance pendant cinq ans", pour réduire les coûts, explique Jacques Chatelet, directeur de la préparation industrielle chez Naval Energie.
SBM offshore, qui équipera le projet Provence Grand large, mise quant à lui sur une optimisation de la planification des opérations en mer en fonction des prévisions météorologiques : "L'objectif est d'aplanir les flux entre les opérations terrestres et maritimes", explique Antoine Le Cotty, directeur technique chez SBM Offshore.
Enfin, Engie, qui équipera le démonstrateur de Leucate (Aude) avec EDPR, poursuit les tests démarrés en 2011 sur le projet Windfloat. Une ferme pré-commerciale de 25 MW (Windfloat Atlantic) est actuellement en phase de construction à Lisbonne. Les éoliennes devraient être installées au large du Portugal en juillet, pour une mise en service en septembre.

https://www.actu-environnement.com/ae/news/Eolien-flottant-ecosysteme-construction-33395.php4

03/05/19Les pêcheurs déposent plainte à Bruxelles contre les projets éoliens en mer
Un collectif de pêcheurs artisans annonce avoir déposé trois plaintes auprès de l’Union européenne, contre les six projets de parc éolien en mer, dont celui de Dieppe-Le Tréport.
Face à l’éolien en mer, les pêcheurs ne désarment pas. Et interpellent les eurodéputés à moins d’un mois des prochaines élections. Un « collectif de pêcheurs artisans » annonce avoir déposé trois plaintes auprès de l’Union européenne contre les six projets prévus dans l’Atlantique et en Manche, dont celui de Dieppe-Le Tréport. Ce dernier a été validé par l’État, à la suite de l’enquête publique. Parmi les signataires du communiqué, figure d’ailleurs la Coopérative des artisans pêcheurs associés (CAPA) du Tréport.
« En plein cœur des zones de pêche »
Dans ce texte, le collectif rappelle que ces projets « sont envisagés en plein cœur de zones dynamiques de pêche côtière ». Ils sont situés, accuse-t-il, « sur des zones benthiques, des couloirs de migration, des nourriceries, et parfois même des habitats remarquables ». Et de souligner : « Leur implantation détruira la vie de ces écosystèmes marins et, par voie de conséquence, signera la disparition de la pêche artisanale côtière. » Il ajoute qu’il sera sans doute interdit de naviguer et pêcher dans les parcs éoliens.
« À contretemps des préconisations » de l’Europe
Les signataires estiment que ces projets sont « à contretemps des préconisations de la commission européenne ». Celle-ci s’engage en effet « en faveur du développement durable et lutte contre la surpêche industrielle ». Ils rappellent aussi que des fonds publics européens ont financé les efforts entrepris pour préserver la ressource dans les zones de pêche côtière.
Le collectif dénonce les tarifs de rachat de l’électricité
Ce collectif dénonce également les avantages accordés aux opérateurs, en plus des tarifs de rachat de l’électricité produite. Ils seraient « deux fois plus élevés que les tarifs pratiqués ailleurs en Europe ».
Les signataires insistent : « La privatisation et la destruction des zones de pêche artisanale par l’industrie éolienne, au nom «de l’économie bleue», sont inacceptables. Il est encore temps de changer de cap. »

http://www.courrier-picard.fr/181110/article/2019-05-03/les-pecheurs-deposent-plainte-bruxelles-contre-les-projets-eoliens-en-mer


02/05/19Eolien en mer : le collectif des pêcheurs artisans indique avoir déposé 3 plaintes à Bruxelles
"Dieppe-LeTréport, Fécamp, Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Yeu-Noirmoutier, tous ces projets français d'éolien en mer sont envisagés en plein cœur de zones dynamiques de pêche côtière", regrette dans un communiqué le collectif des pêcheurs artisans. Il indique avoir déposé trois plaintes à Bruxelles. Il souligne que ces projets sont situés sur des zones tels que des couloirs de migration ou des nourriceries et menacent les écosystèmes marins. Et par effet indirect la pêche artisanale côtière.
"L'interdiction de l'éolien industriel dans les zones de pêche côtière doit être adoptée", estime le collectif. Au niveau national, différentes associations ont engagé des actions contre les projets éoliens offshore. "La cour administrative d'appel de Nantes déboute systématiquement les recours des parties prenantes ayant des intérêts à agir sur le Domaine Public Maritime", considère le collectif. En juin dernier, le gouvernement a revu les tarifs d'achat à la baisse et confirmé la réalisation des six projets. Les premiers à voir le jour devraient être ceux de Saint-Nazaire et Fécamp. Par ailleurs, au début du mois, le ministère de la Transition écologique a lancé une consultation publique sur le choix de la localisation de la ou des nouvelles zones potentielles d'implantation de parcs éoliens en mer, en Normandie.


02/05/19 : Éoliennes offshore. Des pêcheurs réclament leur interdiction à Bruxelles
Les pêcheurs artisans les plus remontés contre les projets d’éoliennes en mer du Nord, en Manche et dans l’Atlantique multiplient les actions. Julien Tréhorel, porte-parole pour Erquy (22), attend la réponse de l’Europe après le dépôt de trois plaintes à Bruxelles.
Qui représentez-vous ? Quels sont vos griefs contre les parcs éoliens ?
Dans notre Association de défense et de promotion de la pêche artisanale dans le Golfe normand-breton (1), nous sommes une centaine de marins-pêcheurs et en tout, près de 250 adhérents avec le grand public. Les pêcheurs artisans sont très inquiets. Le projet d’Ailes marines, qui prévoit 62 éoliennes dans la baie de Saint-Brieuc, va complètement perturber les arts dormants. C’est-à-dire la pêche sur le fond des crustacés. Pour les poissons pélagiques qu’on trouve entre deux eaux, il ne devrait pas y avoir vraiment de problème sur les zones concernées. Mais, pour nous qui avons été cantonnés dans certains secteurs du golfe où l’on prélève les bulots, les araignées et les homards avec des casiers ou des filets, la zone de pêche va être nettement réduite. Alors qu’on fait des efforts depuis plusieurs années pour la préservation de la ressource halieutique. Nous avons de bonnes raisons de nous alarmer : l’an dernier, entre mars et mai, quand il a été procédé à des petits forages, j’ai voulu aller pêcher à proximité avec mes casiers, je n’ai quasiment pas eu de homard. Je suis passé de 40 kg à trois ou quatre pièces. Et depuis, les homards ne sont pas revenus. Sans doute à cause du bruit. Quand on pense que l’installation du parc éolien nécessite 193 forages…
Pourquoi votre association ADEPPA-GNB (2) mène-t-elle son combat en parallèle des comités de pêches ?
Ce n’est pas un combat différent, c’est un combat commun mais mené d’une manière différente. Avec les associations de pêcheurs de tout le littoral français, nous cherchons à faire interdire les différents parcs éoliens programmés pour la préservation des écosystèmes marins et le maintien d’une pêche durable et 
responsable. Tandis que les comités des pêches mènent leur combat davantage sur les indemnisations auxquelles pourront prétendre les marins après l’éventuelle construction des parcs. Un ingénieur mandaté pour le comité des Côtes-d’Armor et rémunéré par Ailes marines procède à un « état zéro des stocks » avec des pêcheurs locaux pour faire la comparaison ultérieurement. Le problème est que cette démarche n’est pas effectuée à l’échelle réelle. C’est Ailes Marines qui a décidé des points d’analyse qui ne sont pas toujours pertinents. Les tests sont faits avec 500 m de filets à araignées alors que les pros utilisent des filets de 1 000 à 1 500 m. Ça dure trois jours alors que les pros laissent le filet pendant une à trois semaines… Idem pour les casiers à homards. Moi j’en mets 60, ils font les relevés avec 12…
Quelles actions allez-vous mener à l’avenir ? Le combat n’est-il 
pas perdu d’avance ?
Nous attendons bientôt un retour sur les trois plaintes que nous avons déposées contre les six projets éoliens en France auprès de la Commission européenne. Je ne vous en donnerai pas la teneur en détail car nous avons des arguments qui ne sont pas encore utilisés devant la Justice en France… Il s’agit de montrer que les parcs vont accélérer le processus de destruction de l’environnement marin et faire disparaître la pêche artisanale côtière alors que l’Union européenne s’engage en faveur du développement durable et lutte contre la surpêche.
1. Le Golfe couvre la zone côtière de Paimpol à Caen.
2. Association de Défense de promotion de la pêche artisanale dans le Golfe normand-breton.

30/04/19Un collectif de pêcheurs porte plainte à Bruxelles contre l’éolien en mer
Le collectif des pêcheurs artisans de mer du Nord, de Manche et d’Atlantique a annoncé le 30 avril avoir déposé trois plaintes à la Commission européenne contre les six projets de parcs éoliens en mer attribués en France en 2012 et 2014.
https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/34133-un-collectif-de-pecheurs-porte-plainte-bruxelles-contre

30/04/19Lorient. Quel impact des éoliennes flottantes sur la vie en mer ?
C’est l’objet d’une nouvelle campagne de prélèvements sur l’écosystème, du 8 au 20 mai, sur le site de la future ferme pilote, entre Groix et Belle Île.
Quel sera l’impact sur la faune et la flore des quatre éoliennes flottantes qui seront implantées au large, entre Groix et Belle-Ile, dont l’exploitation est prévue en 2021 ? Quelles conséquences économiques et sociales pour les pêcheurs ? Le navire océanographique Côtes de la Manche, propriété du CNRS avait effectué entre avril et juin 2018 une première campagne de prélèvements sur l’écosystème, dans le cadre du projet APPEAL, coordonné par France Énergies Marines et piloté scientifiquement par l’Université de Bretagne Occidentale..
Un état des lieux
Objectif ? Dresser un état des lieux. Et coupler « ces informations issues du terrain à des travaux de modélisation numérique. Pour appréhender les effets potentiels des parcs éoliens flottants sur le fonctionnement des écosystèmes côtiers et ainsi proposer des outils d’aide à l’intégration de telles infrastructures en mer. »
Deux nouvelles campagnes de prélèvements sont annoncées cette année. Le Côtes de la Manche sera de nouveau à la manœuvre, du 8 au 20 mai, et à l’automne prochain. Au programme : « des mesures de paramètres environnementaux (température, salinité…) ainsi que la collecte de plancton et d’animaux benthiques. »
Les résultats des ces campagnes 2018 et 2019 seront comparés à ceux des travaux scientifiques réalisés dans les années 50. Cela servira aussi « à établir l’état initial environnemental et écologique avant implantation de parcs éoliens flottants. Différents scénarios d’évolution de cet écosystème, après l’implantation des éoliennes, seront ensuite testés grâce la modélisation numérique », indique France Énergies Marines dans un communiqué.
La ferme pilote du projet morbihannais, porté par la société Eolfi, consiste en la mise au point des éoliennes flottantes, là où la profondeur, supérieure à 40 m, est trop grande pour planter directement des mâts dans le sol marin.
Le projet APPEAL d’une durée de trois ans, est financé à 100 % par le ministère de la Recherche et France Énergies Marines. Il regroupe 17 partenaires académiques et privés, ainsi que des professionnels de la mer.


26/04/19Loire-Atlantique. Futur parc éolien marin : quelle est la faune sous-marine?
Le cabinet Sinay va étudier la ressource halieutique des 80 km2 du futur parc éolien au large du Croisic. Sans lien avec un prochain feu vert, ou pas, du Conseil d’État.
À Paris, toujours rien. Aucune audience du Conseil d’État n’a eu lieu cette semaine à propos du futur parc éolien marin de Saint-Nazaire, contesté par des associations.
En mer en revanche, les études scientifiques démarrent sur 80 km2 autour du banc de Guérande. ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/loire-atlantique-futur-parc-eolien-marin-qui-habite-sous-l-eau-6325061

26/04/19
Éoliennes flottantes : un mois pour s'informer et s'exprimer
Depuis mardi et jusqu'au 23 mai, vous pouvez vous informer et, éventuellement, donner votre avis sur, au moins, l'un des deux projets d'éoliennes flottantes. En effet, tandis que Quadran-Eolmed, pour le secteur Gruissan-Port-La Nouvelle peaufine sa propre enquête publique, EFGL (éoliennes flottantes du golfe du Lion) vient de lancer la sienne. Le dossier d'enquête publique est disponible en mairie de Port-La Nouvelle, mais aussi de Leucate, du Barcarès, de Saint-Laurent et, évidemment sur internet.
Attention, la liasse de documents à consulter est impressionnante mais, rassurez-vous, des notes de synthèse sont à disposition. En outre, et parce qu'il s'agit de la principale préoccupation des riverains du littoral, des photographies simulant l'impact visuel présumé sont à disposition du public. Pour rappel, le projet EFGL, porté par Engie, vise l'installation de quatre éoliennes au large du Barcarès et de Leucate, à 16 km en mer, soit à mi-chemin de la ligne d'horizon.
Ce projet prévoit des flotteurs en triangle et en métal et une hauteur de 100 m pour l'éolienne, auxquels s'ajoutent 75 m pour les pales et il permettra d'alimenter en électricité l'équivalent de 50 000 habitants. Le raccordement électrique de cette ferme expérimentale au poste de Saint-Laurent-de-la-Salanque sera sous-marin sur environ 18 km (dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales) et sous-terrain sur 3, 5 km.
L'enquête publique qui sera remise à son terme aux préfets des deux départements concernés est placée sous la présidence d'un gendarme officier retraité, Richard Formet et de deux ingénieurs également retraités dans les domaines de l'équipement et de la géologie et minéralogie appliquées. Des personnes neutres et indépendantes qui auront à rédiger un rapport sous huit jours après la clôture de l'enquête.
À Port-La Nouvelle, vous pouvez consulter le dossier et l'ensemble des documents iconographiques au service urbanisme-environnement aux heures d'ouverture de la mairie.
En outre, les enquêteurs seront présents dans ce même service les jeudis 2 et 10 mai de 9 heures à midi et le jeudi 16 mai de 14 à 17 heures. Vous pourrez donc, ces jours-là, leur faire part de vos observations, sachant qu'un registre «papier» est à votre disposition et que vous pouvez également prendre connaissance du dossier et le commenter via le site de la préfecture de l'Aude et du «registre dématérialisé».
http ://info-efgl.fr pour prendre connaissance du projet et des photomontages.
https://www.ladepeche.fr/2019/04/26/eoliennes-flottantes-un-mois-pour-sinformer-et-sexprimer,8167592.php
25/04/19Eolien maritime France choisi Siemens Gamesa
Eolien Maritime France a sélectionné Siemens Gamesa Renewable Energy comme fournisseur préférentiel pour les turbines de deux des trois futurs parcs éoliens en mer qu’il construira à Saint-Nazaire, Courseulles et Fécamp....
https://www.lejournaldesentreprises.com/normandie/article/eolien-maritime-france-choisi-siemens-gamesa-200806

25/04/19L’éolien flottant encore entre deux eaux [Dossier]
Continent pionnier de l’éolien flottant à la fin des années 2000, l’Europe attendait ses premiers grands parcs entre 2015 et 2020. C’est raté. La technologie est seulement opérationnelle à petite échelle en Ecosse, avec notamment les 5 turbines de Hywind. Mais partout ailleurs, des projets avancent quand même, au Portugal, en France, en Scandinavie, sans compter les initiatives dans d’autres régions du monde, en Californie et au Japon en particulier.
Des technologies encore diverses
Sur le papier, l’éolien flottant semble bien parti pour occuper une place de choix dans la production électrique future. Il reste à savoir quand et comment. En France, pays vraiment précurseur pour cette technologie, l’essentiel des quatre fermes expérimentales devrait voir le jour en 2021. Mais pour les grands parcs, la visibilité demeure imparfaite ; elle bute sur le prix de l’énergie et les subventions demandées. Les industriels souhaitent trois appels d’offres de 250 MW pendant les trois années qui viennent pour lancer une production de dimension industrielle. Les pouvoirs publics aimeraient accéder à leurs demandes, mais doivent économiser les deniers. Pour l’instant, c’est-à-dire selon la version actuelle du projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie, un appel d’offres de 250 MW est prévu en Bretagne en 2021, avec un prix cible de 120€/MWh ; un autre en Méditerranée suit en 2022, sur le même volume et en visant 110€/MWh. D’autres compétitions sont envisagées à partir de 2024, « selon les prix ». Problème : la filière explore encore, au niveau mondial, des technologies de flotteurs et d’ancrage variées, évoquées par nos articles ci-dessous. Pour faire plonger le prix de l’énergie d’ici 2025, les prototypes devront être capables de générer vite des appareils robustes fabriqués en série. Il ne faudra pas se tromper de solution. L’aventure de l’éolien flottant industriel promet d’être mouvementée.
https://www.greenunivers.com/2019/04/les-projets-deolien-flottant-encore-entre-deux-eaux-dossier-202181/

25/04/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien offshore. Saint-Quay-Portrieux modifie son PLU pour accueillir la base de maintenance
Le 29 mars, Saint-Brieuc Armor Agglomération a engagé la révision du Plan local d’urbanisme de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor) à la demande de la commune. Un seul but : permettre l’accueil de la base de maintenance du parc éolien offshore d’Ailes Marines.
C’est un sujet qui irrite toujours autant le monde de la pêche dans la baie de Saint-Brieuc. Déjà contrariés par le fait de voir les 62 éoliennes d’Ailes Marines apparaître dans les eaux de la Manche à l’horizon 2023, les professionnels voient aussi d’un mauvais œil l’installation de la base de maintenance dans le port de Saint-Quay-Portrieux, déjà bien rempli par les activités économiques et la plaisance.
Permettre la construction des bâtiments de stockage
Mais l’arrivée des installations d’Ailes Marines semble se concrétiser. Dans un arrêté signé le 29 mars, Marie-Claire Diouron, présidente de Saint-Brieuc Armor Agglomération, a décidé « d’engager la révision du Plan local d’urbanisme de Saint-Quay-Portrieux » dans le but d’accueillir la base de maintenance des éoliennes. Cette révision consisterait à « ajouter une précision sur les activités pour lesquelles les constructions et installations sont autorisées » sur le port (ajout de la mention « activités liées aux énergies marines renouvelables ») et « en autorisant explicitement les zones de stockage ».
Un dossier très sensible
Cette procédure de révision « n’est pas soumise à enquête publique », précise l’arrêté. Mais « un dossier présentant la modification » et un registre « permettant au public de consigner ses observations » seront mis à disposition du public pendant un mois, à la mairie de Saint-Quay.
Depuis 2017, c’est l’agglomération qui gère l’urbanisme et non plus les communes. L’arrêté précise bien que cette révision est engagée « à la demande de la commune de Saint-Quay-Portrieux ». Le dossier est très sensible. Ailes Marines refuse de faire le moindre commentaire et d’apporter des précisions.
De son côté, Thierry Simelière, maire de Saint-Quay, justifie cette révision du PLU : « Emmanuel Rollin, le directeur d’Ailes Marines, a confirmé le choix de Saint-Quay-Portrieux, début février. » Une déclaration dont il s’était félicité. Mais il refuse de donner la moindre information sur la nature des aménagements.
Les pêcheurs toujours opposés
En février dernier, Alain Coudray, le président du comité des pêches des Côtes-d’Armor, avait justifié le refus des pêcheurs de voir la base de maintenance à Saint-Quay : « Le port est déjà saturé. En saison de coquilles, 80 bateaux rentrent en deux-trois heures. C’est la foire d’empoigne pour accéder au quai. Où voulez-vous trouver de la place, en plus, pour trois navires de maintenance de 30 m de long ? » Quant aux bâtiments de stockage, « Ailes Marines avait présenté un projet. Il lui a été demandé de le revoir. Mais le second projet était quasiment identique au premier. Nous avons dit non, dans un courrier aux autorités, en mars 2018. Depuis… rien n’a évolué. »


24/04/19Éolien en mer : le maire de Saint-Nazaire en colère contre François De Rugy
Saint-Nazaire attend toujours l'avis du Conseil d'État sur son parc éolien. Ce qui met à mal les nerfs du maire David Samzun. Pour lui, l'État ne joue pas son rôle.
La semaine dernière, General Electric Renewable Energy a annoncé qu’il ne fournira qu’un seul parc offshore sur les trois en projets. « Le premier à être purgé de recours ». Autrement dit, pas forcément celui de Saint-Nazaire. En effet, la Ville retient son souffle en attendant la décision du Conseil d’État sur les recours de son projet. Et cela commence à faire long. De quoi énerver le maire de Saint-Nazaire.
David Samzun se dit en effet « en colère ».
"Je m’interroge sur la volonté politique de l’État. Nous, les collectivités, avons toujours été au rendez-vous. Pourtant, le savoir-faire est en train de partir. La France prend un retard industriel."
« Que l’on arrête d’amuser la galerie »
Le maire et président de la Carene s’en prend particulièrement au ministre de la Transition écologique. François de Rugy s’est selon lui montré particulièrement discret sur le sujet.
"Lorsque nous inaugurons Eol, il est à Montoir. Quand nous ouvrons le boulevard des Apprentis, il est à Cordemais. Pourquoi ne vient-il pas ? Où est-il ?"
L’élu local souhaite maintenant que « l’on arrête d’amuser la galerie ».
"L’État préfère le nucléaire ? Qu’il le dise ! Je ne comprends pas ce qui bloque."
https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire_44184/eolien-mer-maire-saint-nazaire-colere-contre-francois-rugy_23318852.html?fbclid=IwAR0CPppbUk-s4ZZ3HUlk1kQUmrfwvcIScOfNxAnFwrIwJ7rF86iHLw7oCsg

24/04/19L'éolien flottant veut convaincre l'Etat de sa viabilité industrielle
Tout juste naissante, la filière demande des volumes supplémentaires d'appels d'offres dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l'énergie. Echaudé par les faibles retombées industrielles du solaire et de l'éolien en mer, le gouvernement préfère orienter le soutien public vers des énergies moins coûteuses.
L'industrie du vent cherche son salut dans l'éolien flottant. Avec des projets qui accumulent les retards dans l'éolien en mer posé et un coup de mou dans les éoliennes terrestres, la filière, qui se réunit à partir de ce mercredi au Salon FOWT à Montpellier (Hérault), cherche à pousser la technologie flottante pour la décennie à venir.
Les quatre projets expérimentaux - 4 éoliennes par parc, au large de la Bretagne et en Méditerranée - attribués en 2016 aux consortiums emmenés par Eolfi (associé au chinois CGN et à la Caisse des Dépôts), Eolmed (Quadran Energies marines avec Ideol, Bouygues et Senvion), EDF (avec SBM Offshore, Siemens Gamesa et Prysmian) et Engie (avec le portugais EDPR et CDC), attendent leurs autorisations. L'enquête publique sur le projet d'Engie s'ouvre ces jours-ci et celle d'Eolmed en mai ou juin.
Le turbinier Senvion en difficulté
Les péripéties ne manquent pas. Le désengagement de GE pour fournir les éoliennes de deux des trois projets d'éolien en mer posé concerne aussi Eolfi. « GE nous a offert de faire les turbines mais dans un délai qui n'était pas le nôtre », indique Alain Delsupexhe, président d'Eolfi. Lesté d'une dette importante, le turbinier allemand Senvion, qui doit équiper les parcs d'Engie et Eolmed, vient de se placer sous la protection de la justice. « Il est trop tôt pour en préciser les conséquences », dit-on chez Engie. Eolmed, de son côté, reconnaît l'« accroc » mais affiche sa « confiance ».
Avant les décisions d'investissement, attendues à partir de cette fin d'année pour des mises en service prévues à compter du deuxième semestre 2021, les partenariats pourraient aussi évoluer. Eolmed mène « un tour de table » auprès de possibles partenaires bancaires, indique Laurent Tokarski, le chef de projet. Les quatre parcs pilotes représentent près de 880 millions d'euros d'investissements, « soutenus à hauteur d'environ 330 millions d'euros d'aide par le PIA [Programme investissements d'avenir, NDLR] », indique l'Etat.
Engranger des projets
Pour convaincre les financiers, tout l'enjeu pour les industriels est d'engranger des projets de parcs de grande taille. Le projet de Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), que les industriels trouvent trop timide, prévoit pour l'instant de lancer un appel d'offres pour un parc de 250 mégawatts à l'horizon 2021, avec un tarif autour de 120 euros/MWh. Un deuxième parc de même taille est programmé pour 2022 (avec un objectif de prix à 110 euros/MWh). Suivraient ensuite, en 2024, de « 250 à 500 MW, selon les prix », indique le projet de PPE.
Les énergies vertes dans le piège budgétaire
« Il importe de tirer le retour d'expérience des quatre projets de fermes pilotes, sur lesquels aucune décision d'investissement n'a encore été prise, et de planifier des volumes limités de manière à poursuivre le dérisquage de cette technologie sans grever de manière durable les finances publiques », a justifié début avril le Premier ministre dans un courrier adressé à des députés. Echaudé par les faibles retombées industrielles du photovoltaïque, de l'éolien en mer ou de l'hydrolien, le gouvernement privilégie désormais le moindre coût.
Retombées pour les ports
Alors que le projet d'éolien en mer posé de Dunkerque pourrait afficher moins de 60 euros/MWh , les projets d'éolien flottant bénéficient d'un prix d'achat garanti de l'électricité de 240 euros par mégawattheure (MWh). « On pense descendre à 60-80 euros par mégawattheure à l'horizon de 3 GW », promet le président d'Eolfi, Alain Delsupexhe.
Pour réduire les coûts, la filière mise sur un effet de taille des parcs et sur la baisse des prix des éoliennes, mais elle devra démontrer le potentiel de réduction des coûts sur les flotteurs. De Naval Energies à Bouygues ou SBM Offshore, les concepts sont aujourd'hui tous différents, et « l'enjeu sera d'industrialiser les flotteurs », reconnaît Alain Delsupexhe. De son côté, Eolmed a testé son concept dans le cadre de l'expérimentation Floatgen d'Ideol, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). « On a eu un premier hiver avec une mer très formée qui a permis de valider le fonctionnement de l'éolienne en conditions dégradées », assure Laurent Tokarski, le chef de projet d'Eolmed.
Une technologie naissante en Europe
En installant des éoliennes sans fondations, la technologie flottante permet de s'éloigner des côtes et de limiter les coûts d'installation en mer - les éoliennes et leurs flotteurs sont tractés. Parmi les promoteurs de ce marché, le norvégien Equinor (ex-Statoil) est le plus avancé, avec le projet Hywind développé au nord-est d'Aberdeen (Ecosse). Au large du Portugal, EDP, Repsol et Principle Power ont aussi signé un projet pour développer 25 MW. Hors Europe, l'Asie commence également à s'y intéresser, notamment Taiwan.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/leolien-flottant-veut-convaincre-letat-de-sa-viabilite-industrielle-1013554

23/04/19 : Les régions marquent leur unité pour l’éolien flottant
Les régions Bretagne, Occitanie, Paca et Pays de la Loire ont décidé de la jouer collectif autour de l'éolien flottant. Il n'y aura désormais plus qu'un seul grand événement autour de cette technologie en France.
L'annonce en a été faite le 23 avril, à Montpellier, lors de la soirée de lancement de Fowt. Ce salon international dédié à l'éolien flottant, qui se tient du 24 au 26 avril dans la préfecture de l'Hérault, sera désormais le grand rendez-vous de la filière dans l'Hexagone.
Les régions Bretagne et Pays de la Loire, qui organisaient en septembre FWP, autre événement autour de l'éolien flottant, suspendent donc la tenue de ce salon. Cette décision prend effet dès cette année.
« On joue le jeu. On souhaite aller vers un seul événement annuel », explique Gaël Le Saout, présidente de la commission économie, mer et Europe à la région Bretagne. Une région qui ne sera d'ailleurs pas oubliée. Le calendrier, annoncé par Matthieu Monnier, de France énergie éolienne, coorganisateur de Fowt avec le pôle Mer Méditerranée et la CCI Marseille Provence, prévoit que ce salon s'y tienne en 2021. Le temps de revenir l'année prochaine à Marseille, où Fowt est né.
https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/34082-les-regions-marquent-leur-unite-pour-leolien-flottant

23/04/19 : Eoliennes flottantes au large de Gruissan et du Barcarès : des enquêtes publiques pour informer les habitants
Deux parcs éoliens flottants devraient voir le jour d’ici 2021, l’un au large de Gruissan et Port-la-nouvelle, l’autre au large de Barcarès et Leucate. Pendant un mois, des enquêtes publiques sont mises à disposition pour informer sur ces deux projets.
Au large des côtes méditerranéennes, à Gruissan et au Barcarès, plusieurs éoliennes devraient venir s’ajouter au décor de carte postale d’ici 2021.
Quatre éoliennes marines de 6 MW sur des structures flottantes, devraient être installées à environ 16 kilomètres des côtes du Barcarès, quatre autres sont prévues à 18 kilomètres au large de Gruissan et Port-la-nouvelle.
Ces éoliennes serviraient à alimenter près de 100 000 personnes en tout en électricité. Mais ces parcs éoliens inquiètent les habitants.
Des habitants inquiets
Ainsi, ces deux projets d’éoliens flottants continuent d’avancer et en même temps inquiètent les habitants.
"C’est un projet qui m’inquiète parce que nous avons un appartement au sixième étage et la vue que nous avons est magnifique et voir ses éoliennes au fond, oui ça m’inquiète, en plus de ça je pense aux poissons, que va devenir cette pêche locale ?", confie Josiane Jeunesse, une habitante du Barcarès.
Des enquêtes publiques pour visualiser l'impact
Pour rassurer les habitants et apporter un minimum de réponses à leurs questions, des enquêtes publiques ont été lancées pour ces deux chantiers.
"Je suis venu pour avoir un peu plus de renseignements sur ce projet d’éolien en mer, savoir visuellement ce que ce projet va donner et aussi en terme de nuisance pour les poissons, ajoute un autre habitant du Barcarès". 
A disposition, des photos, des montages mais aussi des dossiers avec plus de 3000 pages d'explications :
"Par exemple, nous avons fait un photo montage avec ce que représenterait la taille réelle de ces éoliennes à 16 kilomètres au large des côtes, comme ça le public a parfaitement connaissance des conséquences que peut avoir le projet, nous dit Richard Formet, le président de la commission d'enquête publique.
En tout, une quarantaine de photos a été réalisée pour que le public visualise au mieux l’impact de ce projet. Vous avez jusqu’au 23 mai pour venir consulter ces enquêtes publiques."
Le reportage d’Arnaud Richard et Jean-François Puakavase
https://youtu.be/PfT9Nj2RL1ghttps://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/eoliennes-flottantes-au-large-gruissan-du-barcares-enquetes-publiques-informer-habitants-1659302.html

