Saint-Pierre-Le-Clair (11),
Lundi 30 janvier 2017,
la catastrophe écologique est en marche ....
Suite .....(17/02/2017)
La société éolienne Valeco se croit au-dessus des lois et malgré les procédures judiciaires engagées contre elle, continue le massacre comme si elle savait n'avoir rien à craindre...
https://youtu.be/NMR7YeK5eig
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Lundi 13 février 2017 :
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15/09/2013 : Bouriège : un village médiéval détruit pour construire six éoliennes
Sur les hauteurs de la commune de Bouriège, des archéologues dénoncent la destruction partielle d'un ancien village médiéval pour y ériger six éoliennes.
La ligne de crête est parfaitement dégagée, la vue magnifique sur le Madres, le puech de Bugarach, le Saint-Barthélemy et le village de Bouriège en contrebas. Entre quelques chênes verts et des bouquets de genêts, se dressent plusieurs murs, vestiges d'une ancienne église romane datant certainement des XIe et XIIe siècles. Et puis, à une dizaine de mètres de là, dans un vaste carré, un amas de pierres dispersées s'étale sur le sol.
A cet endroit, il y a quelques semaines encore, on trouvait ce que l'archéologue Dominique Baudreu appelle "un véritable village médiéval fossilisé, avec des microreliefs qui marquaient les emplacements des rues et des maisons". Mais ça, c'était avant que ne passe un bulldozer. Connu depuis le XIIe siècle, le village médiéval de Saint-Pierre-le-Clair, perché à 579 mètres d'altitude, a été en partie rasé à la suite de travaux de nivellement. A sa place, juste à côté des ruines de l'église, se dresseront en effet six éoliennes (le permis de construire a été accordé), juste en face de celles de Roquetaillade. "Sous prétexte de débroussaillage, on a rasé au trois-quarts le village. Le résultat est catastrophique, les maisons et les enclos ont été rasés, les puits comblés et le cimetière éventré", s'indigne Christian Raynaud, professeur d'histoire et archéologue amateur. "Ca fait mal au cœur, l'intérêt scientifique du site est réel, mais aujourd'hui, il est fortement amoindri du fait des destructions", ajoute Dominique Baudreu, du Centre d'archéologie médiéval du Languedoc.
Qui plus est, outre l'intérêt archéologique, le site de Saint-Pierre-le-Clair est également un belvédère unique que fréquentèrent d'illustres astronomes tels que Cassini, Maraldi et de Chazelles. "Le site a joué un rôle clé dans l'élaboration des cartes détaillées. De là-haut, on peut faire des visées à la fois vers le pic de Nore, le pic de Bugarach et le Canigou", souligne Christian Raynaud pour qui l'endroit aurait mérité une attention particulière. "Saint-Pierre-le-Clair n'est pas une colline du Razès tout à fait comme les autres", conclut l'historien.
Le projet éolien dans sa « phase de réalisation »
15/09/2013 : Aude : un village médiéval sacrifié pour des éoliennes
Pour mettre en place six éoliennes, des travaux ont en partie rasé Saint-Pierre-le-Clair, un village médiéval fossilisé situé près de Limoux (Aude).
Saint-Pierre-le-Clair, village médiéval fossilisé, a été en partie rasé par un bulldozer lors de travaux de nivellement. A côté des ruines de l'église romane datant des XIe et XII e siècles, se dresseront six éoliennes de six mètres de haut. Une catastrophe pour les archéologues : maisons et enclos ont été rasés, puits comblé, cimetière éventré. Le lieu a perdu de son intérêt scientifique.
D'éventuels préjudices environnementaux
Mené par Alstom, ce projet éolien, à cheval sur les communes de Bouriège et Toureilles, près de Limoux, devrait se réaliser dès la fin de l'année. Les opposants avaient déposé plusieurs recours soulevant d'éventuels préjudices environnementaux mais jamais archéologiques. Tout à tour, les tribunaux de Montpellier et Marseille ont validé le permis de construire.
http://www.midilibre.fr/2013/09/15/aude-pres-de-limoux-un-village-medieval-sacrifie-pour-des-eoliennes,757332.php
18/09/2013 : Un village médiéval détruit pour l'implantation de 6 éoliennes à Bouriège dans l'Aude
Polémique, à Bouriège près de Limoux autour de 6 éoliennes. Cette fois, ce ne sont pas des habitants qui s'y opposent mais des archéologues. Il faut dire que ces 6 éoliennes de 110 mètres de haut, vont être érigées sur les vestiges d'un village médiéval.
La destruction d'un village médiéval audois pour construire 6 éoliennes mobilise les archéologues du Languedoc. Ils dénoncent ces travaux et l'atteinte au patrimoine.
08/10/2013 : Eolienne contre archéologie dans l'Aude
Fin août, à Saint-Pierre-le-Clair, un site médiéval a été en partie détruit par un tractopelle venu faire place nette pour un chantier d'Alstom.
