Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

lundi 2 juillet 2018

Vienne : Journet : Il garde la clé du chemin des éoliennes

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A Journet. Jean-Pierre Lomer et Philippe Bernard. Président de l’association Journet bocage, ce dernier refuse l’utilisation de son chemin au profit du futur parc éolien.


Journet. Le président de l’association opposée au parc éolien se trouve être co-propriétaire du seul chemin menant au site envisagé. On ne passe pas !

Bien des opposants aux parcs éoliens rêvent de disposer d’un tel levier dans leur combat : à Journet, Philippe Bernard, président de l’association Journet Bocage, possède des terrains dans le secteur envisagé pour la construction des éoliennes, entre le bourg et la Trimouille. Et avec ces parcelles d’une partie du seul chemin qui mène au site des Grands buissons.

Il y a trois semaines, il a logiquement interdit le passage des véhicules de la société espagnole venue installer le mât de mesure, compliquant le déroulement du chantier. « Il sont passés par les champs à côté, avec la pluie ça ne devait pas être facile. »

“ Pour 12.000 € de recettes fiscales par an ”

Sur son chemin, Philippe Bernard a installé des pancartes « Chemin privé interdit à Voltalia » pour bien signifier son refus : « Avec mon voisin [agriculteur] nous sommes propriétaires chacun d’une moitié du chemin, on peut l’emprunter librement lui et moi mais une tierce personne doit avoir nos autorisations. »

Le frêle mât de mesure a tout de même été installé sur la butte où se termine le fameux chemin : « Il fait 100 mètres de haut. Vous imaginez ce que ça va être avec des éoliennes de 180 mètres ? Ça va impacter Journet, Saint-Léomer, Montmorillon, La Trimouille. » « La commune va se sacrifier pour 12.000 € de recettes fiscales par an, déplore le vice-président Jean-Pierre Lomer, ils ne tiennent pas compte de la perte de valeur des maisons. Ceux qui ont les moyens partiront, les moins favorisés vont payer l’ardoise. »

Sur les terres qui appartiennent à sa famille « depuis huit générations » Philippe Bernard compte bien lutter contre le projet. Quand bien même les promoteurs lui promettraient, en contrepartie d’un libre accès, une remise à neuf du chemin passablement défoncé par endroits : « Je n’agis pas à titre personnel, mais dans l’intérêt du Montmorillonnais. L’avenir du territoire c’est l’école de Joël Robuchon et le projet de l’Académie des sciences au château du Ry-Chazerat, pas l’éolien industriel ».