23/04/19 : Aude : RTE prépare l'arrivée de l'éolien off shore à Leucate et Gruissan
Deux fermes expérimentales flottantes de quatre éoliennes chacune doivent entrer en service en 2021 au large de Leucate et Gruissan.
De 2019 à 2023, Réseau Transport d'Electricité (RTE) investira près d'un milliard d'euros en Occitanie. Dans cette enveloppe figure l'installation off shore des démonstrateurs d'éoliennes en mer au large de la cote audoise. Mercredi 24 avril s'ouvrent pour la première fois à Montpellier les Rencontres internationales de l'éolien offshore flottant.
En 2018, RTE a investi 158 M€ en Occitanie afin de continuer à adapter le réseau électrique notamment pour le raccordement des énergies renouvelables (ENR) et l'alimentation grandissante des métropoles régionales de Toulouse et Montpellier. Pour la période 2019-2023, RTE maintiendra son niveau d'investissement avec une enveloppe de près d'un milliard d'euros (995 M€). Dès cette année de grands chantiers sont lancés avec le renouvellement du réseau haute tension de la vallée de la Garonne ou celui du Louron dans les Hautes-Pyrénées mais aussi dans l'Aude. RTE qui gère le réseau public de transport d'électricité haute tension en France va également poursuivre un autre chantier d'envergure : le raccordement des fermes expérimentales off shore flottant de Leucate et de Gruissan dans l'Aude, une des zones les plus ventées d'Europe.
Un raccordement de 20 et 27 km
Il s'agit de préparer le raccordement des deux fermes pilotes expérimentales d’éoliennes flottantes situées au large des étangs de Leucate et de Gruissan. Au total cette phase d'expérimentation doit permettre de tester quatre éoliennes d'une puissance unitaire de six mega watts sur chaque site à l'horizon 2021. Pour mémoire, deux groupements interviennent sur le littoral audois. Le projet EolMed est piloté par la société héraultaise Quadran pour la zone de Gruissan alors que les Éoliennes flottantes du golfe du Lion (EFGL) sont menées par Engie, la Caisse des dépôts et EDP Renewables pour Leucate. Pour relier ces huit éoliennes au réseau haute tension terrestre, RTE va devoir tirer 20 km et 27 km de câbles sous-marins à une profondeur moyenne d'environ soixante mètres. Ils seront ensouillés dans les fonds marins.
L'enquête publique pour ces chantiers est en cours en vue de l'obtention prochaine de la déclaration d'utilité publique (DUP). Le début des travaux est prévu pour 2019-2020 avec une entrée en service des deux fermes éoliennes en 2021. « Les investissements de raccordement sont portés par RTE pour un coût estimé à un million d'euros par kilomètre de câbles posés » chiffre Erik Pharabod, le délégué de RTE dans le Sud-Ouest. Une fois la mise en service des démonstrateurs réalisée, « si les résultats sont concluants le projet pourrait donner lieu à des développements beaucoup plus significatifs afin d'alimenter la région Occitanie » anticipe Erik Pharabod. L'expérimentation minimale a été fixée à deux ans. Ces investissements seront ensuite amortis sur la facture d'électricité des consommateurs où la part du transport de l'énergie pèse pour environ 10 % du total. Ces deux sites off shore doivent permettre de produire chacun l'équivalent des besoins en électricité d'une ville de 50 000 habitants. L'investissement total pour le site EolMed de Quadran atteint 215 M€ et 180 M€ pour EFGL.
Les Rencontres internationales de l’Eolien Offshore s'ouvrent à Montpellier
Le mercredi 24 avril s'ouvriront à Montpellier la sixième édition des rencontres mondiales de l'éolien offshore flottant jusqu'à vendredi. Coorganisées par le Pôle Mer Méditerranée, la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, et France Energie Eolienne, elles sont soutenues par les Régions Bretagne, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de renforcer la visibilité et la reconnaissance de la filière française dans la compétition internationale. C'est la première fois que le salon FOWT se délocalise à Montpellier où sont attendus plus de 800 participants venus du monde entier. La région Occitanie est le premier partenaire de ce rendez-vous mondial de référence car l'éolien en mer est une des solutions dans l'atteinte de l'objectif de devenir la première région à énergie positive d'Europe en 2050.
https://www.ladepeche.fr/2019/04/22/rte-prepare-larrivee-de-leolien-off-shore-a-leucate-et-gruissan,8149120.php

18/04/19Éoliennes en mer Dieppe Le Tréport : un financement participatif lancé
Un financement participatif est lancé, mardi 23 avril 2019, pour le futur parc d'éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime). L'objectif est de réunir au moins 850 000€ pour financer une nouvelle campagne de mesure du vent.
Les citoyens sont invités à s'impliquer dans le futur parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime). Un financement participatif est lancé mardi 23 avril 2019 par la société qui porte le parc éolien. "C'est un moyen de permettre aux riverains de devenir acteurs de la transition énergétique", explique Maud Harribey, responsable des relations locales pour Éoliennes en mer Dieppe le Tréport (EMDT).
Ce financement participatif avait été demandé par les participants du débat public en 2015 : "Nous avons souhaité le concrétiser dans le cadre d'un travail partagé puisque les modalités de cette campagne ont été déterminées en concertation avec des élus et des associations du territoire lors de deux groupes de travail en 2017", rappelle Maud Harribey.
850 000 euros à financer
L'argent récolté permettra de financer une nouvelle campagne de mesure de vent via une bouée Lidar, "un instrument innovant qui permet de mesurer la vitesse et la rotation du vent". Elle sera installée pendant environ deux mois à proximité d'un mât de mesure en mer. Il s'agira de conforter une première campagne qui a déjà été menée avec ce système.
Pour se faire, 850 000 euros doivent être récoltés d'ici le 2 juillet 2019, "comme les 850 000 personnes qui seront alimentées par le parc", souligne Maud Harribey qui espère même atteindre un million d'euros si les habitants se mobilisent plus que nécessaire.
Prêt avec un taux d'intérêt
C'est Enerfip qui est en charge de gérer ce financement participatif avec trois phases distinctes :
• Du 12 avril au 21 mai : participation ouverte aux habitants des communautés d'agglomérations de la Baie de Somme et de la région dieppoise et des communautés de communes des Villes Sœurs, Falaises du Talou et Terroir de Caux, ainsi que de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole.
• Du 21 mai au 11 juin : l'investissement est réservé aux habitants des départements de la Seine-Maritime et de la Somme.
• Du 11 juin au 2 juillet : l'investissement est ouvert à tous.
Pour y participer, le minimum d'investissement est de 10 € : "Le plafond est assez bas comparativement à ce que l'on fait dans d'autres projets pour que le maximum de personnes puissent y participer", détaille Sébastien Jamme, directeur financier et cofondateur d'Enerfip.
Il s'agit d'un investissement avec un taux d'intérêt pour les participants, "entre 5 et 6,5%", annonce Sébastien Jamme. "C'est un placement financier qui est bien au-delà de ce qui se fait sur le marché avec, en plus, un risque limité."
EMDT envisage d'ailleurs de recourir à de nouveaux financements participatifs d'ici la construction du parc d'éoliennes en mer dont la mise en service est prévue à l'horizon 2023.
Permanence d'informations vendredi 19 avril 2019 au point info du projet au Tréport et samedi 20 avril sur le marché de Dieppe. dieppe-le-treport.eoliennes-mer.fr
https://www.tendanceouest.com/actualite-318935-eoliennes-en-mer-dieppe-le-treport-un-financement-participatif-lance.html


18/04/19Parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Les travaux du câble électrique commenceront en 2020
Il n’y a plus de recours contre le tracé de raccordement du câble électrique reliant le futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) et le poste électrique d’Hénansal. Sur les 16 km d’Erquy à Hénansal, une cinquantaine de propriétaires sont impactés.
Déclaration d’utilité publique confirmée. C’est la conclusion du Conseil d’État au sujet de la création de la ligne électrique sous-marine à 225 000 volts entre le futur parc éolien ...
https://www.liberation.fr/amphtml/france/2019/04/17/les-promesses-de-general-electric-dans-l-eolien-en-mer-c-etait-du-vent_1721992
17/04/19 : Eolien en mer : la contre-proposition du SER vise l’installation de 1 GW par an d’ici 2024

16/04/19Eolien en mer : la filière veut des objectifs plus ambitieux
Les professionnels de l’éolien souhaitent que le gouvernement revoit ses objectifs à la hausse pour la filière et propose des appels d’offres plus réguliers pour développer l’éolien en mer, selon un communiqué publié mardi.
“Le véritable enjeu pour la filière de l’éolien en mer réside dans le calendrier d’appels d’offres que la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) doit définir pour les cinq prochaines années”, écrivent dans un communiqué commun le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France énergie éolienne (FEE).
La prochaine PPE, feuille de route énergétique de la France d’ici 2028, prévoit d’attribuer au mieux six gigawatts de nouveaux projets d’éolien en mer à cet horizon, dont 2,5 à 5 GW d’éolien en mer posé, et le reste en éolien flottant.
Les professionnels souhaitent eux qu’un gigawatt soit attribué chaque année entre 2019 et 2024 puis que le rythme s’accélère.
“Nous regrettons les volumes insuffisants pour l’éolien en mer et une irrégularité dans le lancement des appels d’offres”, a déclaré Jean-Louis Bal, président du SER, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle le syndicat commentait le projet de PPE.
Ce rythme représente un frein au “développement durable” de la filière en raison notamment de la “visibilité insuffisante pour investir dans les capacités industrielles et accélérer la baisse des coûts par effet d’échelle”, souligne le communiqué.
Les professionnels demandent au gouvernement de prévoir deux appels d’offres supplémentaires d’éolien en mer posé et trois pour l’éolien en mer flottant.
“Des baisses de coûts supérieures aux attentes de l’Etat pourraient être constatées à très court terme, présentant l’opportunité de financer des projets supplémentaires”, a déclaré Olivier Perot, président de FEE, cité dans le document.
Les acteurs de l’éolien comptent sur l’appel d’offres pour le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), avec un prix attendu en dessous de 70 euros le mégawattheure, pour montrer la compétitivité de cette énergie.
Le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service du parc à l’horizon 2022.
“La PPE fixe le principe d’un volume de 500 mégawatts annuels au-delà de 2025, que nous pourrions réexaminer si la baisse des coûts est plus importante que prévu et permet effectivement, à l’horizon 2030, des projets sans subvention”, avait indiqué le Premier ministre Edouard Philippe début avril dans une lettre adressée à 120 députés qui l’avaient interpellé à ce sujet dans un courrier.
https://www.lemondedelenergie.com/eolien-en-mer-objectifs-filiere/2019/04/16/

16/04/19Eolien en mer : Siemens-Gamesa remplace GE pour deux projets
EDF Renouvelables a sélectionné le constructeur d'éoliennes germano-espagnol Siemens-Gamesa pour la fourniture des turbines de deux projets éoliens offshore au large de la France, après le renoncement de l'américain General Electric, ont indiqué aujourd'hui les groupes concernés dans des communiqués séparés. GE Renewable Energy, branche du groupe américain dédiée aux énergies renouvelables, assurera la livraison des turbines pour un seul projet, au lieu de trois comme prévu initialement.
Les projets éoliens en mer de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire, d'une capacité totale cumulée de plus de 1.400 mégawatts, ont été attribués en avril 2012 par le gouvernement français à EDF, qui s'est associé au canadien Enbridge. Ces projets restent dans l'attente de jugements, à la suite de recours formés contre les autorisations nécessaires à la réalisation et à l'exploitation des parcs. «Les retards excessivement importants cumulés depuis 2012, liés à ces recours, ont eu un impact significatif pour GE Renewable Energy sur les caractéristiques économiques de ces projets», explique le groupe qui a donc décidé de «revoir son engagement».
L'américain construira les turbines du premier projet éolien en mer qui sera lancé, tandis que les deux suivants seront équipés de turbines Siemens-Gamesa. Déjà partenaire d'EDF Renouvelables dans d'autres projets éoliens, Siemens Gamesa fabriquera ses éoliennes dans son usine en cours de développement située au Havre. Le chantier, prévoyant également que Siemens-Gamesa assure l'entretien des turbines pour 15 ans, est pour l'heure suspendu à la décision finale d'investir de la société commune formée entre EDF et Enbridge.
Depuis l'attribution des trois parcs, GE Renewable Energy a installé un bureau d'études à Nantes et construit une usine à Saint-Nazaire. Ces ressources doivent à présent être «mobilisées en vue d'assurer le développement, la commercialisation puis la livraison» d'une turbine inédite de nouvelle génération, indique le communiqué de GE qui dit être «pleinement engagé» dans le développement de la filière française.
Fin mars, des salariés de General Electric Wind France, dont le siège est basé à Nantes, ont fait part de leurs inquiétudes sur la pérennité des emplois et de la filière éolienne en mer, fragilisée par les recours juridiques qui retardent plusieurs projets. La direction de GE Wind France avait annoncé le 1er février un plan de rupture conventionnelle collective de 80 postes, soit un tiers des 246 salariés du site nantais, principalement dans les branches projets et ingénierie de cette filiale.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/eolien-en-mer-siemens-gamesa-remplace-ge-pour-deux-projets-20190416

16/04/19GE se retire de deux parcs éoliens français pour favoriser sa nouvelle Haliade de 12 MW
GE Renewable Energy annonce aujourd’hui avoir signé un protocole d’accord avec Eolien Maritime France (EMF) confirmant son engagement de fournir et d’assurer la maintenance des turbines Haliade 150-6MW, pour le premier parc éolien en mer français d’EMF à être purgé de tout recours. Ce protocole d’accord met fin simultanément au statut de fournisseur exclusif de GE sur les deux autres projets portés par EMF. Les termes du protocole d’accord n’ont pas été rendus publics. ....
https://www.meretmarine.com/fr/content/ge-se-retire-de-deux-parcs-eoliens-francais-pour-favoriser-sa-nouvelle-haliade-de-12-mw

15/04/19Eoliennes en mer : Le député de la Somme, Emmanuel Maquet croit en des alternatives
Emmanuel Maquet, député de la Somme, a effectué le 11 avril, une visite de Floatgen, la première éolienne flottante en fonctionnement en France, installée au large de Saint-Nazaire.
Emmanuel Maquet, député les Républicains de la Somme et conseiller municipal de Mers-les-Bains, a effectué le 11 avril 2019, une visite de Floatgen, la première éolienne flottante en fonctionnement en France, installée au large de Saint-Nazaire.
L’élu affirme dans un communiqué de presse :
"Cette innovation française serait une alternative prometteuse au projet d’éoliennes en mer au large du Tréport et de Mers-les-Bains, dont les conséquences sur l’environnement et l’activité des pêcheurs sont redoutées"
Une innovation française
La visite, menée par Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes, et Thomas Soulard, ingénieur-chercheur au SEM-REV, a permis aux élus d’en apprendre davantage sur cette innovation française.
« L’absence d’emprise sur les fonds marins est un élément clé par rapport aux éoliennes plantées. Cela permet d’aller chercher le vent partout, augmentant la productivité. Plus besoin de retenir la profondeur comme seul critère : on pourra mieux respecter les zones de pêche et surtout, préserver la biodiversité marine. Floatgen est positionnée à 24 kilomètres des côtes, contre 15 pour le projet au large du Tréport et de Mers-les-Bains. À cette distance, ce monstre d’acier est quasiment invisible des plages. »
Le député affirme : « C’est une opportunité encore sous-développée. L’Etat doit capitaliser sur ce procédé français afin de créer une vraie filière, en lançant dès à présent des appels à projets. Ce que nous apprenons ici est très encourageant ! Voilà une véritable solution aux problèmes que nous rencontrons avec le projet destructeur d’éoliennes en mer au large de nos côtes. »
L’occasion aussi pour le député de rappeler sa position en matière de développement durable :
« Comme bon nombre d’habitants et d’élus du territoire, je ne suis pas par principe contre l’éolien en mer, je suis contre un projet qui, en l’état, est un non-sens économique et écologique. Le gouvernement aurait dû saisir l’opportunité de la renégociation des tarifs en 2018 pour annuler ce projet et relancer un appel d’offre flottant qui aurait pu sauvegarder notre horizon et nos pêcheurs.»

13/04/19 : Finistère : Eolink. Nouvelle phase de tests pour l’éolienne
Le prototype d’éolienne flottante conçu par Eolink, la jeune société brestoise, va être remis à l’eau. Objectif : tester une version légèrement modifiée, en attendant de passer à l’échelle 1.
Après un peu plus de six mois passés au sec, le bébé d’Eolink va rapidement retrouver son ancrage sur le site de Sainte-Anne-du-Portzic. « On devrait la remettre à l’eau, le mardi 23 avril, et monter les pâles le lendemain, si les conditions météo le permettent », annonce Marc Guyot, fondateur de l’entreprise. L’éolienne devrait à nouveau demeurer en mer environ six mois, même si le calendrier n’est pas encore définitivement établi.
L’observateur n’y verra sans doute que du feu, mais l’éolienne sera légèrement différente de celle qui avait tourné l’été dernier. « On retire des appendices sous-marins qui permettaient de stabiliser l’éolienne. C’est une variante un peu plus risquée, qui peut nous permettre d’aller plus loin dans la performance ». Un risque mesuré, puisque l’entreprise peut déjà se reposer sur les résultats obtenus lors de la précédente campagne, où l’éolienne était connectée sur le réseau d’avril à fin septembre.
Cette première phase de test n’était pas passée inaperçue dans le milieu des énergies marines, attirant sur la jeune entreprise des regards intéressés d’industriels ou spécialistes des quatre coins du monde… « On sent une attraction très forte de l’éolien flottant au niveau international, avec beaucoup de petits prototypes prévus dans les prochains mois ou années », confirme Marc Guyot, dont l’entreprise est, mine de rien, l’une des huit premières au monde à avoir mis à l’eau et fait fonctionner une telle machine.
« On prépare un gros projet...»
De quoi envisager l’étape suivante : construire un prototype à l’échelle 1 de la future hydrolienne, un démonstrateur culminant à 220 m de haut, capable de produire plusieurs mégawatts. Sur ce sujet, l’homme se fait prudent. « Je voyage pas mal ces derniers temps… Je prépare effectivement un gros projet, mais qu’on n’annoncera qu’une fois qu’il sera signé. Notre modèle définitif sera de douze mégawatts. Or, il n’en existe pas de telle capacité aujourd’hui. Ce n’est donc pas évident de passer le cap ».
Le prochain démonstrateur, à l’échelle 1, exigerait un investissement proche de 20 à 25 millions d’euros. Eolink ne partirait donc pas seul, mais probablement au sein d’un consortium. En attendant, l’équipe salariée avance sur le design et consulte les potentiels fournisseurs pour affiner le budget nécessaire. Et Eolink présentera ses travaux, fin avril, au FWT 2019, rendez-vous mondial de l’éolien flottant offshore, à Marseille.


12/04/19La BEI finance l’éolien en mer français
La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé cette semaine une enveloppe de 4,5 Mds€ destinée à financer des projets du secteur privé dans les énergies renouvelables, mais aussi les transports, et l’accès à l’eau potable. Deux projets éoliens en mer français vont en bénéficier. De son côté, le développeur français Quadran Energies Marines est entré en discussion avec l’institution européenne pour faire financer une partie de son futur parc éolien flottant en Méditerranée.
Eolien offshore français à la fête 
Très impliquée dans le financement des infrastructures européennes, la BEI s’intéresse visiblement de près à l’éolien en mer. A l’occasion de l’annonce de cette enveloppe de 4,5 Mds €, son conseil d’administration a approuvé un financement ...
https://www.greenunivers.com/2019/04/la-bei-finance-leolien-en-mer-francais-201544/

12/04/19 : Morbihan : Belle-Ile-en-Mer. La convention du projet éolien a été signée
La société Ferme Éolienne Flottante de Groix & Belle-Ile et le syndicat mixte du Grand site Gâvres-Quiberon ont signé une convention de partenariat, jeudi 11 avril 2019, dans les locaux de la société Eolfi, développeur de la ferme pilote des éoliennes flottantes de Groix – Belle-Ile, installée à Lorient.
La société Ferme Éolienne Flottante de Groix & Belle-Ile (FEFGBI), représentée par Christophe Chabert, directeur du projet, et le syndicat mixte du Grand site Gâvres-Quiberon, présidé par Adrien Le Formal, ont signé une convention de partenariat, jeudi, dans les locaux d’Eolfi, le maître d’ouvrage installé à Lorient.
« Le syndicat mixte, tout en se portant garant de l’intégrité paysagére de ce littoral exceptionnel, souhaite que le Grand site de France reste un territoire d’expérimentations associant les habitants, les scolaires, les professionnels, les élus. Mais aussi accueillant des projets innovants et durables, en équilibre avec la pérennité des patrimoines naturels, culturels et paysagers », ont-ils expliqué.

Un projet exemplaire d’énergie renouvelable en mer
La société FEFGBI a pour objectif de développer un projet exemplaire d’énergie renouvelable en mer, aussi bien dans son volet d’acceptabilité́ locale que celui de prise en compte et de préservation de l’environnement. « Ces quatre éoliennes flottantes produiront l’électricité nécessaire aux 43 000 habitants, soit près de deux fois les besoins des résidents des communes du Grand site », précisent-ils.
Le projet prévoit un certain nombre d’actions de concertation et des mesures de suivi environnemental, qui permettront la bonne intégration de cette énergie d’avenir dans un projet de territoire.
Entre Groix et Belle-Ile
Les deux parties se sont rapprochées en raison de la complémentarité de leurs démarches. La mise en valeur et la communication sur leurs objectifs communs de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique étaient primordiales. Elles pourront mettre en œuvre leurs compétences et leurs moyens humains.
« Le projet prévoit l’installation, entre Groix et Belle-Ile et par 55 à 70 m de fond, de quatre éoliennes de 6 MW chacune, disposées sur des flotteurs maintenus en place par des lignes d’ancrage. Le raccordement consiste en l’installation d’une liaison sous-marine et souterraine permettant l’insertion dans le système électrique de l’énergie produite par la ferme éolienne flottante. »
Une intercommunalité regroupant sept communes du littoral
Le Syndicat mixte du Grand site Gâvres-Quiberon est une intercommunalité de sept communes littorales : Gâvres, Plouhinec, Étel, Erdeven, Plouharnel, Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon. Depuis le 24 décembre 2018, elle est labellisée Grand site de France Dunes sauvages de Gávres á Quiberon. Cette distinction reconnaît́ l’excellence de la protection, la gestion et la valorisation de sites patrimoniaux, répondant aux principes du développement durable.


12/04/19 : La question à quatre milliards. Où sera situé le quatrième parc éolien au large des côtes normandes ?
Il n’est plus permis d’en douter. Le prochain parc éolien marin de 1 GW prévu sur la façade Manche Est-Mer du Nord dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie sera bien situé quelque part le long des côtes normandes. Reste à savoir où cette grosse centaine d’éoliennes se dressera à l’horizon.
C’est précisément la raison pour laquelle le ministre de l’écologie vient de saisir la Commission Nationale du Débat Public. La mission qui a été assignée à la CNDP diffère des précédentes sur le même thème.
Changement de doctrine
Plus question de demander aux riverains et professionnels de se prononcer sur un site choisi par avance par l’État. Comme le veut la nouvelle loi Essoc (pour une société de confiance),...

11/04/19 : Morbihan : Éolien flottant. Pollution visuelle limitée entre Gâvres et Quiberon
https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/eolien-flottant-pollution-visuelle-limitee-entre-gavres-et-quiberon-11-04-2019-12257564.php

11/04/19 : Morbihan : Éoliennes Flottantes : le grand site de Gâvres Quiberon signe une convention avec Eolfi
Le partenariat a été signé aujourd'hui à Lorient. Objectif : apporter un gage de transparence environnementale. Explications du Directeur développement Grand Ouest d'Eolfi.

11/04/19 Morbihan : Eoliennes de Groix-Belle-Ile : signature d'une convention de partenariat avec le Syndicat Mixte Grand Site
Le 11 avril 2019, afin de définir officiellement le cadre de leur partenariat, la société Ferme Eolienne Flottante de Groix & Belle-Ile (FEFGBI) et le Syndicat Mixte Grand Site Gâvres-Quiberon ont signé une convention de partenariat.
Le Syndicat Mixte, tout en se portant garant de l’intégrité paysagère de ce littoral exceptionnel, souhaite que le Grand Site de France reste un territoire d’expérimentations associant les habitants, les scolaires, les professionnels, les élus et accueillant des projets innovants et durables en équilibre avec la pérennité des patrimoines naturels, culturels et paysagers.
FEFGBI a pour objectif de développer un projet exemplaire d’énergie renouvelable en mer aussi bien dans son volet acceptabilité locale que dans son volet prise en compte et préservation de l’environnement. Ses 4 éoliennes flottantes produiront l’électricité décarbonée nécessaire à 43 000 habitants, soit près de deux fois les besoins des résidents des communes du Grand Site. Le projet prévoit un certain nombre d’actions de concertation et des mesures de suivi environnemental, qui permettront la bonne intégration de cette énergie d’avenir dans un projet de territoire.
En raison de la complémentarité de leurs démarches, et afin de mettre en valeur et de communiquer sur leurs objectifs communs de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, les deux Parties se sont rapprochées pour convenir d’une convention qui définit les conditions dans lesquelles le Syndicat Mixte et FEFGBI pourront mettre en oeuvre leurs compétences et moyens humains autour de projets de territoire exemplaires en matière environnementale et énergétique.
Communiqué d’Eolfi et du Syndicat Mixte Grand Site Gâvres-Quiberon, 11/04/19
https://www.meretmarine.com/fr/content/eoliennes-de-groix-belle-ile-signature-dune-convention-de-partenariat-avec-le-syndicat-mixte


11/04/19 : En Normandie, des nouveaux projets d’éolien en mer : votre avis va compter !
De nouveaux projets d'éolien en mer sont prévus au large de la Normandie. Pour éviter les oppositions, un débat public devra définir les lieux d'installation avant fin 2019.
Mercredi 3 avril 2019, le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) pour consulter le public sur le choix de la localisation de la ou des nouvelles zones potentielles d’implantations de parcs éoliens en mer, en Normandie.
Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit le lancement, en 2020, d’un appel d’offres pour attribuer un projet de un gigawatt (GW) d’éolien en mer dans la Manche et son raccordement en Normandie.
Un débat public pour choisir le lieu
Trois projets d’éolien offshore sont déjà en cours en Normandie. Au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et de Fécamp (Seine-Maritime), des éoliennes devraient être mises en service en 2021, celles au large du Tréport en 2022.
Ces trois projets ont fait l’objet de nombreux recours d’opposants, ce qui a énormément retardé leur mise en place. « L’objectif est donc de faire autrement pour éviter les oppositions : organiser un débat public avant de faire le choix du ou des lieux et de lancer des appels d’offres. C’est assez novateur », explique le service presse de la CNDP.
Les modalités du débat restent à définir
Ce débat public se déroulera sous l’égide d’une commission particulière de la CNDP, présidée par Jean-Pierre Tiffon. « Pour l’heure, aucune date n’est fixée. Et les modalités ne le sont pas non plus. Mais comme les appels d’offres doivent être lancés en 2020, on peut supposer que le débat public pourrait être lancé à l’automne 2019 », assure la CNDP.
À l’issue de ce débat, une zone, voire plusieurs, doivent être définies pour installer un ou plusieurs nouveaux projets éolien offshore en Normandie. La Normandie pourrait devenir une super-puissance au niveau des énergies marines renouvelables !

08/04/19Eolien en mer : un débat public sera organisé pour identifier de nouvelles zones en Normandie
Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP) pour consulter le public sur le choix de la localisation de la ou des nouvelles zones potentielles d'implantation de parcs éoliens en mer, en Normandie. Le projet d'identification de zones d'implantation de parcs éoliens marins posés, et de leur raccordement, porte sur une zone totale de plus de 10.500 km2 au large de la Normandie. La CNDP organisera un débat public qui se déroulera sous l'égide d'une commission particulière. Celle-ci sera présidée par Jean-Pierre Tiffon. La date de tenue du débat n'est pas encore précisée.
Le projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévoit le lancement, en 2020, d'une procédure de mise en concurrence pour attribuer un projet de 1 gigawatt (GW) d'éolien en mer posé et son raccordement, en Manche Est et en Mer du Nord. La PPE envisage de nouvelles zones pour des procédures de mise en concurrence d'ici 2028.
La loi "Société de confiance" (Essoc) du 10 août 2018 permet d'associer le public en amont des procédures de mise en concurrence, afin qu'il se prononce sur les zones d'implantation et les caractéristiques techniques des projets d'énergies renouvelables en mer.
Trois parcs éoliens en mer (Courseulles-sur-Mer, Fécamp et Dieppe-Le Tréport) sont déjà prévus au large de la Normandie. Ils représentent une puissance installée totale de 1,5 GW et devraient voir le jour en 2022-2023.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-en-mer-organisation-debat-public-nouvelles-zones-normandie-33246.php4

07/04/19ÉOLIENNES EN MER : Le film «Le Vent du mensonge» devrait sortir à la rentrée 2019
Le documentaire pamphlet de Pascal Yernaux contre les éoliennes en mer a été tourné l’été dernier au Tréport. Il sera présenté dans des festivals à partir de septembre 2019.