Fin août, dans l'Aude, un site archéologique connu, mais jamais fouillé, a été en partie détruit. Non par le feu ou le temps. Mais par un tractopelle venu faire place nette pour la construction d'une éolienne de 110 mètres de haut, l'une des six prévues par Alstom sur le site de Saint-Pierre-le-Clair. "Voici un bout de crâne humain, indique Christian Raynaud en époussetant un os plat ramassé par terre. Le chemin d'accès passe en plein sur le cimetière médiéval."
Ce professeur d'histoire est le premier à avoir donné l'alerte. Face à lui, s'élèvent les ruines d'une église romane sur lesquelles un écriteau rouge prévient qu'"il est formellement interdit d'emporter des pierres". En contrebas, quelques puits, des murets entrelacés et un carré de terre fraîchement battue de 50 mètres de côté. "Avant les travaux d'arasement, c'est là que se trouvait la majeure partie du village médiéval", assure Dominique Baudreu, du Centre d'archéologie médiévale du Languedoc.
"DEUX RECOURS JURIDIQUES"
"Mensonge !, s'insurge Patrice Cathala, maire de Bouriège, l'une des deux communes accueillant le parc éolien. Là-haut, il n'y a que des cailloux empilés par des paysans et les restes d'une église récente." Ce qu'infirme Florent Hautefeuille, spécialiste de l'archéologie médiévale à l'université Toulouse-II : "D'après la configuration des lieux, il s'agirait d'un village médiéval créé au XIIe siècle et déserté au XIVe." A cause de la crise économique et sociale qui a...
Les descriptions de destruction du site sont éloquentes : maisons rasées, cimetière éventré. Le village médiéval de Saint-Pierre-le-Clair, dans la commune de Bouriège dans l’Aude, daté du XIIesiècle, aurait été en partie détruit lors de travaux de nivellement destinés à l’installation de six éoliennes de 110 mètres de haut. Un état des lieux que réfute la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) du Languedoc-Roussillon, en charge du dossier.
Au service régional à l’archéologie, le SRA, on s’insurge contre l’avalanche médiatique de ces dernières semaines. « Tout ce qui est dit dans la presse est faux. Il n’y a pas de destruction du site. Le débroussaillage a été réalisé mécaniquement, sur une surface de 50 m². Le village n’a pas été touché, la chapelle n’a pas été touchée. Les éoliennes quant à elles sont installées à la périphérie des ruines. » Instruit depuis déjà une dizaine d’années, passé par deux fois sous les fourches caudines des tribunaux de Montpellier et de Marseille, le dossier de l’installation de ces éoliennes, mené par Alstom sur les hauteurs de la commune de Bariège, fait aujourd’hui le buzz sur Internet. Mais si la presse monte sur ses grands chevaux, et que les internautes réagissent en nombre, c’est bien que certaines énergies vertes posent paradoxalement des problèmes environnementaux. Bien que la destruction du site soit modéré par les services de la Drac, des éoliennes de 110 mètres de haut sont malgré tout susceptibles de modifier en profondeur le paysage.
La dimension archéologique du site oubliée dans le dossier d’instruction
Pour les archéologues amateurs audois, cet endroit était naturellement protégé par son isolement géographique. Tombé dans l’oubli, il ne présentait apparemment guère d’intérêt, même touristique, pour la commune et n’était soutenu par aucune association locale. Si, lors de la mise en place du projet en 2003, de nombreux recours ont été portés par des riverains, ils n’ont jamais concerné la dimension archéologique et ont été systématiquement rejetés.
L’existence des ruines a resurgi lors des premiers travaux de nivellement en août 2013. « Et c’était donc déjà trop tard », regrette cet archéologue amateur du centre d’archéologie médiéval du Languedoc. « Le projet était bien avancé, et dans l’enquête publique il n’y a aucune mention d’un site archéologique. Mais nous notons le manque d’intérêt du conseil municipal pour son patrimoine, son identité locale. Nous aurions dû attaquer en amont.
L’existence des ruines a resurgi lors des premiers travaux de nivellement en août 2013. « Et c’était donc déjà trop tard », regrette cet archéologue amateur du centre d’archéologie médiéval du Languedoc. « Le projet était bien avancé, et dans l’enquête publique il n’y a aucune mention d’un site archéologique. Mais nous notons le manque d’intérêt du conseil municipal pour son patrimoine, son identité locale. Nous aurions dû attaquer en amont.
Du côté du SRA, on estime avoir suivi le dossier conformément à la loi sur l’archéologie préventive. C’est ce que confirme Henri Marchesi, conservateur régional de l’archéologie : « Nous nous sommes entendus avec Alstom sur le fait que l’aménagement doit être le moins perturbateur possible pour les ruines. Des pistes d’accès au site seront modifiées pour préserver les traces. » Le SRA estime également que la taille des fondations des éoliennes - des cubes de béton de 10 mètres de large - n’auront pas d’incidence sur un site qui s’étend lui sur 1 hectare.