Le documentaire de Pascal Yernaux, « Le Vent du mensonge », tourné au cours de l’été 2018, notamment au Tréport, devrait sortir au quatrième trimestre de 2019. Il sera présenté dans des festivals, en France et à l’étranger.
« Le Vent du mensonge » est une véritable charge contre le projet d’éoliennes en mer mené par Engie, et une ode aux artisans pêcheurs, dont l’activité, selon eux et selon Pascal Yernaux, le réalisateur, est menacée par ce parc offshore et tous les autres, prévus par la France.
Un parti pris assumé. « Aujourd’hui, ma réflexion sur le sujet et mon engagement sont encore plus forts qu’au début », souligne-t-il. « Les éoliennes font partie d’un choix énergétique de la France basé sur le nucléaire et les énergies renouvelables. Je suis persuadé que la technologie des éoliennes est déjà obsolète. L’éolien n’a pas une efficacité extraordinaire, ne produit quasiment pas d’emploi en France. Avec ce choix, on attaque le monde de la pêche artisanale, secteur qui représente 100 000 emplois en comptant les métiers dérivés, par exemple la transformation, un secteur qui favorise le tourisme, etc. »
« La solution des éoliennes sera abandonnée un jour, j’en suis convaincu », poursuit Pascal Yernaux. « En attendant, on aura détruit une filière en expropriant la zone de pêche. C’est la même chose sur terre avec l’expropriation des terres agricoles par de grands groupes industriels. »
Le cinéaste espère que son documentaire servira à enrayer cette catastrophe annoncée, malgré l’autorisation donnée au promoteur par la préfète de Normandie.
On peut d’ores et déjà voir en ligne un extrait de dix minutes du film, où apparaissent des pêcheurs à pied de la baie de Somme, des pêcheurs en mer, Olivier Becquet, gérant de la coopérative des artisans pêcheurs associés du Tréport et vice-président du comité régional des pêches maritimes de Normandie, Gérard Montassine, membre du comité régional des pêches des Hauts-de-France, Thierry Ruellet, directeur du Gemel et vice-président du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, mais aussi des politiques, tels que Sébastien Jumel, député de la 6e circonscription de Seine-Maritime, Laurent Jacques, maire du Tréport, Jeanine Bourgau, maire du Crotoy, Michel Delépine, maire de Mers-les-Bains, etc.
Le film a fait l’objet d’un financement participatif, dont l’objectif de 5 000 euros a été dépassé (le montant final se monte à 5 125 euros), pour assurer une partie du coût de la post-production.
« Le film est parti en studio il y a une quinzaine de jours pour le son, le montage et l’étalonnage », décrit Pascal Yernaux. « Cette phase va durer jusqu’en juin. Ensuite, il y aura la musique, les bruits de fond et le mixage de la bande-son. La sortie du film est prévue fin septembre, début octobre. »
Le film devrait faire 90 minutes. Un format long qui sera présenté dans des festivals, à Bruxelles, Tournai, Lorient. Pour la diffusion en télévision, « 90 minutes, c’est long », reconnaît Pascal Yernaux. « Le Graal, ce serait d’être diffusé sur Arte, mais cette chaîne achète seulement six films belges par an. »
Le Collectif baie de Somme interpelle la préfecture maritime
Daniel Convain, président du Collectif baie de Somme, a écrit au préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, le 10 février dernier, à propos de la pratique de la pêche professionnelle dans le futur parc éolien. Beaucoup de pêcheurs ne croient pas en cette possibilité, en raison du danger représenté par les mâts. Ils pensent aussi que les travaux de construction du parc auront des conséquences néfastes sur les ressources en poissons. « S’il y a des opportunités de pêcher dans des couloirs autorisés, autant les saisir pour défendre la filière », nuance Daniel Convain, dont le collectif s’est illustré par le passé notamment en défendant la gare de Noyelles-sur-Mer. « La pêche professionnelle, sous certaines conditions, sera possible au sein de ces champs éoliens. La définition des règles applicables aux arts dormants et traînants (NDLR, respectivement engins de pêche immobiles ou en dérive, et engins tractés par le navire) est actuellement en discussion entre l’État, le porteur de projet éolien concerné et les comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins », a répondu le préfet maritime, le 20 mars. « C’est le préfet qui décidera », résume le Crotellois Daniel Convain. « Mais l’avis du porteur de projet sera décisif. »
Un rendez-vous web pour en savoir plus sur le projet
La société Éoliennes en mer – Dieppe Le Tréport, porteuse du projet, organise régulièrement des rendez-vous web : pendant trente minutes, les internautes peuvent poser des questions en direct. Le prochain rendez-vous aura lieu le lundi 8 avril à 18 heures, avec Lucile Forget, directrice des relations extérieures, et Laurent Farvacque, responsable des relations entreprises et sociales. Il est possible de poser d’ores et déjà des questions sur le site dieppe-le-treport.eoliennes-mer.fr, rubrique « Le dialogue autour du projet », sous-rubrique « les rendez-vous web ».
http://www.courrier-picard.fr/176441/article/2019-04-07/le-film-le-vent-du-mensonge-devrait-sortir-la-rentree-2019

07/04/19 : Finistère. Le homard est-il sensible aux champs électromagnétiques ?
Les énergies marines renouvelables ont un impact possible sur la faune marine. France énergies marines s'intéresse aux effets du champ électromagnétique.
En 2021, le parc d’éoliennes flottantes de Groix-Belle-Ile (Morbihan) devrait produire ses premiers mégawatts. Dans les Hauts de France, quatre parcs éoliens en mer devraient être opérationnels à l’horizon 2020-2023…
Chacun de ces parcs sera relié au continent par un ou plusieurs câbles d’export produisant un champ électromagnétique supérieur au champ magnétique naturel terrestre. Quel est l’impact de ces ondes sur les organismes vivant au fond de la mer ?
Etude en Norvège
France énergies marines, Ifremer et l’Institut of Marine research (Norvège) ont lancé un programme de recherche pour répondre à cette question.
Ils ont choisi comme espèce le homard. « On retrouve en effet ces animaux en nombre important autour des câbles d’export. Cette zone est une sorte de petite réserve, interdite à la pêche. Par ailleurs, le homard présente un fort enjeu économique », indique Bastien Taormina, doctorant à France énergies marines.
Le jeune homme a passé trois mois en Norvège afin de mesurer l’exposition de 200 juvéniles de homard (âgés de trois semaines) à un champ électromagnétique de 200mT, soit quatre fois le champ magnétique naturel.
Dans un premier temps, il s’agissait de déterminer si les bébés homards sont attirés ou repoussés par ce champ électromagnétique.
"Ensuite, nous les avons exposés pendant sept jours. Ils ont été filmés. Nous allons analyser l’évolution de leur comportement, leur capacité à trouver un abri."
Les résultats seront dévoilés en fin d’année 2019.
Mesures sur les futurs sites du Croisic, Paimpol-Bréhat, Ouessant
Les homards seront-ils désorientés par les ondes électromagnétiques ? On sait que certaines espèces migratoires s’orientent en fonction de ce champ. C’est le cas de la langouste des Caraïbes.
Les scientifiques de France énergies marines suivront avec attention les études menées en Écosse sur des homards adultes. Le bureau d’études TBM d’Auray va, lui, mener une expérimentation sur les coquilles Saint-Jacques.
En parallèle, France énergies marines effectue des mesures initiales de champs électromagnétiques sur de futurs sites offshore : au large du Croisic (Loire–Atlantique), à Paimpol-Bréhat (Côtes-d’Armor), à Ouessant (Finistère)…
Toutes ces campagnes de mesures s’inscrivent dans le projet Species. « Le but est d’évaluer les interactions potentielles entre les câbles de raccordement et les organismes benthiques. Nous étudions les effets récif et réserve induits par ces câbles », résume Morgane Lejart, responsable du programme recherche et développement à France énergies marines.
D’une durée de trois ans (2017-2020), Species associe de multiples partenaires : Ifremer, EDF renouvelable, Centrale Nantes, TBM, la Station marine de Concarneau…

29/03/19L’éolien marin ? Cherchez l’erreur…
Vous pensez que c’est une filière d’avenir face au réchauffement climatique ? Pas en France en 2019. GE supprime 80 emplois de haut niveau dans l’éolien marin, à Nantes. Des députées LaRem s’en désolent.
Commentaire
Les salariés de GE Wind se sentaient dans le sens de l’histoire, « fiers » d’aider la planète verte et l’économie du pays. Ce vendredi, à Nantes, ils broient du noir. Et les députées venues les rencontrer – des Macronistes pur jus – partagent leur incompréhension…
Ces diplômés déprimés conçoivent, à Nantes, des éoliennes offshore qui attendent d’être fabriquées dans l’usine de Saint-Nazaire. Laquelle végète.
Le premier parc marin de 80 machines devant être installées à 12 km au large de La Baule a été autorisé en 2012. Cela représente 2 milliards d’euros d’investissements pour les entreprises de l’Ouest. Mais le projet est bloqué par l’interminable procédure judiciaire enclenchée par des riverains. Mercredi, le Conseil d’État a différé sa décision. Jusqu’à quand ? Mystère.
Zéro en France, 4 200 en Europe
La naissance de l’éolien marin n’est seulement victime de la lenteur de la justice. Quid de la bonne volonté du gouvernement et de GE ? Deux mois après l’annonce des 80 suppressions de postes chez GE Wind France, rien n’a bougé. L’avenir, c’est le vent et le soleil… Etc, etc.
Mais il n’y a toujours pas une seule éolienne marine plantée sur le littoral français, la plus grande façade maritime d’Europe, alors que 4 200 machines ont été posées chez nos voisins !
Les salariés de GE Wind craignent un abandon irréversible de cette filière française. Quand on s’attaque aux services de recherches de développement, c’est qu’on n’a plus foi en l’avenir d’un secteur qui se développe partout dans le monde. Ailleurs.
Le géant américain GE ne cherche-t-il pas à se réorienter vers d’autres pays plus accueillants, trois ans après avoir racheté Alstom ? Les députées de Loire-Atlantique Audrey Dufeu Schubert et Valérie Oppelt demandent une « stratégie claire » , tant de la part du groupe que du gouvernement, lequel manque d’ambition sur l’éolien marin.
Les ingénieurs de GE rêvent de déployer leurs prototypes d’éoliennes de deuxième génération (12 MW, le « must »). Elles sont deux fois plus productives que celles prévues pour La Baule, pas encore fabriquées, déjà dépassées… Le « proto » sera pour l’étranger, si la filière survit. Cherchez l’erreur. Et tentez d’expliquer ça aux dizaines de milliers de manifestants pour le climat.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/l-eolien-marin-cherchez-l-erreur-6286169
27/03/19 : Aude : Eolien flottant : de l’expérimental au commercial
Le Conseil départemental vient de signer le « pacte de Narbonne » afin de soutenir le développement de l’éolien flottant en Méditerranée. L’idée est d’aller au-delà de la programmation du gouvernement en matière d’énergie et de transformer les futures fermes pilotes – les fameuse quatre éoliennes expérimentales au large de nos côtes – en visant déjà le stade des parcs commerciaux et de la filière industrielle. L’idée serait d’atteindre 1,5 Gigawatts en 2030 dans le Golfe du Lion, soit l’équivalent de la production d’une centrale nucléaire. Un grand pas, selon les partisans du projet, pour atteindre l’objectif de devenir la première région à énergie positive d’Europe. Notre secteur serait en effet l’un des meilleurs gisements européens de vent.
https://www.lasemaineduroussillon.com/2019/03/27/eolien-flottant-commercial/


27/03/19 : Loire-atlantique : Parc éolien offshore de Saint-Nazaire : toujours le silence du Conseil d’Etat
Les industriels comptaient sur l’audience de ce mercredi 27 mars pour savoir, ou non, si le projet allait pouvoir démarrer. Ils devront attendre.
Beaucoup d’industriels de la filière de l’éolien marin attendaient une décision du Conseil d’Etat ce mercredi 27 mars 2019 concernant le recours déposé contre le projet de parc éolien devant Saint-Nazaire. Soit 80 machines installées par le consortium EDF EN et impliquant de nombreuses entreprises.
Tous devront sans doute attendre.
« Aucune séance publique du contentieux de ce jour ne concerne ce dossier, indique l’institution judiciaire qui ne communique, par ailleurs, « pas de date d’audience, pour l’heure, ni de décision sur cette affaire. »
L’absence de décision ce mercredi repousse d’autant le démarrage des premiers travaux d’installation du parc.
« S’il faut attendre encore un mois de plus pour cette décision, c’est une année entière qui est perdue car les premiers travaux ne peuvent s’effectuer que l’été, » expliquait hier un industriel. Un autre évoquant de probables licenciements.
Le projet de parc éolien de Saint-Nazaire est suspendu après le recours de deux associations de riverains qui contestent notamment le choix de l’emplacement retenu (face à La Baule, Le Croisic). Après avoir été déboutées au tribunal administratif puis en appel, elles avaient saisi le Conseil d’Etat en 2017. Sa décision est, depuis, attendue.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/parc-offshore-de-saint-nazaire-toujours-le-silence-du-conseil-d-etat-6282111

27/03/19 : Côtes d'Armor : Saint-Brieuc : la justice conforte les éoliennes off-shore 😠
La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté aujourd'hui la requête de cinq associations et sept particuliers qui réclamaient l'annulation de l'arrêté préfectoral régularisant la situation des 62 éoliennes off-shore prévues au large de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor).
Ces associations de défense de l'environnement et les requérants individuels devront verser en conséquence une somme globale de 2.000 euros à l'exploitant du parc, la SAS Ailes Marines, pour ses frais de justice. L'arrêté litigieux avait été pris après l'annulation le 3 avril 2018 pour vice de forme d'un premier arrêté du préfet des Côtes d'Armor, qui avait approuvé un an plus tôt la concession d'utilisation du domaine public maritime.
Dans un second arrêt, la même cour administrative d'appel de Nantes a rejeté les recours de quatre autres associations de riverains et/ou de défense de l'environnement qui lui avaient demandé d'annuler un autre arrêté prenant acte en décembre 2017 des modifications apportées au parc éolien. Elles portaient sur le changement de modèle utilisé, les éoliennes Adwen étant remplacées par des Siemens. D'une puissance et d'un nombre identiques, les nouveaux appareils seront moins hauts que ceux initialement prévus, un diamètre de rotor plus faible mais une vitesse maximale plus importante.
Ce changement de plan entraînera une modification des fondations, avec des pieux moins nombreux mais plus longs. Le refroidissement de la sous-station électrique ne se fera plus non plus par eau de mer, mais par air. Mais les juges considèrent que l'impact des modifications sur les mammifères marins, les ressources halieutiques ou les «perceptions paysagères» sont «inchangés» voire «plus faibles». Le «niveau d'impact global» de la vitesse de rotation plus rapide des éoliennes sur les chauve-souris «apparaît globalement inchangé», dit la cour administrative d'appel dans son arrêt.
Les quatre associations ont été condamnées en conséquence à verser chacune 500 euros de frais de justice à Ailes Marines. La société est détenue majoritairement par l'énergéticien espagnol Iberdrola. Ses autres actionnaires sont RES (Renewable Energy System), qui se présente comme «l'un des leaders mondiaux» du secteur, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et leur filiale conjointe Avel Vor.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/saint-brieuc-la-justice-conforte-les-eoliennes-off-shore-20190327


27/03/19Côtes d'Armor : Parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Deux recours rejetés par la cour d’appel de Nantes
La cour administrative d’appel de Nantes a débouté plusieurs associations qui attaquaient des arrêtés modificatifs du parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), porté par le consortium Ailes Marines.
La cour administrative d’appel de Nantes a rendu sa décision à la suite des recours déposés par plusieurs associations d’opposants au parc éolien en baie de Saint-Brieuc.
Deux recours déposés par les opposants
Quatre associations (Pour la protection des sites d’Erquy, Bien Vivre à Plurien, Fréhel Environnement, Union de Penthièvre et de l’Emeraude) avaient attaqué l’arrêté préfectoral qui entérinait la modification du projet le 18 avril 2017 : une réduction de la hauteur des hélices en bout de pales (207 m contre 216), une augmentation de leur vitesse de rotation, un changement de fondations (193 pieux en triangle) et du système de refroidissement (par air au lieu d’eau).
Un deuxième recours, porté par Gardez les Caps, Robin des Bois, la Fédération Environnement durable, la SPPEF et les pêcheurs artisanaux de l’Adepa, ciblait l’arrêté du 21 juin 2018. Le préfet des Côtes-d’Armor avait alors régularisé la convention de concession d’utilisation du domaine public maritime du 18 avril 2017 invalidée en premier ressort.
« Ailes Marines est toujours en sursis »
La cour administrative d’appel, qui a une compétence nationale pour l’éolien en mer, les a déboutés. « Ailes Marines est toujours en sursis bien que la cour d’appel de Nantes nous ait aujourd’hui déboutés , réagit l’association Gardez les Caps sur sa page Facebook. Cette décision prête sérieusement le flanc à la critique. La cour se fonde sur une note du 29 février 2016 pour nous écarter. Or, cette note n’a jamais été versée aux débats. Nous poursuivrons ce combat qui est un combat juste contre l’appropriation, la marchandisation et la pollution du domaine public maritime pour des intérêts privés. »
« Nous nous félicitons de cette décision » , réagit laconiquement, de son côté Ailes Marines. Avant ces deux décisions, Ailes Marines comptabilisait 6 recours déposés par ses opposants, en attente d’être traités par la justice administrative. Il n’en reste donc plus que quatre. « À la fin de l’année 2019, on devrait avoir plus de visibilité sur l’aboutissement de ces recours » , indiquait Emmanuel Rollin, le directeur d’Ailes Marines, début février. La décision finale d’investissement (le projet est estimé à 2,5 milliards d’euros), devrait être prise début 2020. La mise en service du parc en baie de Saint-Brieuc est toujours prévue en 2023.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/parc-eolien-en-baie-de-saint-brieuc-deux-recours-rejetes-par-la-cour-d-appel-de-nantes-6282134


26/03/19 : Côtes d'Armor : Jugement favorable pour le parc éolien en mer de Saint-Brieuc
La cour d’appel administrative (CAA) de Nantes a rendu, le 26 mars, son arrêt suite à deux recours contre le parc éolien en mer de Saint-Brieuc. Elle s’est prononcée, dans les deux cas, pour un rejet des demandes des associations requérantes.
https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/33859-jugement-favorable-pour-le-parc-eolien-en-mer-de-saint

26/03/19Seine-Maritime : un vaste projet éolien va démarrer au large de Dieppe et du Tréport
JT 13H - En Charente-Maritime, toutes constructions éoliennes ont été gelées pendant deux ans, alors qu'en Seine-Maritime, un vaste projet éolien est prévu au large de Dieppe et du Tréport.
Les pêcheurs sont inquiets face au projet éolien qui va démarrer en Seine-Maritime. Très en colère, ils sont prêts à multiplier les opérations "coup de poing". Ces derniers avaient déjà manifesté en pleine mer il y a quelques mois. Pour eux, la lutte continue. L'objectif étant de dénoncer un projet de parc éolien au large de Dieppe et du Tréport.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 26/03/2019 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 26 mars 2019 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
https://www.lci.fr/population/seine-maritime-un-vaste-projet-eolien-va-demarrer-au-large-de-dieppe-et-du-treport-2116578.html

25/03/19Éolien flottant : les Pyrénées-Orientales rejoignent le pacte de Narbonne
Le conseil départemental rejoint l'entreprise de lobbyng visant à convaincre le gouvernement de la pertinence des investissements pour le développement de cette filière énergétique.
"Il s'agit de ne pas répéter les erreurs du passé notamment celles commises avec le solaire". C'est en évoquant brièvement l'histoire de la centrale solaire Themis* que la présidente socialiste du conseil départemental Hermeline Malherbe a critiqué la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie 2019-2028 (PPE) pour ce qui concerne les projets d'éoliennes en mer.
Cette feuille de route énergétique dévoilée le 25 janvier dernier par le gouvernement n'est pas "assez ambitieuse" pour les élus du Département qui ont voté à l'unanimité ce lundi 25 mars une motion dénonçant cette situation. D'autant plus qu'un projet pilote au large de Leucate et du Barcarès doit voir le jour en 2021 avec quatre éoliennes produisant 24,6 MW.
"Si ce PPE, actuellement en cours de concertation, devait être maintenu, la France se trouverait une nouvelle fois exclue de la dynamique internationale de développement de l'éolien en mer" détaille la motion votée en session publique. "Si les annonces du ministre de l'environnement se confirment, la filière industrielle disparaîtra" semble croire Michel Moly, vice-président du Département et président du parc naturel du golfe du Lion. "Les projets pilotes devraient entrer en exploitation d'ici 2021. Des parcs commerciaux pouvant voir le jour par la suite, à hauteur de 3 GW en service à l'horizon 2030. Le problème est que l'on ne va pas permettre aux opérateurs de réduire les coûts car les volumes sont insuffisants".
Si le gouvernement entend développer l'éolien en mer en doublant la production entre 2023 et 2028, il semble vouloir jouer la prudence et reporter à l'après 2025 les investissements les plus lourds. En pariant notamment sur une baisse des matières premières et en ayant un regard plus fin sur les gisements possibles.
Face à cette situation, la Région avait initié il y a quatre mois le pacte de Narbonne pour inciter le gouvernement à inscrire dans le PPE des volumes importants de production d'électricité en mer.
Aucune opposition citoyenne
Un attentisme qui dénote avec l'enthousiasme des élus du Département et plus globalement de la Région qui voit dans ces projets en mer un moyen de développer une industrie nouvelle. "Pour les Pyrénées-Orientales, l'éolien en mer constitue l'un des leviers importants du futur mix énergétique de la Région et correspond à une opportunité de développer une filière industrielle et des emplois : 1 700 pouvant ainsi être créés au cours des quatre année de travaux de la première phase" affirme Hermeline Malherbe, tout en soulignant que contrairement à l'éolien terrestre, "il n'existe aucune oposition citoyenne à ces projets". 
*Le site en Cerdagne de conversion de l'énergie solaire en électricité sera ouvert en 1983 avant un arrêt du financement de la centrale en 1986. https://www.lindependant.fr/2019/03/25/eolien-flottant-les-pyrenees-orientales-rejoignent-le-pacte-de-narbonne,8089638.php

23/03/19 : Seine-Maritime : Le Tréport. Sans offshore à l’horizon : Un appel aux dons pour financer le recours
Vendredi 15 mars, la salle polyvalente du Tréport était bien garnie pour l'assemblée générale de Sans Offshore à l'horizon.
L’association Sans offshore à l’horizon tenait son assemblée générale vendredi 15 mars. En cet après-midi, la salle polyvalente était bien remplie ; entre élus, riverains, pêcheurs et sympathisants opposés au projet d’implantation des éoliennes en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT).
Historique de l’année
Président de l’association, Gérard Bilon est revenu dans un premier temps sur l’historique depuis l’année dernière. Et elle a plutôt mal débuté, avec le désavouement en février 2018 par l’AFB (Agence française de la biodiversité) du vote défavorable du Conseil de gestion du Parc naturel marin. Dans son rapport du 29 août, « l’Autorité environnementale déplore les impacts et les préjudices sous-évalués de EMDT, des incohérences et l’absence de mesures compensatoires concrètes », rappelle Gérard Bilon.
Le président est aussi revenu sur l’enquête publique qui s’est déroulée du 16 octobre au 29 novembre (de Veules-les-Roses au Crotoy). Et visiblement, les arguments avancés par les opposants n’ont pas été entendus : « La commission d’enquête a donné un avis favorable sans réserve. Alors qu’une nouvelle médiation avec les pêcheurs et la mise en place de mesures concrètes pour les cétacés, les goélands et la biodiversité étaient demandés… » En outre, la préfecture et ministère ont accordé des dérogations à la destruction de 11 espèces protégées. D’après Gérard Bilon, « cela prouve que le dossier avance à marche forcée ».
Finalement, les autorisations nécessaires pour la création du parc éolien seront données par l’État fin février 2019.
Recours contentieux

La réaction est immédiate. D’une même voix, associations, comités de pêche et municipalités déposent un recours gracieux. Les recours contentieux vont suivre. Pour mener à bien la procédure, Maître Monamy, avocat spécialiste des parcs éoliens (Saint-Brieuc et Saint-Nazaire) a été sollicité. Problème, la note risque d’être salée pour tenter d’obtenir gain de cause. Une somme de 25 000 € est évoquée. C’est le moment de faire les comptes ; l’association compte un peu plus de 9 000 € en caisse. Présent vendredi, Laurent Jacques a confirmé l’apport de la municipalité avec une subvention « exceptionnelle » de 5 000 €. Mais il en manque encore. Gérard Bilon tente alors sa chance : « Je lance un appel aux dons. Nous avons besoin du soutien de toute personne opposée à l’implantation de ces éoliennes pour récolter les fonds nécessaires à ces procédures. »
"Une menace pour la pêche, le cadre et la qualité de vie "
Le combat est loin d’être terminé mais l’espoir d’une issue positive est toujours présent. Pour Gérard Bilon, le changement de la politique énergétique nationale pourrait jouer : « Comme pour l’essence et le diesel, aujourd’hui le programme prévoit le développement de parcs éoliens, ce sera peut-être autre chose demain. » Pour ce dernier, l’objectif est simple à l’heure actuelle : « Nous voulons mettre en échec le projet ou, à minima, en retarder la construction. L’activité pêche, la qualité et le cadre de vie qui font venir les touristes sur notre territoire sont directement menacés. »
Affaire à suivre.
Pour déposer vos dons, il faut se rendre directement au siège social de l’association : mairie du Tréport, rue François Mitterrand.
https://actu.fr/normandie/treport_76711/le-treport-sans-offshore-lhorizon-appel-dons-financer-recours_22251939.html

22/03/19 : Nord : Dunkerque À quoi pourrait ressembler le parc éolien en mer ?
À quelques centaines de kilomètres, au large des Pays-Bas, non loin d’Amsterdam, deux des porteurs de projet Vents de Dunkerque exploitent le parc éolien offshore Luchterduinen. Comment son arrivée a-t-elle été vécue, comment fonctionne-t-il, et que projettent ses promoteurs pour celui de Dunkerque ?
Quelques dizaines de minutes après avoir largué les amarres du port d’Ijsmuiden, les éoliennes sont en vue. À une dizaine de kilomètres des machines, l’équivalent de la distance entre le futur parc dunkerquois et la côte, les machines semblent bien petites au milieu de l’immensité marine. « Celles de Dunkerque seront plus grandes », annonce Eneco, candidat au parc éolien offshore de Dunkerque au sein du consortium Vents de Dunkerque (lire par ailleurs).
Mis en service en 2015, le parc de Luchterduinen est équipé de 43 éoliennes de 3 MW, pour une puissance totale de 129 MW. Celle de Dunkerque sera de 450 à 600 MW, selon la fourchette fixée par l’État. Et les machines beaucoup plus puissantes, évolutions technologiques oblige. « Vents de Dunkerque » vise l’utilisation d’éoliennes de 12 MW, dont un prototype doit entrer en test cet été dans le port de Rotterdam.
À fond en mars

Plus puissantes, cela veut dire plus grandes : « Le rotor (la largeur du bout d’une pale à l’autre) mesure 200 m », compte Linda Schot, directeur de projet éolien offshore pour Eneco. Mais aussi plus efficace : « Plus les machines sont grandes, moins elles ont besoin de vent pour fonctionner », appuie son collègue Arjan Donker. Et plus elles produisent.
Celles de Luchterduinen tournent quasiment tous les jours, pour produire en moyenne, à l’année, à 50 % de leur capacité maximale. Leurs seuls ennemis : jours sans vent ou une tempête à plus de 90 km/h. Ce mois-ci, elles se sont régalées : mercredi, le parc, qui alimente 150 000 foyers, affichait un score de 99 % !
En s’approchant, un tout autre paysage se dévoile. Posées sur leur pied jaune et blanc, les éoliennes brassent avec élégance le ciel de leurs pales effilées. Elles sont alignées par grappe de cinq ou six, comme l’imagine le consortium pour son projet dunkerquois.
La distance entre chacune, entre 500 et 600 m (le double pour le projet dunkerquois) fait qu’elles n’écrasent pas le paysage. L’environnement est paradoxalement paisible : ce n’est que juste en dessous qu’on entend le bruit du moteur, somme toute assez discret vu le mastodonte. Vu de la mer, un parc éolien offshore offre un tout autre visage qu’à terre. Et sans doute un but de croisière…
Le lauréat connu en juin?
Les candidats au parc éolien en mer de Dunkerque avaient jusqu’au 15 mars pour déposer leur dossier. Sur les neuf présélectionnés, ils seraient finalement six en lice : le consortium Deme, Shell et Quadran Énergies Marines ; celui composé de Vattenfall, WPD et de la Banque des territoires ; l’entente Engie-EDPR rejointe fin février par l’Allemand E.ON ; le consortium EDF Renouvelables - Innogy - Enbridge ; l’alliance Elicio - Orsted à laquelle s’est rallié Total mi-février. Le cas du consortium liant Boralex, Eneco, Van Oord et DGE est particulier. Le groupement est bien candidat, mais s’il gagne, Boralex a annoncé qu’il céderait ses participations à ses partenaires tout en continuant à les accompagner, un peu à la manière d’un consultant. Le groupe canadien ne veut pas s’engager financièrement dans un projet qui « ne satisfait plus ses critères d’investissement ».
Les candidatures sont entre les mains de la Commission de régulation de l’énergie, qui laissera ensuite le ministre de l’Écologie trancher. L’annonce du lauréat est espérée début juin, à l’occasion du salon des énergies marines renouvelables à Dunkerque.
Le port, centre logistique éolien
Le Dunkerquois attend du boulot des éoliennes en mer, mais aussi un respect de l’environnement et de l’activité touristique.
« Vents de Dunkerque » mise sur 35 les emplois pour préparer l’installation. Pour la construction, il table sur 850 emplois directs, pas tous locaux. Il envisage 50 emplois pour l’exploitation et la maintenance, avec une priorité à l’embauche locale : « C’est important d’avoir des gens qui vivent sur place, car nos interventions sont tributaires de la météo. »
Les partenaires imaginent faire du port de Dunkerque une base logistique pour alimenter leurs autres fermes éoliennes en fonctionnement ou en construction en Europe.
Eneco, Van Oord, Boralex et DGE ont inscrit dans leur dossier une initiative mise en place sur le parc de Luchterduinen (lire ci-dessus), où la pêche est interdite : la réintroduction de l’huître plate. Pour les oiseaux, « Vents de Dunkerque » imagine créer une île artificielle, qui serait aussi un lieu d’observation et une base pour les loisirs nautiques.
Les promoteurs du parc éolien de Luchterduinen ne cachent pas que son arrivée a suscité des craintes pour l’activité touristique dans la station balnéaire d’Ijsmuiden. « On constate qu’il n’y a pas eu d’effet », assure Eneco.
Le parc en chiffres
Moins de 60
Le prix du MWh d’électricité produit par les éoliennes dunkerquoises devrait être inférieur à 60 €. Parmi les concurrents en lice, certains ont déjà sorti des projets autour de 50 €. Il n’est pas impossible que ce prix ait été proposé par certains candidats au parc dunkerquois. Un sujet sur lequel la confidentialité demeure…
1,5 à 2
En milliards, le coût de construction du parc éolien.
2025
La date prévisionnelle de mise en service du parc.
5
La distance entre chaque éolienne doit être de cinq fois leur largeur. Comme autrefois les moulins à vent aux Pays-Bas, expliquent les Néerlandais.