« Nous ne pouvons pas fouiller toutes les ruines médiévales. »
Pour Florent Hautefeuille, spécialiste de l’archéologie médiévale à l’université Toulouse II Le Mirail, le site aurait mérité d’être étudié avant les travaux, ne serait-ce que sur les lieux d’implantation des éoliennes. Un relevé topographique indique la nécessité ou non de réaliser des fouilles avant les futurs aménagements. Mais le SRA ne se déplace pas systématiquement sur les sites, une mission impossible avec 2000 dossiers à traiter par an, estime Henri Marchesi : « Nous ne pouvons pas fouiller toutes les ruines médiévales. Nous faisons donc des choix. Les vestiges du site de Saint-Pierre-le-Clair témoignent d’un abandon récent du village, aux alentours du XVIe siècle. Une époque que nous connaissons bien. Quand par contre, nos connaissances sur l’époque sont insuffisantes, on y va. Et nous devons étudier également l’impact de recherches archéologiques sur un projet économique. Si la fouille coûte deux fois le prix de l’aménagement, nous trouvons des solutions techniques pour protéger le site et permettre la réalisation de l’aménagement. Nous ne pouvons pas transformer la France en un grand musée. » _ Le département de l’Aude détient aujourd’hui
quinze parcs éoliens et prévoit d’en construire trente-six.
http://www.touleco-green.fr/Aude-110-metres-de-fer-sur-neuf-siecles-d-h-Histoire,11658
quinze parcs éoliens et prévoit d’en construire trente-six.
http://www.touleco-green.fr/Aude-110-metres-de-fer-sur-neuf-siecles-d-h-Histoire,11658
10/10/2013 : Après la destruction d'un village médiéval, le combat continue contre les éoliennes à Bouriège
Après la destruction des ruines du village de Saint-Pierre-le-Clair, "Les Amis de Saint-Sernin" maintiennent leur opposition aux éoliennes.
Cela fait maintenant plus de huit ans qu'ils se battent contre ce projet, alors, tant que les six éoliennes de 107 m de haut ne se dresseront pas dans le ciel de Bouriège et Tourreilles, "les Amis de Saint-Sernin" continueront le combat. Regroupant 28 habitants du hameau et les viticulteurs riverains, l'association fait tout pour "dissuader, retarder, faire annuler cette opération". Aussi, le passage des bulldozers qui ont arasé les vestiges du village médiéval de Saint-Pierre-le-Clair a suscité la colère des membres du collectif qui pointent du doigt le maire de Bouriège Patrice Cathala qui aurait dû "défendre les biens culturels de sa commune".
"Dès l'enquête publique, en juillet et août 2005, la responsable de la Fédération audoise de sauvegarde des sites et ensembles monumentaux avait demandé que des fouilles soient réalisées, et elle s'était opposée à l'installation de l'éolienne n°4, trop proche de l'église", explique Francis Lesort, le président des Amis de Saint-Sernin. "Le Service régional de l'archéologie avait également prescrit une opération de diagnostic archéologique, mais rien n'a été fait, ni par le maire, ni par le promoteur", poursuit-il. Bref, toutes ces demandes et ces avis n'auront pu empêcher le préfet d'accorder un permis de construire le 25 octobre 2006.
Le problème des voies d'accès
Et, après plusieurs appels aux tribunaux administratifs de Montpellier, puis de Marseille, le projet fut entériné "au motif que l'ensemble du site ne fait l'objet d'aucun classement au titre du patrimoine", selon Francis Lesort. Malgré tout, du côté de Saint-Sernin, l'opposition persiste et fourbit désormais ses armes au sujet des voies d'accès. "Nous avons informé le maire que les riverains et les opposants avaient récemment adressé une mise en demeure au préfet pour annulation du permis au motif de fraude caractérisé au regard de la voie d'accès proposée", souligne le président pour qui ce nouvel élément augure de nouveaux procès.
Une série de panneaux tendant à mobiliser l'opinion publique contre la reprise du projet d'implantation d'éoliennes par la societé Valeco sur la colline de Saint-Pierre-le-Clair, dans les communes de Bouriège et Tourreilles, a fleuri aux endroits stratégiques où la circulation est importante dans la nuit de vendredi à samedi.
Elles ont disparu aussi rapidement, mais les automobilistes ont eu le temps de lire les panneaux «Tourreilles dit non», déclinés en sept appréciations : «Trop haut», «trop près», «trop de massacres», «trop destructeur», «trop dangereux».
Cette initiative illustre la forte mobilisation de la population de Tourreilles, dont 101 personnes sur 140 ont signé une pétition affirmant leur désaccord. Il est à parier que la campagne d'information engagée cette fin de semaine sera reconduite prochainement au moins pendant sept semaines, à raison d'un panneau différent en modèle réduit.
Dans un courrier adressé au maire de Bouriège, Francis Lesort, président de l'association «Les amis de Saint Sernin», le met en garde contre «ces sociétes spéculatives qui tablent sur la naïveté, voire la connivence des maires pour arriver à leurs fins sans autre souci que celui de leur seul propre intérêt».
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/25/2262763-la-population-de-tourreilles-dit-non-et-s-affiche.html
20/04/2016 : JT 19 20 Languedoc Roussillon du 20 04 2016 à 1900 en replay
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/25/2262763-la-population-de-tourreilles-dit-non-et-s-affiche.html