22/03/19 : Seine-Maritime : un parc éolien qui divise
Voilà près de 10 ans qu’un projet de parc éolien off-shore au large de Dieppe suscite la controverse. Reportage
Approuvé par l’agence française pour la biodiversité, le chantier vient d’obtenir le feu vert de la préfecture. Au grand désarroi des pêcheurs de Dieppe et du Tréport qui dénoncent le choix d’une zone très poissonneuse et le manque de concertation des pouvoirs publics. Le sénateur de Seine-Maritime Didier Marie, ancien président du département, défend le projet. Reportage

19/03/19 : Seine-Maritime : Au Tréport, un appel aux dons pour financer la bataille contre les éoliennes
Les frais s’élèvent de 30 à 40 000 € pour financer les différents recours contre le parc éolien à proximité de cette commune de Seine-Maritime.
Les six autorisations préfectorales données fin février à la société « Éoliennes en Mer de Dieppe-Le Tréport » d’exploiter 62 mâts de 8 MW sur 82 km² au large de ces deux ports de Seine-Maritime n’ont pas abattu les opposants au projet. Bien au contraire. L’association « Sans offshore à l’horizon », hébergée à la mairie du Tréport, lance un appel aux dons (à adresser en mairie) pour financer les différents recours, qui seront déposés dans les prochains jours devant le tribunal administratif de Nantes (Loire-Atlantique).
Les frais sont estimés entre 30 et 40 000 euros. Un recours gracieux a déjà été adressé au ministère de la Transition écologique. L’association, qui compte une centaine de membres (habitants, pêcheurs, commerçants…), a déjà rassemblé la moitié de la somme, 5000 € émanant de la mairie du Tréport.
Sur place, la création du parc, qui devrait fonctionner à l’horizon 2023, crée l’opposition depuis plusieurs années déjà. Des centaines d’emplois directs et indirects sont menacés dans le secteur de la pêche, car la zone choisie est très poissonneuse. Le Brexit devrait déjà compliquer le travail des professionnels, qui, depuis le début, demandent un déplacement du parc éolien.
Gérard Bilon, le président de l’association, y croit encore : « On en entend parler depuis 2006 et c’est toujours pas fait, explique-t-il. Nous avons gagné du temps et on va en gagner encore. Le projet est avant tout politique. On espère qu’il sera abandonné tout comme celui de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le Tréport sans la pêche deviendra à terme une ville morte. »

18/03/19 : Nord : Eolien en mer : Boralex se retire de l'appel d'offres pour le projet de Dunkerque
Le groupe canadien Boralex, un temps intéressé par le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), a annoncé lundi se retirer du consortium candidat qu'il formait avec trois autres entreprises.
Il estime que «sa participation dans ce projet ne satisfait plus ses critères d'investissement».
«Boralex détient une option de cession de sa participation dans le projet aux autres partenaires actuels. Boralex exercera cette option et cédera la totalité aux autres membres du consortium immédiatement après la sélection définitive du ou des gagnants de l'appel d'offres», a expliqué le groupe dans un communiqué.
Boralex avait formé un consortium avec les entreprises néerlandaises Eneco et Van Orde ainsi que DGE, filiale du japonais Mitsubishi Corporation.
«Boralex continuera à participer au développement du projet, autant à titre de membre du consortium qu'à titre de non-membre après la cession de sa participation. Le consortium continue fermement de croire dans le grand potentiel de ce projet», a insisté l'entreprise canadienne.
Cinq autres candidats se sont déclarés pour réaliser ce projet: le consortium formé par les groupes belge Deme, français Quadran Energies Marines et anglo-néerlandais Shell; un second qui regroupe le suédois Vattenfall, l'allemand WPD et la Caisse des Dépôts ainsi que ainsi que l'alliance entre le français Engie, le portugais EDPR et l'allemand EON; celle composée du belge Elicio, du français Total et du danois Orsted (ex-Dong Energy); et enfin le consortium entre EDF, l'allemand Innogy et le canadien Enbridge.
Parmi les autres présélectionnés en 2017 par l'administration française, le norvégien Equinor (ex-Statoil) a refusé de commenter son éventuelle candidature alors que le groupe belge InControl et le consortium entre le belge Parkwind et le français Valeco, n'avaient pas encore pu être joints pour confirmer ou non le dépôt de leurs offres.
Cet appel d'offres, le troisième lancé par l'Etat français pour développer les éoliennes marines posées (par opposition aux turbines flottantes), vise à construire un parc d'une capacité d'environ 500 mégawatts au large de la ville de Dunkerque.
Le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service du parc à l'horizon 2022.
LIRE AUSSI :
La ligue des champions de l'éolien offshore a commencé
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/eolien-en-mer-boralex-se-retire-de-l-appel-d-offres-pour-le-projet-de-dunkerque-20190318

18/03/19 : Nord : ÉOLIEN EN MER : LE VENT SOUFFLE FORT SUR LES CÔTES DUNKERQUOISES
L’éolien en mer estime être l’un des parents pauvres de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie. Les acteurs du secteur veulent pousser les pouvoirs publics à être plus ambitieux. Ainsi, l’appel d’offres pour le projet de parc au large de Dunkerque constitue un moment important pour l’avenir de l’éolien marin en France. Ce vendredi 15 mars 2019, six consortiums ont déposé leur dossier. Les plus grandes entreprises européennes de la filière figurent parmi les prétendants, qui devront attendre au moins deux mois pour être fixées sur leur sort.
Éolien en mer : une compétition qui aiguise les appétits
EDF, Total, Engie, WPD, Vanttenfall, tous ces grands noms de l’énergie et bien d’autres ont fait part de leur ambition à développer un parc éolien à dix kilomètres des côtes dunkerquoises. Un parc qui disposera d’une puissance de 500 mégawatts, soit l’équivalent d’un demi-réacteur nucléaire. L’enjeu est grand et cela explique la présence d’au moins six consortiums composés de géants de l’énergie. EDF Renouvelables s’est allié au canadien Enbridge et à l’allemand Innogy. De son côté, Engie continue son association avec le portugais EDPR, malgré de possibles changements de gouvernance. En effet, d’après le journal Le Monde, l’énergéticien portugais pourrait prochainement passer sous pavillon chinois. Par ailleurs, le canadien Boralex va également faire une proposition, avec l’aide des néerlandais Eneco et Van Oord et de DGE (Mitsubishi Corporation).
La Caisse des dépôts est aussi dans la course, en partenariat avec l’allemand WPD et du suédois Vattenfall. Même les pétroliers Total et Shell se lancent dans l’aventure accompagnés du belge Elicio et du danois Orsted pour le premier et du belge Deme et du français Quadran Energies Marines pour le second. Les projets ont été soumis à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui dispose maintenant deux mois pour les étudier. Ensuite, la CRE communiquera le nom du consortium vainqueur au gouvernement, qui fera l’annonce officielle. Le ministre de la Transition écologique et solidaire pourrait révéler son choix dès le mois de juin, à l’occasion des Assises des énergies marines renouvelables. Le consortium vainqueur devrait l’emporter sur le critère du prix. En janvier, François de Rugy expliquait : « Nous espérons que l’appel d’offres éolien offshore de Dunkerque sera le premier à produire de l’électricité au prix du marché, sans subvention ».
Un appel d’offres déterminant pour l’avenir de la filière ?
Le prix sera donc le juge de paix et les pouvoirs publics l’anticipent aux alentours de 60 euros le mégawattheure. Cela est beaucoup moins élevé que les contrats signés à compter de 2011. Depuis 2012, aucun appel d’offres dans l’éolien offshore n’a été lancé. Pire, aucun des appels d’offres dont les lauréats ont été désignés ne sont encore en activité. Les premiers devraient fonctionner à l’horizon 2021-2022, soit deux ans après le projet dunkerquois (2024), si le calendrier est respecté. Cette faiblesse de l’éolien marin s’explique notamment par des recours juridiques qui ne cessent de retarder le début des installations.
La filière souffre d’un manque de visibilité et même si des changements notables ont été introduits récemment pour améliorer la situation (permis enveloppe, etc.), les pouvoirs publics ont encore des doutes. Les acteurs de la filière entendent les lever et espèrent que l’objectif de 5,2 gigawatts d’éolien en mer supplémentaires à l’horizon 2028 sera revu à la hausse à hauteur. En sélectionnant le meilleur consortium, le gouvernement pourrait donc aider in fine la filière à se développer plus rapidement en montrant que la France peut profiter pleinement de sa façade maritime. Une démonstration qui devra notamment convaincre la “Commission d’enquête sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique“, qui se réunira le 19 mars 2019 à l’Assemblée Nationale. En effet, son président Julien Aubert se demande s’il faut “continuer à subventionner quelque chose qui ne contribue pas significativement à nos emplois, notre objectif de diminution de CO2 et nos importations“…

https://lenergeek.com/2019/03/18/eolien-mer-dunkerque/

16/03/19 : Nord : Dunkerquois : Oiseaux, tourisme, emploi, ce que les opposants reprochent au futur parc éolien offshore
Alors que les candidats au parc éolien offshore au large de Dunkerque viennent de rendre leur copie, des associations font entendre leur opposition. Elles mettent en cause l’impact des éoliennes sur les oiseaux migrateurs, les paysages, le tourisme, et ne croient pas à la création d’emplois locaux.
« La plus grande catastrophe écologique et la plus grande escroquerie du siècle ! » : l’Association de défense des paysages flamands (ADPF) et l’Association de l’environnement et des paysages flamands (ADEPF) n’y vont pas par quatre chemins pour dire tout le mal qu’elles pensent du projet de création d’un parc d’éoliennes en mer entre Dunkerque et la frontière belge.

Les deux associations, qui luttent déjà contre l’éolien terrestre, craignent l’impact des éoliennes offshore sur la biodiversité, particulièrement les oiseaux : « On est sur un couloir migratoire majeur, dans une zone de protection spéciale des oiseaux. On va contrarier leur itinéraire naturel. Ce sera un massacre terrible. Tout ça dans l’indifférence totale », dénoncent Louis Saint-Ghislain, président de l’ADPF, et Jean-Paul Duez, vice-président de l’ADEPF. Ils proposent « un plan B, à 21 km des côtes, comme en Belgique ». Sauf que la zone retenue par l’État pour le parc éolien s’approche à 10 km de la côte.
« À l’est de Dunkerque, on a tout misé sur le tourisme et le commerce. Mais les gens ne vont pas venir voir des éoliennes à Bray-Dunes. »
L’argument du développement économique n’est à leurs yeux pas recevable non plus : « On dit qu’on va créer des emplois, mais la France n’a pas la technologie. On va faire travailler des étrangers, ce sera comme pour le terminal méthanier. Parler d’emploi local est un leurre ! »
Alors que le consortium Moulins de Flandre évoque la création de 150 emplois, Louis Saint-Ghislain et Jean-Paul Duez mettent en garde : « Mais combien d’emplois détruits ? » Ils sont persuadés que les éoliennes en mer créeront « une pollution visuelle » qui plombera l’activité touristique : « À l’est de Dunkerque, on a tout misé sur le tourisme et le commerce. Mais les gens ne vont pas venir voir des éoliennes à Bray-Dunes. Les Belges et les Hollandais qui sont venus s’installer ici voudront-ils rester ? » Ils craignent une perte de valeur des biens immobiliers.
Des recours envisagés
Les deux associations, qui estiment que les élus n’ont pas informé la population et qui se posent en « lanceurs d’alerte », annoncent déjà des recours contre le parc éolien : « On se fera épauler par d’autres associations, assurent-elles en revendiquant leur appartenance à la Fédération environnement durable, forte de 1 300 associations et qui, comme son nom ne l’indique pas, est le fer de lance contre l’éolien en France. On souhaite que les associations naturalistes s’associent à nous. »


16/03/19Eolien en mer: au moins six offres déposées pour le projet de parc de Dunkerque
Au moins six candidats ont déposé officiellement leurs offres vendredi pour le projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), a-t-on appris auprès des entreprises concernées.
Ces six candidats sont le consortium formé par les groupes belge Deme, français Quadran Energues Marines et anglo-néerlandais Shell; un second qui regroupe le suédois Vattenfall, l’allemand WPD et la Caisse des Dépôts; celui qui rassemble le canadien Boralex, les néerlandais Eneco et Van Oord et DGE (filiale du japonais Mitsubishi Corporation); ainsi que l’alliance entre le français Engie, le portugais EDPR et l’allemand EON; celle composée du belge Elicio, du français Total et du danois Orsted (ex-Dong Energy); et enfin le consortium entre EDF, l’allemand Innogy et le canadien Enbridge.
Parmi les autres présélectionnés en 2017 par l’administration française, le norvégien Equinor (ex-Statoil), le groupe belge InControl et le consortium entre le belge Parkwind et le français Valeco, n’avaient pas encore pu être joints pour confirmer ou non le dépôt de leurs offres.
Cet appel d’offres, le troisième lancé par l’Etat français pour développer les éoliennes marines posées (par opposition aux turbines flottantes), vise à construire un parc d’une capacité d’environ 500 mégawatts au large de la ville de Dunkerque.
Le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service du parc à l’horizon 2022.
Par rapport au deux précédents appels d’offres – qui ont permis d’attribuer six projets de parcs éoliens – celui-ci a changé dans sa forme, avec cette pré-sélection suivie d’un échange dit de “dialogue concurrentiel” entre les candidats potentiels et l’administration pour déterminer le cahier des charges précis du futur parc.
Cette méthode est censée réduire le temps de réalisation du projet, alors que les précédents parcs ne sont toujours pas en service, et réduire certains risques de développement pour le lauréat.
Les acteurs de l’éolien comptent sur cet appel d’offres pour montrer la compétitivité de cette énergie, avec un prix attendu en dessous de 70 euros le mégawattheure, et ainsi convaincre le gouvernement de revoir à la hausse ses ambitions.
La prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), feuille de route énergétique de la France d’ici 2028, prévoit d’attribuer au mieux 6 gigawatts de nouveaux projets d’éolien en mer à cet horizon, dont 2,5 à 5 GW d’éolien en mer posé, et le reste en éolien flottant. Les professionnels proposaient eux de mettre en service 10 GW d’ici 2028.
https://www.lemondedelenergie.com/eolien-mer-dunkerque/2019/03/16/

16/03/19 : Nord : 
Eolien en mer : la bataille de Dunkerque est lancée
EDF, Total, Engie, Shell ou Vattenfall : tous les grands groupes européens sont en lice pour installer un parc offshore en mer du Nord. Un enjeu crucial pour le développement de la filière.
C’est la dernière étape d’une bataille qui se joue en coulisse depuis plusieurs années : les neuf consortiums en lice pour développer le parc éolien en mer de Dunkerque ont remis, vendredi 15 mars, leurs dossiers à la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cet appel d’offres est le premier lancé depuis 2012 dans le secteur de l’éolien offshore et représente un jalon incontournable pour le développement de la filière en France.
Ce parc de 500 mégawatts – l’équivalent d’un demi-réacteur nucléaire en puissance, mais avec une production soumise au gré des vents – pourrait être opérationnel à partir de 2024 et coûter autour de 2 milliards d’euros. Il doit être installé à 10 km des côtes, au large de Dunkerque (Nord), « un des sites les mieux ventés de France », explique Yara Chakhtoura, directrice générale en France de l’un des concurrents en compétition, le groupe suédois Vattenfall.
Après avoir reçu les candidatures, la CRE dispose d’un délai de deux mois pour instruire le dossier et proposer au gouvernement d’attribuer l’appel d’offres. Le ministre de la transition écologique et solidaire pourrait ensuite annoncer le lauréat dans les mois qui suivent, peut-être même dès le début de juin, à l’occasion des Assises des énergies marines renouvelables.
Le parc de 500 mégawatts pourrait être opérationnel à partir de 2024 et coûter autour de 2 milliards d’euros
Parmi les candidats, on trouve tous les grands noms de l’énergie en Europe et de l’éolien offshore. EDF Renouvelables, déjà lauréat de trois projets en Normandie et en Pays de la Loire, s’est associé à l’allemand Innogy et au canadien Enbridge. Engie fait équipe avec le portugais EDPR, avec qui il a remporté deux appels d’offres à l’île d’Yeu (Vendée) et au Tréport (Seine-Maritime). Le groupe public suédois Vattenfall, expert en éolien, s’est associé à la Caisse des dépôts et à WPD.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/03/16/eolien-en-mer-la-bataille-de-dunkerque-est-lancee_5437028_3234.html

15/03/19 : Bouches-du-Rhône : FOS-SUR-MER : La préfecture et l’Europe valident le parc éolien au large de Port-Saint-Louis-du-Rhône
Le projet d’éoliennes flottantes Provence Grand Large franchit une nouvelle étape. La préfecture des Bouches-du-Rhône a publié le 18 février dernier les arrêtés pour autoriser la construction et l’exploitation du parc éolien en mer, son raccordement au réseau public de transport électrique ainsi qu’une déclaration d’utilité publique de la liaison sous-marine et souterraine. EDF Energies Nouvelles devrait donc commencer les travaux dès le début de l’année prochaine pour tenir les délais qui prévoient une mise en service en 2020.
La commission européenne valide les aides de l’Etat
Une semaine après la publication des arrêtés préfectoraux, la Commission européenne a, elle aussi, approuvé le projet en validant les 1,2 milliards d’euros d’aides de l’Etat allouées aux quatre fermes pilotes lancées dans tout le pays. « Je salue la décision de la Commission européenne qui va permettra à la France de développer l’éolien flottant, et de confirmer la France pour son positionnement de précurseur sur cette nouvelle filière dont le potentiel au niveau mondial est majeur et qui sera essentielle à l’atteinte de nos objectifs français en matière de développement des énergies renouvelables », a réagi le ministre François de Rugy dans un communiqué.
Au total, avec trois éoliennes flottantes de 8 Mw chacune, Provence Grand Large doit démontrer la viabilité de cette technologie qui permet d’installer des machines à des profondeurs de 100 mètres. La Méditerranée étant particulièrement adaptée à cette solution. Le coût du projet est actuellement estimé à 200 millions d’euros et doit produire l’équivalent de la consommation énergétique de 40 000 habitants. 


12/03/19 : Loire-Atlantique : Parc éolien de Saint-Nazaire : les élus s'inquiètent de “vents contraires”
Institutionnels et industriels, à l'origine du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, s'inquiètent des "retards des parcs éoliens français".
"L’éolien en mer serait-il exposé aux vents contraires ?", la question est posée dans une tribune écrite par les différents partenaires oeuvrant à la mise en place du parc éolien de Saint-Nazaire.
La Ville de Saint-Nazaire, la CARENE, Nantes Métropole, le Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire, GE Renewable Energy et Néopolia, tous acteurs du projet, se disent prêts "humainement, techniquement, culturellement, financièrement" pour l'éolien en mer.
"Ce parc éolien en mer permettra d’accélérer la transition énergétique de la Loire- Atlantique, un département aujourd’hui très largement dépendant de l’extérieur dans la satisfaction de ses besoins énergétiques, en couvrant 20% de sa consommation électrique", écrivent-ils.
Ils s'interrogent cependant sur l'avenir du projet. "L’aboutissement de cette grande première française, après 10 ans de conception, de concertation et de recours juridiques, reste cependant toujours en suspens".
Les signataires de cette tribune insistent sur la valeur économique du projet éolien avec, à la clé, "1 364 emplois liés aux énergies de la mer dans la Région Pays de la Loire".
S'ils se disent prêts, les acteurs du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire estiment désormais avoir "besoin d’être confortés dans (leurs) choix, épaulés dans (leur) prise de risque".
"Ne brisons pas l’élan de cette filière économique. Donnons-lui le vent favorable !", concluent-ils.
L'avenir du parc éolien de Saint-Nazaire est entre les mains du Conseil d'Etat. Seize moins d'instruction ont été nécessaires à la rédaction d'un rapport présenté le 13 février dernier par un magistrat du Conseil.
La décision qui scellera l'avenir du parc aurait, depuis, du être rendue.
La semaine passée, l'Etat a donné le feu vert au projet de parc éolien en mer au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier en Vendée.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/parc-eolien-saint-nazaire-elus-s-inquietent-vents-contraires-1637016.html

11/03/19Une enquête ouverte suite à une plainte des opposants au parc éolien Yeu-Noirmoutier
Le parquet des Sables-d'Olonne a ouvert une enquête suite à une dénonciation de la part d'un opposant du collectif Touche pas à mon île. Il demande à la justice de vérifier si un partenariat entre le consortium et le Vendée Globe ne constitue pas un possible acte de corruption.
Le préfet de Vendée vient de signer début mars la dernière des 10 autorisations nécessaires pour lancer la construction du parc de 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier. C'est le moment qu'a choisi le collectif d'opposants Touche pas à mon île (TPAMI) pour annoncer qu'une enquête a été ouverte à l'automne 2018 par le parquet des Sables-d'Olonne suite à une plainte de leur part. 
La procureure des Sables-d'Olonne confirme l'ouverture d'une enquête, "suite à une dénonciation" des opposants. Elle a été confiée à la brigade de recherches des Sables-d'Olonne "pour vérifier la teneur" de leurs accusations.
Les opposants visent le Vendée Globe
Leur porte-parole Fabien Bouglé avait porté plainte contre X début 2018 sur des soupçons de faits présumés de corruption, à propos d'un partenariat financier entre la ville de Noirmoutier-en-l'Île et le consortium EMYN, promoteur du projet de parc éolien, pour le financement d'un festival de musique de la ville. La mairie avait répondu à l'époque dans un communiqué publié par nos confrères de Ouest-France, affirmant que ce soutien financier, "à hauteur de 2500 à 3000€" par an, était "non-essentiel pour la commune" et n'affectait en aucun cas le jugement du conseil municipal quant au projet de parc éolien.
Fabien Bouglé vise également le Vendée Globe, puisque, affirme-t-il, "le consortium portant le projet d’éoliennes entre Yeu et Noirmoutier" a "soutenu à hauteur d’un demi million d’euros le Vendée Globe dont la société appartient majoritairement au conseil départemental de Vendée". "Pourquoi des collectivités locales ont-elles reçu de l’argent du consortium industriel alors qu’elles devaient donner leur avis dans le cadre de l’enquête publique ?".
Le calendrier ne colle pas, répond le département
Le président du conseil départemental Yves Auvinet, par ailleurs président de la société d'économie mixte (SAEM) qui gère le Vendée Globe, répond à cette accusation : "Si je prends le calendrier, le département a donné un avis en 2011 en faveur du développement d'un parc éolien au large d'Yeu et Noirmoutier". Soit plus de deux ans avant que le consortium soit choisi, par appel d'offre, pour porter le projet de parc éolien. "C'est l'Etat qui a choisi le candidat retenu, pas le conseil départemental".
Le partenariat avec le Vendée Globe, lui, date de 2016. Soit cinq ans après l'avis rendu par le département. Quant au contrat en lui-même, d'un montant de 500 000 euros, il s'agissait "d'un partenariat comme il y en a avec d'autres entreprises, comme Sodebo par exemple", continue Yves Auvinet. "Il y a un cahier des charges contractuel qui définit précisément les prestations auxquelles il correspond".
En l'occurrence, un stand sur le village départ et de la visibilité pour le projet de parc éolien, qui souhaitait associer son image à celle du Vendée Globe, indique-t-on du côté du consortium EMYN. A titre de comparaison, le budget global du Vendée Globe est de 12,4 millions d'euros sur 4 ans, pour la prochaine édition en 2020.
Le porte-parole du collectif d'opposants, Fabien Bouglé, affirme avoir été auditionné à l'automne dans le cadre du début de l'enquête. Conseiller municipal de Versailles, dans les Yvelines, il s'est fait connaître en 2013 par son combat contre le Mariage pour tous. La construction du parc éolien doit débuter au second semestre 2020 pour les installations terrestres, et l'édification des éoliennes en 2022, pour une mise en service en 2023.



11/03/19Saint-Nazaire Éolien en mer : un appel pour demander « un vent favorable »😡😡
Les collectivités du territoire (Saint-Nazaire, Carene, Nantes Métropole, Région et Département) et les industriels ont publié samedi une tribune pour alerter sur la filière de l'éolien en mer alors que le futur parc de Saint-Nazaire est toujours dans l'attente d'une décision du conseil d'Etat.
La filière est toujours en suspens. Dans les prochaines semaines, le Conseil d'État devrait se prononcer sur l'avenir du parc éolien de Saint-Nazaire, et plus particulièrement le recours déposé par deux associations. L'affaire devrait être jugée sur le fond « dans les prochaines semaines », l'hypothèse d'un retour devant la cour d'appel ayant été écartée. Mais pour l'heure, rien ne préjuge de la décision finale. Et c'est bien dans ce cadre que les collectivités locales, appuyées par le réseau Néopolia et General Electric ont publié une tribune intitulée L'éolien en mer serait-il exposé aux vents contraires. Dans ce long texte, ils rappellent l'engagement de l'ensemble des partenaires depuis dix ans pour structuration d'une filière et des emplois qui sont « directement menacés par l'insécurité juridique et le manque d'ambition dans l'accompagnement de ces projets en France ». Le message est pourtant clair : « Nous, collectivités et industriels sommes donc prêts : humainement, techniquement, culturellement, financièrement […]. Nous avons besoin d'être confortés dans nos choix, épaulés dans nos prises de risque. Il importe que nous disposions de la visibilité nécessaire ».

08/03/19 : Éolien en baie de Saint-Brieuc. L'opposition ne lâche rien
L’arrêté préfectoral modificatif du projet éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), et la convention d’utilisation du domaine public maritime figuraient au menu de la cour administrative d’appel de Nantes ce vendredi 8 mars.
Un vent de nord-ouest a porté l’épais dossier du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc jusqu’à la cour administrative d’appel de Nantes (Loire-Atlantique) ce vendredi. ...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/eolien-en-baie-de-saint-brieuc-l-opposition-ne-lache-rien-6253673

06/03/19 : Vendée : Feu vert aux travaux du parc éolien des îles d'Yeu et de Noirmoutier
L'ultime autorisation nécessaire à la réalisation d'un projet contesté de parc éolien offshore au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée) a été signée par l'Etat, ouvrant la voie aux travaux, a annoncé mercredi la préfecture.
Il s’agit «de la dernière des dix autorisations sollicitées par la société des éoliennes en mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) et réseau de transport d’électricité (RTE) avant de pouvoir construire le projet de parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier», a déclaré la préfecture de Vendée dans un communiqué. Cette ultime décision porte sur «une dérogation pour arrachage, enlèvement et transport de spécimens d’une espèce végétale protégée et pour perturbation intentionnelle de spécimens d’espèces animales protégées», a-t-elle ajouté.
Une large opposition au projet
Tous les feux sont désormais au vert pour entamer les travaux de ce projet en développement depuis quatre ans et dont les demandes d'autorisations administratives, déposées en mai 2017, avaient été instruites pendant dix-huit mois. Elles avaient conduit à une enquête publique entre avril et mai 2018 puis à plusieurs consultations citoyennes dont la dernière a eu lieu en février.
Au total, 76% des personnes qui s'étaient exprimées avaient fait connaître leur opposition au projet, craignant qu'il menace la biodiversité, la pêche locale et les paysages.
Mise en service espérée en 2021
Soixante-deux éoliennes devraient être installées à 11,7 km de l'île d'Yeu et à 16,5 km de Noirmoutier pour un investissement de deux milliards d'euros. La mise en service devrait intervenir en 2021. Avec une puissance totale de 496 MW, le parc doit produire en moyenne 2.000 GWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 850.000 personnes, selon la préfecture.
Le géant japonais Sumitomo Corporation avait annoncé en décembre son entrée au capital de ce projet ainsi qu'à celui au large du Tréport (Seine-Maritime), dont Engie reste l'actionnaire principal aux côtés du groupe portugais EDPR.
Plusieurs parcs éoliens en mer sont en projet en France, mais aucun ne produit pour l'instant de l'électricité.
https://www.20minutes.fr/planete/2466639-20190306-vendee-feu-vert-travaux-parc-eolien-iles-yeu-noirmoutier

06/03/19 : Vendée : feu vert à la construction d'un parc éolien en mer contesté
L'ultime autorisation nécessaire à la réalisation d'un projet contesté de parc éolien offshore au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée) a été signée par l'Etat, ouvrant la voie aux travaux, a annoncé mercredi la préfecture.
Il s'agit «de la dernière des dix autorisations sollicitées par la société des éoliennes en mer îles d'Yeu et de Noirmoutier (EMYN) et réseau de transport d'électricité (RTE) avant de pouvoir construire le projet de parc éolien en mer au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier», a déclaré la préfecture de Vendée dans un communiqué. 76% des personnes qui s'étaient exprimées avaient fait connaître leur opposition au projet, craignant qu'il menace la biodiversité, la pêche locale et les paysages.
Au total soixante-deux éoliennes devraient être installées à 11,7 km de l'île d'Yeu et à 16,5 km de Noirmoutier pour un investissement de deux milliards d'euros. La mise en service devrait intervenir en 2021. Avec une puissance totale de 496 MW, le parc doit produire en moyenne 2 000 GWh par an, soit la consommation électrique annuelle de 850 000 personnes, selon la préfecture.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/vendee-feu-vert-a-la-construction-d-un-parc-eolien-en-mer-conteste-20190306

04/03/19 : Seine-Maritime : Éoliennes en mer : les pêcheurs inquiets, Engie se veut rassurant
Le porteur de projet des éoliennes en mer affirme que les navires de pêche pourront naviguer au cœur du parc. Les pêcheurs en doutent – la décision reviendra à la préfecture maritime – et craignent que les ressources halieutiques disparaissent, en raison des travaux de construction.
« Un effondrement systémique de la filière pêche sur les principaux ports impactés, et notamment Le Tréport » : c’est la conséquence à craindre du projet d’éoliennes en mer de Dieppe – Le Tréport, selon Olivier Leprêtre. Jeudi 28 février, le président du comité des pêches des Hauts-de-France a réagi, par un communiqué, deux jours après la délivrance des autorisations accordées au porteur de projet par les préfètes de Seine-Maritime et de la Somme.
« La zone d’implantation du projet est située sur des zones fonctionnelles halieutiques : frayères de soles, de limande, de merlan et de cabillaud, nourriceries de soles et de plie », indique Olivier Leprêtre, rappelant ainsi ce que répètent les pêcheurs en mer depuis plus de dix ans. « Cette zone est essentielle pour l’environnement marin et donc à l’activité des pêcheurs professionnels de Normandie et des Hauts-de-France. Différentes zones ont été proposées en remplacement, à diverses reprises, sans qu’elles soient prises en compte ».
Précisons que la zone d’implantation du projet – l’un des plus grands motifs d’opposition aux éoliennes en mer – a été déterminée dans l’appel d’offres de 2014. Pêcheurs et opposants ont longtemps espéré que l’État revienne sur ce choix. En vain.
Selon Olivier Leprêtre, 100 navires des Hauts-de-France et Normandie pêchent dans cette zone. Certains y réalisent « entre 15 et 20 % de leur chiffre d’affaires annuel ». « Leur activité et l’ensemble de leurs échanges commerciaux en amont et en aval génèrent, en moyenne, une richesse de l’ordre de 4,5 millions d’euros par an dans l’économie locale », poursuit le président du comité des pêches des Hauts-de-France.
Pour les pêcheurs, non seulement il n’est pas certain qu’on les laissera pêcher dans la zone une fois les éoliennes construites, mais la ressource halieutique aura disparu, en raison des travaux et aussi des panaches de sédiments autour des mâts.
Interrogé de nouveau à ce sujet, mercredi à Dieppe, Christophe Leblanc, directeur du développement de la société Éoliennes en mer Dieppe – Le Tréport (EMDT), la filiale d’Engie qui mène le projet, s’est voulu rassurant. Même si la décision reviendra à la préfecture maritime de la Manche, « de notre côté, nous faisons tout pour que les pêcheurs puissent naviguer dans le parc », a insisté Christophe Leblanc.
Concernant la diminution de la ressource après les travaux, « notre étude d’impact ne va pas du tout dans ce sens », indique le directeur du développement d’EMDT. Il en veut pour preuve la phase de forages menée par la barge Excalibur l’été dernier dans la zone : « Quelques mois après, la ressource en coquilles Saint-Jacques et en soles n’a pas diminué. Évidemment, pendant la phase des travaux, des perturbations sont à attendre, et les bateaux ne pourront pas accéder à la zone. Mais ensuite, rien n’indique que la ressource aura disparu. On a des retours d’expérience de parcs offshore en mer du Nord qui montrent le contraire ».
http://www.courrier-picard.fr/169525/article/2019-03-04/eoliennes-en-mer-les-pecheurs-inquiets-engie-se-veut-rassurant

03/03/19Une seconde usine d'éoliennes en mer va être construite au Havre
Le mastodonte de l'éolien offshore, Siemens Gamesa, a annoncé avoir déposé un permis de construire pour une nouvelle usine d'éoliennes.
En suspens depuis quatre années après sa vente par Areva, qui s'était retirée du marché, le projet du second parc éolien est enfin sur le point d'aboutir, et Le Havre devrait donc bien avoir son usine d'éoliennes, après la signature d'un permis de construire valable pour « un complexe industriel » dédié à « l'énergie éolienne offshore ». Le document a été déposé le 25 février au Havre en présence du PDG de Simens Gamesa, Filippo Cimitan, et du maire de la ville normande, Luc Lemonnier.
Les premières machines opérationnelles dès 2021
Directement implanté dans l'avant-port havrais, le site, qui devrait contribuer à la création de 750 emplois directs et indirects, produira des turbines, des nacelles et des pales. Des travaux préparatoires ont déjà débuté sur une zone de 36 hectares qui devrait accueillir ses premières machines dès 2021, des éoliennes de 8 mégawatts (MW) équipées de pales de 81 mètres de long.
Les éoliennes sont destinées aux futurs parcs de Dieppe-Le Tréport en Seine-Maritine, de Saint-Brieux, dans les Côtes-d'Armor, et d'Yeu-Noirmoutier (en Vendée), tous exploités par l'industriel énergétique français Engie.
Un trou de 23 millions d'euros à combler
Mais les partisans du projet ne font qu'apercevoir le bout du tunnel, car ils n'y sont pas encore. Il manque en effet la bagatelle de 23 millions d'euros, alors que 140 millions d'euros sont nécessaires à l'adaptation de la friche. Le plan de financement est pour l'heure encore discuté entre l'État et les collectivités locales.
« Aujourd'hui, on continue car on commence à avoir une visibilité sur le marché français, même si on souhaiterait plus d'ambition étant donné le potentiel offshore en France, le deuxième en Europe », a lancé Filippo Cimitan. À bon entendeur.
https://www.clubic.com/energie-renouvelable/actualite-851280-seconde-usine-eoliennes-mer-construite-havre.html


02/03/19Parc éolien de Saint-Nazaire le Conseil d’Etat ne renvoie pas le dossier devant la cours d’appel
"Le groupement des résidents pour la sauvegarde environnementale de la Baule (GRSB)" et l'association pour la Protection du site de l'environnement de Sainte-Marguerite (Prosimar)" demandaient au Conseil d’Etat d’annuler les décisions du 25 juillet 2017 par la Cour d’Appel de Nantes.
Malgré la décision de la rapporteure de suivre les associations de l’environnement , les juges en ont décidé autrement en ne suivant pas ses recommandations.
Finalement, le Conseil d’Etat jugera lui-même l’affaire sur le fond dans les prochaines semaines.
Cette décision permet aux industriels de gagner du temps, pour le démarage des travaux, si la décision sur le fond est favorable.
80 éoliennes doivent être installées sur le banc de Guérande. Les associations citées plus haut, contestent le projet depuis plusieurs années.
http://www.saintnazaire-infos.fr/parc-eolien-de-saint-nazaire-le-conseil-d-etat-ne-renvoie-pas-le-dossier-devant-la-cours-d-appel-25-52-4054.html 01/03/19Saint-Nazaire. Le parc éolien marin évite le pire
Les juges du Conseil d’État auraient décidé de ne pas renvoyer le dossier en cour administrative d’appel.
Contesté par des riverains jusqu’au Conseil d’État, le projet de parc éolien marin de Saint-Nazaire semble retrouver des vents favorables.
Aucune décision n’a été communiquée officiellement par l’institution mais, selon trois sources proches du dossier, les juges se sont réunis jeudi 28 février. Ils auraient décidé de ne pas suivre les conclusions du rapporteur présentées quinze jours plus tôt et donc, de ne pas renvoyer le dossier devant la cour administrative d’appel de Nantes. L’affaire serait plutôt jugée sur le fond, par ces mêmes juges parisiens, dans les semaines qui viennent.
Si la décision est confirmée, le projet s’installera dans un calendrier beaucoup plus compatible avec les attentes des industriels. Certains expriment déjà leur soulagement en mettant en avant les milliers d’emplois générés par cette filière nouvelle.
Validé en 2012, le programme prévoit d’installer 80 éoliennes flottantes à quinze kilomètres au large de Saint-Nazaire, ce que contestent deux associations locales.
https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-saint-nazaire.-le-parc-eolien-marin-evite-le-pire_une-3660519_actu.Htm

01/03/19Eolien en mer : le comité régional des pêches dénonce le manque de concertation
Le comité régional des pêches regrette que l'Etat ait donné son accord concernant l'éolien en mer. La zone retenue va pénaliser les pêcheurs.
Le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins Hauts-de-France a pris acte de l’information tombée ce mardi 26 février 2019 concernant le feu vert accordé par l’Etat pour la réalisation du parc éolien au large de Dieppe (Seine-Maritime) et du Tréport.
Dans un communiqué, le comité souligne :
"Malgré les avis négatifs rendus au cours des deux débats publics, par le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale, une majorité d’observations défavorables lors de l’enquête publique, l’Etat choisi de ne pas tenir compte de l’avis des acteurs locaux et impose ainsi un projet éolien qui n’a jamais été accepté par les professionnels de la pêche."
Le comité régional regrette le manque de concertation quant à la zone d’implantation du projet, alors que cette dernière présente une richesse halieutique exceptionnelle :
"En effet, elle est située sur des zones fonctionnelles halieutiques : frayères de sole, de limande, de merlan et de cabillaud, nourriceries de sole et de plie. Cette zone est essentielle pour l’environnement marin et donc à l’activité des pêcheurs professionnels de Normandie et des Hauts-de-France. Différentes zones ont été proposées en remplacement, à diverses reprises, sans qu’elles ne soient prises en compte."
100 navires de Hauts-de-France et de la Normandie
Le comité rappelle enfin que l’activité de pêche professionnelle sur la zone d’implantation du projet concerne 100 navires des Hauts-de-France et de Normandie : « Les navires les plus dépendants à la zone réalisent entre 15 et 20% de leur chiffre d’affaires annuel sur la zone d’implantation des éoliennes ».
L’activité de ces navires au sein de cette zone et l’ensemble de leurs échanges commerciaux en amont et en aval (réparations, criées, commercialisation, etc.) génèrent, en moyenne, à l’échelle des deux filières, une richesse de l’ordre de 4,5 millions d’euros par an dans l’économie locale selon le comité : « Ceci fait de la pêche professionnelle une activité structurante pour les Hauts-de-France et la Normandie ».

28/02/19 : Éolien flottant : la Commission européenne approuve les projets d’aides d’État
Souhaitant poursuivre le développement de la filière éolienne flottante, le gouvernement français avait sélectionné quatre projets de fermes pilotes dans le cadre du programme « Démonstrateurs pour la transition écologique et énergétique » des Investissements d’avenir. Ce 25 février, la Commission européenne a, elle aussi, approuvé les projets d’aides d’État en faveur de ces différentes initiatives. Les détails.
Il y a plus de 3 ans, l’État et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) lançaient un important appel à projets visant à développer l’éolien en mer, en adéquation avec le programme « Démonstrateurs pour la transition écologique et énergétique » des Investissements d’avenir.
Dans ce cadre, quatre projets de fermes pilotes d’éoliennes flottantes avaient été retenus, portés par Eolfi/CGN, Engie, EDF EN et Quadran. Trois d’entre eux se situeront en Méditerranée, tandis que le dernier prendra place dans l’océan Atlantique. Chaque ferme disposera de trois à quatre turbines, pour une puissance installée totale de 24 MW par ferme.
L’éolien en mer, une source d’énergie sur laquelle il faudra compter
Bien que les mises en service de ces projets ne devraient pas intervenir avant 2021, une nouvelle étape a été franchie ce 25 février, avec l’approbation de la Commission européenne.
Cette dernière a en effet considéré que l’aide accordée à ces différentes initiatives (1,2 milliard d’euros) « contribuait à la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de l’Union européenne, sans fausser indûment la concurrence sur le marché unique », d’après le ministère de la Transition écologique et solidaire.
« Je salue la décision de la Commission européenne qui va permettra à la France de développer l’éolien flottant, et de confirmer la France pour son positionnement de précurseur sur cette nouvelle filière dont le potentiel au niveau mondial est majeur et qui sera essentielle à l’atteinte de nos objectifs français en matière de développement des énergies renouvelables », a réagi le ministre François de Rugy.
La Commission a par ailleurs souligné la création, par la France, d’une nouvelle filière dédiée à l’éolien offshore, dont le potentiel est estimé à 200 GW à l’échelle mondiale, dont 30 GW pour l’Europe. Le gouvernement français a quant à lui annoncé que les premiers appels d’offres commerciaux d’éolien en mer seraient attribués dès 2021, conformément au projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

27/02/19Parc éolien Dieppe Le Tréport : les pêcheurs vont déposer un recours
La préfecture de Seine-Maritime a autorisé officiellement la réalisation du parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime), mardi 26 février 2019. Les pêcheurs, principaux opposants, entendent déposer des recours.
La nouvelle était attendue. Elle n'en reste pas moins une satisfaction pour la société Éoliennes en mer Dieppe Le Tréport (Seine-Maritime). Mardi 26 février 2019, la préfecture de Seine-Maritime a officiellement délivré les autorisations du projet de parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport. Les six arrêtés permettent notamment d'utiliser le domaine maritime public, d'être conforme à la loi sur l'eau et prévoient une dérogation pour les espèces protégées qui pourraient être impactées par le projet. "La semaine dernière, c'était un projet qui pouvait se faire. Désormais c'est un projet qui va se faire", a réagi Christophe Leblanc, directeur du développement pour le projet.
D'une phase de développement, le projet va passer désormais dans une phase de construction. Pas de travaux visibles immédiatement, malgré tout. Il faut d'abord passer par une phase commerciale. "On va identifier les fournisseurs et passer des contrats avec eux pour les composants dont on a besoin pour le parc. On commencera les travaux ensuite", précise le spécialiste.
La mise en service du parc devrait intervenir dans le courant de l'année 2023.
Les pêcheurs sur le pont
Principaux opposants au projet, les pêcheurs n'entendent pas baisser les bras. "C'est de la dictature, des politiques et des promoteurs qui se sont entendus pour occuper un espace sans s'intéresser à l'existant", estime Olivier Becquet, gérant de la coopérative des pêcheurs du Tréport et vice-président du comité des pêches régionales de Normandie. Les pêcheurs qui engagent, en ce moment même, des recours qui seront déposés devant la cour d'appel administrative de Nantes, compétente sur ses sujets.

27/02/19 : Eoliennes en mer: «La dernière étape avant la construction»
Cinq ans après avoir remporté l’appel d’offres, le promoteur du parc éolien offshore de Dieppe – Le Tréport a obtenu mardi toutes les autorisations nécessaires. Une nouvelle phase commence, celle de la préparation de la construction du parc… et des recours des opposants.
Les faits
2014 :
Engie (ex-GDF Suez) remporte le 2e appel d’offres de l’éolien en mer pour un parc au large de Dieppe, du Tréport et de la côte picarde, de 62 éoliennes de 8 MW.
2015 : un débat public de plusieurs mois confirme ce que l’on savait déjà depuis 2005, année où un premier projet éolien avait été imaginé : le choix de la zone est le principal obstacle au projet de Dieppe – Le Tréport, pour les marins pêcheurs, puisque le parc sera situé dans leur zone de travail.
20 octobre 2017 : le Parc naturel marin (PNM) des estuaires picards et de la côte d’Opale rend un avis négatif sur le projet.
20 février 2018 : l’Agence française pour la biodiversité, qui chapeaute le PNM, rend un avis favorable.
21 juin 2018 : Emmanuel Macron annonce que les six projets éoliens en mer en cours sur la façade Atlantique et Manche se feront bien, après une renégociation des tarifs de rachat de l’électricité entre l’État et les promoteurs.
12 octobre 2018 : le ministre de la Transition écologique signe un arrêté (publié au Journal officiel du 6 novembre) pour l’autorisation d’exploiter le parc de Dieppe – Le Tréport. Une procédure classique, qui ne préjuge pas de l’obtention des autorisations nécessaires à la construction du parc, selon Engie. Les opposants crient au « passage en force », puisque l’enquête publique n’a pas commencé.
16 octobre 2018 – 29 novembre 2018 : enquête publique sur le projet de Dieppe – Le Tréport.
24 janvier 2019 : la préfète de Normandie annonce que les commissaires enquêteurs, dont elle a reçu le rapport la veille, ont donné un avis favorable au projet d’éoliennes en mer, avec deux réserves.
26 février 2019 : la préfète de Normandie et la préfète de la Somme signent des arrêtés autorisant la construction, l’exploitation et le raccordement au réseau électrique du parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport.
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« Après presque quatre ans de développement, commence la dernière étape avant la construction de notre parc éolien en mer », a déclaré, mercredi 27 février 2019 à Dieppe (Seine-Maritime), Christophe Leblanc, directeur du développement de la société Éoliennes en mer – Dieppe Le Tréport (EMDT), filiale d’Engie. « Depuis mardi, on n’est plus dans un projet théorique, on est dans un projet qui va se faire puisqu’on a désormais l’ensemble des autorisations nécessaires ».
Christophe Leblanc s’exprimait le lendemain de l’annonce des autorisations signées par les préfètes de Seine-Maritime et de la Somme pour le projet de construction et d’exploitation de 62 éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport, dont la mise en service est prévue en 2023. Un an de plus que ce qui était prévu au départ, en raison de certaines péripéties (lire « les faits »), notamment la phase de renégociation des tarifs de rachat de l’électricité produite par les futurs parcs éoliens en mer. Une renégociation qui a provoqué des retards pour tous les projets éoliens en mer français.
L’objectif de mise en service en 2023 du parc de Dieppe – Le Tréport sera tenable en l’absence de recours. « Par expérience, les recours provoquent d’un an à un an et demi de retard dans les projets », a reconnu le directeur du développement d’EMDT. « En cas de recours, on attendra leur purge (la fin des procédures juridiques) pour commencer les travaux ».
Nonobstant ces recours – déjà annoncés par les opposants –, les deux ans qui viennent ne verront pas de travaux en mer. « On va commencer une phase de préparation à la construction, avec la recherche des fournisseurs des composants », a annoncé Christophe Leblanc. « Les éoliennes sont déjà choisies, ce sont des Siemens, dont le prototype est encore en construction. Mais il y a les câbles, les fondations des éoliennes, etc. On va passer des contrats commerciaux après avoir lancé des appels d’offres pour trouver les fournisseurs. » Là encore, les contrats ne seront signés qu’après la fin des recours : « Le but est que tous les composants soient prêts en 2022, pour les installer en temps et en heure. »
Pour Christophe Leblanc, contrairement à ce que pensent les opposants, les jeux n’étaient pas faits avant mardi : « L’État veut ce projet, en raison de la transition énergétique. Mais on n’était pas à l’abri d’une décision négative de la préfète, ou de contraintes supplémentaires à observer. On a vu des projets industriels qui ont été abandonnés car ils étaient mal ficelés. Cela prouve que notre projet répond aux exigences attendues. On a tenu compte des observations de l’Agence française pour la biodiversité, du débat public, de l’enquête publique. Le fait que les préfètes aient rendu leur décision rapidement après la fin de l’enquête publique montre que notre dossier tient la route. »
DENIS DESBLEDS (avec X.T.) ****
Au fond, des sédiments, de la craie… et peut-être des mines
Les campagnes géotechniques et géophysiques menées ont confirmé que les sols où seront plantées les 62 éoliennes, à une quinzaine de kilomètres des côtes, comportent une couche de sédiments de hauteur variable. En dessous, on trouve de la craie. « Nos études ont aussi révélé des anomalies magnétiques », a noté Christophe Leblanc. « Ce sont peut-être des mines et des munitions. » La Manche comprend des gisements de mines datant des deux guerres mondiales. Régulièrement, des opérations de destruction sont menées. « Avant le début des travaux, une nouvelle campagne de recherche aura lieu, avec des robots par exemple, pour repérer les éventuelles munitions », a annoncé le directeur du développement d’EMDT. « Soit on devra déplacer les éoliennes de quelques mètres, soit les mines seront détruites ».
Des recours en vue
Les opposants, notamment réunis dans les associations SOS sans offshore à l’horizon (Le Tréport) et Scopa (Mers-les-Bains) préparent la riposte. Leurs présidents respectifs, Gérard Bilon et Georges Clément, annoncent qu’un recours contre les arrêtés préfectoraux pris mardi sera porté devant la cour d’appel administrative de Nantes, seule compétente en matière d’éoliennes en mer. En cas d’échec du recours, l’étape supplémentaire sera la saisie du Conseil d’État. Lundi prochain, le conseil municipal de Mers-les-Bains votera une subvention pour aider la Scopa à payer les frais d’avocat.
Par ailleurs, une plainte collective auprès de la Commission européenne, lancée en 2017 contre les six projets éoliens du littoral français, suit toujours son cours. Un troisième recours, d’abord gracieux, contre l’autorisation d’exploiter accordée en octobre 2018 à EMDT par François de Rugy, en est actuellement à la phase du contentieux.
Les réactions
Laurent Jacques, maire (PCF) du Tréport : « Je ne suis pas surpris par ces autorisations, puisque la préfète représente l’État. La seule surprise, peut-être, vient de la rapidité des décisions. L’avenir est sombre, les pêcheurs en mer vont souffrir. Et sans doute le secteur du tourisme, aussi, une fois que la curiosité pour les éoliennes sera passée. La voix des pêcheurs, des locaux n’a pas été entendue. La démocratie n’a pas été respectée. J’attends qu’un dialogue se mette en place entre les collectivités, les pêcheurs et le promoteur pour les compensations. Je ne vois pas comment le dossier pourrait faire une marche arrière maintenant, même si des recours vont être lancés ».
Michel Delépine, maire (SE) de Mers-les-Bains : « Les préfets sont les représentants de l’État et on sait ce qu’on pense de ce projet au sommet de l’État. Il aurait fallu un gros coup pour que les préfets aillent à l’encontre de l’autorité de l’État, dont ils sont les représentants. Après, même si c’est difficile, même si le chemin est semé d’embûches, on n’en est pas encore à la phase finale. Avec les associations, nous continuerons le combat. Des recours sont en cours d’élaboration. On ne va pas manquer d’user de tous les moyens légaux pour que ce projet ne voie pas le jour. Plus il sera retardé, mieux ce sera, car la technologie évolue à vitesse grand V. Il se pourrait que des techniques plus modernes permettent d’éviter des éoliennes destructrices. »
Sébastien Jumel, député (PCF) de Seine-Maritime, président d’une mission parlementaire d’information sur la pêche : « Cette décision était attendue, en droite ligne d’un projet qui ignore, depuis le début, les acteurs locaux et les pêcheurs en mer. Les conclusions de l’enquête publique prévoient la nomination d’un médiateur entre Engie et les pêcheurs. Il leur faut des garanties, un accompagnement. Il faut qu’on se mette autour d’une table, en intégrant la nouvelle donne du Brexit et de la future réglementation européenne. »
Emmanuel Maquet, député (LR) de la Somme : « Personne n’est étonné de la décision de la préfète. Elle applique les positions défendues par les deux derniers ministres de l’Environnement et les prescriptions de la programmation pluriannuelle de l’énergie. Les collectivités soutiendront les associations Scopa et SOS sans offshore à l’horizon. »
Olivier Becquet, gérant de la coopérative des pêcheurs du Tréport : « Cette décision n’est pas étonnante. Pendant ce temps-là, l’Espagne et l’Italie importent de l’électricité de France car leurs éoliennes ne produisent pas assez. L’Allemagne a rouvert les centrales à charbon. Je ne crois pas à cette filière éolienne offshore française. On va faire des recours. Les pêcheurs, eux, continuent à travailler tant qu’ils le peuvent. Le jour où ils ne pourront plus pêcher, on verra. »
http://www.courrier-picard.fr/168612/article/2019-02-27/la-derniere-etape-avant-la-construction
27/02/19Autorisation pour le parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport
Dans un communiqué adressé aux rédactions hier en fin d’après-midi, la préfecture de Normandie annonce l’autorisation du parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport.
“Fabienne Buccio, préfète de la Région Normandie, préfète de la Seine-Maritime et Muriel Nguyen, préfète de la Somme viennent d’autoriser, par arrêtés du 26 février 2019, la réalisation du parc éolien en mer au large de Dieppe et du Tréport et son raccordement. Ces arrêtés sont les suivants :
- un arrêté approuvant la convention de concession d’utilisation du domaine public maritime établie entre l’État et Réseau de Transport d’Electricité (RTE)
- un arrêté approuvant la convention de concession d’utilisation du domaine public maritime établie entre l’État et la Société Eoliennes en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT),
- un arrêté relatif à la déclaration d’utilité publique des travaux de construction du poste électrique sur la commune de Petit-Caux pour RTE,
- un arrêté autorisant, au titre de la « loi sur l’eau », l’aménagement et l’exploitation du parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport, au bénéfice de la société EMDT,
- un arrêté autorisant, au titre de la « loi sur l’eau », l’aménagement et l’exploitation de la liaison électrique sous-marine pour le raccordement au réseau public de transport d’électricité, au bénéfice de la société RTE,
- un arrêté « espèces protégées » pour l’aménagement, l’exploitation et le démantèlement du parc par la société EMDT”, détaille le communiqué.
Dans ce dossier, suite aux demandes d’EMDT (la société Eoliennes en Mer Dieppe Le Tréport)ainsi que RTE (Réseau de transport d’électricité) pour la création et l’exploitation d’un parc éolien en mer ainsi que son raccordement au réseau électrique, une série d’enquêtes publiques ont été réalisées, du 16 octobre au 29 novembre 2018, “à l’issue desquelles les commissions d’enquêtes ont rendu des avis favorables.”
Par ailleurs, le Conseil départemental de l’environnement, des risques sanitaires et technologiques (CODERST) de la Seine-Maritime et le CODERST de la Somme ont émis également émis chacun et à l’unanimité un avis favorable.
“EMDT et RTE sont respectivement chargés de la construction et de l’exploitation du parc en mer et du raccordement au réseau électrique, dans le respect des prescriptions détaillées dans les différents arrêtés”, précise ainsi la préfecture.
Une éolienne Normande
Pour rappel, via un communiqué de presse en date de septembre 2017, EMDT annonçait vouloir recourir pour son projet de parc éolien au large de Dieppe et du Tréport à la
technologie de la turbine D8 de Siemens Gamesa. Une turbine dont la production sera localisée dans l’usine havraise du groupe. Celle-là même pour laquelle un permis de construire a été déposé le 15 février dernier en mairie du Havre en vue de la réalisation de ce projet industriel.
https://www.normandinamik.cci.fr/autorisation-pour-le-parc-eolien-en-mer-au-large-de-dieppe-et-du-treport/

26/02/19Feux verts préfectoraux au projet éolien offshore du Tréport
Les préfectures de Seine-Maritime et de la Somme ont annoncé mardi dans un communiqué commun avoir autorisé par arrêtés la réalisation du parc éolien offshore au large du Tréport et de Dieppe (Seine-Maritime).
La mise en service de ce parc de 62 éoliennes, d'une puissance totale de 496 MW, est prévue pour 2023, selon les deux préfectures.
Le projet prévoit l'installation des éoliennes à 17 km au large de Dieppe et 15,5 km du Tréport, à une profondeur de 14 à 24 mètres, selon le site d'EMDT, filiale du groupe d'énergie Engie retenue pour mener à bien ce projet.
Le parc produirait en moyenne 2.000 GWh par an, soit la consommation électrique annuelle de quelque 850.000 personnes, selon EMDT.
Les différents arrêtés approuvent "la convention de concession d'utilisation du domaine public maritime" entre l'État et EMDT, et autorisent "au titre de la +loi sur l'eau+, l'aménagement et l'exploitation du parc éolien". Un arrêté "espèces protégées" autorise l'exploitant à perturber ou détruire certains spécimens dans le cadre des travaux.
Ce projet suscite, depuis son lancement, une vive protestation des pêcheurs locaux qui craignent son impact sur la ressource en poissons.
Le gouvernement avait donné son feu vert à l'exploitation du parc éolien, le 6 novembre 2018.
https://www.notretemps.com/droit/feux-verts-prefectoraux-au-projet-afp-201902,i189799

26/02/19EMR : TOTAL SE PRÉPARE À INVESTIR DANS L’ÉOLIEN OFFSHORE
Le 18 février 2019, Total a annoncé son intention d’investir dans l’éolien offshore. Pour ce faire, le groupe français s’associe à deux autres entreprises européennes. Leur premier objectif est de décrocher le contrat de construction du futur parc éolien offshore de Dunkerque. Il s’agira aussi d’une étape décisive dans la stratégie de Total, qui cherche à se diversifier sans pour autant “bouleverser le secteur de l’énergie en France”…
Eolien offshore : Total fait front commun avec Orsted et Elicio
Total, le groupe pétrolier français, a annoncé lundi 18 février 2019 son intention d’investir dans l’éolien offshore. Pour être sélectionné, le groupe s’appuie sur un consortium industriel européen. Il va travailler conjointement avec deux entreprises : Elicio, un producteur d’énergie belge déjà très actif sur le secteur de l’énergie renouvelable ; et Orsted. L’énergéticien détenu par l’Etat danois était l’un des principaux producteurs de pétrole et de charbon du Danemark, avant de devenir un leader mondial de l’éolien.
Ensemble, les trois entreprises veulent se positionner pour obtenir l’appel d’offre du futur parc éolien offshore au large de Dunkerque. Ce dernier devait être attribué en 2018. Le gouvernement français a finalement décidé, en novembre dernier, de repousser son attribution au cours du second semestre 2019. Il porte sur l’installation d’un parc éolien offshore d’une puissance de 500 MW, et devrait s’étendre sur une superficie de 70 km2. La mise en service de ce parc éolien est prévue en 2022.
Orsted : artisan du plus grand parc éolien offshore du monde
Le nouveau consortium lancé par Total pourra compter sur un argument de poids pour développer son activité : l’expertise reconnue d’Orsted. L’énergéticien danois détient en effet un record : il a inauguré, en septembre 2018, le plus grand parc éolien offshore au monde. Ce parc éolien de Walney Extension est situé en mer d’Irlande. Au large des côtes sud-ouest de la Grande-Bretagne, il s’étend sur près de 145 km2. Il compte pas moins de 87 éoliennes offshores pour une puissance installée totale de 659 MW. Walney Extension peut couvrir les besoins électriques de 600 000 foyers à lui seul.
Outre sa taille impressionnante, ce parc éolien offshore de Walney Extension représente une innovation technique significative. Orsted a déployé, pour la première fois, deux technologies qui fonctionnent en synergie. En effet, quarante éoliennes fonctionnent avec des turbines fournies par Vestas, une entreprise danoise avec laquelle Orsted a l’habitude de travailler. Les quarante-sept éoliennes restantes sont munies de turbines fabriquées par Siemens Gamesa.
Total vise l’énergie bas carbone
Pour Total, cette alliance est une nouvelle étape dans sa stratégie de diversification de son activité. Le pétrolier souhaite en effet multiplié ses investissements sur le secteur des énergies renouvelables. Le groupe a déjà annoncé ses objectifs en la matière : atteindre 10 GW de puissance ENR installée à l’horizon 2022. Dans l’intervalle, le groupe prévoit d’investir jusqu’à 1,76 milliard d’euros par an dans les différentes filières de l’énergie verte.
Jusqu’à présent, Total a surtout concentré ses efforts sur l’énergie solaire. Le groupe a notamment pris une participation de 23% dans le capital de Total Eren. Il a aussi racheté en 2011 SunPower, une entreprise américaine qui fabrique des panneaux solaires, pour un montant de 1,15 milliard d’euros.
Si le consortium emmené par Total remporte l’appel d’offre pour le futur parc éolien offshore de Dunkerque, il s’agira de la première réalisation de grande ampleur du groupe pour l’éolien offshore. Total s’intéresse plus largement au marché potentiel de l’éolien offshore en Europe. Malgré ces ambitions, Patrick Pouyanné rappelait le 24 février 2019 au Financial Times qu’il ne comptait pas engendrer un grand bouleversement pour le secteur de l’énergie en France.
https://lenergeek.com/2019/02/26/emr-total-eolien-offshore/
26/02/19 : Pyrénées-Orientales : Concertation sur le projet des éoliennes flottantes au Barcarès
Les équipes du projet des Éoliennes flottantes du golfe du Lion (EFGL) seront présentes sur le marché du Barcarès, au village, le mercredi 27 février en matinée. Le but est de poursuivre la concertation locale initiée depuis plus de deux ans.
Les équipes d’EFLG disposeront d’un stand pour l’accueil du public afin de faire la présentation du projet et répondre aux questions de chacun. Le projet EFGL, porté par Engie, EDP Renewables et la Banque des territoires, a été retenu par l’État en 2016. Il prévoit l’installation en 2021 d’une ferme pilote de quatre éoliennes flottantes de 25 MW.


26/02/19 : Morbihan : Groix. Le feu vert de l’Europe à la Ferme d’éoliennes flottantes
Bruxelles valide les aides de L’État pour le projet de la ferme pilote de quatre éoliennes ancrées entre Belle Île et Groix.
La Commission européenne a approuvé lundi 25 février les projets français d’aide en faveur de quatre fermes pilotes d’éoliennes flottantes pour la production d’électricité. Il s’agit des projets « Groix Belle Île » en Bretagne, EolMed et Golfe du Lion en Occitanie, et Provence grand large en Paca. Les aides de l’État sont ainsi validées par Bruxelles.

Une technologie innovante
L’appel à projets, lancé en 2015 pour ces fermes de 3 à 4 éoliennes, prévoit une aide à l’investissement, sous forme de subventions et d’avances remboursables. Il est aussi acté une aide au fonctionnement, sous la forme d’un tarif de rachat de l’électricité. Les turbines seront installées en mer sur des flotteurs. Les turbines seront interconnectées entre elles et reliées à la terre par un câble sous-marin.
Pour l’Europe, ces projets, dont les mises en service sont prévues pour 2021, «  favoriseront le développement d’un nouveau type d’énergie éolienne en mer et la croissance potentielle d’une technologie innovante dans le domaine des énergies renouvelables » . Chacune des quatre fermes pilotes d’éoliennes utilisera une combinaison particulière de turbine, de flotteur et de câbles. « L’objectif de l’aide publique est de tester ces différentes solutions technologiques, l’objectif à long terme étant de tester cette technologie avant de la déployer à plus grande échelle », souligne la commission.
Le projet « made in Breizh »
Les quatre éoliennes ancrées entre Belle Île et Groix d’une puissance totale de 24 mégawatts (l’équivalent de la consommation de 25 000 foyers), seront reliées à terre (à Erdeven) par un câble de 30 km. Son coût ? 200 millions. Un projet « made in Breizh » puisque les engins seront assemblés à Brest (avec Naval Énergie, filiale de Naval Group), la turbine General Electric sera montée à Saint-Nazaire. Une pincée de Normandie pour les pales usinées à Cherbourg.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/groix-le-feu-vert-de-l-europe-la-ferme-d-eoliennes-flottantes-6237882

25/02/19Eolien flottant : feu vert de Bruxelles pour les fermes pilotes
La Commission européenne autorise les aides prévues par la France pour le lancement des quatre fermes pilotes d'éoliennes flottantes (aides à l'investissement et au fonctionnement). Les projets de Groix Belle Île (Morbihan), du Golfe du Lion et d'Eolmed (Aude), et Provence Grand Large (Bouches-du-Rhône ) devraient voir le jour d'ici 2021- 2022 pour une puissance installée totale de 24 mégawatts chacun.
“Chacune des quatre fermes pilotes d'éoliennes utilisera une combinaison particulière de turbine, de flotteur et de câbles. L'objectif de l'aide publique est de tester ces différentes solutions technologiques, l'objectif à long terme étant de tester cette technologie avant de la déployer à plus grande échelle”, analyse la Commission.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Eolien-flottant-Bruxelles-fermes-pilotes-32951.php4

25/02/19Eolien offshore français : Siemens confirme l'ouverture d'une usine au Havre
L’un des leaders mondiaux de l’éolien en mer, Siemens Gamesa, a enfin déposé un permis de construire pour une usine d’éoliennes offshore au Havre, un projet en suspens depuis des années.
C'était déjà un projet du fabricant de turbines Areva après l'attribution des parcs du deuxième appel d'offres de fermes éoliennes offshore en 2012. Un projet repris par Adwen, co-entreprise créée par Areva et Gamesa, dont la fusion ultérieure entre Gamesa et Siemens en avril 2017 a sonné le glas. Régulièrement ces derniers mois, Siemens a laissé entendre que sa décision finale dépendrait des ambitions françaises.
La décision de l'Agence française de biodiversité concernant Dieppe-Le Tréport notamment avait été accueillie avec soulagement. Le leader mondial (avec déjà 2,430 éoliennes dans les eaux du monde entier) avait bien confirmé ces derniers mois qu'il allait déposer un permis de construire pour une usine de pales, de nacelles et de génératrices. C'est désormais chose faite depuis le 15 février, comme l'a confirmé le PDG de Siemens Gamesa Filippo Cimitan ce 25 février au Havre, aux côtés du maire (ex-LR) Luc Lemonnier.
750 emplois à la clé
Le Port du Havre a annoncé que des travaux préparatoires avaient commencé sur le terrain de 36 hectares qui doit accueillir l'usine. Celle-ci sera construite entre mi-2020 et fin 2021. Pour commencer, elle produira des éoliennes de 8 MW équipées de pales de 81 mètres de long, destinées aux parcs en projet au large de Dieppe-Le Tréport, Saint-Brieuc et Yeu-Noirmoutier, ainsi qu'aux futurs projets éoliens en mer en France et en Europe a précisé Siemens Gamesa. Le site doit créer 750 emplois « directs et indirects ».
"C'est une étape importante", même si "ce n'est pas la fin du chemin", a déclaré Filippo Cimitan à propos de ce dépôt de permis. En effet, le plan de financement, qui fait apparaître un manque de 23 millions d'euros sur les 140 millions nécessaires à l'adaptation de la friche, est encore en discussion entre l'Etat et les collectivités locales.
Siemens qui rit, GE qui pleure
Néanmoins, cette décision est un signe de confiance envers le marché français, malgré les ambitions modestes affichées par l'Etat dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). "Aujourd'hui, on continue car on commence à avoir une visibilité sur le marché français, même si on souhaiterait plus d'ambition étant donné le potentiel", offshore en France, le deuxième en Europe", résume Filippo Cimitan.
Mais c'est surtout sur une "demande croissante" d'éoliennes offshore en Europe, aux Etats-Unis comme en Asie, que la co-entreprise germano-espagnole fonde sa décision, à l'opposé des dernières déclarations de GE (repreneur d'Alstom qui fabriquait le modèle choisi par EDF pour ses parcs de Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp (Seine-Maritime) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ce dernier a en effet annoncé début février qu'il envisageait de supprimer des postes sur ses sites de Saint-Nazaire en raison du décalage dans le calendrier de construction de ces premiers parcs, bloqués par toutes sortes de recours.
L'ensemble du secteur a les yeux tournés vers le troisième appel d'offre au large de Dunkerque, et les prix proposés par le lauréat, qui devrait être désigné d'ici l'été. S'ils étaient, comme beaucoup s'y attendent, proches du prix de marché et donc extrêmement compétitifs, peut-être l'Etat pourrait-il revoir à la hausse les ambitions inscrites dans la PPE...
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/eolien-offshore-francais-siemens-confirme-une-etape-importante-808754.html


25/02/19France : Bruxelles valide l'aide aux projets d'éoliennes flottantes
La Commission européenne a annoncé lundi avoir approuvé les projets français d'aide en faveur de quatre "fermes pilotes" d'éoliennes flottantes, dont un dans l'océan Atlantique (projet "Groix Belle Île") et trois en Méditerranée (projets "Golfe du Lion", "Eolmed" et "Provence Grand Large").
Les projets pilotes seront chacun composés de trois à quatre turbines pour une puissance installée totale de 24 mégawatts (MW). Les turbines, interconnectées entre elles et reliées à la terre par un câble sous-marin, seront installées en mer sur des flotteurs.
La Commission européenne a fait savoir dans un communiqué que ces projets visant à promouvoir la production d'électricité à partir de sources d'énergie éolienne renouvelables étaient "compatibles avec les règles de l'UE en matière d'aides d'État".
Les fermes pilotes d'éoliennes bénéficieront à la fois d'une aide à l'investissement et d'une aide au fonctionnement. L'aide à l'investissement sera partiellement versée sous la forme d'avances remboursables.
"Ces mesures apporteront une contribution supplémentaire à la réalisation des objectifs énergétiques et climatiques de l'UE sans fausser indûment la concurrence sur le marché unique", a estimé la Commission.
Les projets concernés, dont les mises en service sont prévues à partir de fin 2020, sont portés par des industriels tels que Vinci Construction et GE pour le projet "Groix Belle Île" ; Engie et Eiffage pour "Golfe du Lion" ; Quadran Energies Marines et Bouygues Construction pour "Eolmed" ; EDF et Siemens Gamesa pour "Provence Grand Large".
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/france-bruxelles-valide-l-aide-aux-projets-d-eoliennes-flottantes-01fd78498bc557b25a8bbcdcc31be1d6

24/02/19Les prix de l'éolien offshore en chute libre 😏
Les candidats à la construction d'un champ d'éoliennes au large de Dunkerque proposent un tarif de revente de l'électricité trois fois plus faible qu'en 2012.
Régulièrement stigmatisé pour son manque de compétitivité, l'éolien offshore est peut-être en train d'inverser la tendance. Selon des sources concordantes, le troisième appel d'offres lancé par les pouvoirs publics, pour la construction d'un champ de 500 mégawatts (MW) au large de Dunkerque (Nord), devrait se traduire par une forte baisse des prix. Les neuf consortiums présélectionnés, qui doivent rendre leur projet à la Commission de régulation de l'énergie (CRE) au plus tard le 15 mars, pourraient faire des offres autour de 60 euros le mégawattheure (MWh). À titre de comparaison, la première vague d'appels d'offres lancée en 2012 - portant sur quatre champs dont trois remportés par EDF - avait débouché sur un prix de rachat de l'électricité autour de 200 euros le mégawattheure (MWh). Au premier semestre 2018, les pouvoirs publics ont obtenu toutefois une renégociation à hauteur de 140 euros.
La chute des tarifs constatée aujourd'hui intervient dans un contexte de très forte ...
http://www.lefigaro.fr/societes/2019/02/24/20005-20190224ARTFIG00132-les-prix-de-l-eolien-offshore-en-chute-libre.php

23/02/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien. Pendant deux ans, on ne verra plus beaucoup de dauphins en baie de Saint-Brieuc
Certaines associations s’inquiètent de l’installation des 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) entre Bréhat et le cap Fréhel, à partir de 2021. Notamment l’association Al Lark, qui étudie de près les cétacés sur nos côtes.
Des photos ou vidéos prises au large de Plérin, de Saint-Quay-Portrieux ou de l’Île-de-Bréhat fleurissent sur internet. On y voit des dauphins sauter autour des embarcations. ...
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/parc-eolien-pendant-deux-ans-ne-verra-plus-beaucoup-de-dauphins-en-baie-de-saint-brieuc-6233639


22/02/19 : Côtes d'Armor : Parc éolien en baie Saint-Brieuc. Les dauphins seront scrutés pendant les opérations
Ailes Marines a mis en place plusieurs dispositifs afin de réduire l’impact du bruit du forage sur les dauphins durant l’implantation des 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc. Explications de Bertrand Guidez, responsable du développement chez Ailes Marines.
Comment réagissez-vous à l’inquiétude de certains spécialistes sur les dauphins ?
L’impact acoustique est quelque chose que nous avons parfaitement appréhendé. Avec ses prestataires et ses observations, Ailes Marines apporte d’ailleurs son concours à l’amélioration des connaissances sur les différents comportements des espèces. Des mesures de réduction du bruit et des mesures compensatoires ont été prises.
Si des dauphins sont présents dans la zone des battages, le risque de blessure est réel. Comment comptez-vous vous y prendre ?
Il y aura des observateurs marins qui seront présents dans la zone sur des bateaux pour vérifier la présence de dauphins. La nuit, un suivi acoustique passif sera mis en place avec des micros. C’est très simple à mettre en place. Nous utiliserons le principe du « soft start » pour le battage. Il s’agit d’un démarrage progressif des opérations pour éloigner les mammifères et éviter les risques de blessures. Concernant la technique du rideau de bulles, qui a été utilisée pour le parc Wikinger en mer Baltique afin d’atténuer les sons : malheureusement les conditions de mer sont différentes ici avec un courant plus fort. Mais nous allons peut-être le tester, ou bien d’autres dispositifs expérimentaux.
Dans les « mesures compensatoires » approuvées par le préfet, il y a la création d’une « zone de quiétude ». De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une zone définie à proximité du parc où les usages sont réglementés pour ne pas perturber les mammifères. es mesures peuvent concerner la vitesse des embarcations ou l’ancrage. La surveillance de cette zone n’est pas du ressort d’Ailes Marines mais des services de l’Etat.
https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-parc-eolien-en-baie-saint-brieuc.-les-dauphins-seront-scrutes-pendant-les-operations_une-3654758_actu.Htm

22/02/19
Le parc éolien flottant au large du golfe de Fos autorisé par la préfecture
Feu vert pour le parc éolien flottant Grand Large, au large du golfe de Fos. La préfecture des Bouches-du-Rhône vient de publier les arrêtés autorisant sa construction, son exploitation, son raccordement au réseau public de transport électrique ainsi qu’une
déclaration d’utilité publique de la liaison sous-marine et souterraine. Les travaux pourront donc débuter dès cette année tandis que la mise en service est prévue pour 2020, après neuf ans d’étude de projet, indique dans son édition du jour La Marseillaise. Ce parc de trois éoliennes flottantes pourra à terme alimenter en électricité 24 000 Provençaux.
https://marsactu.fr/bref/le-parc-eolien-flottant-au-large-du-golfe-de-fos-autorise-par-la-prefecture/

22/02/19L'éolien offshore mise sur Dunkerque pour éviter la noyade
Les premiers parcs ne sont pas en construction mais le prochain va être attribué en mer du Nord. La filière espère convaincre le gouvernement de rehausser des ambitions aujourd'hui bien modestes.
« Un potentiel qui se renie. » C'est de cette façon que Yara Chakhtoura, directrice générale pour la France de Vattenfall Éolien, y décrit la situation de l'éolien maritime. Le suédois appartient à...
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/l-eolien-offshore-mise-sur-dunkerque-pour-eviter-la-noyade-808327.html

19/02/19 : Côtes d'Armor : Saint-Quay-Portrieux. Éolien : les pêcheurs voient rouge
Un non ferme et catégorique. Voilà la réponse des pêcheurs au projet d’implantation d’une base de maintenance du parc éolien offshore à Saint-Quay-Portrieux. Des professionnels qui ne comptent pas plier face à Ailes Marines, le porteur du parc. Quitte à employer la manière forte.
« Pour nous, c’est simple : c’est niet ! » La réponse des pêcheurs de Saint-Quay-Portrieux à Ailes Marines, qui porte le projet de parc éolien offshore, est claire. « La base de maintenance, on n’en veut pas dans notre port », lance Gwenaël Riou, un patron pêcheur. Et peu leur importe qu’Ailes Marines ait réaffirmé, début février, sa volonté d’installer sa base de maintenance à Saint-Quay-Portrieux. Un choix effectué en septembre 2013. « Ils disent ce qu’ils veulent mais derrière il faudra qu’ils assument », prévient Jonathan Thomas, un autre pêcheur.

Un avertissement qui ne surprendra pas Emmanuel Rollin, le directeur d’Ailes Marines, à qui les pêcheurs ont plusieurs fois annoncé leur opposition sur ce dossier. « Nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup de concertation à mener », expliquait-il début février. D’autant plus que, à en croire les pêcheurs, le dialogue « se fait depuis trop longtemps à sens unique ».
« Début 2018, ils nous ont fait trois propositions pour l’aménagement de la base de maintenance », rappelle Grégory Métayer, patron pêcheur et premier vice-président du comité départemental des pêches. « Nous avons expliqué que le seul scénario possible pour nous, c’était que la base soit installée au niveau du port de plaisance ».
Demande de réunion avec Alain Cadec
Une solution qui ne sera finalement pas retenue par Ailes Marines qui réaffirme, en févier 2018, sa volonté de s’installer au niveau du port de pêche. « Ce n’est pas une concertation mais un monologue », s’agace Grégory Métayer. « Depuis, nous n’avons même plus de nouvelles ».

En ce début d’année 2019, le dialogue semble donc rompu entre Ailes Marines et les pêcheurs. Une situation qui pousse Alain Coudray, le président du comité départemental des pêches, à réclamer une réunion rapide. Mais pas avec le porteur de projet. « Ce rendez-vous, il doit se faire entre les pêcheurs et le propriétaire du port, le conseil départemental. Il faut qu’Alain Cadec, le président du Département, rencontre les professionnels ».
On préfère que la mairie remette le port en état parce qu’il tient avec des bouts de ficelle.
« Ils vont prendre la place des pêcheurs »
Pour les professionnels de Saint-Quay-Portrieux, sans même parler des possibles répercussions du parc éolien sur la pêche, le constat est simple et sans appel : il n’y a pas la place pour accueillir ce projet. « En 2012, Ailes Marines nous parlait de trois bateaux de 16 mètres et d’une quarantaine d’employés », rappelle Alain Coudray. « Aujourd’hui, il est question de bateaux de 30 mètres et d’une centaine d’emplois. Où ils vont caser tout ça ? »
Une question rhétorique car les pêcheurs ont déjà la réponse. « Leur idée, c’est de prendre une partie de la place réservée aux pêcheurs et de nous demander de mettre les bateaux cul à cul », détaille son vice-président. « Sauf que techniquement, c’est impossible. Comme nous sommes dans un port non abrité, avec le mauvais temps, le marnage, il faudrait dix ou douze mètres d’écart et nous ne les aurons pas ».
« 300 bateaux les attendront ! »
La position des pêcheurs ne devrait pas évoluer dans les mois à venir. Avec ou sans nouvelles annonces de la part d’Ailes Marines. « Ils nous disent qu’ils vont faire des propositions pour qu’on ait de meilleures conditions de travail. Nous, on attend juste que la mairie remette le port en état parce qu’il tient avec des bouts de ficelle », ironise Grégory Métayer.
La seule solution, pour ces patrons pêcheurs, c’est que la base de maintenance soit installée au Légué. « On s’en fiche de leur problème de marée pour accéder au parc éolien. On ne veut pas d’eux dans notre port », s’agace Gwenaël Riou. « Et s’ils veulent passer en force, 300 bateaux les attendront ! »
https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/saint-quay-portrieux-eolien-les-pecheurs-voient-rouge-19-02-2019-12212817.php

18/02/19Qui va construire le futur parc éolien en mer au large de Dunkerque ?
Les trois groupes Elicio, Ørsted et Total sont en lice pour décrocher le contrat de construction d'un parc éolien au large de Dunkerque. L'appel d'offres se clôt le 15 mars.
Le belge Elicio, le danois Ørsted et le français Total allient leur expertise pour décrocher l'appel d'offres du futur parc éolien en mer au large de Dunkerque. Les trois groupes annoncent dans un communiqué commun "la création d'un consortium industriel pour soumettre une offre commune pour le projet de parc éolien marin au large de Dunkerque pour une puissance pouvant atteindre 600 mégawatts".
Elicio est un producteur belge d'énergie renouvelable qui faisait partie des dix dossiers présélectionnés en 2017 par l'administration française pour ce projet dont le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service à l'horizon 2022. Son nouveau partenaire danois Ørsted (ex-Dong Energy), est pour sa part l'un des leaders mondiaux de l'éolien offshore.
Une date limite de dépôt le 15 mars
"En tant que premier développeur mondial, nous apportons au consortium une expérience inégalée en matière de développement, de construction et d'exploitation de parcs éoliens en mer", a souligné Martin Neubert, président-directeur général d'Ørsted Offshore, cité dans le communiqué. Total est pour sa part surtout connu comme producteur de pétrole et de gaz mais cherche de plus en plus à se diversifier dans l'électricité.
Les candidats pour cet appel d'offres ont jusqu'au 15 mars pour déposer leur offre définitive. Parmi les autres présélectionnés figurent notamment les consortiums Shell-Quadran Energies marines-Deme, Vattenfall-WPD Offshore-Caisse des Dépôts, Engie-EDPR ou EDF-Innogy-Enbridge.
L'appel d'offres de Dunkerque est le troisième lancé par l'Etat français pour développer les éoliennes marines "posées" (par opposition aux turbines flottantes) en France.
Les acteurs de l'éolien en mer espèrent que le prix de production de l'électricité qui ressortira de l'appel d'offres sera compétitif et incitera le gouvernement à revoir à la hausse ses ambitions dans cette énergie. La feuille de route énergétique de la France, bientôt en consultation avant une adoption définitive courant 2019, prévoit de déployer 5.000 mégawatts de capacités d'ici à 2028.
https://www.bfmtv.com/economie/qui-va-construire-le-futur-parc-eolien-en-mer-au-large-de-dunkerque-1635142.html

15/02/19 : Une campagne internationale de déminage au large des côtes picarde et normande
L’OTAN (organisation du traité de l’Atlantique nord) va mener une campagne de déminage en Manche, du lundi 18 février au jeudi 7 mars 2019.
Dans la mer, on trouve des munitions datant des deux guerres mondiales. Certaines ont été immergées après la fin des conflits, pour des raisons de coût. Quelquefois, elles proviennent de bateaux coulés, d’avions abîmés en mer. Il arrive que des bateaux de pêche en ramènent dans leurs filets, ou qu’elles soient trouvées sur les plages, au gré des marées et des courants.
Des opérations de déminage ont lieu, à raison d’une ou deux fois par an. À partir du lundi 18 février et jusqu’au 7 mars, l’OTAN va mener une campagne au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime) et au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados). « Cinq navires mèneront cette campagne », explique-t-on à la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. « Le navire qui dirige les opérations est une frégate danoise, le Thetis. Quatre chasseurs de mines complètent le dispositif : deux navires allemands, un belge et un français ».
Il n’y aura aucune escale à terre pendant ces deux semaines.
« Les navires chercheront les mines grâce à leur sonar », continue-t-on à la préfecture maritime. « Des plongeurs-démineurs font partie des équipages. »
Les usagers de la mer ont été prévenus. Du côté des pêcheurs en mer, ces opérations font grincer des dents. « On est en pleine saison des soles, qui commencent à se reproduire », note Olivier Becquet, gérant de la Coopérative des artisans pêcheurs associés (CAPA) du Tréport. « Les destructions de mines ne font pas du bien au milieu. On ne sait pas ce que les munitions contiennent. Mais ce dont on est sûr, c’est qu’après chaque campagne de ce type, il y a une perte de ressource en poissons ».
Olivier Becquet ne peut s’empêcher d’évoquer le projet éolien offshore au large de Dieppe et du Tréport : « Le fait qu’il y ait des champs de mines au large nous donne un argument de plus sur le mauvais choix de la zone d’implantation des 62 éoliennes en mer ».

14/02/19 : Loire-Atlantique : Saint-Nazaire Vent contraire sur le parc éolien
Hier, le recours de deux associations de La Baule et Pornichet contre le projet de parc éolien en mer est arrivé devant le Conseil d'Etat. La rapporteure public a donné son avis. Elle a demandé au Conseil d'Etat de régler l'affaire au fond et d'annuler l'arrêté ministériel du 18 avril 2012 autorisant l'exploitation d'un parc de 80 éoliennes au large du Croisic, sur le banc de Guérande. Les juges rendront leur décision d'ici deux à trois semaines.
https://www.presseocean.fr/actualite/saint-nazaire-vent-contraire-sur-le-parc-eolien-14-02-2019-294051?utm_source=po_newsletter-generale&utm_medium=email&utm_campaign=po_newsletter-generale&utm_content=20190215&vid=2367139&fbclid=IwAR34zePzswzD9Lwh3BnI2qvAUtNVFOhwNPavpnKFf8UBaS2pBvR3v6SNSdE

14/02/19« Comment pêcher avec autant d’échos radar ? »
Les pêcheurs du Tréport sont hostiles au parc éolien offshore. Ils redoutent notamment le brouillage des radars de bord par les 62 éoliennes situées en pleine zone de pêche.
Comment peut-on travailler, avec des engins de pêche, dans un secteur qui comportera autant de faux échos radar ? », s’interroge Olivier Becquet, gérant de la coopérative des artisans pêcheurs associés du Tréport (Capa). Il est catégorique : « Les éoliennes en mer perturbent les radars, comme je l’ai constaté dans le parc éolien au large de Thanet, au large du Kent, en Angleterre (ndlr, voir photo), qui comprend 110 éoliennes. Celles de Dieppe – Le Tréport feront de même ».
Sur ce sujet, Olivier Becquet n’a pas été convaincu par les réponses apportées par la société porteuse du projet, EMDT, filiale d’Engie, lors de l’enquête publique dont les conclusions – favorables avec deux réserves – ont été connues jeudi 24 janvier. « On nous parle de recalibrage des radars embarqués sur les bateaux de pêche », continue-t-il. « Sur chaque radar, effectivement, il y a une fonction appelée anti-clutter. On l’utilise habituellement par mauvais temps, pour réduire les traces des crêtes des vagues sur l’écran radar. Mais cela réduit d’autant la détection des autres navires qui sont sur zone ! » Autrement dit, ce recalibrage risque de réduire la capacité, par les radars, de la détection des éoliennes mais aussi des bateaux de pêche.
Pour Olivier Becquet, les bateaux de commerce seront obligés de se déporter de la zone où seront implantées les 62 éoliennes en mer. Quant à la possibilité, pour les bateaux de pêche, de naviguer dans le parc, il en doute : « Le promoteur met en avant le fait que cela se fait dans des parcs éoliens, mais tous ne sont pas concernés, et peu de navires pourront le faire. ». La commission d’enquête publique a noté, dans son rapport, qu’a priori, la pêche – y compris de nuit, pour la sole – n’avait fait l’objet d’aucune interdiction. Elle préconise que le sujet soit débattu lors de la prochaine commission nautique consacrée au projet d’éoliennes en mer.
De toute façon, assène le gérant de la coopérative, « avec les travaux de construction du parc, et les panaches de sédiments soulevés par les tourbillons générés par les courants des marées autour des mâts des éoliennes, la ressource en poissons et coquillages aura disparu de cette zone ».
Zone que fréquentent, entre autres secteurs, les 90 bateaux de pêche qui opèrent entre Dieppe et Le Tréport, sans compter ceux de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de ports normands plus au sud, etc., pour le rouget barbet, la coquille Saint-Jacques, etc. « On m’a dit que seul Le Tréport est contre », conclut Olivier Becquet. « Moi, je défends la pêche. Le port de Dieppe a voté pour le parc éolien en mer, or la criée de Dieppe va souffrir. Il n’y aura plus que du poisson venu de Rungis, et plus de poisson pêché par les locaux ».
12 parcs éoliens au large des côtes françaises ?
Six parcs éoliens en mer sont actuellement au stade de projet au large des côtes françaises : Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, îles d’Yeu et Noirmoutier, Dieppe - Le Tréport, soit 3 000 MW de puissance installée. Un septième est envisagé au large de Dunkerque, dont le lauréat devrait être connu en juin 2019. L’objectif initial du Grenelle de l’environnement, en 2007, était d’atteindre 6 000 MW de capacité d’éoliennes en mer en 2020, soit au total 12 parcs éoliens équivalents à celui de Dieppe - Le Tréport. « Le préfet maritime aura la responsabilité de valider l’implantation de nombreuses éoliennes dans une zone très fréquentée, entre le Cotentin et le détroit du Pas-de-Calais, le deuxième du monde en termes de trafic maritime », cingle Olivier Becquet, le gérant de la coopérative des artisans pêcheurs du Tréport.
http://www.courrier-picard.fr/166059/article/2019-02-14/comment-pecher-avec-autant-dechos-radar


13/02/19
Parc éolien de Saint-Nazaire : son avenir entre les mains du Conseil d'Etat
Ce mercredi 13 février, le Conseil d'Etat présente les conclusions de son rapport sur la conformité juridique du parc éolien offshore de Saint-Nazaire.
Le parc éolien de Saint-Nazaire est contesté par deux associations, Prosimar, l'association pour la protection du site et de l'environnement de Sainte-Marguerite, basée à Pornichet, et GRSB, le Groupement des résidents secondaires de La Baule.
Le rapport présenté ce mercredi par un magistrat du Conseil d'Etat a nécessité seize mois d'instruction. La décision qui scellera l'avenir du parc sera ensuite rendue d'ici deux à trois semaines.
Lancé en 2012, le projet de parc éolien de Saint-Nazaire prévoit l'implantation de 80 éoliennes en mer avec une capacité pour chacune de 6 megawatts, soit une puissance totale de 480 megawatts.
Les 80 éoliennes seraient implantées entre 12 et 20 kilomètres du littoral au large du Pouliguen, à des profondeurs variant de 12 à 25 mètres.
La production du parc éolien en mer de Saint-Nazaire permettrait de couvrir 20% de la consommation d'électricité de la Loire-Atlantique. Sa mise en service est annoncée à l'horizon 2022.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/parc-eolien-saint-nazaire-son-avenir-entre-mains-du-conseil-etat-1623713.html12/02/19Saint-Nazaire. Parcs éoliens marins : une décision tant attendue
Le projet de ferme à vent au large de Saint-Nazaire va-t-il s’arrêter net ? Le Conseil d’Etat présente, ce mercredi 13 février, ses conclusions après les recours de deux associations locales.
Pourquoi ? Comment ?
Que se passe-t-il aujourd’hui, place du Palais Royal à Paris ?
Ce mercredi 13 février, à 14 h, un magistrat du Conseil d’Etat présente, en audience publique, son rapport sur la conformité juridique du parc éolien offshore de Saint-Brieuc ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-parcs-eoliens-marins-une-decision-tant-attendue-6221242

10/02/19
Les éoliennes flottantes en Méditerranée : la marche arrière du gouvernement
La transition écologique vendue par le gouvernement en avait fait l'une des priorités. Surtout lorsque l'on sait qu'avec 1 GigaWatt produit par des éoliennes flottantes en mer, on pourrait alimenter en énergie 2 millions d'habitants.
La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), dévoilée en fin d'année, a détaillé les objectifs de la politique énergétique de l'État pour la période 2019-2028.
Le constat est dur puisque les objectifs sont réduits de moitié par rapport aux recommandations des professionnels du secteur.
Motif invoqué : le prix du kilowatt fourni, trop élevé par rapport à l'industrie traditionnelle.
Comme le révélait Made in Marseille, les professionnels du secteur dans le sud se mobilisent. 2 000 emplois sont menacés.
https://www.corsematin.com/article/article/les-eoliennes-flottantes-en-mediterranee-la-marche-arriere-du-gouvernement

09/02/19 : Aude : 
Éolien flottant de La Nouvelle : l’avis qui justifie l’Union sacrée 😡😡
Comme suite à la publication dans notre édition d’hier de l’avis de l’Autorité Environnementale quant au projet de ferme éolienne flottante à Port-La Nouvelle/Gruissan, les réactions ne se sont pas faites attendre. Didier Cordorniou, premier vice-président de la Région, fut le premier. "La Région Occitanie se félicite, avec les membres du bureau du Parlement de la Mer, de cet avis favorable donné par l’Autorité Environnementale, et de la qualité du travail réalisé jusque-là par les porteurs de projet. La Région sera très attachée au suivi scientifique de cette ferme pilote et des impacts sur la faune. Nous espérons que le travail réalisé sur cette ferme pilote engagera les décideurs nationaux à poursuivre l’expérimentation avec les fermes commerciales. L’enjeu est majeur pour notre Méditerranée puisqu’il s’agit de produire l’énergie propre du futur, pour participer à faire de l’Occitanie la première région à énergie positive. " Sur ses pas, Roland Courteau, sénateur qui, voici quelques jours avec 4 de ses collègues parlementaires occitans, de tous bords, défendait le projet au ministère de la Transition écologique, souligne le fait que "grâce à cet avis, le projet sera d’autant plus facile à défendre car il souligne le savoir-faire et la compétence des maîtres d’ouvrage". "Ceci ajoute à la crédibilité de notre action pour l’éolien flottant et nous incite à être raisonnablement optimiste quant à la phase industrielle à venir", dit Roland Courteau.
"Quand on regarde tous dans la même direction, les chances de succès se sur-ajoutent", poursuit-il.
Après que le sénateurs ont rencontré la directrice de cabinet du ministre, Didier Codorniou était sur la même position. "J’ai eu raison d’appeler à l’union sacrée autour des éoliennes offshore. Les parlementaires ont bien reçu le message et agissent pour l’intérêt général du territoire. C’est une excellente nouvelle mais le combat n’est pas gagné", soulignait-il.
https://www.lindependant.fr/2019/02/09/eolien-flottant-de-la-nouvelle-lavis-qui-justifie-lunion-sacree,8005591.php

08/02/19 : Aude : 
EolMed : l’avis de l’autorité environnementale
Voici l’avis rendu par l’autorité environnementale concernant le projet EolMed de parc pilote d’éoliennes flottantes au large de Gruissan :
La ferme éolienne pilote «EolMed -Gruissan» est lauréate de l'appel à projets pour l’éolien flottant en Méditerranée lancé par l'Ademe le 5 août 2015 (AAP EolFlo), portant sur trois zones désignées par l’État dans le golfe du Lion. Elle comportera quatre éoliennes de puissance 6,15MW, la plus proche de la côte étant située à 18km de la plage de Gruissan dans le département de l’Aude.
Un des enjeux importants de ce projet est sa capacité à permettre d’évaluer et de maîtriser l’impact de cette technologie sur l’environnement marin, dans la perspective du développement à venir de parcs industriels notamment sur la façade méditerranéenne. L'Ae souligne l'importance de l'effort de développement des connaissances sur les populations d'oiseaux marins et migrateurs terrestres ainsi que sur les chiroptères, que les fermes pilotes devraient permettre et qui sera nécessaire pour le passage éventuel à l'échelle industrielle. L’Ae recommande en conséquence de développer sans délai, sous la responsabilité de l’État et d’un conseil scientifique indépendant, un programme de recherche pour compléter ces connaissances encore lacunaires et fournir des bases solides aux études d’impacts des parcs éoliens opérationnels.
L'étude d'impact est complète et d’excellente facture. Elle se lit facilement malgré son volume. L’Ae recommande principalement de justifier l’absence de qualification d’un enjeu fort pour les passereaux migrateurs, de reconsidérer ou justifier l’enjeu attribué aux chiroptères et à l’Anguille européenne et d’en tirer les conséquences pour l’étude d’incidences Natura 2000.
Les recommandations de l’Ae portent également sur les effets cumulés avec le projet d’extension du port de Port-la-Nouvelle(impacts du projet sur le trafic maritime)et, à l'échelle du golfe du Lion, de l'ensemble des parcs à venir dont les fermes pilotes constituent les précurseurs; le suivi (durée retenue, modalités de partage avec le public)et les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre des phases de fabrication et d’installation des éoliennes.

https://www.meretmarine.com/fr/content/eolmed-lavis-de-lautorite-environnementale

06/02/19
"Il ne faut pas rater le coche de l'éolien flottant", s'inquiètent des sénateurs de l'Aude, des PO et de l'Hérault
Les sénateurs réclament "plus d'ambition" sur l'éolien flottant.Ils l'ont exprimé au ministère de la transition écologique ce mercredi.
Une délégation de cinq sénateurs de l'Aude, des Pyrénées-Orientales et de l'Hérault ont été reçus, mercredi, au ministère de la Transition écologique à Paris. Durant une heure et demie, ils ont plaidé pour une politique de l'Etat plus ambitieuse quant à l'éolien flottant en Méditerranée.
Selon le sénateur Roland Courteau, qui menait la délégation, la directrice de cabinet du ministre De Rugy, leur a donné des signes forts quant au fait que la France ne doit pas se désengager dans un domaine dans lequel est est précurseure et passer la main, comme dans d'autres domaines, à d'autres pays européens ou dans le monde.
« Nous avons dit nos inquiétudes quant au fait qu’il n’y aurait qu’un seul site industriel en Méditerranée, tandis que trois sociétés ont déjà investi des millions d’euros. Nous avons aussi insisté sur le fait que cette filière est porteuse d’emplois dans notre Région et sur notre littoral particulièrement frappé par le chômage. Nous avons souligné le fait que la France est pionnière en la matière et qu’il serait dommage que ce savoir-faire bénéficie à d’autres pays », explique Roland Courteau.
« Concrètement, le ministère incite à ne pas disperser les projets mais à ce que les opérateurs fassent un front commun, avec la nécessité d’une cohérence territoriale, pour présenter un ou des projets ambitieux », dit Roland Courteau. Sachant que l’éolien « posé » à Dunkerque sera bien moins coûteux que prévu, le flottant peut voler sur les mêmes vents.
https://www.lindependant.fr/2019/02/06/eolien-flottant-cinq-senateurs-de-laude-des-po-et-de-lherault-au-ministere,7998651.php
06/02/19Eolien en mer: General Electric envisage des dizaines de suppressions de postes, notamment à Nantes
EMPLOI - La principale raison de cette décision réside dans le retard des projets de parcs éoliens en mer français. ....
https://www.20minutes.fr/economie/2444939-20190206-eolien-mer-general-electric-envisage-dizaines-suppressions-postes-notamment-nantes

05/02/19
Un parc éolien en baie de Saint-Brieuc en 2023 ?
Le projet de parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc est à l'étude depuis sept ans déjà. 62 éoliennes qui fourniraient de l'électricité pour 835.000 habitants. Mais cela n'est pas au goût de tous le monde, les opposants utilisent tous les moyens pour le faire annuler.
Ses cheveux ont légèrement blanchis, et il porte désormais des lunettes… Sept ans ont passé depuis les premières présentations à la presse des grandes lignes d’un parc éolien en baie de Saint Brieuc. Pourtant Emmanuel Rollin, directeur du projet depuis ses origines, conserve la même détermination et la même foi. "En avril, ce sera notre septième année, c’est une longue histoire," précise-t-il.

Depuis qu’Ailes Marines a été désigné à l’issue de l’appel d’offres de l’Etat en 2012 pour installer ce parc, les technologies comme les contraintes financières ont évolué. 

Mise en service totale pour 2023

Désormais, le projet, ce sont 62 éoliennes capables de produire l’énergie nécessaire à 835 000 habitants. Avec une construction envisagée en 2021 et une mise en service totale en 2023.

Si le projet a pris du retard, c’est notamment du fait des recours administratifs des opposants. Six dossiers restent encore entre les mains de la justice, que ce soit de la cour administrative d’appel de Nantes ou du Conseil d’Etat. "Nous devrions y voir plus clair cette année."

Il y a eu aussi cette phase de renégociation des tarifs imposés par le gouvernement début 2018, avec la crainte réelle que le projet  n’échoue totalement.

Mais finalement, c’est le président de la République lui-même qui est venu en baie de Saint Brieuc au mois de juin dernier pour confirmer que les négociations avec les opérateurs de ces projets éoliens marins avaient bien abouti. "L’État demandait une baisse des tarifs de 25 à 30%. Cela a pu être possible grâce à des meilleures conditions de financement, et des économies rendues possibles grâce au retour d’expérience de notre parc allemand. Mais il a fallu se serrer la ceinture."

Concernant le plan industriel, la prochaine étape, c’est le dépôt courant février du permis de construire des usines Siemens-Gamesa au Havre, les sites qui produiront les nacelles et les pales des éoliennes. La construction devrait débuter en 2020, pour une production effective en 2021. À la clé sur place, Emmanuel Rollin évoque 750 emplois.
Dans les prochaines semaines, c’est le fournisseur des fondations qui devraient être désigné. Trois candidats sont en lice pour mener cette activité industrielle sur le port de Brest, en assurant une chaîne d’approvisionnement locale et 250 emplois.
Reste la question du port de maintenance du parc éolien. Si le choix de Saint Quay Portrieux a bien été confirmé, il est loin de faire l’unanimité, notamment du côté des pêcheurs professionnels. "Nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup de travail de concertation." L’occasion aussi pour les portes paroles d’Ailes Marines d’insister sur la mise en place d’un comité de gestion et de suivi environnemental, à la tête de plusieurs études scientifiques sur l’état de la ressource halieutique, la qualité des eaux, l’impact sur la faune… et sur leur volonté de s’implanter durablement dans le territoire en participant à des événements locaux divers. "Nous avons une concession sur 40 ans, nous voulons favoriser notre ancrage."
04/02/19Éolien offshore. Vents contraires à Saint-Nazaire
Le bureau d’études nantais de General Electric, porteur du projet, prévoit la suppression de 80 postes. Un mauvais signal dans la perspective de l’arrivée des 80 engins au large de Saint-Nazaire.
« Un siège mondial » taillé à la serpe
GE wind France, à son arrivée sur l’île de Nantes, fait figure de « siège mondial » au sein du géant américain General Electric (GE). C’est du moins de cette société que partent, à travers le monde,...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/eolien-offshore-vents-contraires-saint-nazaire-6210555

04/02/19Les éoliennes en mer de Dieppe - Le Tréport brouilleront-elles les radars?
Les éoliennes brouillent les radars, ce qui, dans le cas du parc éolien offshore, pourrait poser problème aux navires et à la surveillance de la centrale de Penly. Le porteur de projet et l’État assurent que tout ira bien.
La question apparaît dans les contributions de l’enquête publique sur le parc éolien en mer de Dieppe - Le Tréport, dont les conclusions - favorables avec deux réserves - ont été connues jeudi 24 janvier : quid des effets des éoliennes offshore sur les radars destinés à surveiller le trafic maritime et/ou aérien ? ? Que se passera-t-il avec l’implantation de 62 éoliennes en mer, dans une zone fréquentée par des navires de pêche, des ferries et autres cargos, des avions, sans compter la présence, à une quinzaine de kilomètres, de la centrale nucléaire EDF de Penly, équipement sensible s’il en est ? Quelles conséquences, aussi, pour les radars embarqués à bord des navires ? Voici les éléments de réponse donnés par les commissaires enquêteurs dans leur rapport long de 403 pages.
1 SURVEILLANCE RADAR
Selon un article du mensuel Air actualités (mai 2010), la revue officielle de l’armée de l’Air, les éoliennes terrestres peuvent masquer une cible qui passe derrière elles, par exemple un avion, ce qui empêche les radars de détecter ce dernier. La perte de détection peut aller jusqu’à une distance de 70 km autour du radar. On appelle cela un « effet de masque ». Page 250 du rapport de l’enquête publique, des contributeurs ont posé la question : « Il est demandé à ce que la position de l’Armée soit recueillie concernant les risques maritimes liés aux perturbations des radars de surveillance et de navigation », en citant l’article d’Air actualités.
Six équipements pourraient être concernés par cet effet de masque : le radar de Saint-Frieux (Pas-de-Calais), les radars des ports de Dieppe et du Tréport, le radar de la centrale de Penly, les sémaphores de Dieppe et d’Ault ».
Ces six équipements font partie du dispositif de surveillance géré par le CROSS Gris-Nez, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, qui surveille la zone comprise entre la frontière belge et le cap d’Antifer, au sud d’Étretat (Seine-Maritime). On comprend pourquoi cette thématique est classée comme un « enjeu fort » par les commissaires enquêteurs.
Dans leur rapport, ces derniers donnent les réponses du maître d’ouvrage, la société EMDT (Éoliennes en mer - Dieppe - Le Tréport), filiale d’Engie : EMDT a transmis une étude au ministre chargé de la Mer et au préfet maritime en juillet 2015, pour avis. EMDT propose « la mise en place de nouveaux réglages et paramétrages des radars sémaphoriques d’Ault et de Dieppe ; la formation du personnel opérant sur les radars de surveillance impactés ; l’installation d’un radar supplémentaire, qui serait intégré au système de surveillance déjà existant. EMDT s’engage à faire un suivi de l’efficacité de ces mesures.
Interrogé, l’État, de son côté, a indiqué que les autorités militaires ont émis des avis conformes sur le dossier. Ces réponses ont satisfait les commissaires enquêteurs.
2 RADARS EMBARQUÉS
Quid des radars embarqués à bord des navires, qui devraient être également perturbés par les éoliennes, ce qui pourrait causer des accidents ? EDMT a proposé plusieurs mesures afin de pallier l’éventuelle altération des capacités de détection : le recalibrage des radars par les navigants eux-mêmes ; la mise en place d’un balisage maritime du parc éolien, sur deux éoliennes situées à deux « coins » du parc. Par ailleurs, EMDT propose que chaque navire naviguant à l’intérieur du parc soit équipé d’un transpondeur AIS (émetteur-récepteur), qui permettrait au maître d’ouvrage et à chaque navire circulant dans la zone d’avoir une vision précise de l’état du trafic dans la zone.
Les commissaires enquêteurs trouvent là aussi la réponse satisfaisante mais s’interrogent : quid du financement de ce transpondeur, pour chaque bateau qui naviguera dans le parc éolien ?
3 LE RISQUE « PENLY »
La présence de la centrale nucléaire de Penly à proximité du parc éolien offshore suscite des questions : quel est le périmètre de sécurité entre les deux installations, quid en cas de marée noire, avec le refroidissement du combustible nucléaire par l’eau de mer, quid en cas d’attentat terroriste sur la centrale par avion ou par drone, vu l’effet de masque des radars ?
« Le périmètre de sécurité de Penly représente une zone rectangulaire de 0,6 sur 0,9 mille nautique, par arrêté préfectoral (...) Le projet de Dieppe - Le Tréport n’est pas de nature à générer un impact sur la surveillance de la navigation aérienne, comme le confirment les avis de la Direction générale de l’aviation civile, la Direction de la circulation aérienne militaire et de la centrale de Penly. » L’État précise que le projet de parc éolien est en dehors de la zone de sécurité des centrales nucléaires. Les zones d’exclusion de navigation des deux centrales (Penly et Paluel, plus au sud) sont distantes du parc éolien. En cas d’accident maritime, telle une marée noire, il existe les plans anti-pollutions Polmar mer et terre, et les systèmes de lutte des centrales contre les pollutions marines, affirme l’État. Quant aux risques d’attentats, ils ne sont pas liés au projet de parc éolien en mer. Là encore, réponse satisfaisante, ont jugé les commissaires enquêteurs.

http://www.courrier-picard.fr/164245/article/2019-02-04/les-eoliennes-en-mer-de-dieppe-le-treport-brouilleront-elles-les-radars

01/02/19De Rugy ouvre la voie à un quatrième parc éolien offshore au large des côtes normandes
Extrait : 
Fécamp, Courseulles, Dieppe/Le Tréport et ensuite ? La Programmation pluriannuelle de l’énergie rendue publique ; la semaine dernière, par le ministre de la Transition écologique ouvre la porte à la construction d’au moins un parc éolien marin supplémentaire quelque part entre Cherbourg et Dunkerque. Contrairement aux précédents, son emplacement sera arrêté au terme d’un débat public. Selon toute vraisemblance, la Normandie devrait tirer son épingle du jeu.
L’hypothèse était dans l’air. Elle est confirmée dans le projet de Programmation Pluriannuelle de l’énergie qui a été dévoilé, vendredi dernier, par François de Rugy.
https://www.paris-normandie.fr/len/le-dossier/de-rugy-ouvre-la-voie-a-un-quatrieme-parc-eolien-offshore-au-large-des-cotes-normandes-GD14538835

31/01/19Permis enveloppe : plus de flexibilité pour les énergies renouvelables en mer
https://www.lemondedelenergie.com/permis-enveloppe-enr-couts-baisse-contentieux/2019/01/31/

29/01/19
France: la Commission d’enquête publique sur le projet éolien offshore du Tréport émet un avis favorable « à l’unanimité »
Les conclusions de la Commission ont été rendues publiques le 21 janvier. Le projet de 496 MW prévoit l’installation de 62 éoliennes de 8 mégawatts (MW) chacune à 17 km de Dieppe et 15,5 km du Tréport
La commission d’enquête publique a rendu un avis favorable assorti de deux réserves sur le projet contesté de parc éolien offshore au large du Tréport (Seine-Maritime), a-t-on appris le 21 janvier dernier après publication de l’avis sur le site de la préfecture.
« A la demande d’autorisation d’implantation d’un parc éolien en mer au large de Dieppe-Le Tréport, la commission d’enquête émet à l’unanimité un avis favorable », indique la commission d’enquête publique dans ses conclusions.
Le projet prévoit l’installation de 62 éoliennes de 8 mégawatts (MW) chacune à 17 km de Dieppe et 15,5 km du Tréport, à une profondeur de fond marin de 14 à 24 mètres, selon le site d’EMDT, filiale du groupe d’énergie Engie, retenue pour mener à bien ce projet. Le 6 novembre, le gouvernement français avait donné son feu vert à l’exploitation du parc éolien.
Selon la commission d’enquête publique, le projet a évolué « dans le sens d’un moindre impact environnemental » et il présente « un dispositif d’accompagnement environnemental conséquent » ainsi « qu’une dynamique d’emplois sur son territoire d’implantation ».
« Le projet présente un caractère d’intérêt général et il répond à une mutation du système énergétique depuis le choix des années 1970 de l’énergie nucléaire vers un mix énergétique qui s’appuie sur les énergies renouvelables », précise la commission.
La commission émet néanmoins deux réserves: désigner collégialement « un médiateur pour accompagner la mise en oeuvre d’un schéma de compensation pour les pêcheurs de Normandie et des Hauts-de-France » et que soient repris dans le futur arrêté d’autorisation, les engagements du maître d’ouvrage, avec « la création d’un groupement d’intérêt scientifique éolien en mer » ou « la mise en place d’un fonds d’accompagnement à la pêche professionnelle ».
« Le projet aura besoin de créer autour de lui une meilleure adhésion des habitants du territoire », note également la commission. Depuis plusieurs années, le projet est contesté par des pêcheurs normands soutenus par les élus communistes de Dieppe et du Tréport. « Ce champ éolien viendra détruire un écosystème unique, une zone nourricière et de reproduction pour les poissons », selon Olivier Becquet, gérant de la coopérative des pêcheurs du Tréport.
La mise en exploitation du parc éolien au large du Tréport est prévue pour 2021, selon EMDT. Avec une puissance totale de 496 MW, le parc produirait en moyenne 2 000 GWh par an, correspondant à la consommation électrique annuelle de quelque 850 000 personnes, soit environ les deux tiers de la population de Seine-Maritime, selon EMDT.
https://energies-media.com/france-com-enquete-pub-treport-avis-favorable/

29/01/19
Vendée. Les anti-éoliens Yeu-Noirmoutier veulent l’annulation de l’enquête publique
Un courriel d’un commissaire enquêteur, envoyé par erreur au collectif Touche pas à nos îles, avait créé la polémique en mai. Les anti-éolien avaient demandé sa radiation pour manque d’impartialité. En 2019, il ne figure plus sur la liste des personnes habilitées validée par la commission départementale. Pourquoi ?
Le QI de géranium lui vaudrait-il sa place en tant que commissaire enquêteur en 2019 ?
 ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-les-anti-eoliens-yeu-noirmoutier-veulent-l-annulation-de-l-enquete-publique-6202811

28/01/19Le projet de PPE inclut des prix cibles pour l’éolien en mer
Le gouvernement a enfin rendu public le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour les dix prochaines années. Comme à leur annonce en novembre, les objectifs y restent peu ambitieux pour les énergies marines renouvelables (EMR).
Dans ce projet de rapport qui sera annexé à la PPE, il n’est prévu aucun appel d’offres pour l’hydrolien, le houlomoteur et l’énergie thermique des mers d’ici à 2028. Si le degré de maturité des deux dernières technologies peut justifier leur absence, les acteurs de l’hydrolien vont devoir convaincre le gouvernement de leur capacité à devenir compétitif.
Pour l’éolien en mer posé et l’éolien flottant, sur lesquels repose le développement des EMR en France pour les dix prochaines années, il n’y a toujours pas de quoi s’enthousiasmer. L’objectif de novembre, de 4,7 à 5,2 GW mis en service d’ici à 2028 est confirmé.
Le projet de rapport fournit, en revanche, le calendrier précis des appels d’offres. Il donne aussi les prix cibles pour la plupart d’entre eux. Pour le parc éolien en mer de Dunkerque, l’objectif est un tarif inférieur à 70 euros le MWh. Il est de 120 euros le MWh pour le premier appel d’offres éolien flottant prévu en 2021 en Bretagne.
« France énergie éolienne salue la volonté du ministre de la Transition énergétique de donner une visibilité à la filière de l’éolien en mer mais juge les volumes clairement insuffisants », a twitté l’association.
https://www.lemarin.fr/secteurs-activites/energies-marines/33376-le-projet-de-ppe-inclut-des-prix-cibles-pour-leolien-en

25/01/19Somme/Seine-Maritime : Villes Soeurs ÉOLIENNES DIEPPE - LE TRÉPORT : Le rapport d’enquête enfin publié
La préfecture publie sur son site le rapport de la commission d’enquête

Le rapport de la commission d’enquête sur le parc éolien en mer Dieppe-Le Tréport a été mis en ligne hier, vendredi 25 janvier, sur le site internet de la préfecture de Seine-Maritime. Celle-ci avait déjà annoncé dans un communiqué, diffusé jeudi après-midi, que cet avis était favorable, avec deux réserves, mais elle n’avait pas donné plus de détails sur leur contenu . Cette fois, on peut en savoir plus en consultant ce document de plus de 400 pages, notamment «les conclusions motivées» de la commission d’enquête. Celle-ci constate que des questions restent en suspens, et note qu’elle a « pris la mesure de l’opposition à ce projet sur le territoire », la majorité des observations étant « défavorables ». Malgré tout, elle insiste sur le fait « qu’elle rend un avis éclairé », tenant compte de tous les éléments apportés à sa connaissance. Cet avis, pris « à l’unanimité », est donc favorable, mais assorti de deux réserves.
La commission demande tout d’abord « la désignation collégiale d’un médiateur », pour accompagner la mise en œuvre des mesures de compensation au profit des pêcheurs, et favoriser « des discussions constructives » entre les deux parties : les comités des pêches et la société Éoliennes en mer Dieppe-Le Tréport.
Nommer un médiateur
Par ailleurs, la commission souhaite que soient repris dans l’arrêté préfectoral les engagements du maître d’ouvrage. Elle cite par exemple : la création d’un groupement d’intérêt scientifique ; celle d’un bureau local d’information ; une étude sur les risques pour les chauve-souris et une autre sur le déplacement des vertébrés en mer ; l’évaluation des bruits sous-marins ; le suivi des goélands argentés, avec création d’une colonie ; l’analyse de la qualité de l’eau et des sédiments. Sans oublier le fonds d’accompagnement à la pêche professionnelle et celui pour les activités économiques et touristiques du littoral normand-picard.
Consultation sur les espèces protégées
Une consultation du public est ouverte depuis le 21 janvier et jusqu’au 4 février, à propos de la demande de dérogation à la protection stricte des espèces protégées, dans le cadre du projet de parc éolien en mer. Une consultation dont on a eu connaissance par hasard. Chacun peut donner son avis, via le site de la DREAL de Normandie (direction régionale de l’Environnement). Il faudra, auparavant, lire, entre autres, la demande de dérogation déposée par le maître d’ouvrage, la société Éoliennes en mer – Dieppe Le Tréport (EMDT, filiale d’Engie). Cette demande est téléchargeable sous la forme d’un dossier de 831 pages (sic) qui détaille quasiment tout du projet et de ses conséquences sur les espèces. Par exemple, dans ce document, on estime que 92 goélands argentés entreront probablement en collision, chaque année, avec l’une des 62 éoliennes en mer. Une estimation haute, précise l’étude. Pour les goélands marins et les goélands bruns, l’estimation est de 17 collisions par an pour chaque espèce. Le projet éolien aura un impact sur 11 espèces d’oiseaux, une espèce de chiroptères et quatre espèces de mammifères marins. Des mesures de compensation sont prévues par le maître d’ouvrage. La consultation du public se fait en ligne, via un questionnaire, ou par voie postale.

25/01/19 : Somme/Seine-Maritime : Villes Soeurs : Éoliennes en mer: jusqu’au 4 février, donnez votre avis sur la dérogation à la protection des espèces animales protégées
La société porteuse du projet a demandé une dérogation à la protection des espèces qui seront affectées par les 62 éoliennes.
Une consultation du public est ouverte depuis le 21 janvier et jusqu’au 4 février 2019, à propos de la demande de dérogation à la protection stricte des espèces protégées, dans le cadre du projet de parc éolien en mer de Dieppe – Le Tréport.
On a découvert cette nouvelle consultation en cherchant les rapports de la commission d’enquête publique, qui devraient être publiés ce vendredi, sur le site internet de la préfecture de Seine-Maritime. À l’heure où nous écrivons ces lignes, sauf erreur, les rapports ne sont pas encore en ligne.

La préfecture de Seine-Maritime a révélé, jeudi, que les commissaires enquêteurs avaient donné un avis favorable au projet éolien, assorti de deux réserves pas encore connues.
Chacun, donc, peut donner son avis sur cette demande de dérogation, via le site de la DREAL de Normandie (direction régionale de l’Environnement).
92 goélands argentés par an en collision avec les éoliennes
Il faudra, auparavant, lire, entre autres, la demande de dérogation déposée par le maître d’ouvrage, la société Éoliennes en mer – Dieppe Le Tréport (EMDT, filiale d’Engie).
Cette demande est téléchargeable sous la forme d’un dossier de 831 pages (sic) qui détaille quasiment tout du projet et de ses conséquences sur les espèces. Par exemple, dans ce document, on estime que 92 goélands argentés entreront probablement en collision, chaque année, avec l’une des 62 éoliennes en mer. Une estimation haute, précise l’étude. Pour les goélands marins et les goélands bruns, l’estimation est de 17 collisions par an pour chaque espèce.
Le projet éolien aura un impact sur 11 espèces d’oiseaux, 1 espèce de chiroptères et 4 espèces de mammifères marins.
Des mesures de compensation sont prévues par le maître d’ouvrage, qui sont listées dans ce document.
La consultation du public se fait en ligne, via un questionnaire, ou par voie postale.

25/01/19 : L'installation des 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier commencera en 2022😭
Le chantier va débuter dès le second semestre 2020 avec l'enfouissement des câbles de raccordement au réseau électrique sur la côte. Les éoliennes seront installées en deux ans entre début 2022 et fin 2023. Entre temps, le consortium industriel s'attend à des recours de la part des opposants.
Tous les feux sont au vert... ou presque, pour la construction des 62 éoliennes au large des îles d'Yeu et Noirmoutiers. Sur le site du consortium industriel, une petite astérisque est effectivement accolée à l'annonce de travaux d'installation "pour 2019-2021". Elle indique que la date était donnée "sous réserve de l'obtention des autorisations administratives purgées de tout recours".
"Les autorisations administratives ont fait l'objet de recours de la part des opposants, ce qui nous amène à décaler aujourd'hui à 2022 le démarrage des travaux. C'est à cette date là que vous verrez les travaux en mer" - Lucile Forget
Du côté de la préfecture, sur une dizaine de demandes d'autorisation, la dernière sera étudiée avant cet été, elle concerne la prise en compte des espèces protégées pour le raccordement du parc éolien au réseau électrique par RTE, le réseau public d'électricité. Tous les feux sont donc au vert. Mais Lucile Forget, directrice du développement du projet éolien offshore, explique que ces autorisations sont contestées par les opposants. Elle estime donc la date de début des travaux à 2022, pour une "mise en service du parc éolien au cours de l'année 2023".
Le chantier de raccordement commence dès l'an prochain
Le réseau d'électricité RTE, chargé du raccordement entre le parc éolien et la côte, va commencer les travaux en premier dès le "second semestre 2020". Soit l'année prochaine. Il d'enterrer deux câbles sous la mer puis la côte sur 60 km, entre l'emplacement du futur parc et la commune de Soullans, où l'électricité produite partira vers le réseau national.
Le projet de parc éolien offshore entre les îles d'Yeu et de Noirmoutier prévoit d'installer 62 éoliennes de 200 mètres de haut, pour fournir de l'électricité capable d'éclairer théoriquement 790 000 personnes en fonctionnant à pleine puissance. Il suscite de nombreuses oppositionsdes riverains et des professionnels de la pêche. Les éoliennes seront fabriquées au Havre, en Normandie.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/l-installation-des-62-eoliennes-au-large-des-iles-d-yeu-et-noirmoutier-commencera-en-2022-1548431258



25/01/19 : Avis favorable pour le parc éolien en mer : « Tant qu’on ne casse pas, on ne nous entend pas»
La commission d’enquête sur le parc éolien en mer Dieppe – Le Tréport a rendu un avis favorable avec deux réserves. Les opposants sont déçus, mais pas vraiment étonnés.
L’information est tombée ce jeudi après-midi, 24 janvier, via un communiqué de la préfecture de Seine-Maritime et de Normandie : les commissaires enquêteurs chargés de l’enquête publique sur le projet éolien en mer de Dieppe – Le Tréport ont rendu un avis favorable, assorti de deux réserves, pas encore connues. Les rapports avaient été remis la veille à la préfète de Normandie, Fabienne Buccio.
Le dossier rendu public ce vendredi
Trois enquêtes publiques ont eu lieu du 16 octobre au 29 novembre : l’une sur le projet proprement dit, une deuxième sur le raccordement électrique du parc, la troisième sur la base de maintenance prévue à Dieppe. Les trois rapports ont conclu à des avis favorables, assortis, donc, de deux réserves pour celui qui concerne le projet éolien en lui-même.
Les rapports seront rendus publics dans les mairies des communes concernées et, dès ce vendredi, sur le site internet de la préfecture de Seine-Maritime, précise cette dernière. On en saura alors davantage sur les deux réserves pointées par les commissaires enquêteurs.
Mais c’est à la préfète de Normandie que reviendra la décision officielle de valider ou non ce projet. Une réponse positive ouvrira la voie à des recours déjà annoncés par les opposants, pêcheurs en mer et associations.
« On nous prend pour des guignols »
Maire du Tréport, Laurent Jacques n’est pas surpris par cet avis : « La démocratie a été bafouée, une nouvelle fois, l’argent est roi. » Et l’édile de regretter : « On n’écoute pas la population, on n’écoute pas les acteurs locaux, les élus. Le rouleau compresseur continue de se dérouler comme le pouvoir l’avait prévu. Tout est décidé en haut lieu. On nous fait croire qu’il y a de la concertation avec des étapes obligatoires, mais on nous prend pour des guignols. » Pour le maire, les réserves émises ne sont que de la poudre aux yeux, « pour nous faire croire qu‘on nous a écoutés. Ces prescriptions ne seront jamais respectées, elles sont là pour endormir tout le monde ».
Gérard Bilon, président de l’association d’opposants, SOS à l’horizon, est déçu, « triste » même, d’effectuer ce constat : « Nous avons joué le jeu de la concertation, pacifiquement. Mais tant qu’on ne casse pas, tant qu’on ne crie pas partout, on ne se fait pas entendre. » Il cite les exemples de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, des Gilets jaunes qui ont « obtenu satisfaction sur des revendications exprimées depuis longtemps ». Gérard Bilon s’interroge : « Les commissaires enquêteurs ont-ils pu prendre leur décision en toute indépendance ? J’en doute. » Le président des opposants le clame : « On ne va pas baisser les bras pour autant. » Le combat final se gagnera ou se perdra en justice.
« Un dossier qui n’est pas raisonnable »
Olivier Becquet, gérant de la Coopérative des artisans pêcheurs associés (Capa), n’est pas non plus surpris. Il estime lui aussi que les opposants, largement majoritaires dans le secteur, n’ont pas été entendus. À propos de la phase de concertation, il évoque « un attrape-couillon » et dénonce une manipulation du gouvernement pour imposer ce projet. Il attend maintenant que la préfète se prononce, sur ce « dossier qui n’est pas raisonnable ». « L’espoir fait vivre », ironise-t-il, Avant de lancer, évoquant le mouvement des Gilets jaunes : « On ne peut pas faire autrement que de se bouger. »
Georges Clément, président de la Sauvegarde des côtes d’Opale, picarde et d’Albâtre (Scopa), à Mers, préfère attendre d’éplucher le document pour se prononcer. Lui juge plutôt positif le fait qu’il y ait des réserves. Au moins, la préfète devra les étudier de près, savoir pourquoi, avant de rendre sa décision. « Cela fera durer plus longtemps l’examen du dossier. » Ce qui offrira un délai supplémentaire aux opposants.
Le porteur de projet reste muet
Le projet est porté par la Société éolien en mer Dieppe-Le Tréport (EMDT), filiale d’Engie. Interrogée sur l’avis favorable rendu par la commission d’enquête, la direction ne souhaite pas s’exprimer, la procédure n’étant pas terminée. Elle attend la décision de la préfète de Normandie.
L’essentiel
2014 : Engie (ex-GDF Suez) remporte le 2e appel d’offres de l’éolien en mer pour un parc au large de Dieppe, du Tréport et de la côte picarde, de 62 éoliennes de 8 MW.
2015 : un débat public de plusieurs mois confirme ce que l’on savait déjà depuis 2005, année où un premier projet éolien avait été imaginé : le choix de la zone est le principal obstacle au projet de Dieppe – Le Tréport, pour les marins pêcheurs, puisque le parc sera situé dans leur zone de travail.
16 octobre 2018 : Après le débat public de plusieurs mois en 2015, un avis défavorable du Parc naturel marin, un avis favorable de l’Agence française pour la biodiversité, une déclaration du président Macron, c’est le début de l’enquête publique, avec une première permanence des commissaires enquêteurs au Tréport.
29 novembre 2018 : fin de l’enquête publique
24 janvier 2019 : la préfète de Normandie annonce que les commissaires enquêteurs, dont elle a reçu le rapport la veille, ont donné un avis favorable au projet d’éoliennes en mer, avec deux réserves.
Les trois commissions d'enquêtes publiques ont donné un avis favorable pour la création d'un parc d'éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime). Leur rapport a été remis, mercredi 23 janvier 2019, à la préfète de Seine-Maritime.62 éoliennes doivent être implantées en mer, au large de Dieppe et du Tréport. C'est une nouvelle avancée dans le dossier d'implantation de 62 éoliennes en mer au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime). Un avis favorable a été rendu par chacune des trois commissions chargées de piloter une enquête publique sur ce vaste projet.
Près de 4000 contributions
Les présidents de ces commissions ont rendu leurs rapports et conclusions à Fabienne Buccio, la préfète de Seine-Maritime, mercredi 23 janvier 2019. Les documents seront "prochainement disponibles sur le site internet de la préfecture et dans les mairies du périmètre des enquêtes", indique la préfecture.
Lors de cette remise, la préfète a "salué la qualité et l'importance du travail réalisé par les commissaires enquêteurs". Au total, 51 permanences ont été tenues et près de 4000 contributions ont été reçues et analysées.
Deux réserves émises
Les trois enquêtes publiques se sont tenues du 16 octobre au 29 novembre 2018. L'une portait sur le projet de parc d'éoliennes en mer, une autre sur le projet de raccordement électrique et une dernière sur le projet de création de la base de maintenance à Dieppe.
• À lire aussi. Parc éolien en mer de Dieppe Le Tréport : feu vert du ministère
Deux réserves ont toutefois été émises par la commission en charge de l'enquête dédiée au parc d'éoliennes en mer. La préfète de Seine-Maritime est désormais libre de suivre, ou non, les avis de ces commissions pour donner son feu vert définitif à l'implantation de ces éoliennes.
https://www.tendanceouest.com/actualite-309213-avis-favorable-pour-les-eoliennes-en-mer-au-large-de-dieppe-et-du-treport.html

24/01/19 : Éoliennes en mer Dieppe – Le Tréport : « Chaque commission a rendu un avis favorable au projet »
Les commissions d'enquête ont remis leur rapport à la Préfète de Normandie, après les enquêtes publiques sur le projet de parc éolien Dieppe - Le Tréport. Les avis sont favorables.
Le projet de création d’un parc éolien au large de Dieppe et du Tréport (Seine-Maritime) a fait l’objet de trois enquêtes publiques (une relative à la construction du parc, une sur son raccordement, la dernière sur la création d’une base de maintenance à Dieppe).
Celles-ci se sont tenues du 16 octobre au 29 novembre 2018 et les commissaires enquêteurs ont remis le mercredi 23 janvier 2019 leurs rapports à la préfète de Normandie et de Seine-Maritime Fabienne Buccio.

Dans un communiqué, la Préfecture indique :
"Chaque commission a rendu un avis favorable au projet. Deux réserves ont été émises par la commission en charge de l’enquête dédiée au parc."
Dans ce même communiqué, la préfète souligne la qualité et l’importance du travail réalisé par les commissaires enquêteurs.
Ces rapports seront très prochainement disponibles sur le site internet de la préfecture et dans les mairies du périmètre des enquêtes.
Les rapports émis par les commissions d’enquête sont les derniers documents qui étaient attendus par la Préfecture dans l’instruction de ce dossier. Celle-ci doit rendre dans les prochaines semaines (probablement fin mars ou début avril 2019) un arrêté, autorisant ou non la construction de 62 éoliennes en mer.
https://actu.fr/normandie/treport_76711/eoliennes-mer-dieppe-treport-chaque-commission-rendu-avis-favorable-projet_21051155.html?fbclid=IwAR3GDiNVsg-WBWF9Tq7GuUvFAig-wGEXVoYtdTGbf9UlnMASA0302KFd8jI

21/01/19 : Somme / Seine-Maritime : Villes Soeurs : Le rapport de l’enquête publique sur les éoliennes en mer de Dieppe - Le Tréport remis à la préfète de Normandie mercredi 23 janvier
Les membres de la commission d’enquête publique sur le projet d’éoliennes en mer de Dieppe – Le Tréport ont terminé leur rapport. Ils le remettront ce mercredi 23 janvier à la préfète de la Région Normandie et de Seine-Maritime, Fabienne Buccio, selon l’agenda transmis par les services de la préfecture.
L’enquête publique s’est déroulée du 16 octobre au 29 novembre 2018, dans les communes du littoral normand et picard et sur internet. On ignore encore les conclusions du rapport : favorables à la poursuite projet, favorables sous réserves ou défavorables ? Dans tous les cas, c’est la préfète de Normandie qui prendra la décision en dernier ressort.

Ce dossier dure depuis 2005. À l’époque, il s’agissait d’un autre porteur de projet, mais la zone d’implantation des éoliennes en mer était quasiment la même. Or, c’est précisément l’implantation qui cristallise l’opposition des pêcheurs en mer, puisqu’elle correspond à leur zone de pêche. Le premier projet avait été abandonné mais, en 2014, GDF Suez (devenu Engie) avait remporté le 2e appel d’offres de l’éolien en mer, avec un nouveau projet au large de Dieppe et du Tréport et un autre, similaire, près des îles d’Yeu et de Noirmoutier, en Vendée. Dans les deux cas, les lieux d’implantation ont été décidés par les services de l’État, dans l’optique d’une plus grande part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français.
Deux débats publics, organisés par la Commission nationale du débat public (CNDP), la même qui a failli organiser le Grand débat national voulu par Emmanuel Macron, ont eu lieu en 2010 et 2015, qui ont montré que la principale raison de l’opposition au projet était bien l’implantation des éoliennes. Fin 2017, le conseil de gestion du Parc naturel marin avait rendu un avis défavorable au projet, avis contrecarré par celui de l’Agence française de la biodiversité quelques mois plus tard.
La préfecture de la région Normandie indique qu’une communication sur le rapport des commissaires enquêteurs aura lieu avant la fin de cette semaine.
Selon les conclusions du rapport et la décision de la préfète, des recours sont à prévoir, de la part des pêcheurs mais aussi des associations d’opposants, dont SOS sans offshore à l’horizon (Le Tréport) et Scopa (Mers-les-Bains).

19/01/19 : Éolien offshore : à bout de souffle ?
Quatre parcs éoliens en mer sont prévus au large des Hauts-de-France et de la Normandie. Ils devraient être opérationnels à l'horizon 2020 - 2023. Mais l'éolien est une énergie renouvelable qui ne manque pas de faire polémique et les enjeux sont multiples...
Dimanche en politique - Éolien offshore : à bout de souffle ? Une émission de 52 minutes proposée par France 3 Picardie et France 3 Normandie le 27 janvier à 10h15 !

18/01/19Une campagne de financement participatif pour le parc éolien en mer de Dunkerque
A l’occasion des Assises européennes de la transition énergétique, qui ouvrent mardi 22 janvier prochain à Dunkerque, le consortium Moulins de Flandre annonce la signature d’un partenariat avec Enerfip, dans le cadre du projet de parc éolien en mer de Dunkerque.
Le consortium Moulins de Flandre, composé des industriels deme, Quadran Energies Marines et Shell, vient de signer un partenariat avec la plateforme de financement participatif consacrée aux projets d’énergies renouvelables, Enerfip. Moulins de Flandre est candidat dans le cadre de la procédure de dialogue concurrentiel pour la réalisation du parc éolien en mer de Dunkerque (Nord).
« Cet accord prévoit la mise en place d’une campagne de financement participatif citoyen, pour permettre aux habitants du Dunkerquois et des Hauts de France souhaitant investir dans la transition énergétique, de soutenir le projet de parc éolien en mer qui sera mis en place au large de Dunkerque à horizon 2022 », explique le consortium d’industriels dans un communiqué.
Un programme de financement participatif similaire a été mis en place en mai dernier par Quadran Energies Marines et Enerfip pour le projet de parc éolien en mer EolMed au large de Gruissan (Aude). « Plus de 278 éco-épargnants ont participé à cette campagne qui a permis de réunir 400.000 euros, soit 100.000 de plus que l’objectif initial », est-il rappelé.
Un nouveau rendez-vous est fixé avec les sénateurs le 29 janvier.
Pour la seconde fois, le rendez-vous entre les sénateurs de l’Aude, des PO et de l’Hérault et le ministre de la transition écologique, François de Rugy, n’a pas été honoré. Un nouveau...
https://www.lindependant.fr/2019/01/17/eolien-flottant-le-ministre-ne-ferme-pas-totalement-la-porte,7959735.php

17/01/19Espérée à Cherbourg, la plus grande éolienne du monde s'envole à Rotterdam
General Electric a choisi mercredi 16 janvier 2019 la ville de Rotterdam, en Hollande, pour implanter le prototype de son Haliade-X 12 MW, la plus grande éolienne offshore du monde. Une déception pour Cherbourg (Manche), qui se contentera de construire les pales.
La plus grande éolienne du monde échappe à la Normandie. Mercredi 16 janvier 2019, General Electric (GE) a choisi Rotterdam, aux Pays-Bas, pour tester son Haliade-X 12 MW, une géante de 245 mètres de haut.
Le port de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) était candidat pour accueillir ce prototype, unique au monde. La ville proposait à GE de le construire sur le terre-plein des Flamands, proche de la mer et de l'usine de pales d'LM Wind Power. Le Cotentin pouvait aussi compter sur son climat venteux, avantageux pour tester l'Haliade-X. Après une enquête publique, le préfet avait délivré son autorisation d'implantation le mardi 19 novembre 2019.
La faute aux délais de recours ?
Malgré tout, dans la course à l'innovation, la France est-elle freinée par son administration ? Elle prévoit un délai de recours allant jusqu'à quatre mois après la décision préfectorale. "La réglementation nationale a permis à notre concurrent d'aller plus vite, a réagi le maire de Cherbourg Benoît Arrivé sur Twitter, la France devra adapter les procédures pour développer de grands projets".
Dans un communiqué, GE indique simplement que le site de Rotterdam "fournit toutes les conditions nécessaires pour tester l'Haliade-X dans les conditions climatiques les plus sévères" et rappelle son ambition de "devenir un pionnier du développement du secteur de l'éolien offshore". L'éolienne géante y sera installée dès l'été prochain, après neuf mois de travaux.
Les pales construites à Cherbourg
Même si Rotterdam a été désignée pour l'implantation du prototype, c'est bien au sein de l'usine LM Wind Power de Cherbourg que sortiront les trois pales de l'Haliade-X (107 mètres chacune). "C'est l'essentiel", dit Benoît Arrivé.
https://www.tendanceouest.com/actualite-308139-esperee-a-cherbourg-la-plus-grande-eolienne-du-monde-s-envole-a-rotterdam.html

15/01/19 : Nord : Bataille à Dunkerque pour l'éolien en mer
Tous les grands industriels sont en lice dans l'appel d'offres pour équiper les côtes du nord de la France.
Ils ne sont pas moins de neuf sur la ligne de départ. Neuf consortiums qui ont été présélectionnés à la fin de l'année dernière et qui planchent sans relâche: ils n'ont plus que deux mois pour rendre leur copie, le 15 mars. En jeu, l'équipement du champ éolien en mer au large de Dunkerque (Nord), soit 500 mégawatts (MW), dans le cadre du troisième appel d'offres lancé par les pouvoirs publics. Les dossiers seront examinés par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), entre la mi-mars et la mi-mai, avant transmission au ministre de la Transition écologique, qui communiquera les résultats définitifs. Trois critères seront examinés par la CRE. Par ordre d'importance: le prix du mégawattheure (MWh), l'occupation de l'espace maritime et la préservation de l'environnement.
Aujourd'hui, tous les grands énergéticiens européens se retrouvent en lice pour équiper les côtes du nord de la France. «L'attrait pour Dunkerque s'explique largement par la qualité du dialogue ...
http://www.lefigaro.fr/societes/2019/01/15/20005-20190115ARTFIG00259-bataille-a-dunkerque-pour-l-eolien-en-mer.php

14/01/19L’éolien offshore, le grand perdant de la PPE ?
La PPE, une feuille de route pour mener à bien la transition énergétique
Pensée comme un véritable outil de pilotage de la transition énergétique française, et conçue en étroite cohérence avec la stratégie nationale bas carbone, la PPE fixe les grandes orientations de notre politique énergétique et définit les actions concrètes à mettre en place pour diversifier notre mix énergétique et tendre vers la décarbonation de notre économie.
Pour rappel, le principal objectif de notre transition énergétique est de réduire les émissions françaises de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2030 (par rapport à 1990). Pour y parvenir, l’État compte notamment diminuer de 30% notre consommation d’énergie fossile et porter à 32% la part des énergies renouvelables dans notre consommation énergétique finale (et à 40% pour la production d’électricité).
Afin de tenir compte des évolutions technologiques et économiques qui affectent les acteurs du monde de l’énergie, la PPE porte sur deux périodes successives de 3 et 5 ans, entre lesquelles vient s’intercaler une phase de révision.
La nouvelle mouture de notre programmation pluriannuelle a été présentée fin novembre par Emmanuel Macron et le ministre de la Transition écologique François de Rugy.
Cette PPE révisée précise pour les dix prochaines années les objectifs prioritaires de notre transition énergétique et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre.
Les professionnels des énergies marines renouvelables déçus
En matière de production d’électricité, le gouvernement confirme son désir de diversifier les ressources énergétiques françaises. La baisse des énergies fossiles est à ce titre actée. Tout comme le renforcement de nos capacités de production renouvelables : d’ici l’horizon 2028, l’État compte en effet doubler la puissance installée de son parc renouvelable (+50% d’ici 2023).
La nouvelle PPE confirme par exemple la volonté du gouvernement de multiplier par 5 la puissance du parc photovoltaïque français d’ici 2028 (passant de 7,7 GW à plus de 35,6 GW). Même tendance du côté de l’éolien terrestre.
Emmanuel Macron a indiqué vouloir tripler la puissance éolienne en portant au minimum sa puissance à 35,6 GW à l’horizon 2028 (contre 13,6 GW aujourd’hui).
Les professionnels de ces deux filières ont salué, via le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), “une trajectoire claire” qui va favoriser une véritable montée en puissance des énergies renouvelables.
Les objectifs de certaines filières ont cependant été accueillis avec beaucoup de déception par d’autres secteurs. C’est notamment le cas des professionnels de la filière des énergies marines renouvelables.
L’éolien offshore “sabordé” par une PPE trop timide ?
“Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie propose deux niveaux d’objectifs pour l’énergie éolienne. Si les objectifs pour l’éolien terrestre sont juste satisfaisants, les jalons posés pour l’éolien en mer ne permettront pas d’assurer une transition énergétique pérenne et de déployer cette filière industrielle et les emplois qui y sont attachés, ce malgré le fort investissement des régions littorales”, déplore France Énergie Éolienne dans un communiqué de presse.
La PPE version 2019 prévoit de porter la puissance du parc éolien offshore français jusqu’à 4,7 GW d’ici l’horizon 2028, avec un objectif intermédiaire de 2,4 GW en 2023.
Des chiffres qui sont bien évidemment jugés insuffisants par les professionnels de la filière qui regrettent que leurs recommandations n’aient pas été entendues par le gouvernement au moment de la révision de la PPE.
Alors que les industriels français ont investi plus de 120 milliards d’euros dans cette filière, les professionnels de l’éolien en mer déplore un véritable manque d’ambition du gouvernement.
De plus, les quatre nouveaux appels d’offres promis par le gouvernement ne sont pas perçus comme un véritable témoignage de soutien envers la filière : le SER estime en effet que cela ne permettra pas à la France de se constituer une filière industrielle forte et qui rayonne à l’international.
Vers un rendez-vous manqué avec une filière fiable et compétitive ?
“Le gouvernement renonce au potentiel énergétique et industriel de cette énergie pourtant attendue par les Français (…). Les professionnels déplorent le manque de vision stratégique de ces objectifs alors que l’éolien en mer est, grâce sa compétitivité et à sa production massive d’électricité, un élément majeur de la diversification du mix énergétique français et de la sécurité d’approvisionnement”, estime France Énergie Éolienne.
Forte du potentiel conséquent que lui accordent ses zones maritimes et du savoir-faire de ses industriels, la France semble avoir tous les atouts en main pour être un moteur européen de l’éolien en mer. C’est pour cela que France Énergie Éolienne appelle le gouvernement à réviser ses objectifs.
“Sans quoi la France ratera immanquablement l’opportunité que représente cette filière fiable et compétitive, facteur de sécurité d’approvisionnement, et créatrice d’emplois industriels, de dynamisme économique et de cohérence de la politique environnementale française”.
https://www.lemondedelenergie.com/eolien-offshore-ppe/2019/01/14/

14/01/19Énergie. En Vendée, un nouveau recours contre le projet éolien Yeu-Noirmoutier
Le parc éolien au large des îles vendéennes a, certes, obtenu le feu vert du ministère. Mais il connaît localement des opposants qui ne désarment pas.
Le 4 janvier, la préfecture de Vendée publiait son arrêté autorisant le raccordement du parc éolien en mer de la société Emyn. On parle de l’implantation de 62 machines au large des îles d’ Yeu et Noirmoutier.
Il autorise la société Réseau public de transport d’électricité (RTE), basée à La Chapelle-sur ...
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/noirmoutier-en-lile-85330/vendee-un-nouveau-recours-contre-le-projet-eolien-yeu-noirmoutier-6171281

03/01/19 : ENERGIES MARINES RENOUVELABLES : QU’EST-CE QUE LE “PERMIS ENVELOPPE” ?😠
La France est en retard sur ses objectifs de transition énergétique. Les énergies renouvelables progressent au sein du mix électrique, mais leur essor reste lent et soumis à des contraintes juridiques lourdes. Cela vaut particulièrement pour les éoliennes en mer dont les projets mettent parfois plus d’une décennie à se concrétiser. Afin d’éviter cet écueil, un décret a été publié au Journal officiel le 23 décembre 2018. Un « permis enveloppe » est créé pour simplifier les procédures des futurs parcs, diminuer le temps de mise en œuvre des projets et économiser ainsi des sommes importantes.
Un labyrinthe administratif contreproductif 
Le développement des énergies renouvelables dépend de deux facteurs essentiels : l’avancée des technologies et les contraintes normatives qui pèsent sur le délai de mise en place des projets. Ces deux facteurs jouent sur le coût des projets, encore trop peu nombreux en France. Et pour cause, le premier appel d’offres dans l’éolien en mer n’a été lancé qu’en 2011 par l’Etat. Les énergies marines renouvelables – dans leur ensemble – se développent, mais à un rythme encore relativement lent malgré un potentiel énorme. Rien que pour l’éolien flottant, ce potentiel pourrait permettre d’atteindre 3 GW de puissance installée en 2030 et jusqu’à 20 GW en 2050. C’est pourquoi l’exécutif a tablé sur une libéralisation de cette énergie en portant la loi Essoc (loi pour un Etat au service d’une société de confiance) au début de l’année 2018. Le décret publié au Journal officiel le 23 décembre est l’application d’un des volets qui prend la forme d’un “permis enveloppe”.
L’objectif du “permis enveloppe” est de diminuer le temps de mise en place de chaque projet. Jusqu’à maintenant, les entreprises intéressées devaient répondre à un appel d’offres, se voir sélectionner et lancer une batterie de procédures afin d’obtenir de multiples autorisations. Des procédures dont les délais vont en grandissant en raison de recours déposés à chaque étape. Ainsi, de l’aveu même du ministre de la Transition écologique et solidaire, la réalisation de projets peut prendre « de douze à quinze ans ». Ce laps de temps beaucoup trop long pour de tels projets industriels et l’insécurité juridique à laquelle se retrouvent confrontés les entreprises rendent les énergies renouvelables maritimes bien trop aléatoires.
Le “permis enveloppe”, comment ça marche ?
Afin d’accélérer les procédures, le “permis enveloppe” va fonctionner comme suit. Les pouvoirs publics prendront à leur charge certaines études préalables et auront également pour mission de procéder à la concertation du public via la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP). Une concertation qui change par rapport à ce qui se pratique aujourd’hui puisqu’elle aura pour objet la zone d’implantation et non le projet défini dans ses moindres détails. Une fois un lauréat désigné pour l’appel d’offres, ce dernier n’aura plus qu’à demander un “permis enveloppe” comprenant la concession d’utilisation du domaine public maritime, l’autorisation environnementale et l’autorisation d’exploitation. Le labyrinthe administratif tend ainsi à se raccourcir nettement avec des délais espérés deux fois moins élevés.
L’autre élément capital introduit par le “permis enveloppe” est la possibilité de changer un projet en cours de route à des fins d’amélioration. L’expérience a montré que les longs délais aboutissaient parfois à la mise en place de parcs à la technologie déjà vieillissante. Les décisions arrêtées une décennie auparavant ne sont plus en phase avec les évolutions techniques qui ont eu lieu entre temps. Le promoteur du projet avait jusque-là le choix entre poursuivre avec une technologie (quelque peu) dépassée ou alors modifier le projet avec l’assurance de rallonger encore les délais. Le “permis enveloppe” met fin à ce système peu vertueux en autorisant un projet aux caractéristiques variables (nombre d’éoliennes, puissance de chacune d’entre elle) dans une limite fixée préalablement et dont « les effets significatifs dommageables maximaux sur l’état de conservation des habitats naturels et des espèces » auront été évalués et approuvés.
Dunkerque, un parc éolien offshore test pour la PPE ?
Cette nouvelle procédure pourrait s’appliquer au parc éolien de Dunkerque. En effet, aucune demande d’autorisation n’a encore été déposée. Le lauréat devrait être connu au second semestre 2019. Aussi, l’industriel sélectionné aura l’opportunité (conformément aux règles édictées dans le décret du 23 décembre) de demander un “permis enveloppe”. Les professionnels sont évidemment soulagés de voir l’arrivée d’un tel dispositif. Car celui-ci a déjà fait ses preuves dans les pays européens les plus en pointe dans les énergies renouvelables maritimes. A titre d’exemple, l’Angleterre et le Danemark ont vu les délais se rétracter et les coûts baisser. Deux éléments essentiels au développement rapide d’une énergie qui n’attend qu’un coup de pouce pour exprimer tout son potentiel. La France fait peut-être ainsi un grand pas vers la réalisation de ses objectifs énergétiques et environnementaux. C’est donc une bonne nouvelle pour France Energie Eolienne, qui espère toujours voir ses ambitions confirmées lors de la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)…

https://lenergeek.com/2019/01/02/energies-emr-permis-enveloppe/